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S-1382173-6_PERRIER_Traite_Zoologie_1903.pdf

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MORPHOLOGIE EXTERNE. 2367<br />

Batistes, Orthagoriscus); cette forme est surtout fréquente parmi les Poissons des<br />

récifs madréporiques (CH.ETODONTID.E, POMACENTRID.E) et ceux qui vivent de Crustacés<br />

ou de Mollusques dont ils brisent les coquilles (Hnlistes). Une telle forme<br />

prédispose les Poissons qui la présentent à se laisser tomber sur le côté, comme<br />

on le voit faire souvent aux Labrus lorsqu'ils viennent à gagner le fond; c'est le<br />

genre de vie qu'ont adopté les PLEURONECÏID.E, dont la forme générale et la disposition<br />

des nageoires rappelle exactement ce qu'on voit chez les PTERACLIDJL et les<br />

ACROTID.E; mais les PLEURONECTID.E, vivant constamment couchés sur un de leurs<br />

côtés, ont tordu leur tête, comme les formes ancestrales de VAmphioxus avaient tordu<br />

leur région branchiale (p. 2165) de manière que l'œil qui correspond au côté tourné<br />

vers le sol soit ramené sur le côté opposé; la bouche et la fente operculaire participent<br />

plus ou moins à cette torsion ; le côté aveugle du corps prend d'ailleurs la colo-<br />

Fig. 1653. — Idiacanthus ferox (d'après Giinther). Mêmes lettres que. dans les figures précédentes.<br />

ration pâle, habituelle à la face ventrale, non exposée à la lumière, des autres Poissons,<br />

tandis que le côté sur lequel se sont portés les yeux est plus ou moins coloré.<br />

Le corps est encore comprimé, mais s'allonge, au contraire, énormément chez un<br />

grand nombre de formes d'origine d'ailleurs différente, qui vivent près du sol,<br />

•-;W;-?:->. J :- : :-.-l-~~-~-:ïy.-, . :.-.-~. -^^.J.-,.,^;^?^ ^.^--~ ~.-~ -^.-:- .--^v^i' t~-T : r^-?^--r^r^-T-T- •-.-.-<br />

Fig. 1656. — Xcmichlhys scolopaceus (d'après Todd).<br />

s'insinuent dans les interstices des rochers, entre les algues ou se bornent à circuler<br />

à la façon des Serpents à la surface de la vase. Chez toutes ces formes, les nageoires<br />

impaires s'allongent, et tendent à devenir continues, la caudale s'amoindrit et se<br />

confond avec les deux autres impaires et les ventrales tendent à avorter. Quand la<br />

caudale persiste, elle peut, malgré sa petitesse, conserver une forme caractéristique<br />

qui permet de présumer l'origine des formes dont le corps s'est ainsi allongé; par<br />

exemple, la caudale fourchue et les impaires soutenues par des aiguillons des<br />

LEPIDOPID.E conduit à les considérer soit comme des SCOMBRID^E, soit comme des<br />

CORYPU.ENIDJE modifiés, tandis que la caudale arrondie des Lophotes(C\g. 1717, p. 2422)<br />

et la différenciation de la région antérieure de leur dorsale permet de les relier<br />

ainsi que les Trachypterus et les Regalecus (fig. 1716, p. 2422) aux BLENNIDJE, où<br />

l'on trouve déjà des formes rubannées, comme les Centronotus (Gonelles).<br />

Le corps s'allonge également, s'effile à son extrémité postérieure, la caudale et

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