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depuis toujours dans tous les diocèses de France, « les écoles sont sous la juridiction des Evêques, et <strong>en</strong> desp<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t uniquem<strong>en</strong>t ».<br />

Ses nombreuses démarches auprès des Échevins ont été reçues avec un tel mépris qu’il n’a jamais reçu la moindre réponse, même<br />

de politesse. Alors, « pour sout<strong>en</strong>ir la juridiction de l’église attaquée de front et pour faire cesser les troubles que ces <strong>en</strong>treprises<br />

causoi<strong>en</strong>t dans toutes les écoles de Marseille, je me vis obligé de donner sur cela mes ordres aux maitres et maitresses décole ».<br />

Puis il fit donner, « non aux Echevins […], mais au sieur Pichaty leur conseil tout puissant et procureur du Roy de la police, une<br />

assignation au Parlem<strong>en</strong>t de Paris […] pour y faire casser toutes ces ordonnances et faire deff<strong>en</strong>ce aux dits procureur du Roy et<br />

Echevins de s’ingerer <strong>en</strong> ri<strong>en</strong> de ce qui concerne les escoles. Ces messieurs vir<strong>en</strong>t tout cela avec cet air de superiorité qu’ils croi<strong>en</strong>t<br />

conv<strong>en</strong>ir au chaperon […], sans pr<strong>en</strong>dre aucune mesure pour regler à l’amiable une affaire qui paroit insout<strong>en</strong>able de leur part »,<br />

et sans témoigner le moindre regret de s’attaquer à leur évêque. Ce qui l’a surtout blessé, c’est « de voir ces Messieurs vouloir<br />

m’aliesner les cœurs des Marseillois, que j’ose dire m’estre dûs, et <strong>en</strong>gager cette ville à se declarer contre moy […] Je connois trop<br />

la bonté de cœur des habitans de Marseille », qui lui ont souv<strong>en</strong>t prouvé leur attachem<strong>en</strong>t, pour p<strong>en</strong>ser qu’ils souti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t vraim<strong>en</strong>t<br />

l’action de Pichaty. Ils aurai<strong>en</strong>t certainem<strong>en</strong>t aimé être consultés avant de plaider contre leur évêque, c’est-à-dire « leur pasteur et<br />

leur père », et préféré trouver la voie de la conciliation… Le parti adverse a préféré dissimuler la vérité <strong>en</strong> violant les règlem<strong>en</strong>ts<br />

administratifs, <strong>en</strong> forçant le Conseil de Ville à sout<strong>en</strong>ir un procès « qui paroit nestre l’effet que d’une passion personelle, dont<br />

j’ignore la cause », et de la vanité d’un seul homme. Ils produis<strong>en</strong>t des pièces m<strong>en</strong>songères, que Belsunce détaille ici, affirmant<br />

qu’il a demandé des cassations sur plusieurs ordonnances, ce qui est faux, puisque celles qu’il a ordonnées ne concernai<strong>en</strong>t que les<br />

maîtres et maîtresses d’école, etc. Pour monter ce procès, ils ont donc fait « un faux exposé au Conseil de Ville », qui, si tout était<br />

exact, serait absolum<strong>en</strong>t irrecevable… Etc.<br />

180. H<strong>en</strong>ry de BELSUNCE. L.A.S. « H<strong>en</strong>ry Evêque de Marseille », Marseille 2 novembre ; 4 pages in-4. 400/500<br />

INTÉRESSANTE LETTRE AU SUJET D’UN PAMPHLET ET DE LETTRES ANONYMES RÉDIGÉS CONTRE LUI. « Il est vrai, Monsieur, que le public<br />

et toutes les apar<strong>en</strong>ces accus<strong>en</strong>t le sieur CIPRIANI religieux de St Victor d’estre l’auteur dun mauvais libelle qui s’est répandu<br />

contre moy, qui est tombé dans le meme mespris dans lequel l’auteur vit icy. Il ne pouvoit avoir un meilleur sort estant très mal<br />

ecrit, sans esprit et sans sel, quoiqu’avec beaucoup de malice. Les calomnies dont il est rempli se detruis<strong>en</strong>t delles mesmes et ne<br />

merit<strong>en</strong>t pas d’att<strong>en</strong>tion. J’ay sur ce principe arreté plus dune reponse que lon avoit fait contre cet ecrit et contre l’Evêque d’Alger<br />

qui est le nom que depuis longtemps Cipriani s’est acquis »… Il revi<strong>en</strong>t sur les attaques de ce pamphlet : sa naissance, la religion<br />

