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«UNE RUMEUR QUI VISE À EMPÊ CHER L ... - Horizons

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SONATRACH ET PERTAMINA<br />

Signature<br />

d’un mémorandum<br />

Sonatrach et le groupe pétrolier public indonésien<br />

Pertamina ont signé, hier, à Kuala Lumpur, en<br />

Malaisie, un mémorandum d’entente pour renforcer<br />

leur coopération énergétique. Ce protocole d’accord<br />

a été signé, en marge de la 25 e conférence mondiale<br />

du gaz, par M. Kamel Eddine Chikhi, directeur central<br />

associations de Sonatrach et M. Afdal Bahaudin,<br />

directeur de la planification de l’investissement de<br />

Pertamina. Ont assisté à cette signature, le ministre<br />

de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi et le P-DG de<br />

Sonatrach, Abdelhamid Zerguine.<br />

Le mémorandum définit les axes de coopération<br />

arrêtés conjointement par les deux compagnies<br />

nationales et précise les mécanismes de leur mise en<br />

œuvre en Algérie et en Indonésie ainsi que dans<br />

d’autres pays tiers. Le protocole d’accord inclut aussi<br />

l’échange d’informations et de savoir-faire dans les<br />

segments de la chaîne des hydrocarbures, notamment<br />

dans les domaines de la recherche et du développement.<br />

Les deux groupes ont ainsi exprimé à<br />

l’occasion de cette signature leur volonté à collaborer<br />

et à renforcer leurs relations. Le groupe indonésien<br />

opère dans 160 champs pétroliers et gaziers répartis<br />

dans 7 pays et dispose de six usines de raffinage qui<br />

traitent un million de barils de pétrole/jour. En plus<br />

de l’Indonésie, Pertamina produit du gaz et du pétrole<br />

au Vietnam, en Malaisie, Irak, Libye, au Qatar et au<br />

Soudan. En Algérie, le groupe indonésien est préqualifié<br />

par l’Agence nationale de valorisation des<br />

ressources en hydrocarbures (Alnaft) en qualité<br />

d’opérateur investisseur.<br />

Le directeur de la politique<br />

de l’environnement urbain au<br />

ministère de l’Aménagement<br />

du territoire et de<br />

l’Environnement, Tahar Tolba,<br />

a annoncé, hier, que la décharge<br />

d’Oued Smar a été définitivement<br />

fermée mardi.<br />

M. Tolba a indiqué à l’APS<br />

que la fermeture définitive de<br />

la décharge d’Oued Smar est<br />

intervenue de façon progressive<br />

après le lancement d’opérations<br />

d’aménagement de grande<br />

envergure pour la réalisation<br />

d’un parc public. Il a précisé<br />

à ce propos, que les travaux<br />

de réaménagement de la<br />

DÉCHARGE D’OUED SMAR<br />

Fermeture définitive<br />

décharge sont estimés à ce jour<br />

à 75%, soulignant que la réalisation<br />

d’autres structures<br />

publiques sont également prévues.<br />

Il a affirmé que le réamé-<br />

NATION<br />

HORIZONS • Jeudi 7 Juin 2012<br />

5<br />

SÉCURISATION DE L’APPROVISIONNEMENT<br />

EN GAZ<br />

«Un prix juste pour assurer<br />

l’investissement»,<br />

plaide Zerguine<br />

nagement de la décharge se<br />

poursuivait encore après avoir<br />

procédé à la réduction, dans<br />

une première étape, des<br />

déchets estimés à 15 millions<br />

de tonnes sur une superficie de<br />

50.000 hectares. Deux sites ont<br />

été délimités dans la décharge<br />

pour le dépôt de déchets mais<br />

qui ont été fermés à leur tour<br />

en raison de saturation.<br />

Concernant le traitement de la<br />

fumée et des gaz, M. Tolba a<br />

affirmé qu’une opération de<br />

«grande envergure» est enclenchée<br />

au niveau de cette décharge<br />

avec l’objectif de consolider<br />

le sol.<br />

ACCUSÉ D’ESCROQUERIE, DE FAUX ET USAGE DE FAUX<br />

Le président du Mouvement<br />

national de la société civile arrêté<br />

