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proces-verbal de la reunion du - Site de l'Etablissement Public ...

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1<br />

PROCES-VERBAL DE LA REUNION DU<br />

CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 11 AVRIL 2011<br />

Le lundi 11 avril 2011, le conseil d’administration <strong>de</strong> l’Etablissement <strong>Public</strong> Foncier Nord – Pas <strong>de</strong> Ca<strong>la</strong>is<br />

s’est réuni à LILLE dans les locaux <strong>du</strong> siège <strong>de</strong> Région.<br />

Treize administrateurs sont présents, à savoir : M. BAUDOUX, Mme CAU, M. CHARLEY, M. DELCOUR, M.<br />

DUSSART, M. HERBERT, Mme HERBOMMEZ, M. HILMOINE, M. MASCLET, Mme MATTIGHELLO, M. PRUVOT, M.<br />

RAPENEAU, M. VANDIERENDONCK,<br />

Dix administrateurs sont excusés et ont donné pouvoir, à savoir : M. ALDEBERT à Mme HERBOMMEZ, M.<br />

TOURMENT à M. CHARLEY, M. BAILLY à M. DELCOUR, M. DEVISE à M. RAPENEAU, M. DISSAUX à M. HERBERT,<br />

M. DULIEU à M. BAUDOUX, M. FLAJOLET à M. HILMOINE, M. HOCQ à Mme MATTIGHELLO, M. ROHART à M.<br />

PRUVOT, Mr SAINT-ANDRE à M. VANDIERENDONCK.<br />

Six administrateurs sont excusés : M. BAUCHOT, M. POIRET, M. LETY, M. KANNER, M. SPRIMONT et M.<br />

WACHEUX.<br />

Trois administrateurs sont absents : M. BRIOIS, M. HAESEBROECK et Mme PERU<br />

Assistent à <strong>la</strong> réunion :<br />

Sont excusés :<br />

O EMMANUEL GILBERT O CHARGE DE MISSION, REPRESENTANT LE PREFET DE REGION<br />

O THIERRY PILLET O CONTRÔLEUR GÉNÉRAL<br />

O MARC KASZYNSKI O DIRECTEUR GENERAL DE L’ETABLISSEMENT<br />

O DOMINIQUE MALENGE O AGENT COMPTABLE DE L’ETABLISSEMENT<br />

O SOPHIE BOUYER O DRAAF<br />

O JEAN-MICHEL BERARD O PREFET DE REGION, PREFET DU NORD<br />

O PIERRE DE BOUSQUET DE FLORIAN O PREFET DU PAS-DE-CALAIS<br />

O MICHEL PASCAL O DREAL<br />

Assistent également à <strong>la</strong> séance : M. Pra<strong>de</strong>au - DREAL, M. Rosière – Conseil régional, M. Fontalirand-<br />

Conseil général <strong>du</strong> Pas <strong>de</strong> Ca<strong>la</strong>is, Mme Lang<strong>la</strong>nt- LMCU ainsi que Frédérique Briquet, Patrick Delporte,<br />

Annick Descamps, Patricia Dubois, Colette F<strong>la</strong>mant, Jean-Marc Gasperi, Céline Hibon, Julie Revaux,<br />

Camille Van Laecken <strong>de</strong> l'EPF.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


Monsieur Vandierendonck, prési<strong>de</strong>nt, constatant que le quorum est atteint, ouvre <strong>la</strong> séance à 10h40.<br />

Le procès-<strong>verbal</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance <strong>du</strong> 10 décembre 2010 est adopté à l'unanimité.<br />

Les affaires générales<br />

L'ensemble <strong>de</strong>s délibérations re<strong>la</strong>tives aux affaires générales est adopté à l'unanimité, à savoir :<br />

2<br />

• pour l'exercice 2010, <strong>la</strong> modification <strong>du</strong> règlement intérieur (délibération n°2011/01) et le compte<br />

financier (délibérations n°2011/02 et 2011/03)<br />

• pour l'exercice 2011, plusieurs décisions financières (délibérations n°2011/04 à 2011/06) ainsi que<br />

les modifications aux conventions opérationnelles liées à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA immobilière<br />

(délibération n°2011/07).<br />

L'intervention opérationnelle<br />

L'ensemble <strong>de</strong>s délibérations re<strong>la</strong>tives aux opérations est adopté à l'unanimité (délibérations n°2011/08 à<br />

2011/11).<br />

Enfin, au titre <strong>de</strong>s questions diverses, <strong>la</strong> délibération n°2011/12 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> validation <strong>de</strong>s délibérations<br />

prises par les bureaux en 2008 et 2009.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt lève <strong>la</strong> séance à 12h25.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


La séance est ouverte à 10 heures 40 sous <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Monsieur René VANDIERENDONCK,<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> conseil d’administration <strong>de</strong> l’Etablissement <strong>Public</strong> Foncier.<br />

3<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Je vous salue toutes et tous, en vous remerciant <strong>de</strong> distraire une partie <strong>de</strong> votre<br />

précieux temps pour ce conseil d'administration.<br />

Je vou<strong>la</strong>is dire à Madame <strong>la</strong> vice-prési<strong>de</strong>nce, Myriam CAU, combien le conseil d’administration <strong>de</strong><br />

l’Etablissement <strong>Public</strong> Foncier est sensible à l'importance d'une réunion qui a lieu ici dans les très beaux<br />

locaux <strong>de</strong> l'hôtel <strong>de</strong> région. J'y vois, et mes collègues aussi, un signe sur les re<strong>la</strong>tions confiantes et cordiales<br />

que l’EPF entretient avec le conseil régional Nord – Pas <strong>de</strong> Ca<strong>la</strong>is. Soyez-en remerciée.<br />

D’ailleurs, à l'avenir, nous alternerons <strong>la</strong> tenue <strong>de</strong>s conseils d’administration entre <strong>la</strong> préfecture et <strong>la</strong> région.<br />

C'est comme ce<strong>la</strong> que <strong>du</strong>rablement on pourra dire que nous sommes « <strong>la</strong> passerelle ».<br />

(Rires)<br />

Nous avons un premier groupe <strong>de</strong> sujets.<br />

1. LES AFFAIRES GENERALES<br />

L’exercice 2010.<br />

Le projet d’ordonnance re<strong>la</strong>tif aux EPF.<br />

Il s’agit bien sûr <strong>de</strong> vous informer, car nous sommes sollicités comme tous les établissements publics fonciers<br />

en France, sur le projet d'ordonnance qui concerne nos établissements.<br />

Cette ordonnance a été prise sur le fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l'article 38, c’est-à-dire une ordonnance qui donne au<br />

gouvernement <strong>la</strong> possibilité, sur un sujet donné et sous réserve <strong>de</strong> <strong>la</strong> ratification par le parlement in fine, <strong>de</strong><br />

légiférer.<br />

Ce texte que vous avez lu ou que vous allez lire <strong>la</strong>isse augurer en matière <strong>de</strong> gouvernance un possible retour <strong>de</strong><br />

l'Etat -c'est l'explication « soft »- puisque l'évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> composition <strong>de</strong>s conseils d’administration est en<br />

cause. Désormais, le conseil d’administration <strong>de</strong>vrait se réunir dans les six mois suivant <strong>la</strong> publication <strong>de</strong>s<br />

textes et ceci dans les conditions prévues aux articles <strong>du</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme.<br />

Le rôle possible <strong>du</strong> préfet pour organiser <strong>la</strong> procé<strong>du</strong>re <strong>de</strong> désignation.<br />

A ce sujet, j'en profite pour excuser le préfet <strong>de</strong> Région qui m’a envoyé un petit mot, mais vous avez pu lire<br />

dans <strong>la</strong> presse qu'il est très pris en ce moment par <strong>la</strong> réforme territoriale qui se prépare, qu'il voudrait porter<br />

sur les fonts baptismaux, semble-t-il, avant son départ et l'arrivée <strong>de</strong> son remp<strong>la</strong>çant annoncée au 2 mai<br />

prochain.<br />

Donc, le rôle possible <strong>du</strong> préfet pour organiser <strong>la</strong> procé<strong>du</strong>re <strong>de</strong> désignation <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s communes et<br />

<strong>de</strong>s établissements public <strong>de</strong> coopération intercommunale, le renforcement <strong>du</strong> contrôle <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> l’EPF,<br />

<strong>la</strong> possibilité pour le représentant <strong>de</strong> l'Etat, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent, <strong>de</strong> convoquer le conseil<br />

d'administration et d’en fixer lui-même l’ordre <strong>du</strong> jour.<br />

La possibilité <strong>de</strong> notifier <strong>de</strong>s modifications au p<strong>la</strong>n pluriannuel d'investissement.<br />

L'absence <strong>de</strong> voix délibératives aux représentants <strong>de</strong>s chambres consu<strong>la</strong>ires, et ce<strong>la</strong>, je le condamne<br />

vigoureusement.<br />

Toutes choses qui montrent que, d'une notion <strong>de</strong> décentralisation par service, on rentre subrepticement dans<br />

une déconcentration plus affirmée <strong>du</strong> rôle <strong>de</strong> l'Etat, et Dieu sait que j'ai toujours défen<strong>du</strong> l’EPF comme<br />

établissement public <strong>de</strong> l'Etat, mais je trouvais intéressant qu'il ménage une telle décentralisation dans son<br />

fonctionnement.<br />

C’est ce qu’une lecture rapi<strong>de</strong> m’a fait apparaître. Parlez sans crainte, Monsieur le directeur, quelle est votre<br />

lecture à vous ?...<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


4<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Ma lecture sera celle <strong>de</strong> l’ordre <strong>du</strong> jour <strong>de</strong> notre séance, c’est-à-dire que,<br />

effectivement, il est prévu dans le début <strong>de</strong> notre déroulé, que l'on évoque au titre <strong>de</strong>s affaires générales, le<br />

projet d'ordonnance comme vous venez <strong>de</strong> le faire en intro<strong>du</strong>ction générale, mais il nous appartient d'abord<br />

<strong>de</strong> soumettre le procès-<strong>verbal</strong> <strong>du</strong> conseil d’administration <strong>du</strong> 10 décembre 2010 aux remarques <strong>de</strong>s<br />

administrateurs et <strong>de</strong> l’approuver.<br />

Y a-t-il <strong>de</strong>s remarques sur ce compte ren<strong>du</strong> ?... non.<br />

Il est donc adopté.<br />

Je vous propose <strong>de</strong> prolonger cette présentation <strong>du</strong> projet d'ordonnance re<strong>la</strong>tif aux EPF.<br />

La remarque que je ferai, c'est que les dispositions qui ont été prévues, d'abord confirment un point qui est<br />

important, qui est <strong>la</strong> séparation entre les établissements publics d'aménagement et les établissements publics<br />

fonciers.<br />

Je rappelle que, historiquement, nos établissements étaient <strong>de</strong>s établissements publics d'aménagement qui<br />

ne faisaient pas d’aménagement, ils ne faisaient que <strong>du</strong> foncier. Il y a là une c<strong>la</strong>rification <strong>de</strong>s textes qu’il est<br />

important <strong>de</strong> noter.<br />

Ensuite, le caractère non lucratif <strong>de</strong> nos établissements. C'est également important <strong>de</strong> le noter.<br />

Le positionnement <strong>de</strong> nos établissements sur <strong>la</strong> priorité <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> logements et en particulier <strong>de</strong><br />

logements sociaux. Par rapport aux objectifs globaux portés par l'Etat et les collectivités territoriales, il y a là<br />

un certain nombre d’éléments en termes <strong>de</strong> finalité <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong>s établissements qui restent une constante.<br />

Autre point important, l'exposition juridique <strong>de</strong> nos conventions avec les collectivités au regard <strong>du</strong> droit<br />

européen sur <strong>la</strong> mise en concurrence qui a comme conséquence une adaptation <strong>de</strong> <strong>la</strong> composition <strong>de</strong> nos<br />

conseils d’administration pour que tous les établissements fonciers soient « in house », c’est-à-dire qu’ils ne<br />

soient considérés que travail<strong>la</strong>nt pour leurs administrateurs directement présents ou représentés,<br />

administrateurs au sens collectivités territoriales <strong>de</strong> tous rangs.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- C'est une bonne chose.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- C’est pour ce<strong>la</strong> que je me permets d’apporter ces précisions. En procédant <strong>de</strong> cette<br />

façon, nous nous mettons à l'abri <strong>de</strong> contestation juridique <strong>de</strong> nos rapports avec les collectivités que nous<br />

pourrons assumer en toute confiance.<br />

La conséquence est sur <strong>la</strong> gouvernance <strong>de</strong>s établissements.<br />

Il y a <strong>de</strong>ux faisceaux <strong>de</strong> considérations qui ont fait évoluer cette disposition sur <strong>la</strong> gouvernance. Ce que vous<br />

venez d'évoquer. C'est le constat historique <strong>de</strong> l'intérêt <strong>de</strong> structures qui étaient marginales à une certaine<br />

époque, et qui, <strong>de</strong> par les terrains qu'elles ont réussi à occuper –si j’ose dire…- ont démontré après <strong>la</strong><br />

décentralisation, après <strong>la</strong> recomposition <strong>de</strong> l'Etat en région, etc., leur pertinence pour porter un certain<br />

nombre <strong>de</strong> politiques publiques. Et <strong>du</strong> coup l'Etat y est attentif.<br />

Il y est attentif dans <strong>la</strong> mesure où si, et ce n'est pas le cas en Nord – Pas <strong>de</strong> Ca<strong>la</strong>is, les collectivités, les élus, ne<br />

s’en occupaient pas, il souhaiterait prendre les dispositions nécessaires pour le faire. C'est comme ce<strong>la</strong> que<br />

j'interprète les textes qui peuvent paraître <strong>de</strong> « retour <strong>de</strong> l'Etat dans ». Je pense que l'Etat, et je parle sous le<br />

contrôle <strong>du</strong> SGAR, a le souci <strong>de</strong> voir ses politiques portées. Si les élus ne les portent pas, il prend <strong>de</strong>s<br />

dispositions. En revanche, si les élus portent ses politiques, je pense qu’il n'y a pas <strong>de</strong> souci à se faire sur le<br />

mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gouvernance <strong>de</strong> nos établissements. Je m'engage en le disant comme ce<strong>la</strong>.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Disons que j'ai préféré exorciser mes craintes.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Maintenant que c'est fait, on va beaucoup mieux. Ce sont les remarques que je pouvais<br />

faire.<br />

Dire également que cette ordonnance interpelle les milieux économiques. J'ai été interpellé, et mes collègues<br />

<strong>de</strong>s autres EPF l’ont été également. L'une <strong>de</strong>s conséquences est d'amener à ne plus avoir <strong>de</strong> représentants<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


5<br />

directs, administrateurs votants, au sein <strong>du</strong> conseil d'administration. Question qu'il faut peut-être revoir en<br />

termes <strong>de</strong> comment associer les milieux économiques -et quand je dis « milieux économiques », pour moi,<br />

l'agriculture est appréhendée en ces termes-là- aux moments stratégiques qui concernent <strong>la</strong> vie et les<br />

décisions <strong>de</strong> l'établissement.<br />

C'est une question qui peut être remontée puisqu'à ma connaissance, le projet d'ordonnance est dans le<br />

cabinet <strong>du</strong> ministre <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable.<br />

