histoire naturelle

DES DIPTÈRES. 3%
par une saillie transversale sous laquelle les antennes
sont insérées. La bouche présente une saillie en forme
de chaperon sous l'épistome dans les Ortalidées. Le
style des antennes souvent nu, quelquefois velu, se
garnit de longs cils en dessus dans les Hydromyzidës.
Les Sphaerocérides ont pour caractère principal la
dilatation du premier article des tarses. Dans le genre
Ochthère, la cuisse antérieure se dilate également et
' ty
forme avec la jambe une serre robuste. Eiifih les ailes 5 ,
indépendamment des modifications des ïiervures que
nous avons signalées , présentent, dans les Ortàlidéès,
les Téphritides et les Sepsidées , un état habituel dé
vibration assez remarquable, et elles sont, datis lés
deux premières de ces tribus;, bariolées de couleurs
fort diversement disposées.
Ces modifications principales, et un très - grand
nombre de secondaires, caractérisent les tribus et les
genres. Les espèces, également nombreuses, se* distinguent
entre elles par les diverses conibinais'ëns' des
couleurs, parmi lesquelles dominent le noir, le cendre,
le fauve et le jaune.
Les habitudes des Acalyptères se resseritëht généralement
de l'infériorité de leur organisation et de là
délicatesse de leur complexioh. Ils vivent le Jilùs souvent
sous l'ombrage des bois, dans l'épaisseur des
gazons et sur les plantes aquatiques. Noué lès voyons
peu sur les fleurs. Le suc des nectaires ne leur fut pas
destiné ; ils paraissent rarement aui Tarons au soleil^
dont l'éclat et la chaleur semblent trop vifs potir leurs
faibles organes. Leur vol est également énervé, il itè
s'étend qu'à de courtes distances, et nous né les voyons
jamais, comme beaucoup d'autres Diptères, s'élancer à
la poursuite d'une proie fugitive, ni sa livrer à des