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110<br />

8 mars 1813. « Louis est délicieux […] il m’a dit Rurusse font la guerre et empêch<strong>en</strong>t papa de v<strong>en</strong>ir. Méchant a-t-il dit <strong>en</strong><br />

frappant du pied […] SMI sont partis pour Trianon ». Elle a vu la Reine Hort<strong>en</strong>se : « je ne l’avais pas vue depuis mon retour de<br />

Stettin je l’ai trouvée changée ». 10 mars. Récit d’une soirée chez l’Impératrice à Trianon ; échange avec l’Empereur, et promesse<br />

du duc de Frioul [DUROC] qui donn<strong>en</strong>t à espérer qu’elle reverra bi<strong>en</strong>tôt son mari…<br />

27 avril 1814. Longue lettre confiée au général FOUCHER, commissaire de S.A.R. pour la reddition de Hambourg [place<br />

déf<strong>en</strong>due par Davout] : Aimée compr<strong>en</strong>d son dilemme, elle espère qu’il est informé des événem<strong>en</strong>ts, et qu’il a fait « ce que tout<br />

françois doit faire dans la situation où la France est réduite »… Il est question de l’occupation de son hôtel, de l’afflux de la noblesse<br />

à Paris, et des calomnies qu’elle lit sur son compte dans la presse… Elle lui adresse des journaux où il pourra lire « un discours<br />

ou plutôt les adieux de l’Empereur à la vieille garde on y retrouve quelques traces du dérangem<strong>en</strong>t de ses idées qui a été extrême<br />

lorsqu’il a connu la situation dans laquelle il s’est mis ainsi que la France <strong>en</strong> ne s’avouant pas la force de ses <strong>en</strong>nemis et la foiblesse<br />

de son armée qui ne s’explique pas <strong>en</strong>core la pointe qu’elle a faite sur Langres »…<br />

14 juillet 1815. Le général KELLERMANN lui fait savoir que l’armée vi<strong>en</strong>t de faire sa soumission au Roi par son organe ; on ne<br />

pourra plus représ<strong>en</strong>ter l’armée comme factieuse… 23 juillet. Ri<strong>en</strong> de plus naturel, ni de plus conv<strong>en</strong>able que sa démission de<br />

général <strong>en</strong> chef : « Tu as fait pour le gouvernem<strong>en</strong>t, et l’armée ce qu’ils étai<strong>en</strong>t fondés à att<strong>en</strong>dre de toi, cette dernière a reconnu<br />

et payé ta sollicitude <strong>en</strong> se montrant disciplinée et confiante. Sa soumission, et surtout le changem<strong>en</strong>t de cocarde étai<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong><br />

difficiles à obt<strong>en</strong>ir par tout autre que toi. Ta tache est remplie »… Longue mise <strong>en</strong> garde contre la réaction royaliste : « je sais à<br />

n’<strong>en</strong> pouvoir douter que tu as été porté <strong>en</strong> tête d’une liste de proscription et que tu <strong>en</strong> as été rayé par un grand souverain. Le<br />

comte d’Artois a aussi sa liste, qui est déjà portée à deux c<strong>en</strong>t tu es égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> tête de plus il est d’avis qu’on doit s’emparer des<br />

bi<strong>en</strong>s »… 28 juillet. « Je vois avec bi<strong>en</strong> du cont<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t l’effet de ta belle lettre au g al <strong>en</strong> chef autrichi<strong>en</strong>. Il est un langage auquel<br />

on rougirait de rester sourd […] tu es remplacé par le M al Duc de Tar<strong>en</strong>te [MACDONALD] je te vois oter cette p<strong>en</strong>ible tache avec<br />

infinim<strong>en</strong>t de plaisir »…<br />

233. Louis DAVOUT. 160 L.A.S., septembre 1808-1809, à SA FEMME AIMÉE DAVOUT duchesse d’AUERSTAEDT ; 320 pages la<br />

plupart in-4 (qqs in-fol.), la plupart avec adresse et cachet cire rouge à son nom ou à ses armes, nombreuses marques<br />

postales Grande Armée, Armée du Rhin, ou Ministère de la Secrétairerie d’état (légers défauts à qqs lettres).<br />

30.000/35.000<br />

BELLE ET IMPORTANTE CORRESPONDANCE DE LA CAMPAGNE D’ALLEMAGNE ET D’AUTRICHE. En cette année faste 1809 des batailles<br />

d’Eckmühl, Ratisbonne, Presbourg et de Wagram, le maréchal témoigne de sa passion de guerrier… et d’amoureux, et de son<br />

dévouem<strong>en</strong>t à Napoléon. Nous ne pouvons donner ici qu’un aperçu de ces lettres presque quotidi<strong>en</strong>nes.<br />