Enfin, cette ordonnance doit être suivie <strong>de</strong> décrets d'application, donc un certain nombre <strong>de</strong> mois peuvent<br />

s’écouler qui nous permettront <strong>de</strong> réfléchir dans <strong>la</strong> sérénité sur <strong>la</strong> bonne façon d'adapter nos outils au portage<br />

<strong>de</strong>s politiques publiques en région.<br />

Voilà les commentaires que je souhaitais faire sur ce projet d'ordonnance.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- D'autres administrateurs ou Monsieur le représentant <strong>de</strong> l'Etat souhaitent-ils<br />

s'exprimer ?<br />

Monsieur GILBERT.- Vous l’avez parfaitement dit.<br />

1) La représentation <strong>de</strong> l'Etat reste minoritaire, et 2) Monsieur KASZYNSKI l'a rappelé, <strong>la</strong> révision <strong>du</strong> PPI s'est<br />

faite en parfaite entente. Les attentes <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong>s différentes collectivités, <strong>de</strong> quelque nature qu’elles<br />

soient, ont été tout à fait convergentes, ce qui a expliqué <strong>la</strong> facilité avec <strong>la</strong>quelle on a abouti à l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong><br />

ce document.<br />

Quant à <strong>la</strong> représentation <strong>de</strong>s chambres consu<strong>la</strong>ires, effectivement, je pense que Monsieur KASZYNSKI va faire<br />

remonter. Il y a peut-être matière à interroger l’administration centrale. On verra <strong>de</strong> notre côté parce qu’on<br />

peut observer qu’il y a <strong>de</strong>s contributions assez pertinentes au conseil d’administration.<br />

Voilà ce que j’ai à dire.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Monsieur PRUVOT.<br />

Monsieur PRUVOT.- Nous regrettons cette manière <strong>de</strong> voir au niveau <strong>de</strong> l'ordonnance et notamment le fait que<br />

les milieux économiques soient évincés <strong>de</strong> cette gouvernance au niveau <strong>de</strong> l’EPF. Je veux rappeler que nous<br />

avons toujours travaillé en parfaite cohérence avec l’EPF, sans <strong>la</strong>ngue <strong>de</strong> bois, mais avec <strong>la</strong> volonté affichée<br />

d'avoir <strong>de</strong>s consensus.<br />

Pour ma part, je ferai remonter à Jean-Bernard BAYARD pour avoir <strong>de</strong>s compléments d’information et voir au<br />

niveau <strong>de</strong> l’APCA et à son niveau comment on peut éventuellement faire évoluer les choses.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Madame CAU.<br />

Madame CAU.- Très rapi<strong>de</strong>ment, l’EPF constitue un exemple bienheureux d'une coopération entre l'Etat et <strong>la</strong><br />

région, même si elle n'est pas structurée tel que le prévoient les textes.<br />

J'espère que cette réforme qui est en cours n'affaiblira pas les mo<strong>de</strong>s coopératifs qui correspon<strong>de</strong>nt à une<br />

tradition que nous avons <strong>de</strong>puis longtemps en région Nord – Pas <strong>de</strong> Ca<strong>la</strong>is entre l’Etat, <strong>la</strong> région et les milieux<br />

économiques.<br />

J'espère qu'on <strong>la</strong>issera toute sa p<strong>la</strong>ce au dialogue Etat/Région, mais aussi à d'autres partenaires, vous en avez<br />

parlé, Monsieur PRUVOT.<br />

Ce que j’ai lu dans ce décret, c’est qu'on al<strong>la</strong>it prendre en compte les orientations stratégiques <strong>de</strong> l’Etat, et<br />

c'est très bien, mais il n'y a pas que les orientations stratégiques <strong>de</strong> l’Etat. En région, nous avons aussi <strong>de</strong>s<br />

orientations <strong>de</strong> développement stratégiques qui correspon<strong>de</strong>nt à <strong>la</strong> vision que nous avons pour notre<br />

territoire, notamment celles <strong>du</strong> schéma régional d'aménagement <strong>du</strong> territoire.<br />

Ce que l'on souhaite, c’est <strong>de</strong> pouvoir rester sur ce partage <strong>de</strong> nos stratégies et <strong>la</strong> Région a aussi <strong>de</strong>s<br />

orientations qui ont toujours pu être discutées <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon <strong>la</strong> plus coopérative possible au sein <strong>de</strong> ce conseil<br />

d’administration.<br />

J'ai souvent l’impression qu'on est souvent en avance dans notre région et qu'on paie peut-être un peu les<br />

pots cassés <strong>de</strong> dysfonctionnements à l’échelle nationale.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


Monsieur KASZYNSKI.- Juste un commentaire, effectivement, nous sommes en avance.<br />

6<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- De toute façon, le pire n'est jamais sûr. C'est tellement vrai qu'il y a un autre<br />

point à l'ordre <strong>du</strong> jour où il vous est proposé <strong>de</strong> participer aux assises nationales sur le foncier, débat auquel<br />

j’ai moi-même sensibilisé les chambres consu<strong>la</strong>ires, et débat au cours <strong>du</strong>quel Madame <strong>la</strong> ministre viendra<br />

donner le tempo sur les établissements publics fonciers, le 30 juin et le 1 er juillet. Comme ce<strong>la</strong> vous entendrez<br />

les choses à <strong>la</strong> source.<br />

Monsieur le contrôleur général.<br />

M. PILLET.- Merci, Monsieur le Prési<strong>de</strong>nt.<br />

Juste une précision, dans le papier <strong>du</strong> directeur général, il est indiqué que <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelle les milieux<br />

socioprofessionnels sont exclus <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong>s votants vient <strong>de</strong>s règles européennes sur <strong>la</strong> concurrence, et <strong>la</strong><br />

non convergence avec les règles européennes sur <strong>la</strong> concurrence découle <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> considérer les EPF<br />

comme non lucratifs qui, me semble-t-il, très positive.<br />

C’est un effet négatif, mais il me semble que vous avez <strong>la</strong> possibilité, Monsieur le prési<strong>de</strong>nt, <strong>de</strong> les inviter<br />

systématiquement en tant qu’experts et <strong>de</strong> leur donner <strong>la</strong> parole, quitte à ne pas leur donner le droit <strong>de</strong> vote<br />

puisque ce sera interdit, mais je pense que vous pourrez les inviter systématiquement si vous le déci<strong>de</strong>z ainsi.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Très intéressant et important. J'ai fait une analyse juridique un peu<br />

complémentaire à <strong>la</strong> vôtre. Je pense que <strong>la</strong> jurispru<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> justice européenne <strong>de</strong>s communautés<br />

européennes sur le « in house », c’est-à-dire qui dispense <strong>du</strong> recours à <strong>la</strong> concurrence et donc à <strong>de</strong>s dispositifs<br />

<strong>de</strong> type « loi Sapin » sur les marchés que nous serions, dans le nouveau régime, susceptibles <strong>de</strong> passer, impose<br />

<strong>de</strong> toute façon qu’ils ne puissent pas siéger avec voix délibérante, les représentants étant regardés comme<br />

étant extérieurs aux collectivités locales ou à leur établissement public.<br />

C'est une précaution que le légis<strong>la</strong>teur a voulu prendre. Ce<strong>la</strong> pose néanmoins, et c’est en ce sens-là qu’il faut<br />

faire remonter les propositions, le fait que comme le dit <strong>la</strong> vice-prési<strong>de</strong>nte <strong>du</strong> conseil régional, il ne faut pas<br />

que le signal donné soit « on ne vous considère plus ». Il faudrait pour un bien, selon moi, que le texte puisse<br />

prévoir au minimum une consultation obligatoire et codifiée lors <strong>de</strong>s délibérations un peu structurantes, genre<br />

PPI, etc., pour qu'on puisse montrer une volonté <strong>de</strong> les associer aux définitions et aux axes <strong>de</strong> nos politiques.<br />

Monsieur GILBERT.- Rien ne l'exclut.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Rien ne l’exclut, mais l'expérience montre que c’est mieux <strong>de</strong> le dire.<br />

En tous les cas, merci pour cet échange.<br />

Je vous propose <strong>de</strong> continuer l'ordre <strong>du</strong> jour.<br />

Modification <strong>du</strong> règlement intérieur (délibération n°2011/01)<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Il s’agit d'une modification qui porte sur l'article 9 <strong>de</strong> notre règlement intérieur, les<br />

autres articles restant inchangés.<br />

On a dû vous redistribuer un exemp<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> l'ensemble <strong>du</strong> règlement puisque vous avez au dos <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

délibération les éléments qui ont été modifiés. Ceci concerne les re<strong>la</strong>tions entre le conseil d’administration et<br />

le bureau, notamment pour l'action opérationnelle <strong>de</strong> l'établissement. Vous savez que, jusqu’à présent, quand<br />

nous ne pouvions pas nous réunir en formation conseil d’administration, le bureau pouvait en délégation<br />

approuver les conventions opérationnelles pour en permettre l’exécution <strong>de</strong> façon continue.<br />

Attachées à cette approbation <strong>de</strong>s conventions opérationnelles, il y a souvent maintenant <strong>de</strong> façon<br />

systématique <strong>de</strong>s délégations <strong>du</strong> droit <strong>de</strong> préemption urbain qui permettent <strong>de</strong> mettre en œuvre ces<br />

conventions. Et c'est là que le problème se pose puisque nous avions déjà été attaqués –et certains <strong>de</strong> mes<br />

collègues aussi- sur les imprécisions <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> délégation par les collectivités locales <strong>de</strong> leur droit <strong>de</strong><br />

préemption urbain aux EPF. Il a été précisé par une modification récente <strong>du</strong> décret que cette délégation se<br />

faisait au conseil d’administration qui, ensuite, confiait au directeur le soin <strong>de</strong> les mettre en œuvre.<br />

On ne vise pas en tant que tel le bureau.<br />

Donc, toute délibération qui serait prise par le bureau serait susceptible d'être fragile.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


7<br />

Comme vous avez pu le constater au cours <strong>de</strong>s années <strong>de</strong> coopération qui sont les nôtres, nous privilégions le<br />

travail en assemblée <strong>la</strong>rge et nous avons plus souvent <strong>de</strong>s réunions <strong>de</strong> conseil d’administration que <strong>de</strong>s<br />

réunions <strong>de</strong> bureau. L'essentiel <strong>de</strong> nos conventions opérationnelles passe en conseil d’administration et non<br />

pas en bureau. C'est un moindre mal que <strong>de</strong> prendre cette modification qui rendrait un peu exceptionnelle <strong>la</strong><br />

délégation au bureau, et ponctuel le fait <strong>de</strong> déléguer au bureau le soin d'approuver <strong>de</strong>s conventions<br />

opérationnelles et <strong>de</strong>s délégations <strong>de</strong> droit <strong>de</strong> préemption urbain.<br />

C'est une mesure <strong>de</strong> sécurité juridique qui est prise par <strong>la</strong> modification <strong>de</strong> ce règlement.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Vous avez raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> prendre, mais mes collègues vont vouloir savoir si c'est<br />

<strong>de</strong> nature à retar<strong>de</strong>r l'exercice <strong>du</strong> droit <strong>de</strong> préemption.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Je ne pense pas puisque tant que <strong>la</strong> convention n'est pas délibérée <strong>du</strong> côté<br />

collectivité, <strong>du</strong> côté EPF, on n’a pas <strong>de</strong> moyen d'action. Dès que <strong>la</strong> délibération est prise, sous réserve <strong>du</strong> visa<br />

<strong>du</strong> préfet pour toutes les délibérations concernant les décisions <strong>du</strong> conseil d’administration qui,<br />

généralement, ne prend pas beaucoup <strong>de</strong> temps, le directeur est en capacité <strong>de</strong> préempter. Donc, on peut très<br />

bien travailler en temps masqué, avoir une acquisition sur le point 2, préparer une convention, bien l’inscrire<br />

dans une convention cadre, faire délibérer conformément collectivité locale/EPF, et permettre l’exécution <strong>de</strong><br />

l'opération.<br />

Nous avons en moyenne quatre réunions <strong>de</strong> conseil d'administration par an. Ce<strong>la</strong> vous donne le tempo.<br />

Sachant que vous avez compris que l’intervention <strong>de</strong> l'établissement est moins en opportunité qu’en politique<br />

construite. L'i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s lieux sur lesquels il faut intervenir est généralement préa<strong>la</strong>ble.<br />

La question qui nous est posée, ce n'est pas : « <strong>de</strong>main, préempter parce qu'il y a tel bien en vente », c’est<br />

« comment une politique construite d’intervention foncière portée par une collectivité i<strong>de</strong>ntifiant <strong>de</strong>s zones<br />

prioritaires permet <strong>de</strong> ».<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Ce<strong>la</strong> veut dire, pour répondre à ma collègue Maire <strong>de</strong> Louvroil, que<br />

l'établissement public <strong>de</strong> coopération intercommunale Maubeuge Val <strong>de</strong> Sambre définit sa politique foncière,<br />

définit en droit <strong>de</strong> préemption urbain, voire en droit <strong>de</strong> préemption en ZAD, les conditions légales dans<br />

lesquelles son établissement public est susceptible d'intervenir. Bien sûr, il doit s'articuler dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

convention qu'il passe avec l’EPF, elle-même fondée sur le PPI que nous avons vu. De toute façon, <strong>la</strong> légalité<br />

<strong>de</strong> l'acte <strong>du</strong> déléguant va re<strong>de</strong>scendre sur <strong>la</strong> légalité <strong>de</strong>s actes <strong>du</strong> délégataire, donc il faut que ce soit légal au<br />

départ pour que l’EPF puisse également asseoir sa base juridique, et dans ce cadre-là, on sera à peu près au<br />

c<strong>la</strong>ir.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- D'où l'importance, parce que c'est toujours cette question <strong>de</strong>s contentieux, que <strong>la</strong><br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’intervention <strong>de</strong> <strong>la</strong> collectivité soit bien fondée sur un projet d'intérêt général qu’elle porte, qu’elle<br />

est en train <strong>de</strong> définir ou qu'elle a défini, et qui justifie ensuite que l'on exerce un droit <strong>de</strong> préemption urbain<br />

vis-à-vis <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété privée.<br />

On est bien dans cette logique et plus on y pense en amont, plus on structure <strong>la</strong> démarche en amont, plus on<br />

est soli<strong>de</strong> en aval au moment <strong>de</strong> l'exercice <strong>du</strong>dit droit <strong>de</strong> préemption. C'est vraiment le B-A BA <strong>de</strong><br />

l’anticipation foncière qui est en jeu.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Oui, je t’en prie…<br />

Madame MATTIGHELLO.- Monsieur le prési<strong>de</strong>nt, chers collègues, ce qui va dans ce sens, c'est l'établissement<br />