Le président du Mouvement<br />

national pour la société civile<br />

(MNSC), Yacine Merkiche, a<br />

été écroué par le juge instructeur<br />

près le tribunal de Sidi<br />

M’hamed pour escroquerie,<br />

faux et usage de faux.<br />

L’enquête policière a révélé<br />

aussi que le mis en cause faisait<br />

l’objet d’un mandat d’arrêt<br />

délivré par la justice et<br />

était recherché par les services<br />

de sécurité, a-t-on appris<br />

auprès de la division centre de<br />

la police judiciaire de la sûreté<br />

de wilaya d’Alger. Les enquêteurs<br />

de la PJ ont mis un<br />

terme aux agissements de<br />

Yacine Merkiche, né en 1963 et<br />

sans profession, «sur la base<br />

d’une plainte déposée par la<br />

nommée B. S.», précise l’officier<br />

Aoudia, chef de section de<br />

lutte contre les atteintes aux<br />

biens. La dame avait déclaré<br />

que le mis en cause lui a pro-<br />

posé de l’aide pour l’achat<br />

d’un appartement au quartier<br />

Meissonnier (Alger centre)<br />

pour 600 millions de centimes<br />

après l’avoir informé qu’elle<br />

venait d’hériter d’une importante<br />

somme d’argent. Il lui a<br />

même fait la proposition de<br />

créer un journal. Sur quoi, elle<br />

lui a remis une somme de<br />

deux milliards 870 millions de<br />

centimes pour créer également<br />

une imprimerie avant de<br />

constater sa «disparition». Les<br />

investigations entreprises ont<br />

fait ressortir que le président<br />

du MNSC avait escroqué aussi<br />

un commerçant d’une somme<br />

de plus 370 millions de centimes<br />

comme premier versement<br />

en lui faisant croire qu’il<br />

allait l’associer dans un projet<br />

très ambitieux concernant un<br />

organe de presse déjà existant.<br />

Mis sous surveillance, le mis<br />

en cause a été arrêté dans une<br />

souricière tendue par un policier<br />

qui s’est fait passer pour<br />

un client désireux d’acquérir<br />

un appartement à<br />

Meissonnier. La perquisition<br />

de son bureau a permis la saisie<br />

de 18 cachets administratifs<br />

qui ont été transférés au laboratoire<br />

pour expertise. «On a<br />

constaté que parmi ce lot, il y<br />

avait beaucoup de faux»,<br />

explique l’officier de police.<br />

Les enquêteurs ont également<br />

saisi des équipements sophistiqués<br />

dont des micro-ordinateurs<br />

achetés avec l’argent<br />

fruit de l’escroquerie. L’officier<br />

a tenu à préciser que l’association<br />

MNSC n’a pas d’agrément<br />

et que le mis en cause<br />

activait «clandestinement»<br />

avec des griffes de directeur<br />

général de trois journaux arabophones<br />

privés en plus du<br />

cachet de l’association.<br />

n Neïla B.<br />

LA SÉCURISATION DE L’OFFRE GAZIÈRE DANS LE MONDE A<br />

BESOIN D’UN PRIX JUSTE POUR MOBILISER LES FINANCEMENTS<br />

NÉCESSAIRES <strong>À</strong> L’INVESTISSEMENT, TRÈS COUTEUX DANS L’IN-<br />

DUSTRIE GAZIÈRE, A DÉCLARÉ, HIER, <strong>À</strong> KUALA LUMPUR LE P-DG<br />

DE SONATRACH, ABDELHAMID ZERGUINE.<br />

M. Zerguine s’exprimait lors d’une session plénière<br />

sur l’impact des facteurs géopolitiques sur le développement<br />

des marchés gaziers, qu’il a animée<br />

conjointement avec Mahatir Mohamed, ancien<br />

Premier ministre de la Malaisie, Marcel Kramer,<br />

P-DG de Royal Dutch Gas, et Alexander<br />

Medvedev, vice-président de Gazprom. Un prix juste du gaz est une<br />

«condition minimale» pour faire face à l’énorme effort d’investissement<br />

que doivent consentir les pays producteurs, a soutenu le P-DG<br />

de Sonatrach. S’y ajoutent d’autres conditions comme la recherche et<br />

le développement qui vont aider à intensifier l’exploitation des<br />

