Rapport RSE - BNP Paribas

Deux nouvelles politiques
de financement et d’investissement
Sables bitumineux
Cette source de pétrole non conventionnelle
largement disponible peut permettre de
satisfaire les besoins croissants en énergie
de la population mondiale. Toutefois, si cette
activité n’est pas correctement encadrée,
elle peut avoir des effets néfastes
sur l’environnement.
BNP Paribas est implanté au Canada et à ce
titre finance l’économie canadienne dans
son ensemble. L’exploitation des sables
bitumineux étant effectuée à grande échelle
dans ce pays, BNP Paribas se devait
d’encadrer son activité dans ce domaine.
À travers sa politique de financement et
d’investissement sur ce secteur, BNP Paribas
a formalisé son choix d’accompagner cette
activité uniquement au Canada, pays qui
bénéficie d’un cadre réglementaire très
élaboré qui permet de limiter certains impacts
environnementaux liés à cette activité.
La politique de BNP Paribas va au-delà de
la législation locale en proposant des critères
supplémentaires de sélection des projets
et des entreprises du secteur des sables
bitumineux. Le Groupe exige notamment de
ses clients qu’ils s’engagent sur la réduction
de leurs émissions de gaz à effet de serre et
qu’ils adoptent un plan de gestion raisonné
de leurs ressources en eau.
Activités minières
Le secteur minier fournit des ressources
énergétiques indispensables à de nombreux
secteurs d’activité et constitue une source de
revenus non négligeable dans un grand nombre
de pays en développement, dans lesquels
BNP Paribas, avec près de 80 implantations
dans le monde, peut être présent.
Le Groupe, conscient des importantes
problématiques environnementales que pose
le secteur de l’activité minière, a notamment
précisé dans cette nouvelle politique
sectorielle son refus de financer des projets
ayant de lourds impacts sur la biodiversité.
Par ailleurs, ne seront accompagnées que les
entreprises ayant des plans de mesure de
leurs consommations en eau, de leurs rejets
de gaz à effet de serre et de leur gestion des
déchets.
“ BNP Paribas
a contribué
à l’un des plus
grands succès
de ces dernières
années. ”
Glenn Hurowitz
Directeur de campagne
de Climate Advisers
Les institutions financières ont-elles
un réel impact sur la déforestation ?
Elles peuvent agir pour protéger les
forêts tropicales menacées mais cela
nécessite de sérieux engagements
envers les producteurs et négociants
de matières premières. Aux cotés
d’ONG et d’acheteurs, BNP Paribas a
contribué à l’un des plus grand succès
de ces dernières années en refusant de
financer l’un des plus gros producteurs
d’huile de palme au monde tant qu’il
participait à la déforestation. Cet
engagement a permis de convaincre ce
producteur d’adopter de nouvelles
pratiques qui excluent la déforestation
et la destruction de tourbières. C’est un
résultat dont vous pouvez être fiers.
Que pensez-vous de la politique
sectorielle Huile de palme de
BNP Paribas ?
La particularité de cette politique est que
BNP Paribas ne se contente pas de mots
mais s’engage vraiment auprès des
producteurs de matières premières et des
ONG pour lutter efficacement contre la
déforestation. BNP Paribas souhaite
obtenir des résultats et participe à la
transformation des retardataires du
secteur en chefs de file de la
conservation. J’espère que d’autres
banques rejoindront BNP Paribas dans
sa démarche d’engagement auprès
des producteurs de matières premières
et des négociants pour que leurs produits
ne soient plus issus de la déforestation,
qu’ils protègent la planète et assurent
sa prospérité.
Glenn Hurowitz et Climate Advisers, cabinet de conseil spécialisé dans
le changement climatique, n’ont jamais travaillé ou reçu de rétributions
de la part de BNP Paribas ou de ses filiales.
BNP Paribas - 93 -
Rapport de Responsabilité sociale et environnementale 2012