<strong>du</strong> SCOT à l'échelle <strong>de</strong> l’arrondissement et sur <strong>de</strong>s zones on zoome sur le développement économique ou <strong>la</strong><br />

possibilité <strong>de</strong> résorber les logements anciens indignes.<br />

Je pense que tout ce<strong>la</strong> se prépare bien en amont avant d'arriver ici en délibération. Je ne connais pas trop le<br />

mécanisme qui fonctionnait apparemment bien avec l'échelle <strong>du</strong> bureau qui pouvait être très réactif en<br />

fonction <strong>de</strong>s situations d’actualité. Le prési<strong>de</strong>nt VANDIERENDONCK a posé <strong>la</strong> question, mais tous les élus que<br />

nous sommes l’ont forcément en tête, quand on voit à quoi nous sommes confrontés notamment aux lenteurs<br />

administratives pour porter nos projets et nos dossiers, il ne faudrait pas que ce<strong>la</strong> alourdisse ce dé<strong>la</strong>i.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


8<br />

Autre chose, je tiens particulièrement -j'aurais pu intervenir sur <strong>la</strong> première partie, mais je profite d'avoir <strong>la</strong><br />

parole pour le faire- à ce que les conventions puissent continuer à s'opérer à l’échelle <strong>de</strong>s agglomérations<br />

quand elles sont constituées-ce n'est pas le cas pour tous les territoires- mais aussi à l’échelle <strong>de</strong>s communes.<br />

Or, le sentiment que j'ai et que je vais vous livrer, c’est que, <strong>de</strong> plus en plus, nous <strong>de</strong>vons absolument passer<br />

par <strong>de</strong>s groupements <strong>de</strong> collectivités communales pour être enten<strong>du</strong>s ou pour voir <strong>de</strong>s projets épaulés.<br />

Je pense qu'il faut préserver une partie d'autonomie à <strong>la</strong> commune et pas forcément <strong>de</strong>voir absolument passer<br />

par <strong>de</strong>s groupements intercommunaux pour avoir une vision <strong>de</strong> sa ville et pouvoir <strong>la</strong> réaliser.<br />

Nous avons <strong>de</strong> <strong>la</strong> chance à Louvroil, nous avons trois conventions avec l’EPF, sur trois territoires déterminés<br />

avec <strong>de</strong>s objectifs et <strong>de</strong>s projets réfléchis et partagés, et nous avons une partie <strong>de</strong> cette convention qui vient<br />

d'être déléguée à l'agglomération, notamment pour tout le centre-ville. Financièrement, c’est un gros<br />

morceau pour l'EPF, je n’en disconviens pas, et je vous dis un grand merci parce que sans vous on n'aurait pas<br />

pu faire grand-chose.<br />

Il y a <strong>de</strong>s choses qui peuvent aller dans les <strong>de</strong>ux sens. On avait une convention ville, on l’a passée au sein <strong>de</strong><br />

l'agglomération parce que le PLH est au sein <strong>de</strong> l’agglomération, par contre sur un quartier plus sensible,<br />

j'aimerais pouvoir conserver <strong>la</strong> main sans obstacle.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Vous évoquez <strong>de</strong>ux sujets qui sont liés, les re<strong>la</strong>tions intercommunales -puisque ce<strong>la</strong><br />

peut être aussi communautés <strong>de</strong> communes- et communales sur les politiques foncières. Là, c<strong>la</strong>irement, le<br />

choix qui a été fait par l’EPF en 1996, au débat <strong>de</strong> sa commission foncière -et il y a un certain nombre <strong>de</strong><br />

témoins <strong>de</strong> cette époque autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> table- c’est d'adosser l'intervention <strong>de</strong> l'établissement sur <strong>de</strong>s<br />

politiques intercommunales déclinées ensuite soit par <strong>la</strong> commune si c'est elle qui s'engage à porter le projet<br />

dans <strong>la</strong> convention opérationnelle, soit par l'intercommunale, et ce<strong>la</strong> a souvent été le cas avec les<br />

communautés urbaines, quand l'intercommunale déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> porter le projet parce que c'est mieux que ce soit<br />

l'intercommunale qui le fasse.<br />

C'est un principe qui a traversé trois PPI successifs et qui fait que l'intervention <strong>de</strong> l'établissement est à<br />

l'appui <strong>de</strong> politiques intercommunales, et dans le contexte qui est le nôtre aujourd’hui, je pense qu’il est<br />

important <strong>de</strong> le rappeler.<br />

Ensuite, ce<strong>la</strong> ne préjuge pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon dont une opération particulière peut être pilotée. Ce qui est important,<br />

c’est qu'elle trouve bien sa p<strong>la</strong>ce dans une cohérence <strong>de</strong> politique d'agglomération.<br />

A partir <strong>du</strong> moment où elle trouve bien sa p<strong>la</strong>ce dans cette cohérence <strong>de</strong> politique d'agglomération, puisque<br />

l’EPF n’ira pas auprès <strong>de</strong> 1 600 communes indivi<strong>du</strong>elles pour porter <strong>de</strong>s projets qui éventuellement pourraient<br />

être en concurrence les uns avec les autres, c’était bien ce<strong>la</strong> le problème qu’on avait à résoudre au début.<br />

Eventuellement, <strong>la</strong> question qu'on peut nous renvoyer ici, ce sont les projets concurrents entre<br />

agglomérations puisque nous signons <strong>de</strong>s conventions par EPCI, mais c'est le débat <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique régionale,<br />

d'où l'importance d'avoir un encadrement par une politique régionale, qu’elle soit portée par l’Etat, par <strong>la</strong><br />

région ou par les départements, et que ce soit bien ce<strong>la</strong> qui nous serve <strong>de</strong> référence pour intervenir sur le sujet<br />

et arbitrer éventuellement entre <strong>de</strong>s projets concurrents d’EPCI.<br />

Il peut être plus pratique dans le cadre d'un accord politique passé entre l’intercommunale et <strong>la</strong> commune <strong>de</strong><br />

voir un projet complexe plutôt porté par une intercommunale et un projet <strong>de</strong> proximité plutôt porté par une<br />

commune.<br />

Mais dans tous les cas, il faudra que cette décision soit soumise à l'intercommunalité. L'établissement ne<br />

pourra pas signer une convention opérationnelle avec une commune sans qu'il y ait une inscription <strong>de</strong> cette<br />

convention opérationnelle dans <strong>la</strong> convention cadre avec l’EPCI avec lequel nous travaillons. Et ce<strong>la</strong>, c'est un<br />

principe fondateur <strong>de</strong> notre intervention.<br />

Mais jusqu’à présent, nous n'avons pas eu <strong>de</strong> difficulté particulière.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Monsieur RAPENEAU.<br />

M. RAPENEAU.- Merci, Monsieur le prési<strong>de</strong>nt. Je ne vois pas, dans cette modification <strong>du</strong> règlement intérieur,<br />

<strong>de</strong> craintes à avoir. Je pense que <strong>la</strong> logique qui est celle <strong>de</strong> travailler en accord avec les intercommunalités et<br />

les communes se passe bien et que l’on se parle.<br />

Je rebondis simplement sur le problème <strong>de</strong>s conventions et parfois <strong>de</strong>s situations inatten<strong>du</strong>es, <strong>de</strong>s surprises<br />

qui peuvent nous arriver où parfois –je le dis parce que j’ai le cas sur mon territoire et Monsieur KASZYNSKI doit<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


9<br />

savoir à quoi je fais allusion- on a essayé <strong>de</strong> travailler le plus en amont possible, on a défini les secteurs<br />

prioritaires pour nous parce qu'on savait que c'étaient <strong>de</strong>s territoires et <strong>de</strong>s zones qui al<strong>la</strong>ient être en<br />

mutation.<br />

Et puis là, il y a <strong>de</strong>s choses qui se passent, qui sont surprenantes, inatten<strong>du</strong>es, sur lesquelles on a besoin <strong>de</strong><br />

réagir. Et c’est là où je pense qu’il faut qu'on trouve un moyen d’avoir <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> réagir vite et <strong>de</strong><br />

pouvoir modifier <strong>la</strong> convention. Il faut qu’on ait cette <strong>la</strong>titu<strong>de</strong>, c’est important.<br />

Je cite un exemple, celui d’un secteur qui se libère <strong>de</strong> manière totalement inatten<strong>du</strong>e, proche <strong>de</strong> <strong>la</strong> gare<br />

d’Arras, où on a <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> stationnement, etc. donc, on a une opportunité <strong>de</strong> monter une opération et<br />

on a besoin <strong>de</strong> l'accompagnement <strong>de</strong> l’EPF.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Le prési<strong>de</strong>nt vous proposera sûrement une réunion <strong>de</strong> conseil d’administration en juin.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- De toute façon, je trouve logique qu’il puisse y avoir <strong>de</strong>s avenants<br />

opérationnels parce qu’il y a <strong>de</strong>s circonstances qu’on ne peut pas toujours encadrer dans une convention<br />

pluriannuelle.<br />

Ce que je veux seulement dire, c’est qu’il ne faut pas entretenir d'ambiguïté. Depuis l'origine, c'est bien une<br />

cohérence intercommunale qui est recherchée, soit dans le cadre <strong>de</strong> l'exercice <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong> l’EPCI, soit<br />

a minima quand il s'agit d'opérations plus communales, qui sont importantes également, il doit y avoir dans <strong>la</strong><br />

délibération cadre <strong>de</strong> l’EPCI <strong>la</strong> validation <strong>de</strong> <strong>la</strong> liste <strong>de</strong> ces opérations. Ce<strong>la</strong> va émarger sur une<br />

contractualisation et il est quand même normal que ces opérations soient validées, hiérarchisées. Ce n'est pas<br />

nouveau, ce sont nos règles.<br />

Quant à <strong>la</strong> question <strong>de</strong> Monsieur RAPENEAU, il est évi<strong>de</strong>nt qu'il peut y avoir dans <strong>la</strong> mise en œuvre et afin <strong>de</strong><br />

relever le défi qui est le nôtre en termes <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> crédits et d'utilisation <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong><br />

rétrocession… je n'ai rien oublié Monsieur PILLET… raison <strong>de</strong> plus pour savoir donner <strong>la</strong> souplesse nécessaire<br />

ou en tous les cas les temps d’ajustement nécessaires.<br />

Je sentais qu'il y avait <strong>de</strong>s précisions légitimes à apporter.<br />

Je fais approuver cette délibération portant modification <strong>du</strong> règlement intérieur.<br />

Y a-t-il <strong>de</strong>s oppositions ? (non)<br />

Des abstentions ? (non)<br />

Puis-je me prévaloir <strong>de</strong> l'unanimité ? (oui)<br />

Je vous en donne acte.<br />

La cartographie <strong>de</strong>s risques.<br />

C'est toute votre vie ça, Monsieur KASZYNSKI…<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Je ne sais pas mais c'est un sujet que j'ai partagé en particulier avec Colette FLAMANT,<br />

Directeur fonctionnelle jusqu’au 31 mars <strong>de</strong> cette année, et dont nous allons marquer le départ tout à l'heure<br />

par une petite cérémonie à <strong>la</strong>quelle vous êtes tous conviés.<br />

Cette question <strong>de</strong> <strong>la</strong> cartographie <strong>de</strong>s risques est apparue dans les problématiques <strong>de</strong> management <strong>de</strong>s<br />

établissements. C'est une problématique qui nous vient <strong>du</strong> contrôle général, qui, dans une vision beaucoup<br />

plus transversale puisqu'il n’y a pas que <strong>de</strong>s établissements qui ont <strong>de</strong>s fiscalités propres, il y a <strong>de</strong>s<br />

établissements publics qui sont in<strong>du</strong>striels et commerciaux beaucoup plus que nous exposés à <strong>de</strong>s risques, ne<br />

serait-ce que l'aménagement et d’autres, et où <strong>la</strong> capacité <strong>du</strong> conseil d’administration, <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction <strong>de</strong>s<br />

tutelles, etc. <strong>de</strong> maîtriser un peu le champ <strong>de</strong>s risques et <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s mesures adéquates pour ce faire est<br />

nécessaire.<br />

C’est l'exercice que nous avons fait en 2009 sous <strong>la</strong> forme d’une i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s risques majeurs auxquels<br />

l’établissement pouvait être soumis. Ce<strong>la</strong> a fait l'objet d'un rapport, d'une séance <strong>de</strong> travail formation entre<br />

les directeurs d’EPF au niveau national et le contrôle général sur comment appréhen<strong>de</strong>r cette démarche.<br />

Sachez que, dans les feuilles <strong>de</strong> route <strong>de</strong>s directeurs généraux, <strong>la</strong> prise en charge <strong>de</strong> cette problématique <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

cartographie <strong>de</strong>s risques est systématiquement inscrite, et donc je me dois <strong>de</strong> <strong>la</strong> mettre en œuvre vis-à-vis <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> tutelle, je me dois aussi <strong>de</strong> vous en rendre compte au niveau <strong>du</strong> conseil d’administration.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


10<br />

L’exercice que nous avons fait sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> cartographie qui a été établie, c'était <strong>de</strong> reprendre les<br />

principaux risques que nous avions i<strong>de</strong>ntifiés et <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r les actions que nous avions menées au cours <strong>de</strong><br />

l'année 2010 et leur impact en termes <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ction.<br />

Nous avions <strong>de</strong>s risques c<strong>la</strong>ssés en quatre gran<strong>de</strong>s catégories : les risques stratégiques, les risques financiers,<br />

les risques opérationnels, les périls, niveau 1, niveau 2, dans chacune <strong>de</strong> ces catégories.<br />

Par exemple dans les risques stratégiques, l’insuffisance <strong>de</strong> ressources propres.<br />

L’annu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s décisions <strong>du</strong> directeur <strong>du</strong> fait d’une faille juridique par exemple dans le droit <strong>de</strong> préemption.<br />

Et vous avez dans les colonnes les mesures que nous avons prises et qui impactent cet état <strong>de</strong>s risques.<br />

J'espère qu'il y aura une réforme <strong>du</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme par ordonnance qui sera conforme aux vœux que<br />

vous avez exprimés ici, et mise en application, et qui, on le voit, peut avoir un certain nombre d’impacts sur <strong>de</strong>s<br />

risques que nous avions i<strong>de</strong>ntifiés en les ré<strong>du</strong>isant. De même que l'avenant au programme pluriannuel et son<br />

accompagnement fiscal ont très nettement ré<strong>du</strong>it le risque d'insuffisance <strong>de</strong> ressources propres. La réforme <strong>du</strong><br />

co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme sur l'exercice <strong>du</strong> droit <strong>de</strong> préemption a sécurisé les risques <strong>de</strong> contentieux.<br />

Le déménagement a eu aussi une conséquence sur notre sécurité au niveau <strong>de</strong>s locaux, au niveau <strong>de</strong><br />

l'informatique.<br />

Sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> ce petit rapport qui vous est fait en début d'année, nous mettrons à jour <strong>la</strong> cartographie <strong>de</strong>s<br />

risques sous <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> <strong>la</strong> matrice habituelle qui sera communiquée au conseil d’administration.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Ce n’est pas formel, mais c’est extrêmement important, c'est un vrai tableau <strong>de</strong><br />

bord pour nous. Donc, merci <strong>de</strong> le présenter.<br />

Monsieur le contrôleur général, je sais que vous êtes très attentif, donc je vous en prie…<br />

