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était très mal informé des affaires contin<strong>en</strong>tales, et ce soupçon est dev<strong>en</strong>u certitude <strong>en</strong> 1790 ; Miles a déclaré à Buckingham <strong>en</strong><br />

février 1793 que le ministre ne compr<strong>en</strong>ait ri<strong>en</strong> à la politique étrangère et c’est pour cela que lui-même s’est intéressé si vivem<strong>en</strong>t,<br />

et assez officieusem<strong>en</strong>t, dans l’hiver de 92, au Conseil Exécutif français auprès duquel il avait quelque crédit, afin d’éviter la<br />

catastrophe. Remarques sur le ministre CHAUVELIN (un imbécile intrigant), le diplomate Lord BUTE (qui s’est ridiculisé à Turin),<br />

LAFAYETTE et MIRABEAU (avec qui il a débattu d’affaires à Paris), le prince de CONDÉ (un fugitif et un m<strong>en</strong>diant), etc. Il ne touche<br />

qu’une fraction de la p<strong>en</strong>sion promise par Pitt… Malgré le refus de Charles Frédéric REINHARD de correspondre avec lui sans<br />

l’aval de son gouvernem<strong>en</strong>t, Miles revi<strong>en</strong>t à la charge : « toute liaison <strong>en</strong>tre le ministre et moi est rompue […]. Mes vœux sont, et<br />

seront que la France soit libre ! Je voudrais que la paix fût faite »… Mémorandum inédit sur une conversation avec le parlem<strong>en</strong>taire<br />

SHERIDAN, après la publication de sa lettre mettant <strong>en</strong> cause le prince de Galles, et propos d’un membre de l’opposition sur l’av<strong>en</strong>ir<br />

du pays, avec ou sans monarchie, avec ou sans le prince (n° 37)… Deux versions corrigées d’une longue lettre à GEORGE III, 27<br />

octobre-8 novembre 1797, que Miles se réserve de publier : il est convaincu que des réformes sérieuses et des retranchem<strong>en</strong>ts<br />

considérables leur permettrai<strong>en</strong>t de faire face à la France (n° 38A et B)…<br />

En 1798, Miles félicite LAFAYETTE de sa délivrance de captivité, rappelant qu’il lui avait prédit son triste destin, dans la rue<br />

de Bourbon <strong>en</strong> 1790. Il ne veut fournir aucun motif au despotisme de lui mettre une corde au cou, <strong>en</strong> parlant politique, mais il<br />

regrette que le projet d’alliance <strong>en</strong>tre leurs pays qu’il a eu à cœur depuis 1780, et qu’il a communiqué au marquis de Bouillé et à<br />

Lafayette, n’ait pas été réalisé (29 janvier 1798)… BURKE s’est opposé <strong>en</strong> 1793 à toute interv<strong>en</strong>tion de la Cour britannique auprès<br />

des despotes qui dét<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t Lafayette ; Magdeburgh et La Colombe peuv<strong>en</strong>t attester qu’<strong>en</strong> mars 1793, il fit une vaine t<strong>en</strong>tative<br />

sans succès pour obt<strong>en</strong>ir la libération de son ami (3 février 1798)… Exposé à Charles STUART de ses positions fidèles <strong>en</strong> matière<br />

politique ; il repousse l’accusation d’avoir prostitué ses tal<strong>en</strong>ts, et insiste sur la nécessité d’efforts communs pour résister à la<br />

France ; l’ambition aveugle de la France est de réduire l’empire britannique <strong>en</strong> une province sous son contrôle (8 mars 1798) (n°<br />

39)… Il assure LAFAYETTE à nouveau de sa fidélité, lors de sa capture, et livre des souv<strong>en</strong>irs de ses efforts pour le servir <strong>en</strong> 1790-<br />

1791, à Paris : anecdotes concernant le général de WIMPFFEN, les Jacobins, LE BRUN, le duc de CHARTRES… Il espérait <strong>en</strong> 1789 que la<br />

Révolution serait le fondem<strong>en</strong>t d’une alliance <strong>en</strong>tre leurs pays, doctrine qu’il proposait à Mirabeau, Barnave, Talleyrand, Sieyès,<br />

etc. Un mémorandum et plusieurs lettres de 1798-1799 concern<strong>en</strong>t un pamphlet répondant à la lettre ouverte de Miles au prince<br />

de Galles ; Miles a été représ<strong>en</strong>té comme un écrivain p<strong>en</strong>sionné par le ministre et employé comme espion, calomnies évid<strong>en</strong>tes (n°<br />