de ses ancêtres : « le malheur qu’ils ont eu d’estre hugu<strong>en</strong>ots leur est personnel, et n’est point une tache. Pour moy je ne rougirai<br />

jamais d’estre le petit-fils des Ducs de LA FORCE parcequ’ils ont esté aussi dans ce parti. Si c’est un affront il m’est comun avec<br />

tout ce qu’il y a de plus grandes maisons dans le Royaume et le Roy luy mesme est dans le cas »… Tout cela l’a fait bi<strong>en</strong> rire, ainsi<br />

que les autres affirmations, si facilem<strong>en</strong>t réfutables, sur son fastueux train de vie, le luxe de son mobilier : « vous savés que mes<br />

meubles ne sont que satinade et ma vaisselle de terre »… Il n’a pas voulu poursuivre Cipriani car il ne veut pas faire de vagues, et<br />

qu’il déteste les affaires, etc.<br />

181. H<strong>en</strong>ri BERTRAND (1811-1878) général, homme politique, fils du Grand-Maréchal du Palais de Napoléon.<br />

40 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. à lui adressées (ou à sa femme), ou prov<strong>en</strong>ant des archives familiales, 1832-<br />

1881. 500/600<br />

* H<strong>en</strong>ri-Gati<strong>en</strong> BERTRAND, son père le général : l.a.s., Laleuf 1 er août 1836, longue lettre sur les dettes de son fils, alors<br />

lieut<strong>en</strong>ant à Besançon.<br />

* Louis BERTRAND-BOISLARGE, son oncle : 3 l.a.s., Châteauroux 1838-1847, à H<strong>en</strong>ri, lieut<strong>en</strong>ant d’artillerie à Alger puis à Douai,<br />

la dernière à Amédée Thayer au sujet des projets de mariage de Louis.<br />

* Hort<strong>en</strong>se Bertrand, Mme Amédée THAYER, sa sœur : 4 l.a.s. à H<strong>en</strong>ri, au sujet de son mariage ; plus 2 l.a.s. à elle adressées<br />

par la comtesse de Montalivet et Mme de Chabaud La Tour, relatives au mariage d’H<strong>en</strong>ri. Avec un mouchoir sous une <strong>en</strong>veloppe<br />

portant cette inscription d’H<strong>en</strong>ri : « Cette <strong>en</strong>veloppe r<strong>en</strong>ferme le mouchoir avec lequel ma charmante petite Ernestine s’est essuyé<br />

les yeux le jour de mon mariage le 14 juillet 1847. Ces larmes lui porteront bonheur !!! »<br />

* Napoléon Bonaparte, dit le PRINCE NAPOLÉON (Jérôme) : 2 l.s. à H<strong>en</strong>ri, et 1 l.a.s. à Mme Bertrand, rappelant les li<strong>en</strong>s <strong>en</strong>tre<br />

leurs deux familles, 1862-1868.<br />

* MARIE-CLOTILDE de Savoie, Princesse Napoléon, épouse du précéd<strong>en</strong>t : 22 l.a.s. à la vicomtesse H<strong>en</strong>ri Bertrand, parlant<br />

familièrem<strong>en</strong>t de leurs familles et de la Cour, 1859-1881.<br />

* Princesse MATHILDE : 2 l.a.s. à H<strong>en</strong>ri Bertrand et à Madame.<br />

* D’autres l.a.s. de Mme N. de Puisard (belle-mère d’H<strong>en</strong>ri), Napoléon duc de BASSANO, et le maréchal CANROBERT, plus une<br />

invitation imprimée.<br />

182. Jérôme BONAPARTE (1784-1860) frère de Napoléon, il fut Roi de Westphalie. L.A.S. « Jérôme », Flor<strong>en</strong>ce 24 août<br />

1846, à la duchesse Rosine DECRÈS ; 2 pages in-8 (petit deuil). 250/300<br />

BELLE LETTRE SUR LA MORT DE SON FRÈRE LOUIS, ET SUR SA FILLE LA PRINCESSE MATHILDE SÉPARÉE DE SON MARI LE PRINCE DEMIDOFF. La<br />

lettre de la duchesse est une nouvelle preuve d’amitié pour lui : « vous avez bi<strong>en</strong> p<strong>en</strong>sé que dans ce nouveau malheur qui accable<br />

ma famille, l’expression de vos t<strong>en</strong>dres s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts seroit une véritable consolation, & je vous <strong>en</strong> remercie du fond de mon cœur !!!<br />

Resté seul des frères de l’Empereur, je devrai probablem<strong>en</strong>t comme eux mourir sur la terre d’exil, terre bi<strong>en</strong> lourde et qui étouffe

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