Monsieur PILLET.- Merci, Monsieur le prési<strong>de</strong>nt.<br />

Je vais faire comme Marc KASZYNSKI, remercier Madame FLAMANT qui a sans doute pas mal contribué à <strong>la</strong><br />

réflexion sur ce sujet, à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> contrôle général, pour <strong>la</strong> bonne raison que, <strong>de</strong>puis le décret <strong>de</strong> 55 qui<br />

définit ses fonctions, le contrôle général est chargé lui-même d'analyser les risques, mais il se rend compte<br />

qu’il ne les analyse jamais mieux que le directeur général.<br />

Donc, il semb<strong>la</strong>it nécessaire que l’analyse première <strong>de</strong>s risques soit faite par les établissements, pour<br />

qu'ensuite on ait au conseil d’administration ou au contrôle général une vision d’ensemble <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong>s<br />

établissements.<br />

Donc, remercier ceux qui y ont participé parce qu'il n'y a pas que Monsieur KASZYNSKI et Madame FLAMANT, je<br />

crois que tout le personnel a été sollicité et c'est une particu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche dans cet organisme-ci<br />

puisque tout le personnel n’a pas forcément été associé dans les autres EPF. Donc, c’est une bonne chose.<br />

Reste à mettre en p<strong>la</strong>ce, mais peut-être le directeur général vous en parlera-t-il au cours <strong>de</strong> l’année, pour<br />

chacun <strong>de</strong> ces risques, <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns d'action et <strong>de</strong>s mesures correctrices. Déjà pour ceux qui sont en rouge, vous<br />

avez eu l’occasion <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s décisions d'augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> TSE, etc. qui découlent <strong>du</strong> fait qu'on a<br />

constaté un risque. C'est bien parce que les risques ont été constatés en 2010 que le directeur général nous a<br />

proposé un certain nombre <strong>de</strong> mesures pour les ré<strong>du</strong>ire.<br />

Reste maintenant à aller plus profond dans <strong>la</strong> maîtrise <strong>de</strong> ces risques et surtout les faire partager par<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s participants <strong>de</strong> l’établissement mais aussi <strong>du</strong> conseil d’administration.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- A titre d'illustration, vous avez sur table un tableau complet et une note sur une <strong>de</strong>s<br />

questions qui avaient été soulevées par Monsieur le préfet et Monsieur le contrôleur général lors d’une<br />

précé<strong>de</strong>nte réunion sur l'exécution <strong>de</strong>s cessions au regard <strong>du</strong> volume porté par l'établissement.<br />

Voilà une première réponse en termes d'indicateurs. Nous avons repris l'ensemble <strong>de</strong>s cessions <strong>de</strong> l'année<br />

2010 mais il faudra le faire <strong>de</strong> façon plus épaisse sur les années qui se sont écoulées. Nous les avons c<strong>la</strong>ssées<br />

en trois catégories en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> signature <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention et <strong>la</strong> date <strong>de</strong> cession, donc moins <strong>de</strong><br />

cinq ans, entre cinq et sept ans, plus <strong>de</strong> sept ans, et nous avons ventilé cette information en nombre <strong>de</strong><br />

cessions, en surfaces cédées et en volumes financiers, par territoire et par objet.<br />

Vous avez là une vision <strong>de</strong>s déca<strong>la</strong>ges en termes <strong>de</strong> cessions puisque, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> sept ans, on peut considérer<br />

qu'il y a eu un prolongement, soit explicable soit correspondant à un problème <strong>de</strong> maturation <strong>de</strong> projet, et<br />

donc en 2010, nous avions 20 <strong>de</strong> nos opérations qui correspondaient à <strong>de</strong>s cessions au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s sept ans.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


11<br />

On a regardé, effectivement on a <strong>de</strong>s opérations notamment en bassins in<strong>du</strong>striels où il est certainement plus<br />

difficile <strong>de</strong> mobiliser <strong>de</strong> l’ingénierie pour les projets qui correspon<strong>de</strong>nt à ces opérations-là.<br />

Ce que j'envisage <strong>de</strong> faire dans le cadre <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> suivi, c'est <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r ces outils, et ce<strong>la</strong> fera partie <strong>du</strong><br />

rapport que le directeur présentera au conseil d’administration régulièrement.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Ce que je voudrais vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, Monsieur PILLET, c'est <strong>de</strong> me tenir informé<br />

au regard <strong>de</strong> ce premier test gran<strong>de</strong>ur nature, <strong>de</strong>s opérations sur lesquelles il vous paraît que notre<br />

établissement <strong>de</strong>vrait modifier ses pratiques. Je suis très attentif puisque le préfet avait tenu à nous interpeller<br />

officiellement dès le premier conseil d'administration sur le turn over <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> cession. Vous avez le<br />

tableau, et donc je vous encourage mo<strong>de</strong>stement à nous faire part <strong>de</strong> vos observations. Si, au regard <strong>de</strong> ce que<br />

vous voyez pratiquer par d'autres établissements publics fonciers, il y a <strong>de</strong>s choses qu’on pourrait faire et<br />

qu’on ne fait pas, j’y serai, ainsi que Monsieur KASZYNSKI, très attentif.<br />

En tous les cas, il faut suivre ce<strong>la</strong> <strong>de</strong> manière très fine.<br />

Il n'y a pas <strong>de</strong> vote proprement dit.<br />

Le compte financier 2010, le rapport d'activités et le rapport <strong>de</strong> l'agent comptable (délibération<br />

n°2011/02)<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Il s'agit d'un exercice à <strong>de</strong>ux voix. En tant qu'ordonnateur, je présenterai les éléments<br />

<strong>de</strong> ce bi<strong>la</strong>n en m'inscrivant plus dans une problématique <strong>de</strong> l’exécution <strong>de</strong> <strong>la</strong> première partie <strong>de</strong> notre PPI,<br />

c’est-à-dire sur les quatre années qui se sont écoulées, 2007-2008-2009-2010. Et Monsieur MALENGÉ, en tant<br />

qu’agent comptable, commentera les chiffres <strong>du</strong> bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l'année 2010 en tant que tels.<br />

Nous étions partis sur un budget primitif qui avait été très pru<strong>de</strong>nt, fin 2009. Nous avions eu, courant 2009, le<br />

débat sur l'adaptation <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong> l'établissement à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Etat d'une part pour le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong><br />

re<strong>la</strong>nce, et à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> conseil régional d’autre part pour <strong>la</strong> mise en oeuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> directive régionale<br />

d’aménagement sur <strong>la</strong> maîtrise <strong>de</strong> <strong>la</strong> périurbanisation et <strong>la</strong> trame verte trame bleue. En avril 2009, nous avions<br />

adapté nos règles d’intervention, en particulier en prévoyant <strong>de</strong>s dispositifs d'ai<strong>de</strong> pour les collectivités qui<br />

s’engageaient auprès <strong>de</strong> nous à pro<strong>du</strong>ire <strong>du</strong> logement locatif social.<br />

Ces dispositifs avaient un coût, et ces coûts n'ont pas été pris en compte dans le budget qui a été adopté fin<br />

2009 pour l’année 2010, considérant que ce serait une question à voir après les élections régionales et <strong>la</strong><br />

réinstal<strong>la</strong>tion <strong>du</strong> conseil d’administration.<br />

Ce<strong>la</strong> explique que nous sommes partis sur un budget initial qui était <strong>de</strong> 30 millions d'acquisitions prévisibles,<br />

une dizaine <strong>de</strong> millions d'euros <strong>de</strong> travaux, ce qui nous a con<strong>du</strong>its au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> réinstal<strong>la</strong>tion <strong>du</strong> conseil<br />

d’administration le 28 septembre à prendre tout <strong>de</strong> suite <strong>de</strong>s dispositions pour <strong>de</strong>sserrer l’étau puisque nous<br />

avions beaucoup d'opérations en attente. C'est notamment, avec <strong>la</strong> caution apportée par le conseil régional,<br />

l'emprunt et l'inscription dans un budget modifié <strong>de</strong> l’EPF <strong>de</strong> cette possibilité d'une ressource financière<br />

complémentaire qui nous ont permis <strong>de</strong> finir l'année.<br />

Ceci étant, comme vous le voyez dans les comptes, nous n'avons pas eu besoin <strong>de</strong> mobiliser tout <strong>de</strong> suite cet<br />

emprunt dans <strong>la</strong> mesure où nous avons eu, ce qui n’était pas prévu à ce moment-là, <strong>de</strong>s recettes<br />

exceptionnelles <strong>de</strong> cession à un niveau beaucoup plus important. On est passé <strong>de</strong> 17 à 24 millions en pro<strong>du</strong>its<br />

<strong>de</strong> cession, ce qui a déjà économisé une partie. Pour l’autre partie, à force <strong>de</strong> se retenir, il y a <strong>de</strong>s opérations<br />

qui ont été décalées en acquisition pour une bonne dizaine <strong>de</strong> millions d'euros en 2011.<br />

Les fonds propres détenus par l'établissement en fin d'année ont été suffisants pour permettre d'absorber une<br />

augmentation qui a été significative <strong>de</strong> nos activités en acquisition puisqu’on est passé <strong>de</strong> 30 à 49 millions<br />

d’euros.<br />

Dans le document que je vous présente au titre <strong>du</strong> compte financier 2010, vous avez <strong>de</strong>s graphes qui montrent<br />

que l'exécution <strong>de</strong> cette première partie <strong>de</strong>s quatre ans <strong>du</strong> PPI a été au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s objectifs qui étaient fixés.<br />

Vous avez notamment un graphe sur le budget opérationnel pour 2007-2013 sur <strong>la</strong> première pério<strong>de</strong> qui<br />

montre <strong>la</strong> convergence <strong>de</strong>s courbes et le fait que nous avons toujours été au taquet à ce niveau-là. Et l'année<br />

2010 n'a fait que consoli<strong>de</strong>r cette évolution.<br />

Je passe sur un certain nombre <strong>de</strong> points qui seront développés par Monsieur MALENGÉ.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


12<br />

Je veux dire que nous avons, dans les outils <strong>de</strong> suivi, une analyse fine, par territoire, par objet, <strong>de</strong> cette activité<br />

que je ne vais pas vous commenter en détail mais qui pourra faire l'objet <strong>de</strong> réponses aux questions que vous<br />

poserez.<br />

Cette analyse montre que <strong>la</strong> répartition entre opérations <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ge et opérations en extension est très<br />

<strong>la</strong>rgement en faveur <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ge. C’est l’activité principale que nous menons, même si en<br />

hectares les acquisitions en extension représentent plus que ce qu’elles représentent en euros.<br />

Cette année a été marquée par <strong>de</strong>s acquisitions importantes et quand on examine les répartitions territoriales,<br />

on voit que les bassins in<strong>du</strong>striels restent les secteurs sur lesquels nous intervenons le plus en volume. Par<br />

rapport à l'historicité <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong> l’établissement, on est bien dans cette logique-là, <strong>la</strong> communauté<br />

urbaine <strong>de</strong> Lille représente à peu près un quart <strong>de</strong>s interventions.<br />

Les cessions et <strong>la</strong> gestion <strong>du</strong> patrimoine sont pour nous une activité permanente. En tant qu’administrateurs et<br />

collectivités, vous voyez surtout <strong>la</strong> question <strong>de</strong>s acquisitions, mais le travail en « back-office » est <strong>de</strong> plus en<br />

plus lourd puisque le volume porté, traité, est <strong>de</strong> plus en plus important avec tous les risques qui y sont<br />

attachés.<br />

Ce week-end, nous avons encore eu à gérer <strong>de</strong>s misères sur le site <strong>de</strong> Saint-Liévin. C'est une activité qui<br />

mobilise le personnel et à <strong>la</strong>quelle le directeur général est toujours très attentif.<br />

Je dois vous dire aussi qu’en termes <strong>de</strong> stock <strong>de</strong> terrains et <strong>de</strong> biens, on constate une diminution en surfaces<br />

<strong>de</strong>s biens portés puisqu’on cè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s terrils à <strong>de</strong>s prix plus faibles que les biens que l’on acquière qui sont à <strong>de</strong>s<br />

prix plus importants. Les surfaces sont plus petites mais les prix sont en augmentation. Donc le volume <strong>de</strong> nos<br />

stocks augmente, et c'est normal puisque le volume <strong>de</strong> nos activités augmente. Ce qu'il faut vérifier, c'est que<br />

le montant <strong>de</strong> ces stocks reste compatible avec les stocks contractualisés d’une part et avec le rythme <strong>de</strong>s<br />

cessions. Ce sont les outils que nous allons mettre en p<strong>la</strong>ce.<br />

Je dois dire également que ces cessions représentent aussi cette répartition générale sur le territoire.<br />

L’activité <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong>s sites a peut-être été moins importante que ce que l'on souhaitait. On avait<br />

inscrit 11 millions, on en a fait 8,5. Il faut savoir qu'il y a <strong>de</strong>ux difficultés, on ne maîtrise pas toujours le<br />

moment où on arrive à contrôler un site notamment quand il s'agit d'un bien en déshérence géré par un<br />

administrateur judiciaire. On ne peut vraiment intervenir physiquement que quand <strong>la</strong> signature a été faite, et<br />

donc on a <strong>de</strong>s déca<strong>la</strong>ges. A <strong>la</strong> différence <strong>du</strong> déca<strong>la</strong>ge en acquisition, un bien que vous n’avez pas acquis en mai,<br />

vous pouvez peut-être l’acheter en juillet, mais un mois <strong>de</strong> déca<strong>la</strong>ge sur <strong>de</strong>s travaux, c'est un mois qui est<br />

transféré sur l’année suivante. Et donc on a une difficulté plus gran<strong>de</strong> à maîtriser le volume <strong>de</strong>s travaux que le<br />

volume <strong>de</strong>s acquisitions.<br />

On a donc fait un effort particulier cette année pour mieux articuler <strong>la</strong> programmation <strong>de</strong>s travaux avec <strong>la</strong><br />

programmation <strong>de</strong>s portages.<br />

Egalement interpeller les collectivités sur <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s travaux, ne pas changer au <strong>de</strong>rnier moment. Jouer<br />

d’opportunité au moment d’une acquisition, oui, mais déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r un bâtiment au lieu <strong>de</strong> le démolir, ce<strong>la</strong><br />

a <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>s conséquences en temps et en financement. C’est un message que je me permets <strong>de</strong> faire passer.<br />

En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s activités opérationnelles, nous avons bien sûr d'autres activités qui vous sont décrites dans ce<br />

rapport. Nous gérons <strong>la</strong> PPIGE, <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme publique d’informations géographiques. Nous poursuivons nos<br />

re<strong>la</strong>tions avec les réseaux professionnels, que ce soit dans le cadre <strong>de</strong>s activités au niveau national avec<br />

l’association d’étu<strong>de</strong>s foncières, mais également le comité national <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s territoires <strong>de</strong> l’ADEME, le comité<br />

<strong>de</strong> révision <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité où je représente les EPF d’Etat, groupe sols pollués au<br />

conseil supérieur <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions c<strong>la</strong>ssées, et <strong>de</strong>s coopérations notamment avec le Brésil avec le concours <strong>du</strong><br />

conseil régional.<br />

Même si notre activité est ancrée sur le Nord – Pas <strong>de</strong> Ca<strong>la</strong>is, elle est ouverte sur les partenariats<br />

internationaux et sur les activités au niveau national.<br />

Vous savez que nous avons fêté nos vingt ans et que ce<strong>la</strong> a été un moment important <strong>de</strong> cette année 2010.<br />

