histoire naturelle

DES DIPTÈRES. 5
sation y soit plus simple que dans les précédentes,
elle n'y est pas modifiée avec une variété moins admirable.
Plusieurs tribus conservent quelques caractères
des familles précédentes : tels sont les Scénopiniens ,
dont les ailes sont munies de deux cellules sous-marginales
; les Platypézines, les Lonchoptérines et les
Conopsaires, dont le style des antennes est apical.
Ces derniers , ainsi que les Myopaires, ont la trompe
longue, menue et semblable, quoique bisétale^ à
celle des Tanystomes. Dans les OEstrides, au contraire
, cet organe s'oblitère et disparaît même entièrement,
ainsi que la cavité buccale. Enfin, les Muscioîes
présentent le type des Athéricères dégagé de ces
caractères étrangers, et modifié en une série immense
dans laquelle les nuances organiques se multiplient à
l'infini.
Le développement de ces Diptères s'opère de deux
manières principales. Les larves des OEstrides, des
Conopsaires, des Myopaires et de la sommité des
Muscides, sont parasites, vivent dans le corps d'autres
animaux vivans , et n'en sortent que pour passer
à l'état de nymphes. Celles des autres tribus doivent
généralement leur subsistance à des matières animales
ou végétales en décomposition.
V e . TRIBU. SCÉSTOPINIEKTS. — Scenopinii, Meig., Fall. —
Stratiomydœ, Lat. Fam. nat.
i«. GENRE. SCÉNOPINE. — SCENOPINUS, Lat.,
Fab., Fall., Meig. — Musca, Linn.
Caractères. Trompe non saillante. Antennes insérées
vers le bas de la tête ; troisième article subulé, sans style.
Abdomen allongé. Cuillerons petits. Ailes couchées} deux