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fllfiNOUJAR<br />
«Live - Hell On<br />
Wheels»<br />
(C N R/A rcade) - 5/5<br />
Les Rois du métal sont de retour avec<br />
un album extraodinaire ! Nos frères<br />
du métal sont enfin en France, par<br />
l'intermédiaire de CNR/Arcade et c’est<br />
tant mieux. C ’est début décembre que<br />
l’on a pu enfin voir <strong>le</strong> mythe sur la<br />
minuscu<strong>le</strong> scène de l’Arapaho, qui<br />
dail<strong>le</strong>urs en tremb<strong>le</strong> encore ! Quel<strong>le</strong><br />
joie de <strong>le</strong>s revoir enfin chez nous, <strong>le</strong>s<br />
fil<strong>le</strong>s s'en souviennent (Other bands<br />
play, Manowar kiss), <strong>pour</strong> une soirée<br />
avec nos «Brothers of M étal».<br />
Comment rester indifférent à un tel<br />
live qui fait incontestab<strong>le</strong>ment figure<br />
de best of. «Hell On Wheels» est un<br />
Vrai live, avec ses imperfections, avec<br />
un son brut et sans façonnage inuti<strong>le</strong>.<br />
Manowar n'a pas hésité à s ’étendre<br />
sur toute sa carrière <strong>pour</strong> livrer un<br />
petit joyau de métal. Jugez plutôt:<br />
«Blood of my enemies», «Kill with<br />
power», «Sign of the hammer» <strong>pour</strong> la<br />
première période, «The gods made<br />
heavy-metal» et «My spirit lives on»<br />
<strong>pour</strong> <strong>le</strong> dernier album. Entre <strong>le</strong>s deux,<br />
plus d’une heure et demie d’extase,<br />
de puissance, de sensibilité<br />
«Courage», «Black arrows» <strong>pour</strong> une<br />
im pressionante démonstration de<br />
Monseigneur Joey deMaio. La voix de<br />
Eric Adams reste, comme d’habitude,<br />
irréprochab<strong>le</strong>, même en live -ça n'est<br />
pas <strong>le</strong> cas de tout <strong>le</strong> monde-, <strong>le</strong> retour<br />
de Scott Columbus derrière <strong>le</strong>s fûts<br />
donne à tout <strong>le</strong>s morceaux un puissance<br />
impressionante et l'arrivée de<br />
Karl Logan est une bouffée d'air frais<br />
<strong>pour</strong> ce groupe d’un autre temps.<br />
«Hell On Wheels» entre dans la cours<br />
des grands live aux cotés du «Live<br />
After Death» de Maiden, de «If You<br />
Want Blood» d'AC/DC ou encore de<br />
«Live And Dangerous» de Thin Lizzy.<br />
Other bands play, Manowar kills.<br />
Manowar est grand !<br />
Yves Balandret<br />
Rocksty<strong>le</strong> n° 23 - <strong>le</strong> ca hier CD<br />
\<br />
m s s<br />
«Carnival Of Soul»<br />
(M ercury/Polygram ) ■ 3/5<br />
Encore un ènième album de Kiss me<br />
direz-vous ? Et bien pas tout à fait.<br />
«Carnival Of Soûls» est passé tout près<br />
du pirate, vue la reformation prématurée<br />
du line-up originel maquillé. Cet<br />
album n’aurait jam ais dû voir <strong>le</strong> jour<br />
tant sa sortie était plus que compromise,<br />
et c'est <strong>le</strong> marché noir qui, <strong>pour</strong><br />
une fois, a obligé la légendaire formation<br />
de Gene Simmons et Paul Stan<strong>le</strong>y<br />
à presser <strong>le</strong>-dit skeud. L'album se vendait<br />
à des prix exhorbitants, il fallait<br />
que la Kiss Artil<strong>le</strong>rie, rattrape <strong>le</strong> coup.<br />
Pour par<strong>le</strong>r des morceaux, il faut bien<br />
dire que ce ne sont pas <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs<br />
que Kiss ait enregistrés mais plutôt un<br />
second couteau qui rappel<strong>le</strong> un «Lick<br />