Vous dire également que nos recrutements se poursuivent, que néanmoins nous maîtrisons l'évolution <strong>de</strong> cette<br />

dépense au regard <strong>du</strong> volume d'activités puisque le volume d’activités croît plus vite que <strong>la</strong> masse sa<strong>la</strong>riale.<br />

L'effectif est toujours majoritairement féminin, 57%, et il rajeunit, ce qui me fait extrêmement p<strong>la</strong>isir.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


13<br />

Vous avez dans le document l’information sur les mesures <strong>de</strong> formation qui ont été prises, que je me dois <strong>de</strong><br />

vous présenter dans un rapport plus complet.<br />

Je dois aussi vous rappeler que cette année a été l'année <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA immobilière, avec l’impact sur<br />

les comptes ; en 2011, on est pleinement en régime <strong>de</strong> TVA.<br />

Je dois encore vous dire que nous sommes contents –là, je me fais le porte-parole <strong>du</strong> personnel- <strong>du</strong><br />

déménagement <strong>de</strong> notre siège social, en rappe<strong>la</strong>nt que nous avions 25 m² par agent en moyenne au 17, rue<br />

Edouard Delesalle, et que nous en avons maintenant 9-9,5 m². Nous avons donc essayé d'être très vertueux en<br />

matière <strong>de</strong> RGPP. Je me permets <strong>de</strong> le dire même en l’absence <strong>de</strong> Monsieur le préfet.<br />

Enfin, nous avons mis une jolie photo à <strong>la</strong> fin <strong>du</strong> rapport.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Merci, Monsieur KASZYNSKI.<br />

Avant d’ouvrir le débat, je vais donner <strong>la</strong> parole à Monsieur l’agent comptable.<br />

Monsieur MALENGÉ.- Vous avez l'ensemble <strong>de</strong>s chiffres qui constituent le compte financier 2010. C'est ce<br />

document qui sera ensuite adressé à <strong>la</strong> chambre régionale <strong>de</strong>s comptes après le vote <strong>de</strong> l'assemblée.<br />

Vous avez également le rapport qui constitue mon analyse sur cette année.<br />

Quelques commentaires sur l'exécution budgétaire <strong>de</strong> cette année 2010.<br />

Comme l’a rappelé Marc KASZYNSKI tout à l’heure, le budget primitif était parti <strong>de</strong> 58 millions en recettes et <strong>de</strong><br />

57 millions en dépenses. Il a été modifié et relevé <strong>de</strong> façon importante par <strong>de</strong>ux décisions modificatives qui ont<br />

fait passer les recettes à 94 millions et les dépenses à 91 millions. (J'arrondis pour faire simple).<br />

Les dépenses mandatées se sont élevées à près <strong>de</strong> 69 millions, soit une exécution <strong>de</strong> 75%.<br />

Les recettes ont été réalisées à hauteur <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 59 millions, soit 62% <strong>du</strong> montant prévu au budget.<br />

C’est vrai que ce ne sont pas <strong>de</strong>s taux d'exécution qu'on avait l'habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> voir à l’EPF, on était toujours<br />

proche <strong>de</strong>s 100%, mais comme l’a rappelé Monsieur KASZYNSKI tout à l’heure, il y a eu cette décision<br />

modificative en septembre qui est venue relever <strong>de</strong> manière très importante le niveau <strong>de</strong>s prévisions et qui a<br />

finalement <strong>la</strong>issé peu <strong>de</strong> temps pour son exécution et atteindre les objectifs, <strong>du</strong> moins en dépenses.<br />

Côté recettes, l’écart se justifie par l'emprunt qui n'a pas été mobilisé pour les raisons évoquées par Monsieur<br />

KASZYNSKI.<br />

J’ajouterai l'avance <strong>de</strong> LMCU <strong>de</strong> 3,5 millions sur le programme <strong>de</strong>s 1 000 hectares.<br />

Vous retrouvez page 3 un graphique qui vous rappelle l'évolution <strong>de</strong>s recettes et <strong>de</strong>s dépenses sur les cinq<br />

<strong>de</strong>rnières années et qui permet <strong>de</strong> constater que l'activité ne cesse <strong>de</strong> croître au fil <strong>de</strong>s années.<br />

En 2010, on a un niveau <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong> 69 millions, soit une progression <strong>de</strong> 23% par rapport à 2009.<br />

En recettes, nous avons une tendance inverse puisque nous avons une baisse <strong>de</strong> 4 millions, cette baisse étant<br />

justifiée –on le verra un peu plus loin dans l’analyse- par <strong>la</strong> disparition <strong>de</strong>s subventions.<br />

Concernant les dépenses, parmi les principales, nous avons les acquisitions qui s'élèvent à plus <strong>de</strong> 46 millions<br />

d’euros, soit 10 millions <strong>de</strong> plus qu’en 2009. C’est encore un nouveau record.<br />

Concernant les travaux, nous sommes à 8,6 millions. Ce poste <strong>de</strong> dépenses progresse d'un peu plus <strong>de</strong> 4%.<br />

Un mot sur les dépenses <strong>de</strong> personnel qui sont à près <strong>de</strong> 3 millions et qui progressent d'un peu plus <strong>de</strong> 4%.<br />

C'est une progression certes, mais moins importante que l'ensemble <strong>de</strong>s dépenses. Vous pourrez voir un peu<br />

plus loin dans le rapport qu'elles ne représentent plus que 4% <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s dépenses alors que les<br />

années précé<strong>de</strong>ntes on était à 5%.<br />

Je ne m’étendrai pas sur le groupe <strong>de</strong>s « autres dépenses » puisque c’est assez disparate.<br />

Quelques mots sur les opérations en capital. Elles sont en augmentation essentiellement en raison <strong>de</strong><br />

l’aménagement <strong>de</strong>s nouveaux locaux.<br />

Quelques mots sur les recettes qui repartent à <strong>la</strong> baisse, je l’ai dit tout à l’heure, une diminution <strong>de</strong> 4 millions.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


14<br />

Parmi celles-ci, nous avons <strong>la</strong> TSE qui est à 32 millions pour <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière année puisque le vote <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin <strong>de</strong><br />

l'année <strong>de</strong>rnière a doublé le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> TSE.<br />

Pour les cessions et ventes <strong>de</strong> terrains, on est à plus <strong>de</strong> 23 millions d’euros. C’est également un nouveau record<br />

et ce<strong>la</strong> constitue près <strong>de</strong> 20% <strong>de</strong>s stocks arrêtés au 1 er janvier. Comme on insiste beaucoup sur le montant <strong>de</strong>s<br />

cessions, c'est un nouvel indice que je rajoute à l'analyse.<br />

Le poste « subventions et participations » sombre complètement puisqu’il perd 4 millions et donc explique<br />

cette baisse <strong>de</strong>s recettes.<br />

Concernant les travaux, on est en léger retrait par rapport à 2009. En fait, c'est <strong>la</strong> conséquence <strong>du</strong> fait que les<br />

travaux avaient diminué <strong>de</strong> manière importante l'année précé<strong>de</strong>nte.<br />

Je vous propose d'aller directement au compte <strong>de</strong> résultat, page 11.<br />

Le résultat 2010 est bénéficiaire <strong>de</strong> 19 920 395,99 euros. C'est ce montant-là que vous serez amenés à voter<br />

tout à l'heure. Il est en baisse par rapport à 2009. Mais évi<strong>de</strong>mment 19 millions, c’est quand même un niveau<br />

important qui peut surprendre à chaque fois. Il s'explique par le fait que les acquisitions sont à chaque fois<br />

neutralisées par un transfert en stocks.<br />

Le bi<strong>la</strong>n, page 13.<br />

Le bi<strong>la</strong>n 2010 a été arrêté à 202 181 333,05 euros, il est en augmentation <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 34 millions.<br />

C’est dans le bi<strong>la</strong>n que l'on retrouve les stocks.<br />

Concernant les stocks, ceux-ci ont progressé <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 30 millions, soit une hausse <strong>de</strong> 23%. On atteint<br />

aujourd'hui un niveau <strong>de</strong> stocks <strong>de</strong> 163 millions.<br />

Un mot sur <strong>la</strong> trésorerie.<br />

Au 31 décembre, les comptes <strong>de</strong> disponibilité représentaient plus <strong>de</strong> 20 millions d'euros. Ils sont en<br />

diminution mais ce niveau <strong>de</strong> trésorerie représente l’équivalent <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> trois mois et <strong>de</strong>mi d'activité,<br />

109 jours, ce qui est <strong>la</strong>rgement satisfaisant.<br />

En conclusion, 2010, vous vous en doutez, confirme <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> <strong>la</strong> croissance <strong>de</strong> l’EPF. Il est difficile <strong>de</strong> ne<br />

pas se satisfaire d'un compte financier comme celui-ci.<br />

Situé à mi-chemin <strong>du</strong> PPI, 2010 restera pour l’EPF une année charnière qui aura surtout servi <strong>de</strong> révé<strong>la</strong>teur <strong>de</strong>s<br />

nouveaux besoins et <strong>de</strong>s moyens à mettre en œuvre pour y répondre. On a vu que <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> était forte et<br />

qu’en face, les ressources n'étaient pas forcément au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Ce qui a provoqué les débats en<br />

fin d'année <strong>de</strong>rnière qui ont con<strong>du</strong>it au doublement <strong>de</strong> <strong>la</strong> TSE.<br />

Je suis convaincu que le doublement <strong>de</strong> <strong>la</strong> TSE permettra à l’EPF <strong>de</strong> poursuivre ses objectifs.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Merci.<br />

Monsieur le contrôleur général.<br />

Monsieur PILLET.- Merci, Monsieur le prési<strong>de</strong>nt.<br />

Je ne vais pas revenir sur tout ce qui vient d'être dit. Je retiens quatre ou cinq éléments <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux rapports<br />

qui viennent d’être faits par l'ordonnateur et par l'agent comptable.<br />

Tout d'abord, <strong>la</strong> stabilité <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> fonctionnement. C’est l’ordonnateur qui le mentionne en page 2 <strong>de</strong><br />

son rapport.<br />

Une augmentation très importante <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong>s cessions comme vous l'avez décidé, en pages 6 et 7 <strong>du</strong><br />

rapport.<br />

Il mentionne aussi une augmentation <strong>de</strong>s stocks en nombre d'affaires mais une diminution en nombre<br />

d'hectares. C’est une question à se poser. Y a-t-il une augmentation <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctivité ou une accumu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s<br />

petites affaires dans le stock ?... Je pense qu’il répondra là-<strong>de</strong>ssus.<br />

Une augmentation <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> personnel inférieure à l’augmentation <strong>de</strong>s autres dépenses, qui ramène<br />

quand même <strong>la</strong> proportion <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> personnel <strong>de</strong> 5% à 4% <strong>de</strong>s dépenses totales, ce qui est très positif<br />

par rapport à ce qu’on avait <strong>de</strong>mandé lors d'un débat budgétaire précé<strong>de</strong>nt.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


15<br />

Enfin, je mentionnerai surtout <strong>la</strong> remarque <strong>de</strong> l’agent comptable sur <strong>la</strong> structure financière saine <strong>de</strong><br />

l'établissement. Je partage cette analyse.<br />

J'ai tout <strong>de</strong> même une question. On a décidé d'emprunter 36 millions d'euros en fin d’année, on a doublé <strong>la</strong><br />

TSE… il ne faudrait pas que l'on fasse le bi<strong>la</strong>n en fin d'année qu’on a eu tort d’emprunter et <strong>de</strong> doubler <strong>la</strong><br />

TSE… Optiquement, ce<strong>la</strong> pourrait apparaître pour certains qui ne seraient pas au fait <strong>de</strong>s subtilités <strong>du</strong><br />

financement <strong>de</strong> l’établissement comme un gonflement <strong>de</strong>s recettes avec pas assez <strong>de</strong> dépenses en face. Il est<br />

donc important -mais c'est pour l'année qui vient, ce n’est pas un constat sur l’année passée- qu’en fin<br />

d’année, on voie le résultat <strong>de</strong> ces moyens très importants donnés.<br />

Je n'ai pas d’inquiétu<strong>de</strong> là-<strong>de</strong>ssus, mais je suis persuadé que c’est là-<strong>de</strong>ssus qu’il faut qu'on répon<strong>de</strong>.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Sur ce point, je peux vous dire que je ne pense qu'à ça !...<br />

Ce<strong>la</strong> suppose également que les EPCI qui passent les conventions –voyez le point précé<strong>de</strong>nt- accélèrent le<br />

mouvement et comprennent que c'est ici et maintenant.<br />

Deuxièmement, je ne vais pas aligner <strong>la</strong> vitesse <strong>du</strong> train sur les wagons les moins rapi<strong>de</strong>s.<br />

Il est bien évi<strong>de</strong>nt que le premier travail à faire, c’est d’aller chercher les conventions sur les territoires avec<br />

les EPCI correspondantes.<br />

Ensuite, il faut continuer à faire rentrer <strong>de</strong>s recettes. C'est pour ce<strong>la</strong> que j'ai <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> près le<br />

problème <strong>de</strong>s rétrocessions parce que je sais que je suis atten<strong>du</strong> là aussi…<br />

Je dirai que c'est le <strong>de</strong>uxième point où on m'attend. Mais je peux vous dire que vous allez avoir <strong>de</strong>s<br />

conventions importantes, opérationnelles en plus, qui vont arriver dès le mois <strong>de</strong> juin prochain.<br />

Monsieur PILLET.- Très bien. J’ai noté.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Et je vous invite tous autant que vous êtes à faire bouger les territoires pour<br />

atteindre ces résultats.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Je vais me permettre <strong>de</strong> compléter le propos <strong>du</strong> Prési<strong>de</strong>nt.<br />

Sur l'évolution <strong>de</strong>s stocks, contraction <strong>de</strong>s surfaces, di<strong>la</strong>tation <strong>de</strong>s volumes et di<strong>la</strong>tation en fonds financiers, il<br />

s'agit là d'un effet d'optique lié, outre <strong>la</strong> croissance <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> l’établissement, aux cessions <strong>de</strong> terrils.<br />

Nous avons acheté 2 200 hectares <strong>de</strong> terrils pour 1,7 million d’euros, et <strong>la</strong> cession <strong>de</strong>s terrils, c’est beaucoup<br />

d’hectares et très peu d’euros. Ce<strong>la</strong> explique une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> ce déca<strong>la</strong>ge entre les <strong>de</strong>ux.<br />

Ensuite, nous achetons peut-être plus <strong>de</strong> biens, on le voit, on signe beaucoup plus d'actes parce qu'on<br />

intervient notamment pour <strong>de</strong>s opérations d'habitat en tissu urbain, on achète <strong>de</strong>s petites maisons pour<br />

constituer <strong>de</strong>s ensembles plus importants. Il y a à <strong>la</strong> fois une modification <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> nos acquisitions et<br />

