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S-1382173-6_PERRIER_Traite_Zoologie_1903.pdf

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SQUELETTE DES ÉLASMOBRANCHES. 2387<br />

Outre ses deux condyles occipitaux le crâne des Chimères présente quelques<br />

particularités importantes. 11 est prolongé en avant par un rostre analogue à celui<br />

des Mustelus, Carcharius et autres, mais ici l'arête impaire est supérieure et non<br />

inférieure; elle est bifurquée et l'une de ses branches soutient un organe tactile. Un<br />

pareil appendice terminé par un bouquet de crochets se trouve au-dessus de<br />

l'orbite chez les mâles; le fond de l'orbite est membraneux et constitue le septum<br />

interorbitaire ; les canaux semi-circulaires sont saillants dans la région auditive.<br />

Entre la région quadratine de la mâchoire supérieure et l'hyomandibulaire est, en<br />

général, percé un orifice petit chez les NOTIDANID.E, plus développé chez les SQUA-<br />

LID.E et surtout chez les Raies; c'est Yévent qui doit être considéré comme un<br />

premier orifice branchial. En rapport avec l'arc maxillaire se développent au voisinage<br />

de cet orifice les cartilages de l'évent au nombre de un, deux (Scymnorhinus,<br />

fig. 1676, A-, Stpialus) ou trois (Centrophorus, fig. 1678, k). Ces cartilages sont par-<br />

Fig. 1680. — Squelette céphalo-branchial de Squalus. — Pq, palato-carré; Lie, cartilages labiaux; Zb, arc<br />

hyoïdien, - Kb, arcs branchiaux; SIJ, ceinture scapulaire; K, corps des vertèbres; 0, arcs supérieurs;<br />

.S', pièces intercalaires (d'après Owen).<br />

ticulièrement développés chez les Raies où ils soutiennent une sorte de valvule<br />

membraneuse; chez les Torpilles, le plus grand d'entre eux est relié à l'hyomandibulaire<br />

par les deux autres, formant un étroit pédoncule. L'hyomandibulaire développe<br />

au-dessus d'eux une apophyse séparée par une suture du corps du cartilage.<br />

Des formations cartilagineuses plus développées, disposées en rayons, apparaissent<br />

sur le bord postérieur de l'arc hyoïdien, ce sont des rayons branchiaux identiques à<br />

ceux que portent les arcs branchiaux qui suivent l'arc hyoïdien ; toutes ces formations<br />

peuvent donc être rattachées au squelette branchial. Elles se développent chez<br />

les SELACHOÏDKA (fig. 167i, U')76 et 1678, hr, hr') et les HOLOCEPUALA, aussi bien<br />

sur l'hyomandibulaire que sur l'hyoïde; mais chez les BATOÏDEA, même chez les<br />

Torpilles, elles sont exclusivement localisées sur ce dernier cartilage.<br />

Le squelette branchial est composé, chez les ÉLASMOBRANCHES, d'une série d'arcs<br />

cartilagineux qui suivent l'arc hyoïde, mais dont cet arc ne diffère pas lui-même<br />

essentiellement. Le raccourcissement graduel de la région céphalobranchiale qui<br />

se poursuit des Gyclostomes aux Vertébrés aériens présente chez les Élasmobranches<br />

de remarquables gradations. Les arcs branchiaux, encore au nombre de sept<br />

chez les Heptanchus, tombent à six chez les Hexanchus et les Chlamydoselachus ; ils sont,<br />

dans ces formes primitives, grêles et divisés seulement en deux segments, comme<br />

l'hyoïde qui leur ressemble beaucoup. La réduction des arcs branchiaux, au nombre

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