It Up» aux sonorités 9 0 's, dixit, intro<br />
de «Rain». Cet album n’est pas sans<br />
rappe<strong>le</strong>r que de très bons musiciens<br />
ont traversé l’ére kissienne sans <strong>pour</strong><br />
autant être récompensés au bout du<br />
compte, mais comme ça doit <strong>le</strong> faire<br />
sur un C.V. Vivement <strong>le</strong> live maquillé,<br />
lui aussi I<br />
Yves Balandret<br />
«Sin Secado»<br />
(C entury M edia) - 4/5<br />
Leur premier essai n'avait pas franchement<br />
convaincu, il faut bien <strong>le</strong><br />
dire, mais aujourd'hui, Moonspell distil<strong>le</strong><br />
un album plus pensé, plus travaillé<br />
peut-être. La voix n’est plus du<br />
tout aussi bâclée qu’el<strong>le</strong> a pu l'être<br />
auparavant. On a à aujourd'hui affaire<br />
à un groupe de grande envergure<br />
où se mê<strong>le</strong>nt amp<strong>le</strong>ur musica<strong>le</strong> et<br />
puissance maîtrisée, «Abysmo» en est<br />
la preuve cinglante. «Sin secado»<br />
<strong>pour</strong>rait même par moment se frotter<br />
à «One Second» de Paradise Lost,<br />
mais il <strong>le</strong>ur faudra encore travail<strong>le</strong>r-<br />
<strong>pour</strong> fournir un album d’exception.<br />
Nous n'en sommes encore pas là.<br />
Moonspell n'en est encore qu'à son<br />
deuxième album, il n'y a pas de comparaison<br />
à soutenir, <strong>le</strong>s portugais ont<br />
<strong>le</strong> vent en poupe, normal <strong>pour</strong> un<br />
peup<strong>le</strong> de m arins. Dégustez «Sin<br />
Secado» comme un bon Porto pendant<br />
<strong>le</strong>s fêtes de fin d'année, c ’est un<br />
bon cru.<br />
Yves Balandret<br />
Ï X C I T Ï R<br />
«The Dark Command»<br />
(SPV /O sm bse) - 3/5<br />
Il existe encore des groupes qui n'ont<br />
pas décollés de <strong>le</strong>urs origines. Exciter<br />
fait bien partie de ces combos qui n’arrivent<br />
pas déscotcher de ce qu’ils faisaient<br />
dans <strong>le</strong>s années 8 0 . jOn ne<br />
par<strong>le</strong> pas ici des grosses machines à la<br />
AC/DC ou Maiden, non, il faut bien<br />
avouer qu'Exciter appartient à la fam il<strong>le</strong><br />
des seconds couteaux du speed<br />
métal. Rien de péjoratif dans ces propos<br />
mais plutôt un moyen de resituer<br />
<strong>le</strong> contexte musical de l’affaire. Les<br />
canadiens nous reviennent donc avec<br />
«The Dark Command» qui risque<br />
d'éprouver un peu de mal à trouver sa<br />
place dans la plus en plus grande<br />
famil<strong>le</strong> du m étal., et c’est tant mieux.<br />
L’album n’est qu'un condensé de ce<br />
que donnait <strong>le</strong> groupe dans <strong>le</strong> temps.<br />
Les morceaux s ’enchaînent sur un<br />
tempo toujours aussi rapide, normal<br />
<strong>pour</strong> du speed. «Agressor» et<br />
«Executioner», tirent tout de même<br />
<strong>le</strong>ur éping<strong>le</strong> du jeu. La note, c ’est <strong>pour</strong><br />
<strong>le</strong>s bons albums du passé.<br />
Yves Balandret<br />
D t f i ' R L Y B E H l f i U E D<br />
«Chamber Of One»<br />
(M usicForN ations/M edia 7) - 4/5<br />
Ceux qui avaient dégusté <strong>le</strong> power<br />
m étal du premier effort de D EA RLY<br />
B EH EA D E D , «Temptation», devront<br />
réviser <strong>le</strong>ur jugement avec ce second<br />
album . A<strong>le</strong>x Cream er a troqué ses<br />
cordes voca<strong>le</strong>s <strong>pour</strong> une paire d’élastiques<br />