<strong>de</strong>s sorties.<br />

Sur les ambitions d'exécution <strong>du</strong> programme 2011, elles sont connues <strong>de</strong> tout le personnel. Nous sollicitons<br />

notamment nos collègues <strong>du</strong> conseil régional dans les partenariats que nous avons avec les territoires pour<br />

qu'il y ait <strong>de</strong>s paroles communes qui soient portées vis-à-vis <strong>de</strong>s EPCI et <strong>de</strong>s communes -je pense notamment à<br />

trame bleue trame verte où ce<strong>la</strong> va être moins facile <strong>de</strong> dépenser 9 millions d'euros- pour donner <strong>de</strong>s contenus<br />

concrets à ces opérations.<br />

Pour ce conseil d’administration, vous avez peu d'opérations, seulement quatre, mais ce<strong>la</strong> se remplira <strong>la</strong> fois<br />

prochaine.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Je peux vous assurer <strong>de</strong> mon attention et <strong>de</strong> ma vigi<strong>la</strong>nce là-<strong>de</strong>ssus. Quand on<br />

réfléchit sur <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> prime au personnel, s’il y a bien un domaine auquel je suis attentif, c’est <strong>de</strong> faire<br />

rentrer <strong>de</strong>s recettes et d’atteindre un flux <strong>de</strong> dépenses qui soit à haut régime.<br />

Maintenant, par contre, et j'insiste là-<strong>de</strong>ssus, vous allez voir arriver -et Monsieur le directeur a bien fait <strong>de</strong> le<br />

dire- au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>du</strong>rable <strong>de</strong>s sites in<strong>du</strong>striels plus petits mais encore plus stratégiques. Donc, il n'est<br />

pas anormal que <strong>la</strong> surface diminue. Si on veut maîtriser raisonnablement -ce qui ne veut pas dire geler-<br />

l'extension périurbaine, il faut aussi pouvoir valoriser les territoires in<strong>du</strong>striels qui sont en ville. Il y a encore<br />

<strong>de</strong>s grands sites in<strong>du</strong>striels, mais il y a aussi <strong>de</strong>s sites pollués qui sont en cœur <strong>de</strong> ville.<br />

Je ne sais pas ce que font l’Etat et <strong>la</strong> région avec les 20 millions d'euros réservés pour les friches in<strong>du</strong>strielles<br />

au titre <strong>du</strong> FEDER, mais moi qui suis les crédits, j’indique qu'il y a 20 millions d'euros au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique<br />

<strong>de</strong>s friches, et qu'à ma connaissance, au <strong>de</strong>rnier comité <strong>de</strong> suivi –je parle <strong>de</strong>vant le SGAR- ils n'étaient toujours<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


16<br />

pas i<strong>de</strong>ntifiés en opérationnalité, ce qui est quand même un comble ! Sur le milliard d'euros <strong>de</strong> FEDER qu’il y a<br />

dans cette région, aujourd’hui, il n'y en a que 40% d'engagés. Vous pouvez là aussi compter sur votre serviteur<br />

pour transpirer là-<strong>de</strong>ssus !<br />

Donc, prime à l’opérationnalité. On est ce qu’on fait ! Un territoire qui dit « j’ai <strong>de</strong>s besoins » mais qui n'a pas<br />

<strong>de</strong> dossier, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Là-<strong>de</strong>ssus, je crois qu’on sera tous d'accord.<br />

On peut mettre aux voix ?<br />

Merci <strong>de</strong> nous rappeler comme vous le faites l'urgence et <strong>la</strong> vigi<strong>la</strong>nce.<br />

Etes-vous d'accord pour approuver les documents financiers, <strong>la</strong> délibération n°2011/02 et <strong>la</strong> délibération<br />

n°2011/03, l’affectation <strong>du</strong> résultat <strong>de</strong> l’exercice 2010.<br />

Je les soumets à votre approbation.<br />

Pas <strong>de</strong> voix contre ? (non)<br />

Pas d'abstention ? (non)<br />

On enchaîne avec le point suivant :<br />

L’exercice 2011<br />

La participation <strong>de</strong> l’EPF aux assises nationales <strong>du</strong> foncier.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Il s'agit d'un point d'information pour le conseil d'administration et d'une décision<br />

financière <strong>de</strong> participation à l'accueil à Lille <strong>de</strong>s assises nationales <strong>du</strong> foncier qui sont organisées par l’ADEF,<br />

en tant qu'association, avec <strong>de</strong>s concours et <strong>de</strong>s soutiens. Le conseil régional Nord – Pas <strong>de</strong> Ca<strong>la</strong>is a apporté<br />

son soutien, ainsi que <strong>la</strong> communauté urbaine <strong>de</strong> Lille, <strong>la</strong> chambre <strong>de</strong> commerce et d'in<strong>du</strong>strie régionale, <strong>la</strong><br />

caisse <strong>de</strong>s dépôts et consignations, le ministère <strong>de</strong> l’écologie et un ensemble <strong>de</strong> sponsors, dont une partie est<br />

i<strong>de</strong>ntifiée et sur lesquels <strong>de</strong>s engagements sont en train d'être pris, mais qui sont globalisés dans le tableau<br />

<strong>de</strong>s prises en charge financières dans le cadre d'une co-maîtrise d'ouvrage opérationnelle entre l'association<br />

ADEF et l'établissement public qui intervient à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> conseil régional, <strong>de</strong> <strong>la</strong> communauté urbaine <strong>de</strong><br />

Lille, et en tant que partenaire <strong>de</strong> l’ADEF, comme le sont les autres EPF au sein <strong>de</strong> l’association.<br />

L'objectif est <strong>de</strong> faire un arrêt sur image sur les gran<strong>de</strong>s questions foncières qui concernent l'ensemble <strong>du</strong> pays<br />

et <strong>de</strong> le faire à Lille parce que je crois que nous avons fait <strong>la</strong> démonstration que nous étions un lieu où ces<br />

questions étaient correctement abordées par l'ensemble <strong>de</strong>s acteurs, et où il pouvait être intéressant <strong>de</strong><br />

montrer l'actualité <strong>de</strong> ces questions dans toute leur diversité.<br />

C’est <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelle, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s plénières qui vous sont proposées, il y a neuf ateliers thématiques qui<br />

se mèneront en parallèle le jeudi 30 juin après-midi pour traiter <strong>de</strong> ces différentes questions avec <strong>de</strong>s acteurs à<br />

<strong>la</strong> fois régionaux et nationaux pour illustrer ces questions.<br />

Nous avons un partenariat technique avec les services <strong>du</strong> conseil régional Nord – Pas <strong>de</strong> Ca<strong>la</strong>is, <strong>la</strong> communauté<br />

urbaine <strong>de</strong> Lille et les équipes à Paris qui travaillent sur ces sujets. Nous avons sollicité Madame <strong>la</strong> ministre<br />

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET pour participer à <strong>la</strong> restitution <strong>de</strong> ces ateliers et dire quelle ambition l'Etat a<br />

envie d'avoir en <strong>la</strong> matière. Je pense que c'est peut-être le bon moment <strong>de</strong> se poser ces questions-là.<br />

Nous attendons autour <strong>de</strong> huit cents participants. Nous visons un public d’élus en particulier car ce n'est pas<br />

qu'une affaire <strong>de</strong> techniciens. Nous souhaitons que les élus s'impliquent, donc plus d’élus que <strong>de</strong> techniciens.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Mes chers collègues maires, le plus d’élus possible ! Il y a une opportunité à<br />

saisir, on vient <strong>de</strong> le voir, sur les enjeux <strong>du</strong> foncier, et je mobilise dans le même temps les chambres<br />

consu<strong>la</strong>ires dans leur entier, croyez-le.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- C'est cette manifestation que l'établissement se propose <strong>de</strong> soutenir, sachant que<br />

nous avons un budget prévisionnel qui est ce qu'il est en l’état actuel <strong>de</strong>s choses et qu'il fera l’objet d’une<br />

convention d'application pour permettre d'équilibrer les dépenses entre l'association et l’EPF au vu <strong>du</strong> niveau<br />

<strong>de</strong> participation qui sera constaté après le mois <strong>de</strong> juillet.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Le conseil régional, et je l’en remercie, a déjà émis un avis favorable, <strong>la</strong><br />

communauté urbaine <strong>de</strong> Lille également pour ce qui <strong>la</strong> concerne. On fait tout ce qu’on peut, et le mérite ne<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


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m'en revient pas, je ne suis là que <strong>de</strong>puis quelques mois, puisqu’on est dans un établissement public foncier<br />

qui est regardé comme étant plutôt en pointe, ne faisons pas <strong>de</strong> l'autosatisfaction mais essayons plutôt<br />

d’échanger les expériences et <strong>de</strong> dégager <strong>la</strong> voie, à l'heure où une nouvelle ordonnance doit fixer les tenants<br />

et aboutissants d'une nouvelle politique foncière au regard <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>du</strong>rable. En tout cas, on verra bien ce<br />

que <strong>la</strong> ministre en question en dira, et <strong>de</strong> toute façon, il y a un conseil régional et <strong>de</strong>s collectivités qui ont à<br />

s'exprimer sur le sujet.<br />

Ce<strong>la</strong> peut être très intéressant sur les échanges d'expériences et ce<strong>la</strong> peut être très riche aussi pour un certain<br />

nombre <strong>de</strong> maires, d’élus, adjoints à l'urbanisme et autres, que <strong>de</strong> faire le tour <strong>de</strong>s possibilités.<br />

Voilà.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- C'est une information, les décisions viendront dans <strong>la</strong> DM1.<br />

On enchaîne sur les décisions financières.<br />

Trois délibérations vous sont soumises.<br />

La première délibération (n°2011/04) est à titre exceptionnel <strong>de</strong> consentir à <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Quiestè<strong>de</strong> une<br />

remise <strong>de</strong> 50% <strong>du</strong> montant <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s engagées sur une opération <strong>de</strong> démolition qui a été abandonnée à <strong>la</strong><br />

suite <strong>du</strong> refus <strong>du</strong> permis <strong>de</strong> démolir. Nous avons convenu <strong>de</strong> partager –puisque l’acquisition n’a pas été faite-<br />

entre l’EPF et <strong>la</strong> collectivité qui a peu <strong>de</strong> ressources le montant <strong>de</strong> ces frais engagés aux phases amont <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

définition <strong>de</strong>s projets.<br />

La <strong>de</strong>uxième décision (délibération n°2011/05) concerne le budget d'investissement et notamment <strong>de</strong>s<br />

mouvements entre les comptes d'investissement et le compte <strong>de</strong> fonctionnement liés à l'exécution <strong>de</strong> nos<br />

opérations informatiques. Je ne l'ai pas beaucoup développé mais ce sera pour un prochain conseil<br />

d'administration. Nous rénovons notre système d’informations informatiques justement pour pouvoir répondre<br />

à ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> reporting parfois complexes vis-à-vis <strong>de</strong>s territoires, vis-à-vis <strong>de</strong>s administrateurs et vis-àvis<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> tutelle. Nous sommes donc en phase d’adaptation <strong>de</strong> nos démarches.<br />

Et bien sûr, <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong> l'établissement à l'organisation <strong>de</strong>s assises nationales <strong>du</strong> foncier.<br />

La troisième délibération (n°2011/06) porte sur une modification <strong>de</strong> <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l'employeur aux frais<br />

<strong>de</strong> complémentaire santé qui ont connu <strong>de</strong>s augmentations très importantes et pour lesquelles il est proposé<br />

que soit <strong>la</strong>issée à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés l'actualisation au taux <strong>de</strong> l’inf<strong>la</strong>tion <strong>du</strong> montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> cotisation, le<br />

reste étant pris en charge par l'établissement.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- C'est une mesure juste que je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> suivre. Il y a eu pas mal <strong>de</strong><br />

discussions dans l'établissement, et je trouve cette mesure justifiée, surtout à un moment où il faut motiver<br />

nos troupes.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Voilà, trois décisions qui sont soumises à vos questions et à votre approbation.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Y a-t-il <strong>de</strong>s observations là-<strong>de</strong>ssus ?<br />

Monsieur HILMOINE.- La complémentaire santé est obligatoire ou facultative ?<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Obligatoire. Elle a fait l'objet d'une négociation. Nous avons mis en concurrence et<br />

recueilli <strong>la</strong> complémentaire <strong>la</strong> mieux adaptée en termes <strong>de</strong> rapport qualité/prix.<br />

Monsieur HILMOINE.- Elle n'a pas été revue <strong>de</strong>puis 2004.<br />

Madame FLAMANT.- De façon informelle, oui, mais pas <strong>de</strong> façon formelle.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- J'ai fait comme vous, j'ai regardé <strong>de</strong> près.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


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Monsieur HILMOINE.- C’est parce que j’ai été agent d'assurance, donc… il peut parfois y avoir <strong>de</strong>s<br />

augmentations <strong>de</strong> 38%...<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Nous nous en tenons à un niveau <strong>de</strong> couverture qui n’a pas été altéré.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Sur <strong>la</strong> complémentaire, Monsieur le contrôleur général ?<br />

Monsieur PILLET.- Juste une question, quel est le coût global <strong>de</strong> cette mesure sur l'année ?<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Bonne question ! Joker !...<br />

Monsieur MALENGÉ.- La différence, c'est 6 ou 7 euros par agent et par mois.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Comptez 54 agents x 12 mois x 6 euros.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Un agent en bonne santé qui se trouve motivé par votre décision, qui fait<br />

rentrer <strong>de</strong>s recettes, à mon avis, entre huit et dix jours, il l'a amorti.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- On peut le voir comme ça…<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- On peut avoir votre approbation unanime ? (oui)<br />

De toute façon, on donnera le chiffre précis à <strong>la</strong> question <strong>de</strong> Monsieur HILMOINE dans le PV.<br />

Monsieur HILMOINE.- Je suis favorable à ce type d’avantage qui, en plus, est exonéré <strong>de</strong> charges sociales.<br />

C'est préférable à <strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ires ou à <strong>de</strong>s primes qui sont soumises à cotisations. C’est un<br />

avantage non négligeable.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Et puis, coup sur coup, conditions <strong>de</strong> travail et complémentaire santé, <strong>la</strong> mise<br />

en perspective par le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’entrée d'une prime au ren<strong>de</strong>ment, je vais réfléchir là-<strong>de</strong>ssus.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Nous avons déjà une prime d'intéressement.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Je trouve ce<strong>la</strong> très bien ! Je suis pour <strong>la</strong> motivation <strong>de</strong>s gens.<br />

Donc vous approuvez ? (oui)<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Je note que les trois délibérations sont approuvées.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Par une c<strong>la</strong>meur unanime !<br />

Les conventions opérationnelles.<br />

Modifications <strong>du</strong> document type liées à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA immobilière (délibération n°2011/07)<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Je vous soumets un document qui est le document <strong>de</strong>s conventions opérationnelles<br />

type que nous utilisons pour passer nos conventions avec les collectivités. Ce document doit être modifié pour<br />

tenir compte notamment <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA immobilière.<br />

Un nouveau document vous est soumis, qui sera en l’occurrence soumis aux collectivités.<br />

