histoire naturelle

DES DIPTÈRES. 3û3
Abdomen ordinairement oblong, quelquefois ovale, sans
appendices distincts. Cuisses antérieures a* un peu épaissies,
à échancrure et épine à l'extrémité ; jambes également
échancrées. Cuillerons médiocres ; valve inférieure dépassant
la supérieure. Ailes sans pointe au bord extérieur ; première
cellule postérieure un peu rétrécie à l'extrémité. (PL 17,
% 4-)
Parmi les Anthomyzides dont les cuillerons ont le plus de
grandeur les Hydrotées et les Limnophores diffèrent des
genres précéclens par le style simplement tomenteux des an­
tennes. A ce caractère , les premières en joignent un assez
remarquable dans les échancrures et les pointes dont les
pieds antérieurs sont armés dans les mâles, et qui leur ser­
vent deserres pour saisir leurs femelles. De plus, les an­
tennes sont un peu raccourcies, et l'on remarque ordinaire­
ment une petite tache blanche à leur base.
Les Hydrotées, comme les Hydrophories , fréquentent les
sites et les plantes aquatiques. Quelques espèces tourmentent
les bestiaux.
A. Cuisses antérieures épineuses a* ; jambes antérieures
crénelées et échancrées. (Genre Hydrotœa, Rob. D.)
B. Cuisses antérieures à une seule épine çf.
1. H. DENTIPÈDE. — Hydrotœa dentipes. —Anthomyia
id. Meig. n°. g3. — Hydrotœa monacantha? Rob. D.
n°. 1.
Long. 3-3^ lig. Noirâtre. Face blanche, à reflets bruns.
Front blanc, à bande noire et base des antennes argentée.
Thorax à lignes noires. Abdomen à reflets cendrés et ligne
dorsale noire. Une épine à l'extrémité des cuisses antérieures;
jambes antérieures crénelées à la base ; cuisses intermédiaires à
touffe de poils à la base. Cuillerons blancs. Ailes un peurous-
sâtres çf p.
Commune.