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162<br />

De retour à Liège <strong>en</strong> 1790, Miles r<strong>en</strong>d compte de la Révolution dans la principauté, informe Pitt du mouvem<strong>en</strong>t pour que Liège<br />

et les provinces belges form<strong>en</strong>t une république, et le prévi<strong>en</strong>t, le 24 janvier, que si les Pays-Bas tomb<strong>en</strong>t sous domination française,<br />

Amsterdam devi<strong>en</strong>dra une commune de Paris. Hanovre ne sera pas toujours anglais ; mieux vaut comme pied à terre sur le contin<strong>en</strong>t<br />

un pays <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>ant, une mine de richesse inexplorée, face aux rives d’Angleterre… Nouvelles ou communications de WIMPFFEN,<br />

MIRABEAU, TALLEYRAND, PÉTION… Admission de Miles aux Jacobins (où il participera aux débats, et échangera des civilités avec le duc<br />

d’ORLÉANS) et à la Société de 1789 (n° 19)… Témoignage de l’effervesc<strong>en</strong>ce croissante à Paris, et du déplorable dénouem<strong>en</strong>t du départ<br />

des tantes du Roi, février 1791 ; analyse de la Révolution dans une lettre à New<strong>en</strong>ham, et après lecture des Réflexions de BURKE, mars<br />

1791 (n° 20)… Vives lettres de sa fille sur les viol<strong>en</strong>ces ou m<strong>en</strong>aces subies par le Roi, la Reine, le général de LAFAYETTE, Clermont-<br />

Tonnerre, etc., avril-juin 1791 (n° 21)… Texte d’une lettre du maréchal LUCKNER au ministre, à propos de l’invasion de la Belgique,<br />

<strong>en</strong> juin 1792 ; correspondance à Miles de Jacques-Augustin MOURGUE, après sa démission du ministère de l’Intérieur, et avec son fils<br />

Scipion MOURGUE, secrétaire de la légation française de Londres ; mémorandum et notes sur S. Mourgue, qui se rallie à la Révolution<br />

et le trompe sur les int<strong>en</strong>tions d’alliance franco-britannique de LEBRUN ; correspondance avec New<strong>en</strong>ham sur les événem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong><br />

France, les int<strong>en</strong>tions du roi de Prusse, la sédition <strong>en</strong> Irlande (n° 24)… Correspondance de Miles avec Hugues MARET, <strong>en</strong>voyé <strong>en</strong><br />

mission à Londres pour s’<strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ir avec Pitt ; mémorandum sur la mission de Maret à Bruxelles <strong>en</strong> 1792 pour faire r<strong>en</strong>verser le joug<br />

autrichi<strong>en</strong>. Suite de la correspondance avec S. Mourgue, qui l’assure de la bonté du Conseil exécutif, et de ses propres efforts pour<br />

détruire les préjugés contre l’Angleterre (15 décembre 1792) : « Si votre gouvernem<strong>en</strong>t vouloit se cont<strong>en</strong>ter de l’assurance de paix<br />

<strong>en</strong>vers la Hollande, nous serions bi<strong>en</strong>tôt frères » (n° 25)… Beau plaidoyer de J.A. Mourgue <strong>en</strong> faveur de la Révolution, 1 er janvier<br />

1793 : « je n’avois jamais imaginé qu’une Nation qui se dit libre, qui se glorifie de sa liberté, que la fière Albion voulût joindre ses<br />

forces aux tirans coalisés pour <strong>en</strong>chaîner de nouveau un peuple qui a s<strong>en</strong>ti le poids des chaînes de l’esclavage et qui veut les briser […],<br />

pour quelques fâcheux résultats mom<strong>en</strong>tanés, des hommes sages, des hommes libres doiv<strong>en</strong>t-ils étouffer les principes, exterminer<br />

ceux qui les ont developés ? […] Qu’importe à l’Angleterre que les despotes de Vi<strong>en</strong>ne, et de Berlin soi<strong>en</strong>t obligés de donner un<br />

peu plus ou un peu moins de liberté à ce qu’ils nomm<strong>en</strong>t leurs peuples ? La Nation anglaise veut-elle jetter le gand et se faire le<br />

chevalier de tous les tyrans de l’univers ? Ses flottes couvriront-elles moins toutes les mers du monde lorsque l’aigle impériale ne<br />

planera plus <strong>en</strong> deçà du Rhin ? […] Tous vos malheurs, toutes vos dettes, toutes vos loix fiscales vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t depuis des siècles de vos<br />

querelles avec la France. Tous nos malheurs, toutes nos dettes, l’esclavage même dont nous voulons sortir vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de nos querelles<br />

avec l’Angleterre », etc. Exhortations de Miles à Maret et Lebrun pour affranchir les Pays-Bas autrichi<strong>en</strong>s et le pays de Liège sans faire<br />

la guerre… Mémoranda après des visites de REINHARD, secrétaire de légation : nécessité de conserver les communications <strong>en</strong>tre Pitt et<br />

l’ambassadeur Chauvelin (n° 26)… Proposition de fournir à S. Mourgue un docum<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>dant à disculper son père ; recommandation<br />