Les modifications portent essentiellement sur l’application <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA aux travaux. Avant, on était en TTC, on<br />

passe en hors taxes, et ce<strong>la</strong> impacte <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s engagements <strong>de</strong>s collectivités sur les travaux. Comme<br />

nous sommes con<strong>du</strong>its à articuler les participations financières <strong>de</strong>s collectivités locales non pas à l'opération<br />

comptable <strong>de</strong> travaux mais à l'opération <strong>de</strong> cession <strong>du</strong> bien sur lequel les travaux ont lieu, nous sommes<br />

amenés à modifier le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> levée <strong>de</strong>s fonds auprès <strong>de</strong>s collectivités pour faire coïnci<strong>de</strong>r avec<br />

<strong>la</strong> cession, ce qu’on ne faisait pas auparavant, le versement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers montants, en gros 90% à<br />

l'achèvement <strong>de</strong>s travaux et 10% à <strong>la</strong> cession <strong>du</strong> bien.<br />

Ce sont <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> clôture financière <strong>de</strong>s opérations. Et <strong>du</strong> coup, ce<strong>la</strong> se répercute dans <strong>la</strong> formation <strong>du</strong><br />

prix <strong>de</strong> cession.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


19<br />

Nous sommes amenés à modifier dans nos conventions <strong>la</strong> formation <strong>de</strong> ces prix <strong>de</strong> cession, comme indiqué<br />

dans les documents.<br />

Enfin, partout où il y avait TTC, nous sommes amenés à mettre hors taxes.<br />

Nous précisons aussi que, dans les travaux spécifiques, quand on parle <strong>de</strong> clos couvert, il s'agit d’interventions<br />

en clos couvert sur <strong>de</strong>s bâtiments présentant un intérêt patrimonial avéré.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- A quoi ce<strong>la</strong> renvoie-t-il ? A une c<strong>la</strong>ssification ?<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Souvent, mais pas toujours. Ce<strong>la</strong> peut être aussi une démarche en cours. Ce<strong>la</strong> fait<br />

l'objet d'un examen.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Je connais les maires, j’en suis un… Si vous dites « intérêt patrimonial avéré »<br />

dès lors que c’est dans une commune, le réflexe normal d'un maire qui veut conserver un élément <strong>de</strong> son<br />

patrimoine… Comment corrigez-vous <strong>la</strong> subjectivité <strong>de</strong> l’appréciation ?<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Au regard <strong>de</strong>s mesures qui sont prises, soit dans le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme, soit au niveau<br />

<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s urbaines, et qui i<strong>de</strong>ntifient certains quartiers, certains sites, comme présentant un intérêt <strong>du</strong> point<br />

<strong>de</strong> vue patrimonial dans <strong>de</strong>s zones protégées, <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> ZPPAUP ou autre.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Je ne cherche pas un carcan mais si on pouvait avoir…<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Une note complémentaire…<br />

Monsieur VANDIERENDONCK- C’est ce<strong>la</strong>. Pour être c<strong>la</strong>ir vis-à-vis <strong>du</strong> re<strong>la</strong>tionnel avec les élus.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Ce sera fait, Monsieur le prési<strong>de</strong>nt.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Merci. Parfait.<br />

Je mets aux voix cette délibération.<br />

Pas <strong>de</strong> voix contre ? (non)<br />

Pas d'abstention ? (non)<br />

L’INTERVENTION OPERATIONNELLE.<br />

La mise en œuvre <strong>de</strong> l’axe « contribuer à <strong>la</strong> gestion économe <strong>de</strong>s fonciers <strong>de</strong>s ressources naturelles (sol,<br />

eau, air) ».<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Cette note donne un canevas.<br />

Pourquoi a-t-elle été établie ?<br />

Comme je l'ai indiqué, nous avons inscrit dans notre budget un certain nombre <strong>de</strong> dépenses, et il s’agit <strong>de</strong><br />

rendre ces dépenses effectives le plus possible et donc <strong>de</strong> passer aux actes.<br />

Pour passer aux actes, il faut voir comment se tra<strong>du</strong>it l’avenant au PPI en matière <strong>de</strong> déclinaison<br />

opérationnelle en passant par les sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> trame bleue trame verte <strong>du</strong> p<strong>la</strong>n forêt<br />

régional.<br />

L'articu<strong>la</strong>tion avec les interventions <strong>de</strong> <strong>la</strong> SAFER, donc le triangle conseil régional – SAFER – EPF… Je rappelle<br />

que nous avons déjà une convention avec <strong>la</strong> SAFER qui stipule nos mo<strong>de</strong>s d’intervention et notamment <strong>la</strong><br />

possibilité pour <strong>la</strong> SAFER <strong>de</strong> constituer <strong>de</strong>s portefeuilles <strong>de</strong> compensation sur <strong>de</strong>s opérations sur lesquelles<br />

nous intervenons et pour lesquelles nous apportons nos financements, mais pas directement, par le biais <strong>de</strong><br />

l’acquisition faite par l’EPF. Je le stipule. La TSE n’est mobilisable que par l’intermédiaire <strong>de</strong> l’intervention <strong>de</strong><br />

l’EPF, ce n'est pas une subvention.<br />

Depuis, ces points-là font l'objet <strong>de</strong> réunions <strong>de</strong> travail triangu<strong>la</strong>ires auxquelles nous associerons l'agence <strong>de</strong><br />

l'eau puisqu’elle a <strong>de</strong>s financements notamment pour <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> captage qui peuvent<br />

constituer <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> biodiversité ou <strong>de</strong>s zones d’agriculture raisonnée ou biologique ou <strong>de</strong>s zones<br />

s’intégrant dans le schéma <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêt régionale.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


20<br />

Ce sont ces interventions que nous souhaitons préciser un peu plus, <strong>de</strong> telle façon que le schéma <strong>de</strong> <strong>la</strong> trame<br />

verte se décline en politique portée par les EPCI, en passant par les pays. Et ensuite en convention<br />

opérationnelle signée faisant <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s choses entre ce qu’il est indispensable <strong>de</strong> maîtriser par l’action<br />

publique foncière et ce qui peut faire l'objet <strong>de</strong> démarche contractualisée avec les exploitants et les<br />

propriétaires.<br />

Nous en sommes là et je vous rendrai compte à un prochain conseil d'administration <strong>de</strong> l’avancement <strong>de</strong>s<br />

travaux.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Madame <strong>la</strong> vice-Prési<strong>de</strong>nte.<br />

Madame CAU.- Je voudrais d’abord remercier l’EPF et ses équipes parce que, par rapport à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

travail col<strong>la</strong>boratif qu’on avait exprimé au conseil d’administration précé<strong>de</strong>nt, tout a été mis en œuvre, on<br />

peut avoir les dossiers en avance pour les examiner, il y a eu un renforcement significatif et qualitatif <strong>du</strong><br />

dialogue entre l’EPF et <strong>la</strong> région qui s’était déjà tra<strong>du</strong>it dans le porter à connaissance, le PPI.<br />

Et là, on avance sur l'optimisation <strong>de</strong>s interventions foncières notamment dans l'articu<strong>la</strong>tion EPF-SAFER, ce<br />

qui est une condition <strong>de</strong> réussite d'un <strong>de</strong>s nouveaux axes <strong>du</strong> PPI qui était celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> trame verte et bleue et<br />

aussi <strong>du</strong> p<strong>la</strong>n forêt, qui répond à l’enjeu qui a été signalé <strong>de</strong> consommer les recettes que l'on a cherché à<br />

améliorer pour l’EPF.<br />

Donc, vraiment, je m'en félicite.<br />

Cette convention régionale <strong>de</strong> partenariat à venir avec <strong>la</strong> SAFER, d’abord, c’est poser le cadre <strong>de</strong> référence, et<br />

on a ce cadre à travers le schéma régional <strong>de</strong> trame verte et bleue qui est décliné dans chacun <strong>de</strong>s pays.<br />

Avoir une démarche pro active, c’est ce qui est en train <strong>de</strong> s'organiser entre l’EPF et <strong>la</strong> région, et ce<strong>la</strong>, c'est une<br />

avancée que je tiens à saluer parce qu'il faudra rechercher les opportunités foncières ou <strong>de</strong> développement <strong>de</strong><br />

cet axe-là.<br />

Et c<strong>la</strong>rifier les notions <strong>de</strong> périmètre au sens <strong>la</strong>rge, entre <strong>de</strong>s périmètres <strong>de</strong> référence, <strong>de</strong>s périmètres d'étu<strong>de</strong>,<br />

<strong>de</strong>s périmètres d’intervention, <strong>de</strong>s périmètres <strong>de</strong> négociation <strong>de</strong> compensation.<br />

Tout ce travail est en train <strong>de</strong> s'outiller, et donc qu’on puisse avoir après un portefeuille spécifique <strong>de</strong> foncier<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> SAFER dans une vraie convergence <strong>de</strong> travail avec l’EPF et les territoires, c’est vraiment quelque chose<br />

d’important.<br />

L'étape suivante sera assez fondamentale puisqu'on va rentrer dans l'opérationnalisation. Donc, ce que nous<br />

proposons au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> région, on a dix pays sur treize qui sont engagés dans <strong>la</strong> déclinaison <strong>de</strong> <strong>la</strong> trame<br />

verte et bleue, et parmi ceux-ci on en a cinq et même trois qui sont encore plus avancés d’un point <strong>de</strong> vue<br />

opérationnel, c’est d'avoir trois pays pilotes qui puissent se servir, pour se faire <strong>la</strong> main, <strong>du</strong> <strong>proces</strong>s<br />

d'intervention et <strong>de</strong> coopération entre l’EPF, <strong>la</strong> SAFER, <strong>la</strong> région, sur cette déclinaison opérationnelle <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

trame verte et bleue.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Merci.<br />

Monsieur le contrôleur.<br />

Monsieur PILLET.- Merci, Monsieur le prési<strong>de</strong>nt.<br />

A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> débats i<strong>de</strong>ntiques sur <strong>de</strong>s conventions entre EPF et SAFER dans d’autres régions, je voudrais dire à<br />

<strong>la</strong> direction qu'il est important, dans <strong>la</strong> perspective <strong>de</strong> cette convention, que l'EPF gar<strong>de</strong> toute <strong>la</strong> maîtrise <strong>du</strong><br />

recours ou non à <strong>la</strong> SAFER. Le recours éventuel <strong>de</strong> l’EPF à <strong>la</strong> SAFER doit rester <strong>de</strong> l'entière maîtrise <strong>de</strong> l’EPF et<br />

ne doit en aucun cas <strong>de</strong>venir une obligation comme certaines SAFER –je ne parle pas <strong>du</strong> Nord – Pas <strong>de</strong> Ca<strong>la</strong>is-<br />

ont tenté d’établir <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions quasiment automatiques et <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> fonds qui ne semblent pas toujours<br />

très saines.<br />

Il est essentiel que l’EPF conserve l'autonomie <strong>de</strong> sa décision au cas par cas.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Ce que vous avez dit est très important et ce<strong>la</strong> recouvre une partie <strong>de</strong> ce que<br />

j’al<strong>la</strong>is dire.<br />

Ce que je propose, c’est qu’on finalise quelque chose où on ne doit pas être instrumentalisé, ni par <strong>la</strong> région, ni<br />

par <strong>la</strong> SAFER, ni par <strong>la</strong> chambre. La meilleure manière d’y arriver, c'est que je propose qu’entre aujourd'hui et<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


21<br />

juin, Madame CAU, René VANDIERENDONCK, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> chambre –je ne sais pas travailler autrement-<br />

fasse une rencontre au sommet, et non pas une rencontre « techno », pour qu'on finalise bien ce<strong>la</strong>. Je vois<br />

bien que, potentiellement, ce n'est pas <strong>du</strong> tout ce qu’a dit Madame CAU, mais pourrait se créer au début un<br />

automatisme qui pourrait dégénérer assez rapi<strong>de</strong>ment sur une débudgétisation SAFER vers EPF. « Ils ont <strong>de</strong><br />

l'argent, ils ne savent pas quoi en faire, allons-y ! »…<br />

Monsieur PILLET.- Ou dans l'autre sens.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- J’exorcise ! Une pensée non <strong>verbal</strong>isée n’est qu’une intention <strong>de</strong> pensée…<br />

donc mettons bien les choses au c<strong>la</strong>ir. Voyons-nous au sommet, trouvons un mo<strong>de</strong> opératoire écrit, comme on<br />

l'a fait sur le PPI.<br />

Maintenant, c'est un objectif fondamental que d'unir nos efforts pour relever le défi <strong>de</strong> <strong>la</strong> trame verte et bleue,<br />

et ce<strong>la</strong> avait été très explicitement i<strong>de</strong>ntifié comme un <strong>de</strong>s axes <strong>du</strong> p<strong>la</strong>n pluriannuel d’investissement. Ma<br />

détermination est semb<strong>la</strong>ble à celle <strong>de</strong> Madame CAU, je vous assure, mais je sais comment ce<strong>la</strong> marche… j’ai vu<br />

sur <strong>de</strong>s territoires… là aussi, Monsieur le SGAR, ils sont tous partis <strong>la</strong> fleur au fusil sur <strong>la</strong> trame verte et bleue<br />

en disant « vous allez voir ce que vous allez voir »… et donc on a <strong>la</strong>ncé partout <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s avec <strong>de</strong>s vraies<br />

opportunités sur les territoires, et neuf fois sur dix, les étu<strong>de</strong>s sont faites, on cherche un maître d'ouvrage et<br />

on cherche quelques compléments <strong>de</strong> financement ! Si j'enlève <strong>la</strong> poésie, c'est ce<strong>la</strong> partout, et à toutes les<br />

échelles !<br />

En plus, dans le paysage tel qu'il est aujourd’hui, on a <strong>de</strong>s fonds européens. En aura-t-on encore dans cette<br />

région après 2013 ? Les paris sont ouverts !<br />

Tout ce<strong>la</strong> milite pour que cette question stratégique soit abordée au sommet, et quand je dis « au sommet »<br />

c'est transparent vis-à-vis <strong>du</strong> contrôleur général et <strong>du</strong> SGAR. Moi, je souhaite une petite rencontre au sommet<br />

sur le qui fait quoi, comment l’EPF et <strong>la</strong> SAFER interviennent, qu’on soit bien au c<strong>la</strong>ir.<br />

Encore une fois, j'ai hâte <strong>de</strong> relever le défi <strong>de</strong> l'opérationnalité mais franchement, il faut que ce point soit très<br />

c<strong>la</strong>ir et très codifié.<br />

Monsieur PRUVOT.<br />

Monsieur PRUVOT.- Rentrer dans l'opérationnalité, ce<strong>la</strong> va être une autre histoire… parce que là, on touche<br />

directement <strong>du</strong> foncier avec <strong>la</strong> multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s propriétaires –il ne faut pas oublier qu’il y en a une multitu<strong>de</strong>- et<br />

un quadril<strong>la</strong>ge qui n'est pas évi<strong>de</strong>nt. Je suis d'accord pour qu’on se rencontre sur le sujet. De toute façon, c’est<br />

impératif et obligatoire.<br />

On peut peut-être avoir par moment <strong>de</strong>s idées divergentes et je pense que nous en aurons, l'essentiel est <strong>de</strong><br />

pouvoir les exprimer et après <strong>de</strong> construire. Sinon on va toujours patiner…<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Il y a un Nord, un Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is, <strong>de</strong>ux départements, il vaut mieux <strong>la</strong> jouer<br />

subtil, les mettre tous autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> table pour être sûr qu'on avance en ordre cohérent !<br />

