proces-verbal de la reunion du - Site de l'Etablissement Public ...

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Je veux dire que nous avons, dans les outils de suivi, une analyse fine, par territoire, par objet, de cette activité
que je ne vais pas vous commenter en détail mais qui pourra faire l'objet de réponses aux questions que vous
poserez.
Cette analyse montre que la répartition entre opérations de recyclage et opérations en extension est très
largement en faveur des opérations de recyclage. C’est l’activité principale que nous menons, même si en
hectares les acquisitions en extension représentent plus que ce qu’elles représentent en euros.
Cette année a été marquée par des acquisitions importantes et quand on examine les répartitions territoriales,
on voit que les bassins industriels restent les secteurs sur lesquels nous intervenons le plus en volume. Par
rapport à l'historicité des interventions de l’établissement, on est bien dans cette logique-là, la communauté
urbaine de Lille représente à peu près un quart des interventions.
Les cessions et la gestion du patrimoine sont pour nous une activité permanente. En tant qu’administrateurs et
collectivités, vous voyez surtout la question des acquisitions, mais le travail en « back-office » est de plus en
plus lourd puisque le volume porté, traité, est de plus en plus important avec tous les risques qui y sont
attachés.
Ce week-end, nous avons encore eu à gérer des misères sur le site de Saint-Liévin. C'est une activité qui
mobilise le personnel et à laquelle le directeur général est toujours très attentif.
Je dois vous dire aussi qu’en termes de stock de terrains et de biens, on constate une diminution en surfaces
des biens portés puisqu’on cède des terrils à des prix plus faibles que les biens que l’on acquière qui sont à des
prix plus importants. Les surfaces sont plus petites mais les prix sont en augmentation. Donc le volume de nos
stocks augmente, et c'est normal puisque le volume de nos activités augmente. Ce qu'il faut vérifier, c'est que
le montant de ces stocks reste compatible avec les stocks contractualisés d’une part et avec le rythme des
cessions. Ce sont les outils que nous allons mettre en place.
Je dois dire également que ces cessions représentent aussi cette répartition générale sur le territoire.
L’activité de remise en état des sites a peut-être été moins importante que ce que l'on souhaitait. On avait
inscrit 11 millions, on en a fait 8,5. Il faut savoir qu'il y a deux difficultés, on ne maîtrise pas toujours le
moment où on arrive à contrôler un site notamment quand il s'agit d'un bien en déshérence géré par un
administrateur judiciaire. On ne peut vraiment intervenir physiquement que quand la signature a été faite, et
donc on a des décalages. A la différence du décalage en acquisition, un bien que vous n’avez pas acquis en mai,
vous pouvez peut-être l’acheter en juillet, mais un mois de décalage sur des travaux, c'est un mois qui est
transféré sur l’année suivante. Et donc on a une difficulté plus grande à maîtriser le volume des travaux que le
volume des acquisitions.
On a donc fait un effort particulier cette année pour mieux articuler la programmation des travaux avec la
programmation des portages.
Egalement interpeller les collectivités sur la nature des travaux, ne pas changer au dernier moment. Jouer
d’opportunité au moment d’une acquisition, oui, mais décider de garder un bâtiment au lieu de le démolir, cela
a de lourdes conséquences en temps et en financement. C’est un message que je me permets de faire passer.
En dehors des activités opérationnelles, nous avons bien sûr d'autres activités qui vous sont décrites dans ce
rapport. Nous gérons la PPIGE, la plate-forme publique d’informations géographiques. Nous poursuivons nos
relations avec les réseaux professionnels, que ce soit dans le cadre des activités au niveau national avec
l’association d’études foncières, mais également le comité national des aides territoires de l’ADEME, le comité
de révision de la stratégie nationale de la biodiversité où je représente les EPF d’Etat, groupe sols pollués au
conseil supérieur des installations classées, et des coopérations notamment avec le Brésil avec le concours du
conseil régional.
Même si notre activité est ancrée sur le Nord – Pas de Calais, elle est ouverte sur les partenariats
internationaux et sur les activités au niveau national.
Vous savez que nous avons fêté nos vingt ans et que cela a été un moment important de cette année 2010.
Vous dire également que nos recrutements se poursuivent, que néanmoins nous maîtrisons l'évolution de cette
dépense au regard du volume d'activités puisque le volume d’activités croît plus vite que la masse salariale.
L'effectif est toujours majoritairement féminin, 57%, et il rajeunit, ce qui me fait extrêmement plaisir.
Compte-rendu décisionnel + Compte-rendu sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12