réserves. «Nous estimons que le meilleur moyen de sécuriser aussi<br />

bien l’offre que la demande est d’encourager le partenariat qui a<br />

donné des résultats tangibles pour tous les acteurs du marché<br />

gazier», a-t-il enchaîné. «Dans un contexte géopolitique incertain, il<br />

est nécessaire de renforcer les partenariats existants, mais aussi d’en<br />

créer de nouveaux, avec des niveaux de prix qui reflètent les niveaux<br />

d’investissement nécessaires», a-t-il plaidé. Le dirigeant de Sonatrach<br />

n’a pas manqué au passage de défendre les contrats gaziers à long<br />

terme que certains pays consommateurs avaient voulu remettre en<br />

cause, en indiquant que l’Algérie a réussi à sécuriser l’approvisionnement<br />

pour ses clients grâce aux ressources générées par ce type de<br />

contrats qui lui ont permis de maintenir l’investissement. «La flexibilité<br />

de l’approvisionnement est le résultat du développement des<br />

infrastructures gazières qui ont offert aux clients de l’Algérie une<br />

sécurité de l’offre. Il faut aussi souligner que cette flexibilité est le<br />

résultat d’énormes investissements sur plusieurs années, consentis<br />

par Sonatrach grâce aux contrats à long terme qui lui ont permis de<br />

sécuriser l’offre et de partager les risques avec ses clients», a souligné<br />

M. Zerguine devant un parterre de panélistes. Insistant sur ce constat,<br />

M. Zerguine a noté qu’il fallait «donner à la vision du long terme et<br />

de la coopération stratégique tout son sens, car elle avait permis l’expansion<br />

de l’industrie du gaz». Cette approche a toujours été privilégiée<br />

par Sonatrach qui a prouvé sa fiabilité dans la fourniture de plus<br />

de 1.000 milliards m 3 de gaz vers l’Europe sans aucune interruption,<br />

depuis qu’elle a commencé à exporter vers ce continent, signale-t-il.<br />

Abondant dans le même sens, M. Kramer, P-DG de Royal Dutch<br />

Gas a estimé que les contrats à long terme constituent le seul moyen<br />

pour les pays consommateurs pour s’assurer une durabilité de l’approvisionnement.<br />

AFFAIRE DE CORRUPTION<br />

<strong>À</strong> ALGÉRIE TÉLÉCOM<br />

18 ans de prison ferme<br />

pour un ex-cadre<br />

et un homme d’affaires<br />

L’ex-conseiller du PDG d’Algérie Télécom, Mohamed Ali<br />

Boukhari et l’homme d’affaires Chani Mejdoub, poursuivis<br />

pour corruption et blanchiment d’argent, ont été condamnés<br />

hier à 18 ans de prison ferme. Le verdict a été rendu par la juge<br />

du pôle judiciaire spécialisé près le tribunal de Sidi M’hamed.<br />

La peine a été assortie d’une amende de 3 millions de dinars<br />

pour chacun des accusés. Chani Mejdoub, qui dispose d’une<br />

double nationalité (algérienne et luxembourgeoise), est également<br />

poursuivi dans l’affaire de l’autoroute Est-Ouest. Le tribunal<br />

a également décidé de déposséder M. Boukhari de ses biens<br />

au Luxembourg et de saisir ses comptes bancaires conformément<br />

à la loi contre la corruption. Le tribunal spécialisé a également<br />

condamné par contumace trois cadres chinois, des dirigeants<br />

des entreprises ZTE et Huawei Algérie domiciliées à<br />

Hong Kong, à dix ans de prison ferme pour «trafic d'influence».<br />

Des mandats d'arrêt internationaux seront lancés contre eux.<br />

Les deux sociétés chinoises ZTE Algérie et Huawei Algérie,<br />

poursuivies comme personnes morales, ont été condamnées<br />

chacune à une amende de 3 millions de dinars pour corruption<br />

et trafic d'influence. Leurs représentants étaient présents hier<br />

dans la salle d’audience lors de la prononciation du verdict. Lrs<br />

avocats des deux principaux inculpés ont décidé de faire appel<br />

de ce jugement.<br />

n Neïla B.

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