Kalish 9 septembre 1808, itinéraire et conseils pour le voyage d’Aimée qui est <strong>en</strong> route pour le rejoindre… Breslau 11 septembre,<br />

il est arrivé un peu fatigué. « Tu ne peux que je ne te désire vivem<strong>en</strong>t, quoique ton séjour <strong>en</strong> Pologne soit très bon et serve à<br />

combattre les bruits de guerre qui du reste tombe tous les jours ». La société « est à mille lieues de celle de Varsovie. Les Silési<strong>en</strong>nes<br />

ne sont ni aussi instruites ni aussi aimables que les Polonoises »…. 13 septembre, soucis pour la nouvelle grossesse d’Aimée… 16<br />

septembre. « J’ai reçu la permission de mariage pour le colonel COUTARD, où <strong>en</strong> est-il est-ce que cette affaire sera un second siège<br />

de Troie »…<br />

Erfurt 15 décembre, soucis sur le voyage de retour <strong>en</strong> France d’Aimée et des petites Joséphine et Léonie dans le « grand<br />

froid »… « Le plus beau jour de ma vie sera celui où je pourrai vivre tranquille et te donner ainsi qu’à mes <strong>en</strong>fants tous mes soins et<br />

tous mes mom<strong>en</strong>ts, tu apprécieras alors combi<strong>en</strong> je t’aime »… 16 décembre. Il a reçu des nouvelles de Varsovie : « l’empereur a dans<br />

ce pays dans le prince [PONIATOWSKI] une personne qui lui est attachée et qui contribue beaucoup par son influ<strong>en</strong>ce à l’excell<strong>en</strong>t<br />

esprit qui règne chez cette brave nation »… 17 décembre : « Je m’occuppe déjà des moy<strong>en</strong>s à employer pour obt<strong>en</strong>ir de l’empereur<br />

la permission d’aller te donner mes soins pour le mom<strong>en</strong>t de tes couches »… 19 décembre, il a fait la connaissance de DARU « qui<br />

est une des têtes les mieux organisées que j’ai connu et qui a r<strong>en</strong>du de bi<strong>en</strong> grands services à l’empereur »… 20 décembre. Aimée<br />

passe le Rhin. « Je ne puis supporter ton abs<strong>en</strong>ce qu’<strong>en</strong> me rapellant ce que me prescriv<strong>en</strong>t mes devoirs »… 23 décembre. Sa<br />

conduite lui est toujours « dictée pour le bi<strong>en</strong> du service de l’empereur et aussi par l’estime et le respect que je porte aux vertus<br />

de ce souverain » … 25 décembre. Daru va partir chercher les ordres nécessaires pour rejoindre sa femme et sa petite fille : « il m’a<br />

promis de mettre sous les yeux de l’empereur le vif désir que j’ai d’aller te donner mes soins pour le mom<strong>en</strong>t de tes couches »…<br />

27 décembre, sur la lecture de SAINT-SIMON : « ton jugem<strong>en</strong>t te mettra à l’abri de ses faux jugem<strong>en</strong>ts de sa partialité et te portera<br />

à apprécier à leur juste valeur les anecdotes qu’il cite »… 29 décembre, il va <strong>en</strong>voyer à Aimée 40.000 fr des rev<strong>en</strong>us des terres que<br />

lui a données l’Empereur. Visite à Weymar au prince et à la princesse, « femme de beaucoup d’esprit de conduite très instruite »…<br />

31 décembre. Visite au duc de GOTHA. Il ne s’habitue pas à leur séparation, et a « le besoin de me rappeler ce que me prescrit le<br />

service de l’empereur pour pr<strong>en</strong>dre le dessus »…<br />

Erfurt 1 er janvier 1809. « Je crois et sans peine ma bonne Aimée que tu seras toujours un modèle de conduite conjugale.<br />

Crois que je te paierai de retour et que tu n’auras plus de reproches à me faire. En avouant ma passion pour le service de notre<br />

Souverain je place immédiatem<strong>en</strong>t après celle de mon estimable femme et mon désir de faire son bonheur ». Il a reçu « la lettre<br />

la plus extravagante la plus extraordinaire »du Roi de Prusse… 4 janvier : « Je ne crois pas ma bonne amie que tes craintes<br />

se réaliseront quelque soit l’aveuglem<strong>en</strong>t de l’Angleterre, cette puissance restera isolée. Qui oseroit <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre une guerre<br />

contin<strong>en</strong>tale. L’empereur désire fortem<strong>en</strong>t la paix, les peuples la souhaite et tout annonce que les intrigues anglaises échoueront<br />

sur le contin<strong>en</strong>t »… 10 janvier, il est irrité par les mauvais procédés des dames polonaises <strong>en</strong>vers Aimée. S’il obti<strong>en</strong>t l’autorisation<br />

de v<strong>en</strong>ir à Paris, « je m’arrangerai de manière à ce que mon voyage soit ignoré dans le pays. Je désire aussi ma bonne amie qu’aussitôt<br />

… /…

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