usés et entraîne ses petits<br />
cam arades sur <strong>le</strong> versant caillouteux<br />
d'une vio<strong>le</strong>nce ultra-rageuse. Au placard,<br />
<strong>le</strong>s mélodies et bienvenue en<br />
enfer ! L'envie de cogner est là I D .B .<br />
voit en noir et radicalise son métal au<br />
point de ressem b<strong>le</strong>r à un Clawfinger<br />
qui jo uerait avec la hargne de<br />
Sepultura. La production de Colin<br />
Richardson est aux petits oignons et<br />
fi<strong>le</strong> un coup de booster à une rythmique<br />
agressive comme un gang de<br />
Brooklyn à 1 heure du mat. ! Un <strong>le</strong>ssivage<br />
de tym pans san s l’essorage et<br />
c'est foutrement jouissif I<br />
Bruno Versmisse<br />
m . P H t R A l<br />
«Soil»<br />
(Thunder R eco rd s) - 3 !5<br />
Il faut saluer l'arrivée d'un nouveau<br />
venu, Thunder Records, label fran <br />
çais aux orientations plutôt m étalliques,<br />
et c'est tant mieux. M. Pheral<br />
est l’une de ces récentes signatures.<br />
M. Pheral est un groupe français aux<br />
sonorités N ine Inch N ails, Fear<br />
Factory en m oins puissant m ais plutôt<br />
proche de Prong. Grâce à des<br />
titres bien balancés, voire même dansants<br />
comme «Phase 8» voire même<br />
«Im pure» ou la voix approche cel<strong>le</strong><br />
du légendaire David Bowie, sur <strong>le</strong>s<br />
p arties ca lm e s. M. Pheral nous<br />
balance un prem ier effort loin d ’être<br />
ridicu<strong>le</strong> dans la production m ais où<br />
<strong>le</strong>s compos m ériteraient un peu plus<br />
d'originalité surtout sur <strong>le</strong>s parties<br />
lyriques qui tendraient à être plus<br />
naturel<strong>le</strong>s et surtout moins<br />
«m achines». A part ça, rien ne <strong>pour</strong>ra<br />
<strong>le</strong>s em pêcher de se frayer un chemin<br />
au m ilieu d'une scène métal<br />
française un peu embourbée.<br />
Yves Balandret<br />
I H - R f l f f l E S<br />
«Whorac<strong>le</strong>»<br />
(N u c<strong>le</strong>a r B la st) - 4/5<br />
On en parlait déjà dans <strong>le</strong> numéro 21 de<br />
Rocksty<strong>le</strong> où l'on ventait <strong>le</strong>s bonnes dispositions<br />
dans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s se trouvait In-<br />
Flames grâce à la grande classe de «The<br />
Jester Race». Aujourd’hui ils reviennent<br />
avec un album encore plus puissant ou<br />
<strong>le</strong>s mélodies de guitares côtoient avec<br />
grande classe <strong>le</strong>s rugissements vocaux<br />
d'un front-man encore plus en verve que<br />
sur «The Jester Race». Les fans de puissance<br />
mélodique ne peuvent que se<br />
réjouir de pouvoir ce procurer ce que<br />
l'on fait de mieux dans un sty<strong>le</strong> assez<br />
controversé vu la diversité des sty<strong>le</strong>s.<br />
Les compos sont costauds et efficaces,<br />
sans laisser un seul instant de répit à<br />
l'auditeur, c’est bien cela qu’on <strong>le</strong>ur<br />
demande, ou je me trompe? «Food for<br />
the gods» ou l'excel<strong>le</strong>nt instrumental<br />
«Dialogue with the stars» font de<br />
«Whorac<strong>le</strong>», <strong>le</strong> digne successeur du<br />
fabu<strong>le</strong>ux «The Jester Race», avec une<br />
mention particulières <strong>pour</strong> <strong>le</strong>s compos<br />
dont la qualité est tout de même un cran<br />
au-dessus que <strong>le</strong>s précédentes.<br />
Excel<strong>le</strong>nt !<br />
Yves Balandret