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S-1382173-6_PERRIER_Traite_Zoologie_1903.pdf

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SQUELETTE PÉRIBUCCAL DES CTÉNOBRANCHES. 2393<br />

carré 1 ; la seconde qui est indivise et qui porte aussi un rayon osseux dirigé<br />

en arrière, est l'hyoïde proprement dit. Par tous ces caractères, le squelette péribuccal<br />

des Dipnés est à peine plus élevé que celui des Elasmobranches; il n'en<br />

diffère que par l'ossification de quelques-unes de ses parties. Ces caractères d'infériorité<br />

se retrouveront dans d'autres parties de leur structure; c'est notamment<br />

parmi eux seulement que l'on trouve des formes possédant comme les NOTIDAmDM<br />

plus de cinq arcs branchiaux (Protopterus).<br />

Le squelette péribuccal cartilagineux primitif des Canoïdes chondrostéens<br />

(Spatularia, Acipenser, fig. 1684), reproduit non plus celui des Chimères, mais celui<br />

des Sélaciens proprement dils. Dans ses premiers états, il en diffère à peine chez<br />

les Esturgeons; mais peu à peu ses proportions relatives diminuent; l'hyomandibulaire<br />

(lig. 1684, lim) ne relie plus directement la mandibule avec le crâne; le<br />

processus symplectique qu'il portait chez les Requins forme désormais une pièce<br />

distincte (S) qui sépare son extrémité inférieure de l'articulation de la mandibule<br />

avec le cartilage palato-carré et unit en même temps les deux moitiés de l'arc<br />

maxillaire à l'extrémité antérieure de l'hyoïde; cette pièce, conservant les mêmes<br />

rapports, ne cessera plus de faire partie du squelette céphalique des Poissons.<br />

Les rayons cartilagineux de l'hyomandibulaire des Requins sont remplacés par une<br />

pièce osseuse d'origine tégumentaire, Yopercule, qui présente les mêmes connexions.<br />

Le cartilage palato-carré présente encore chez les Spatularia un certain<br />

degré d'union avec la base du crâne ; il est entièrement libre chez les Acipenser.<br />

Sur ces pièces sont, en des places déterminées, appliquées des lames osseuses, et<br />

le squelette osseux des formes supérieures se constituera simplement par l'addition<br />

de plaques ou de formations nouvelles à ces plaques primitives. Les deux<br />

cariilages maxillaires des Spatularia sont respectivement revêtus d'une plaque<br />

osseuse qui porte une rangée de dents dans sa région antérieure. La plaque<br />

osseuse supérieure n'est pas directement appliquée sur le palato-carré, mais sur<br />

une lame cartilagineuse qui la dépasse en arrière comme une bordure et qui correspond<br />

vraisemblablement au cartilage labial supérieur et postérieur des Requins;<br />

entre cette lame cartilagineuse labiale et le palato-carré s'étend, en effet, le muscle<br />

adducteur de la mandibule. Celle-ci porte souvent, de son côté, sur la région postérieure<br />

de son bord supérieur une seconde lame osseuse allongée. Sur la face inférieure<br />

du palato-carré se développent, en outre deux paires de plaques osseuses :<br />

en arrière, au voisinage de l'articulation, les ptérygoidcs, et en avant les palatins, plus<br />

petits et armés de dénis. Tous ces os semblent dérivés de la muqueuse buccale.<br />

En arrière du ptérygoïde, le cartilage palato-carré (fig. 1684, Py), se divise en sept<br />

à neuf plaques dont une médiane; leur signification n'est pas établie. Chez les<br />

Esturgeons (Acipenser), le segment dorsal de l'arc hyoïdien demeure cartilagineux<br />

à ses deux extrémités; il est continu; le segment ventral ou hyoïde proprement dit<br />

(Hy) est divisé en trois parties, dont la médiane est seule osseuse; il relie le symplectique<br />

S) de chaque côlé à la pièce médiane des arcs branchiaux. Chez les Spn-<br />

< Dans celte interprétation évidemment suggérée par l'idée d'une parenté étroite entre<br />

les Dip.ii'-s cl les Batraciens, il faut admettre que Y hyomandibulaire et le symplectique, qui<br />

seuls se développent chez lotis les autres Poissons, ont avorté, et le rayon osseux porté par<br />

le prétendu carré ne peut plus trouver d'équivalent que dans les cartilages de lèvent des<br />

Sélaciens, tout autrement orientés d'ailleurs.

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