DC2-2 Mémoire La violence : « Arrêtes moi si tu peux - J'interviendrais
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II/ REPONSES EDUCATIVES, RECEPTION DE LA VIOLENCE<br />
De la réaction instinctive immédiate à la réaction élaborée.<br />
A/ Face à une <strong>si</strong><strong>tu</strong>ation de <strong>violence</strong>: les réactions immédiates primaires.<br />
Entant qu’éducateurs, nous avons tous à faire nos premières expériences<br />
face à l’agres<strong>si</strong>vité ou à la <strong>violence</strong> d’un usager. Il me semble important de<br />
se poser la question avant que cela se produise sur la réaction la plus<br />
appropriée à avoir.<br />
En effet, entant qu’être humains nous avons des réactions primaires face à<br />
des personnes qui menacent notre intégrité phy<strong>si</strong>que.<br />
1. <strong>La</strong> justification, l’autre devient dominant.<br />
L’une des réactions régulière face à une <strong>si</strong><strong>tu</strong>ation d’éven<strong>tu</strong>elle <strong>violence</strong> ou<br />
de menace de la part de l’autre est la justification. Quand je parle de<br />
justification j’en parle sur un versant négatif. En effet, un usager qui serait<br />
agres<strong>si</strong>f et qui éprouverait un certains plai<strong>si</strong>r sadique à rabaisser la personne<br />
en face de lui pourrait trouver encore plus de brèche pour exprimer ce<br />
sadisme face à quelqu’un qui deviendrait conciliant et qui se soumettrait à sa<br />
tyrannie. J’ai pu observer des éducateurs en <strong>si</strong><strong>tu</strong>ation de soumis<strong>si</strong>on face à<br />
des usagers menaçants et dans l’acceptation du non respect de certaines<br />
règles par des jeunes, pourtant imposées quant à leur accueil.<br />
C’est une réaction logique qui se <strong>si</strong><strong>tu</strong>erai du coté de l’évitement. En évitant<br />
de confronter un jeune à une frustration ou à une contrainte, on évite<br />
d’attiser son agres<strong>si</strong>vité. C’est ici une réaction primaire qui ne permet pas un<br />
travail éducatif cohérent car les règles n’étant pas appliquées, ou l’éducateur<br />
faillible face à la toute puissance d’un adolescent, celui-ci n’évoluera pas<br />
dans le sens de son projet individualisé. Il ne s’inscrira pas non plus dans un<br />
respect des règles réelles et symboliques impliquées par la vie quotidienne.<br />
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