histoire naturelle

52 HISTOIRE NATURELLE
nervures des ailes. Il a , sous ce rapport, autant d'analogie
avec les Anthraciens que les genres précédons en ont avec
les Muscides, et les OEstres avec les Anthomydes. En voyant
ces trois modifications des cellules alaires appartenant à ces
trois tribus respectives il semble que les OEstrides ne soient
pas un groupe naturel mais que chaque genre qui le
compose fasse partie de l'une de ces tribus, et quelesColax,
par exemple , soient un genre d'Anthraciens privés de cavité
buccale ; et cependant cette considération doit céder à de
plus importantes. Outre la singularité que présentent la
cavité buccale et la trompe nulles ou rudimentaires dans
toutes les OEstrides - toutes sont également remarquables
par le peu de développement des antennes ; enfin toutes
celles dont le premier âge a été observé, vivent en parasites
dans le corps des animaux. Les liens qui les unissent nous
paraissent donc bien plus forts que les caractères qui sem­
blent les diviser.
i. C. TACHE. — Colax macula, Wied. ,Auss. , Zweif.
n° i, tab. g fig. 11.
Long. 5 \ lig. D'un brun noirâtre. Pieds d'un brunochracé.
Ailes obscures , à cinq points noirs sur les nervures et tache
costale jaune.
Du Brésil.
n: GENRE. OESTRE. —-OESTRUS, Linn. , Fab., Lat.,
j ' 7 7
Fall., Clark. — Gaftrus , Meig.
Caractères. Point de cavité buccale. Deux petits tuber­
cules ('palpes? ). Cuillerons médiocres. Ailes couchées;
première cellule postérieure entièrement ouverte; (PI. i3,
fig. 22- )
i. OE. DU CHEVAL.— OEstrus equi, Clark, OEstr. tab. i,
f. i3,i4«:—Lat. Gen. 43,4 1 - — OEstrus bovis, Linn. F. S.
1730.— Fab. S, Antl. n°. 2.— Fall. n° 8.— Gastrus equi
Meig. n°, 1 , tab. 38 , f. 21-22.