MIROIR ET CONNAISSANCE DANS LA POÉSIE DES TANG ... - AFEC

54 F. HU-STERK
on trouve par exemple la «Chanson pour une beauté» de Cui Guofu,
QTS, I, p. 336.
54. Chang Hao, «Pour envoyer au loin», QTS, XI, p. 9025.
55. On retrouve une conception similaire du miroir divin dans
la tradition occidentale. Voir Jurgis Baltrusaitis, Le miroir : révélations,
science-fiction et fallacies, Paris, Seuil, 1978, ch. III.
56. Zhuangzi, VII, F, trad. Demiéville, «Le miroir spirituel», in
Choix d'études bouddhiques, Leyde, Brill, 1973, p. 117 (légèrement
modifié).
57. Zhuangzi, V, A, trad. Wieger, Les pères du système taoïste,
Paris, Cathasia, 1950, p. 309.
58. Paul Claudel, L'épée et le miroir, Paris, Gallimard, 1939, p.
194.
59. Zhuangzi, XIII, A, trad. Wieger, op. cit., p. 309.
60. Liu Yuxi, «Poème écrit pour accompagner la fable du secrétaire
général Niu», QTS, VI, p. 4080.
61. C'est seulement à partir de la dynastie des Han que le
miroir fut lui-même doté de pouvoirs merveilleux et occultes.
Comme le souligne M. Granet, c'est «dans toutes les légendes relatives
au fourneau, à la forge, aux cinq métaux, aux épées précieuses
et magiques, au chaudron, aux miroirs, à la lune et au soleil»
que l'accent taoïste peut être perçu. Cf. Danses et légendes de la
Chine ancienne, Paris, PUF, 1959, pp. 609-610. Voir également
Longhu laoren, «Zhu jing ge» (Chanson de la fonte du miroir),
QTS, XH, pp. 9766-9767.
62. Xue Feng, «Chanson du miroir ancien de Lingtai», QTS,
VIII, pp. 6321-6322.
63. Dans le Bao pu zi du fameux médecin des Jin Occidentaux,
Ge Hong (284-364), il est écrit : «On peut se servir de miroirs
magiques d'au moins neuf pouces de diamètre pour s'y mirer Si
l'on se concentre sur ce qui vous préoccupe pendant sept jours et
sept nuits, alors on aperçoit les Immortels... Une fois qu'ils se
sont révélés, dans votre cœur (esprit) vous aurez la connaissance
de ce qui se passe au-delà de mille li de distance et des événements
à venir...». Voir l'étude de Max Kaltenmark, «Miroirs
magiques», in Mélanges de sinologie, Paris, Institut des Hautes
Etudes Chinoises, 1974, p. 6. Quelques poèmes Tang évoquent de
façon directe l'utilisation du miroir comme instrument de divination.
Voir, par exemple, Li Guo, «En écoutant le miroir», QTS, VII,
p. 5457.
64. B. Karlgren, «Early Chinese Mirror Inscriptions», Bulletin of
the Muséum of Far Eastern Antiquities, 1934, Inscription n° 6, p.
73.
65. Ruoxu, «Le miroir ancien», QTS, XII, p. 9300.
66. Paul Demiéville, «Le miroir spirituel», Choix d'études Bouddhiques,
pp. 112-137.
67. Ibid., p. 123. Cette différence est également soulignée par
Wing-Tsit Chan : «The mirror is an important symbol for the mind