histoire naturelle

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dant la nature semble dédommager ces petits êtres
en leur donnant des pieds robustes qui donnent à plu­
sieurs la faculté de sauter. Les tarses postérieurs
offrent particulièrement un caractère qui distingue
nettement cette tribu des autres Muscides : le pre^
mier article en est plus court que les suivans et plus
ou moins élargi. Cette dilatation se trouve le plus
souvent en regard d'une petite pointe arquée qjui terr-
mine la jambe et dont la destination paraît être rela­
tive aux amours.
Les Sphserocérides fréquentent les lieux humides,
ombragés, et surtout les fumiers et toutes les sub­
stances en décomposition. EUes en hâtent la dissolu­
tion en y puisant leur nourriture, tant dans l'état
adulte, que sous la forme de larves.
Plusieurs organes présentent des modifications assez
importantes. L'écusson est hémisphérique dans les
uns , triangulaire dans les autres ; le deuxième seg­
ment de l'abdomen est quelquefois trèsrgrand. L-es
pieds sont nus, ou hérissés de poils; les postérieurs
sont allongés et épaissis dans les Spha^rocères mâles ;
le premier article des tarses est seul dilaté dans le
plus grand nombre ; les deux premiers le sont dans
les autres. Les modifications des ailes sont plus nom­
breuses encore. Les Céroptères etles Sphserocères ont
toutes les nervures entières ; les Borbores ont l'interno-
m^diaire incomplète ; les deux médiaires sont inter­
rompues dans les Limosines. La première de ces ner­
vures est tellement divergente dans les Hétéroptères,
qu'elle interrompt le cours de la seconde et fait dispa-<
raître:la deuxième transversale. Enfin les ailes dispa-^
raissent elles-mêmes dans les Aptérines.
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