Monsieur PRUVOT.- Il y a l'Etat aussi.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- J'ai commencé par là.<br />

Monsieur PRUVOT.- Je vou<strong>la</strong>is aussi ajouter une chose par rapport à l’intervention <strong>de</strong> l’agence <strong>de</strong> l’eau et <strong>de</strong><br />

l’EPF dans le cadre <strong>de</strong>s périmètres <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> <strong>la</strong> ressource en eau. J'ai vu que vous aviez eu quelques<br />

réunions <strong>de</strong> travail sur le sujet, je pense qu’il est important <strong>de</strong> c<strong>la</strong>rifier qui finance quoi, comment, et avec quel<br />

objectif.<br />

Aujourd’hui, je suis administrateur à l'agence <strong>de</strong> l'eau, on commence à avoir <strong>de</strong>s dossiers qui arrivent et il est<br />

important d’avoir <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite sur le sujet. Sinon, après, on a <strong>du</strong> mal à voir comment s'établissent les<br />

différents fonctionnements.<br />

C’était un petit aparté par rapport à l’agence <strong>de</strong> l’eau.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Une réunion au sommet et non pas un travail <strong>de</strong> « techno ».<br />

J'aime bien dire les choses.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- On va préparer cette réunion.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


22<br />

Monsieur GILBERT.- Les <strong>de</strong>ux services <strong>de</strong> l'Etat concernés, s’ils le souhaitaient, à mon avis, pourraient être<br />

étroitement associés aux échanges d’ordre technique.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- C’est pour ce<strong>la</strong> que je me permets <strong>de</strong> <strong>verbal</strong>iser.<br />

Monsieur GILBERT.- Si ce n’est à <strong>la</strong> réunion au sommet, au moins aux échanges techniques préparatoires.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Pour moi, l'Etat est au sommet. Si vous saviez l'image que j’ai <strong>de</strong> l’Etat…. Il est<br />

au sommet, y compris <strong>de</strong>s financements.<br />

Monsieur HILMOINE.<br />

Monsieur HILMOINE.- En complément <strong>de</strong> ce<strong>la</strong>, il me paraît important sur cette convention que ce soit c<strong>la</strong>ir<br />

pour les élus parce que, les élus, pour <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> préemption ou autre, peuvent être un peu per<strong>du</strong>s. Au<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong> cette convention, il me paraît important <strong>de</strong> communiquer parce que les élus ne sont pas forcément au<br />

courant, et d’autre part, ce<strong>la</strong> permet aussi <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies -je suis financier par ailleurs…- <strong>de</strong> savoir<br />

que ce n'est pas <strong>la</strong> peine qu'il y ait <strong>de</strong>ux conseillers, un <strong>de</strong> l’EPF et un <strong>de</strong> <strong>la</strong> SAFER. Si un seul peut travailler sur<br />

le sujet, ce<strong>la</strong> permet aussi <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies quelque part.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Je rappelle que les interventions <strong>de</strong> l’établissement dans ces champs-là restent<br />

conformes à <strong>la</strong> règle générale, convention cadre, convention opérationnelle, on n'est pas en extra<br />

territorialité par rapport à ce qu’on fait d’habitu<strong>de</strong>. Donc, les élus sont nos premiers interlocuteurs.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- En tout cas, merci Madame CAU <strong>de</strong> nous avoir interpellés parce que c’est un vrai<br />

problème. Il est urgent d'y voir c<strong>la</strong>ir et on ne peut s’en sortir que si l’affaire est managée au sommet. La région<br />

ne peut pas prendre le problème seule, elle est obligée <strong>de</strong> le faire avec les départements et également avec <strong>la</strong><br />

SAFER, l’EPF, et je n'oublie pas <strong>la</strong> chambre. L'expérience nous a montré sur d’autres dossiers que quand on<br />

avance <strong>de</strong> manière déterminée, avec un tour <strong>de</strong> table <strong>la</strong>rge, on s'en sort. Donc, il n’y a pas <strong>de</strong> raison…<br />

Et je n'oublie pas l'état, je ne l'ai jamais oublié.<br />

La Ppige.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Ensuite, vous avez une note d’information sur Ppige qui se déroule bien. Donc, je ne <strong>la</strong><br />

commente pas.<br />

Les conventions opérationnelles : <strong>la</strong> contractualisation<br />

Il y en a peu. Ce<strong>la</strong> tombe bien puisque nous avons peu <strong>de</strong> temps.<br />

Trois conventions concernent <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Béthune (délibération n°2011/08), <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Divion (délibération<br />

n°2011/09) et <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Felleries (délibération n°2011/11). Ce sont <strong>de</strong>s conventions <strong>de</strong> renouvellement<br />

urbain, opérations intégrées c<strong>la</strong>ssiques <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ge foncier.<br />

Celle <strong>de</strong> Con<strong>de</strong>tte – Les Bas-Champs (délibération n°2011/10) est justement une convention trame verte<br />

opération <strong>de</strong> portage. C'est l'illustration <strong>de</strong> ce que l'on pourrait faire. La région, <strong>la</strong> DREAL, l’agence <strong>de</strong> l’eau<br />

ont été associées à l’é<strong>la</strong>boration <strong>du</strong> projet. Ensuite, un arrêté préfectoral <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration d’utilité publique a été<br />

pris, confiant <strong>la</strong> démarche d'expropriation à l’EPF au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention. Vous voyez qu’on est dans <strong>de</strong>s<br />

tissus enc<strong>la</strong>vés en tissu urbain qui vont permettre <strong>de</strong> servir <strong>de</strong> poumon dans cette ville <strong>de</strong> Con<strong>de</strong>tte.<br />

Je vous propose <strong>de</strong> soumettre ces quatre délibérations à l’approbation <strong>de</strong>s administrateurs, sachant que nous<br />

avons le récapitu<strong>la</strong>tif chronologique <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> l'année 2010 qui est soumis en communication.<br />

Au titre <strong>de</strong>s affaires diverses, nous vous soumettons une convention qui permet <strong>de</strong> re-vali<strong>de</strong>r l'ensemble <strong>de</strong>s<br />

délibérations re<strong>la</strong>tives aux conventions opérationnelles prises par les bureaux <strong>de</strong>s 29 février 2008, 20 octobre<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


23<br />

2008 et 30 octobre 2009, avec <strong>la</strong> liste au verso pour, par rapport à <strong>la</strong> discussion que nous avons eue tout à<br />

l’heure, consolidé <strong>la</strong> sécurité juridique <strong>de</strong> ces opérations.<br />

M. VANDIERENDONCK.- Monsieur PRUVOT.<br />

Monsieur PRUVOT.- Sur l'opération <strong>de</strong> Con<strong>de</strong>tte, qui est une opération sur <strong>la</strong>quelle il y a eu une DUP, etc. il n'y<br />

a pas <strong>de</strong> problème, mais je vou<strong>la</strong>is savoir comment les surfaces al<strong>la</strong>ient être utilisées <strong>de</strong>main.<br />

C’est une zone humi<strong>de</strong>. Donc, quelle va être <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> cette zone humi<strong>de</strong> ? Est-ce affecté à <strong>la</strong> ville ? Est-ce<br />

qu'elle en assume <strong>la</strong> charge ? Avec quelle orientation et quelle vision sur le sujet ?<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Frédérique BRIQUET va nous en dire un peu plus…<br />

Madame BRIQUET.- C'est une opération portée pour le compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Con<strong>de</strong>tte. Il semblerait que<br />

ce soit <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Con<strong>de</strong>tte qui en assure <strong>la</strong> gestion, selon un projet qui apparaît au verso <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiche. Les<br />

choses sont en train <strong>de</strong> se préciser. Je ne sais pas ce que je peux vous dire <strong>de</strong> plus. C'est une opération qui<br />

s'inscrit dans <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée puisqu'il a fallu monter le dossier d’utilité publique qui doit être assez innovant en <strong>la</strong><br />

matière.<br />

Monsieur PRUVOT.- Excusez-moi, mais ce<strong>la</strong> ne me satisfait pas sur le fond. J'aimerais savoir <strong>la</strong> finalité <strong>de</strong><br />

l'utilisation <strong>de</strong> cette zone humi<strong>de</strong>.<br />

D’accord, c'est une zone humi<strong>de</strong>, tout le mon<strong>de</strong> reconnaît l'importance <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone humi<strong>de</strong> en tant que telle.<br />

Est-ce une zone humi<strong>de</strong>, ou est-ce que ce<strong>la</strong> participe à <strong>la</strong> notion trame verte trame bleue ?<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Je pense que ce<strong>la</strong> remplit les <strong>de</strong>ux objectifs… c’est c<strong>la</strong>ssé trame verte trame bleue.<br />

Monsieur PRUVOT.- C’est bien une zone humi<strong>de</strong>.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Dans l'intitulé, on parle <strong>de</strong> trame verte et trame bleue. Quand on dit « trame verte »,<br />

on a en tête <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> biodiversité qui peuvent pour partie être satisfaits par le fait d’intervenir en trame<br />

bleue sur <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> zone humi<strong>de</strong> ou <strong>de</strong> p<strong>la</strong>n d'eau. Donc, c'est l'articu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux qui, en<br />

l'occurrence, nous fait intervenir, et notamment, comme vous le voyez, sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> création d'un p<strong>la</strong>n<br />

d’eau.<br />

Monsieur PRUVOT.- Ce qui me manque, c'est le projet.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- On est sur <strong>de</strong> l’anticipation foncière.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- On achète. Pendant ce temps-là, ils font le projet.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- On a déjà illustré le schéma <strong>du</strong> projet, si vous le souhaitez, on vous transmet le<br />

document. Dans une convention, on vous livre l’essentiel, donc vous avez une image qui dit « il y a un projet ».<br />

Ensuite, c'est vrai que le projet détaillé n’est pas mis dans les dossiers.<br />

Monsieur PRUVOT.- Supposons <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune dise « je fais une peupleraie », je pense que ce serait négatif<br />

par rapport à <strong>la</strong> réflexion et à l’intervention <strong>de</strong> l’EPF et <strong>de</strong>s services. Cette notion <strong>de</strong> projet me paraît<br />

essentielle.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Monsieur le prési<strong>de</strong>nt, si je vous donne <strong>la</strong> garantie suivante, à savoir qu’au<br />

moment où l'on fait <strong>la</strong> rétrocession <strong>du</strong> portage que l’on réalise, on rappelle l'affectation <strong>du</strong> bien, est-ce que ce<br />

n’est pas <strong>la</strong> meilleure manière juridiquement ?<br />

On nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> préempter pour une certaine vocation. Le prési<strong>de</strong>nt PRUVOT veut avoir <strong>la</strong> garantie qu'à <strong>la</strong><br />

sortie, indépendamment <strong>du</strong> PLU, etc… Je connais l’intercommunalité en question, il n'y a pas <strong>de</strong> doute dans<br />

mon esprit mais j'essaie d'être agréable à <strong>la</strong> légitimité <strong>de</strong> <strong>la</strong> question <strong>de</strong> Monsieur PRUVOT, dans les dossiers,<br />

on peut peut-être être plus explicite sur le projet, mais dans <strong>la</strong> convention <strong>de</strong> sortie. Là, on achète et on porte,<br />

mais après on va revendre.<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12


24<br />

Monsieur PILLET.- On peut vendre plus cher si on vend hors projet…<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Notez que le terrain est c<strong>la</strong>ssé en zone N au PLU et que le fait <strong>de</strong> s’engager sur une<br />

utilité publique fait que si le projet n'était pas reconnu d'utilité publique, je pense que l'opération tomberait.<br />

C'est tout ! Il y a bien <strong>de</strong>s engagements qui sont pris par <strong>la</strong> collectivité dans son PLU par l’engagement d’une<br />

procé<strong>du</strong>re Il est rare <strong>de</strong> voir une collectivité <strong>de</strong> cette taille s'engager <strong>de</strong> cette façon-là. Donc, au regard <strong>de</strong>s<br />

documents qui nous ont été transmis, nous avons considéré qu'il y avait un véritable engagement <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

collectivité sur ce projet-là.<br />

Ensuite, à nous <strong>de</strong> vérifier <strong>la</strong> conformité au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> cession, comme on le fait pour le logement social.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Il ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas plus.<br />

Il faut le comprendre ce prési<strong>de</strong>nt…<br />

Je vous en prie, Madame CAU.<br />

Madame CAU.- C'est vrai qu'il y a un projet d'aménagement qui figure en tout petit, qui permet <strong>de</strong> voir qu'on<br />

maintient <strong>de</strong>s prairies, qu’on a <strong>de</strong>s zones d’expansion <strong>de</strong> crues et qu’il relie <strong>de</strong>ux éléments <strong>de</strong> forêt à terme.<br />

Donc, c’est un projet qui, pour une ville <strong>de</strong> cette taille -je ne le connais pas mieux que vous, je le découvre…-<br />

semble tout à fait intéressant. Et peut-être est-ce au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> cession <strong>de</strong> vérifier que <strong>la</strong> <strong>de</strong>stination qui<br />

nous est présentée aujourd’hui, qui semble tout à fait pertinente, est bien respectée.<br />

C'est un très bel exemple <strong>de</strong> ce qu’on attend <strong>de</strong> voir arriver, c'est très bien.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- De toute façon, tout le mon<strong>de</strong> doit être <strong>de</strong> bonne foi. On doit pouvoir être plus<br />

explicite dans les documents qu’on vous envoie et on doit probablement pouvoir être plus explicite dans les<br />

conditions dans lesquelles on rétrocè<strong>de</strong> et l'écrire noir sur b<strong>la</strong>nc.<br />

Merci beaucoup.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Donc, les cinq délibérations, les quatre délibérations opérationnelles et le<br />

rattachement, sont adoptées ?<br />

Monsieur PILLET.- Avec l'intervention <strong>de</strong> Monsieur PRUVOT.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Avec l’intervention pertinente <strong>de</strong> Monsieur PRUVOT et les engagements que je<br />

me permets <strong>de</strong> prendre.<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Et que <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l'établissement mettra en œuvre.<br />

Monsieur VANDIERENDONCK.- Merci à toutes et à tous.<br />

Excusez-moi, mais je suis déjà en retard au ren<strong>de</strong>z-vous avec le secrétaire général <strong>de</strong> <strong>la</strong> préfecture <strong>du</strong> Pas-<strong>de</strong>-<br />

Ca<strong>la</strong>is. Je vais <strong>de</strong>voir vous <strong>la</strong>isser… vous savez, le Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is, c’est sacré…<br />

Monsieur KASZYNSKI.- Je donne ren<strong>de</strong>z-vous à ceux qui peuvent nous accompagner au Grand Pa<strong>la</strong>is, salle<br />

Cologne, pour une petite cérémonie à l’occasion <strong>du</strong> départ <strong>de</strong> Madame Colette FLAMANT.<br />

Merci.<br />

(La séance est levée à 12 heures 25)<br />

Compte-ren<strong>du</strong> décisionnel + Compte-ren<strong>du</strong> sténotypé + délibérations n° 2011/01 à 2011/12

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