à Lebrun d’attacher moins d’importance aux discours de Burke et Windham ; exposé à Fabry des conseils qu’il a donnés à Maret<br />

et Noël, de r<strong>en</strong>oncer à toute conquête et de traiter avec Vi<strong>en</strong>ne (n° 27)… Réflexions de Miles, le 28 janvier 1793, sur la répugnance<br />

des Anglais à faire la guerre à la France, l’importance toute relative de la vie de LOUIS XVI, et la folie qu’il y aurait à confondre une<br />

ère de prospérité avec l’âge de chevalerie <strong>en</strong> se précipitant à la déf<strong>en</strong>se de la Reine (ce qui serait héroïque chez un homme, peut être<br />

vicieux et impardonnable pour l’État)… Mémorandum du 30 janvier 1793 : MM. Maret, Reinhard et Mourgue lui ont donné des<br />

assurances sur le sort de la Reine et du Prince royal ; les débats à la Chambre des Communes et les émeutes à Rou<strong>en</strong> ont accéléré la<br />

mort de Louis XVI… Rapport à Pitt, pour l’am<strong>en</strong>er à s’<strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ir avec Maret (n° 28)… Opinion du colonel de LA COLOMBE, aide de<br />

camp de LAFAYETTE, 11 mars 1793 : les propriétaires et les honnêtes g<strong>en</strong>s restés <strong>en</strong> France « gémiss<strong>en</strong>t aujourd’hui sous le couteau et<br />

ne soupir<strong>en</strong>t qu’après une diversion qui écarte d’autour d’eux la doctrine infernale des gouvernants, mais je puis vous assurer qu’ils ne<br />

feront pas une seule t<strong>en</strong>tative tant qu’ils scauront Monsieur de La Fayette dans les fers » ; assurés de la délivrance du général, ils « se<br />

porteront à pr<strong>en</strong>dre telle forme de gouvernem<strong>en</strong>t que le bi<strong>en</strong> général de la France et l’intérêt des puissances de l’Europe pourroi<strong>en</strong>t<br />

désirer »… Déclaration des habitants des Cév<strong>en</strong>nes, Auvergne et Dauphiné, transmise par La Colombe : ils propos<strong>en</strong>t de lever et<br />

équiper une armée pour rétablir Louis XVII dans une monarchie limitée, dans laquelle les ministres de la Couronne répondront à la<br />

Nation… Texte de propagande anti-révolutionnaire adressé aux soldats français (n° 29)… Lettres de François NOËL déplorant les crimes<br />

de la Révolution, s’interrogeant sur la déclaration de Lord HOOD à Toulon et une év<strong>en</strong>tuelle restauration de la monarchie, déplorant le<br />

sort de Brissot, Condorcet, Pétion, Biron, Lebrun, Sieyès, etc. : « comptez que jamais nous ne recevrons la loi de l’étranger, et que les<br />

Français périront jusqu’au dernier avant d’<strong>en</strong> v<strong>en</strong>ir à cette humiliation »… Longue réponse de Miles, publiée la même année dans son<br />

pamphlet Conduct of France towards Great Britain, dénonçant les ag<strong>en</strong>ts français opérant à Londres, et dans toute la Grande-Bretagne,<br />

avec ou sans l’aveu de l’ambassadeur Chauvelin, pour introduire l’anarchie et toutes ses horreurs dans ces royaumes heureux. Il<br />

rappelle d’anci<strong>en</strong>nes confid<strong>en</strong>ces de François NOËL sur les intrigues de ces émissaires, et vante sa propre discrétion à Paris à l’égard des<br />

affaires de la France, malgré ses relations avec Mirabeau, Lafayette et quelques membres notables de l’Assemblée Nationale, et livre<br />

de belles attaques contre une population d’espions et de délateurs, contre le recours à Necker et Luckner, contre un pays transformé<br />

<strong>en</strong> un imm<strong>en</strong>se abattoir, contre l’établissem<strong>en</strong>t d’une nouvelle tyrannie et contre toute manière de calomnies anti-britanniques et de<br />

m<strong>en</strong>songes aptes à nourrir la haine <strong>en</strong>tre leurs deux nations… Noël doit rougir de l’état dégradé de son pays, et de l’humanité (n° 30)…<br />

Réflexions de New<strong>en</strong>ham après lecture de Conduct of France (les Britanniques sont idiots, de traiter avec les marionnettes françaises<br />

du jour ; admiration pour sa dissection de Paine ; tristes prédictions de l’av<strong>en</strong>ir du Dauphin, Madame Royale et Madame Élisabeth ;<br />

vœux pour les légitimistes, dont l’union serait plus efficace que vingt victoires de Cobourg ou Wurmser, etc.). Très intéressantes<br />

lettres de François Noël : « Je me suis livré à la révolution avec la chaleur d’un caractère ard<strong>en</strong>t et la réflexion d’un ami de la justice. Elle<br />

était nécessaire […]. Vous appréciez les mœurs et les vices de ces prêtres m<strong>en</strong>teurs et de cette noblesse lâche qui va prouvant à toute<br />

l’Europe combi<strong>en</strong> la France a eu raison de la vomir de son sein – mais vous n’appréciez pas le peuple […]. Ce peuple tant calomnié<br />

n’a cessé de donner des preuves éclatantes de toutes les vertus », seulem<strong>en</strong>t trompé par les « exaggérateurs de patriotisme qui n’<strong>en</strong><br />

pr<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t le masque que pour le précipiter vers les mesures funestes »… Éloge de DANTON (24 décembre 1793) (n° 31)…<br />

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