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S-1382173-6_PERRIER_Traite_Zoologie_1903.pdf

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SQUELETTE PÉRIBUCCAL DES CTÉNOBRANCHES. 2391<br />

ments à la 4 e copule, qui a passé en avant des hypobranchiaux du 4- arc, qui<br />

s'appuient sur la copule cardio-branchiale que rejoignent aussi les cérato-branchiaux<br />

du 5° arc.<br />

Les arcs branchiaux supportent les rayons branchiaux (fig. 1680, Kb) qui s'engagent<br />

dans les parois des poches branchiales et les soutiennent, sans se souder<br />

d'ailleurs aux arcs eux-mêmes. Il en existe déjà, nous l'avons vu, de plus ou moins<br />

modifiés sur l'arc maxillaire; ils soutiennent la branchie de l'évent. Mais ils sont<br />

neltement caractérisés sur l'arc hyoïde et portés par ses deux segments chez les<br />

SELACHOIDEA ; ce sont encore de simples bâtonnets chez les NOTIDANID.E ; chez les<br />

Scymnorhinus ils ont la forme de lames digitées dont les ramifications peuvent se<br />

multiplier depuis une jusqu'à une dizaine; des bâtonnets simples sont souvent<br />

intercalés entre les plaques ramifiées principalement sur l'hyoïde; assez souvent<br />

une plaque cartilagineuse spéciale est en rapport avec un certain nombre de rayons<br />

Fig. 1683. — Vue latérale du squelette céphalo-branchial de la Sqitatina angélus. Mêmes lettres que dans<br />

les figures précédentes; en plus C, copule; C, plaque copulaire (d'après Gegenbaur).<br />

de l'hyomandibulaire, et semble avoir pour origine une ramification de ces rayons<br />

(Squatina, fig. 1683, br) ; c'est la première indication des pièces qui deviendront<br />

Yopercule des Poissons osseux.<br />

Les arcs branchiaux proprement dils ne portent de rayons que sur leurs* deux<br />

segments moyens. Ces rayons sont simples; il y en a toujours un, et c'est le plus<br />

grand, à la suture des deux segments moyens; les autres vont en diminuant à<br />

mesure qu'ils s'éloignent de lui; ils se rassemblent à sa base chez beaucoup de<br />

Requins, s'unissent à lui chez les Rynchobatus et les Pristis et finissent quelquefois<br />

par s'insérer sur lui, en se disposant en barbes de plumes; plusieurs rayons peuvent<br />

aussi porter des rayons secondaires chez les Trygon. Les rayons sont compris<br />

chez les SELACUOIDEA enlre deux grands arcs cartilagineux qu'on peut considérer<br />

comme des rayons modifiés et dont l'un est venlral, l'autre dorsal. Ces arcs, dont<br />

un seul peut exister, courent superficiellement dans l'épaisseur de la membrane<br />

de séparation de deux poches branchiales consécutives, et constituent le squelette<br />

branchial superficiel. Il y a de 3 à 5 rayons branchiaux chez les Scymnorhinus, de<br />

8 à 12 chez les Scylliorhinus; le cinquième arc en est toujours dépourvu; mais porle<br />

quelquefois un certain nombre d'appendices cartilagineux qui peuvent en être

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