40)… L’att<strong>en</strong>tat contre les plénipot<strong>en</strong>tiaires français alors qu’ils quittai<strong>en</strong>t le Congrès de Rastadt bouleverse Miles autant que les<br />

massacres de septembre 1792 ; il s’indigne de ce que les journaux à la solde du gouvernem<strong>en</strong>t cherch<strong>en</strong>t à atténuer la culpabilité<br />

des assassins autrichi<strong>en</strong>s (19 mai 1799), et dans sa rage, écrit aussitôt une lettre aux Times accusant l’Empereur du crime, lettre qu’il<br />

r<strong>en</strong>once <strong>en</strong>suite à publier… Longue lettre du 20 septembre 1799 au capitaine et futur amiral Alexandre BALL, à Malte, évoquant<br />

leur piètre diplomatie, sa propre défaveur auprès de Pitt, les affaires d’Autriche, d’Ori<strong>en</strong>t, de Russie, Italie, Hollande et Malte,<br />

dont le sort reste incertain, et parlant de Lord Elgin, Lord Malmsbury, Sp<strong>en</strong>cer Smith, etc. Miles a aussi peu confiance dans la<br />

capacité britannique à restaurer la monarchie <strong>en</strong> France, qu’un chréti<strong>en</strong> <strong>en</strong> a dans l’Alcoran : on ne saurait forcer 20 millions de<br />

personnes à recevoir un roi (n° 41)…<br />

La correspondance de 1800-1801 est très majoritairem<strong>en</strong>t de Miles, et comporte une soixantaine de docum<strong>en</strong>ts, dont des lettres<br />

au marquis de BUCKINGHAM ; aux capitaines et futurs amiraux Charles William PATERSON et Francis PICKMORE ; à l’adjudant général<br />

Lord MOIRA ; au parlem<strong>en</strong>taire et futur chancelier de l’Échiquier et Premier ministre, H<strong>en</strong>ry ADDINGTON ; aux parlem<strong>en</strong>taires<br />

Thomas Erskine, John Petty, l’earl of Wycombe et au père de Wycombe, le marquis de Lansdowne, anci<strong>en</strong> ministre ; au banquier<br />

PERRÉGAUX ; à son vieil ami, le secrétaire d’État Hugues-Bernard MARET ; au sénateur François BARTHÉLEMY ; aux généraux Charles<br />

de LAMETH et LAFAYETTE ; au secrétaire d’État aux Affaires étrangères Charles-Maurice de TALLEYRAND, etc. On relève notamm<strong>en</strong>t<br />

une longue et intéressante lettre politique à Buckingham, s’indignant d’abus de leurs libertés constitutionnelles mais craignant<br />

qu’une réforme dans la représ<strong>en</strong>tation parlem<strong>en</strong>taire n’amène une révolution (4 février 1800) ; des explications à Maret sur les<br />

limites de l’approbation qu’il donne à la Révolution française (5 août 1800) ; une lettre ouverte au Morning Post pour déf<strong>en</strong>dre<br />

Lafayette contre l’accusation d’hostilité à l’égard de la Grande-Bretagne (3 novembre 1800) (n° 42) ; un mémorandum sur un<br />

pamphlet de 1791, An Enquiry into the expedi<strong>en</strong>cy of prescribing bounds to the Russian Empire ; d’intéressantes remarques au<br />

marquis de LANSDOWNE sur le désir de la France de traiter de la paix, malgré l’imbécilité criminelle du gouvernem<strong>en</strong>t qui a déjà<br />

rejeté les ouvertures du Premier Consul : Miles constate que BONAPARTE a communiqué une régularité, une promptitude et une<br />

circonspection jusqu’à prés<strong>en</strong>t inconnues dans tous les départem<strong>en</strong>ts (4 février 1801) ; une demande d’affectation diplomatique ou<br />

fiscale, év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t à Malte, adressée à Addington (21 février 1801) (n° 43) ; l’opinion de Miles sur la question de l’émancipation<br />

catholique (20 août 1801, à Andrew Saunders, n° 44) ; des remarques de Wycombe sur les gains territoriaux de la France, le<br />

spectacle monté par Buonaparte <strong>en</strong> Étrurie, etc. (9 octobre 1801) ; des félicitations de Miles à Lafayette et à Maret sur les Traités<br />

de Paris d’octobre 1801 ; un important texte écrit pour les députés d’un congrès t<strong>en</strong>u à Malte <strong>en</strong> avril 1802, pour protester contre<br />

la restitution de l’île par les Britanniques, à l’ordre de chevalerie, à la suite de la Paix d’Ami<strong>en</strong>s (n° 45)…<br />

La correspondance de 1812 reflète le nouvel ordre de la Grande-Bretagne, passée sous la rég<strong>en</strong>ce du prince de GALLES, Georges<br />

III souffrant d’une maladie m<strong>en</strong>tale. Miles ne cesse de s’agiter pour obt<strong>en</strong>ir un poste diplomatique ; il soupçonne Sheridan<br />

d’étouffer les bonnes int<strong>en</strong>tions du prince rég<strong>en</strong>t, et multiplie ses lettres à Lord MOIRA, et au colonel John MCMAHON, secrétaire<br />

particulier de S.M., pour rappeler ses anci<strong>en</strong>s services sous Pitt et faire valoir l’intérêt qu’il y aurait à l’affecter à un consulat aux<br />

États-Unis, ou ailleurs (n° 46). Il s’exprime sans aménité sur le gouvernem<strong>en</strong>t d’imbéciles, le souverain aux mœurs dissolues<br />

et la déliquesc<strong>en</strong>ce morale contageuse du royaume depuis le début du prés<strong>en</strong>t règne malheureux (lettre et « suggestions » à Lord<br />

Moira, 19 janvier 1812)… Il écrit avec sévérité au Rég<strong>en</strong>t pour le mettre <strong>en</strong> garde contre la flagornerie et l’esprit de faction, et<br />

rappeler la méfiance froide de l’opinion publique… Des lettres de Moira, C.R. Broughton, Sir Home Popham, l’alderman Matthew<br />

… /…<br />

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