DC2-2 Mémoire La violence : « Arrêtes moi si tu peux - J'interviendrais
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annulant l’existence de l’autre et souhaitant principalement conserver sa<br />
propre existence.<br />
<strong>«</strong> <strong>La</strong> <strong>violence</strong> (du latin vis : force, vigueur, caractère de ce qui est<br />
indomptable) Est une force brutale qu’un être impose à un autre ou à<br />
d’autres, pouvant aller jusqu’à la contrainte exercée par l’intimidation et la<br />
terreur. » 11<br />
<strong>La</strong> <strong>violence</strong> est une force vitale, primitive, liée avant tout à sa propre<br />
sécurité à une protection immédiate.<br />
<strong>«</strong> <strong>La</strong> <strong>violence</strong> se donne toujours comme n’ayant pas commencé, la première<br />
<strong>violence</strong> c’est toujours l’autre qui la commet. » J.P. Sartre.<br />
Là où l’agres<strong>si</strong>vité est compensée par l’existence de l’autre entant que sujet,<br />
est donc alimentée par une pul<strong>si</strong>on d’amour. Dans le cas de la <strong>violence</strong>, elle<br />
n’est plus compensée et existe entant que décharge immédiate. C’est un fait,<br />
constaté par un passage à l’acte incontrôlable qui n’a plus d’ambivalence.<br />
Dans le cas de l’acte violent, le point de départ est la menace pour soi<br />
même. Le <strong>«</strong> JE » est menacé. Le sujet éprouve alors une blessure profonde,<br />
narcis<strong>si</strong>que et son identité est bafouée ou risque d’être bafouée. En effet, le<br />
passage à l’acte peut être une réponse à une <strong>violence</strong> infligée mais il peut<br />
être également l’anticipation d’une éven<strong>tu</strong>elle <strong>violence</strong>.<br />
Le sujet alors atteint, se sent attaqué profondément. Que ce sentiment soit<br />
fondé ou non, il n’en reste pas <strong>moi</strong>ns un sentiment qui prend vie<br />
brutalement dans l’esprit du sujet et qui prend un sens au cœur de son<br />
identité. Les règles morales sont donc annulées par le sujet qui va<br />
11 Fiche d’analyse <strong>«</strong> De l’agres<strong>si</strong>vité à la <strong>violence</strong>, mieux appréhender ces deux concepts dans l’élaboration d’une<br />
éducation à la paix », Catherine Rouhier.<br />
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