Télécharger le fichier "26.pdf" - Mairie
Télécharger le fichier "26.pdf" - Mairie
Télécharger le fichier "26.pdf" - Mairie
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Rétrospective des principa<strong>le</strong>s festivités de l’été 2005<br />
Jazz à Vannes : un bon cru peu aidé par une météo chagrine<br />
5 500 entrées payantes toutes<br />
soirées et toutes scènes<br />
confondues (Limur et<br />
l’Auditorium). En terme de<br />
fréquentation, <strong>le</strong> bilan du festival<br />
de jazz n’a pas été tout à fait à la<br />
hauteur de l’édition précédente<br />
mais il faut dire que la météo n’a<br />
pas franchement aidé l’Animation<br />
culturel<strong>le</strong> de la vil<strong>le</strong> cet été. Les<br />
organisateurs du festival, contraint<br />
de replier la grosse machine au<br />
Chorus pour la première soirée au<br />
Jardin de Limur (Eric Bibb et Otis<br />
taylor), ont ensuite prié tous <strong>le</strong>s<br />
saints pour que <strong>le</strong> festival puisse<br />
continuer à se dérou<strong>le</strong>r dans son<br />
jardin musical de prédi<strong>le</strong>ction. Les<br />
prières ont été suivies d’effets<br />
mais on ne peut pas dire que <strong>le</strong><br />
ciel se soit montré pour autant des<br />
plus rassurants. La fin du concert<br />
d’Abdullah Ibrahim a même été<br />
copieusement arrosée par une<br />
vio<strong>le</strong>nte pluie d’orage qui a vidé<br />
en un rien de temps <strong>le</strong>s gradins du<br />
jardin de Limur. Ceci étant dit,<br />
cela fait partie des aléas de tout<br />
festival en p<strong>le</strong>in air. Et tant pis si la<br />
météo ne comprend rien au blues,<br />
au jazz ou à la salsa car la musique,<br />
el<strong>le</strong>, se moque éperdument des<br />
états d’âme du ciel. Jazz à Vannes<br />
nous l’a encore prouvé cet été en<br />
nous offrant un festival<br />
d’excel<strong>le</strong>nte facture. Il y en a eu<br />
pour tous <strong>le</strong>s goûts. Éric Bibb a<br />
beaucoup impressionné son<br />
auditoire, <strong>le</strong> Mingus Big Band,<br />
puissant, véloce et mordant, a été<br />
parfait de bout en bout, <strong>le</strong>s<br />
Cubains de Juan de Marcos ont<br />
dynamité la soirée de clôture. Et il<br />
y a eu surtout des moments<br />
d’exception comme ce concert<br />
mémorab<strong>le</strong> du Bojan Z Trio. Un<br />
feu d’artifice de complicité<br />
musica<strong>le</strong>, de prises de risques et<br />
d’improvisations étincelantes.<br />
Avec un batteur sidérant<br />
d’imagination (Harrys Hoenig),<br />
un contrebassiste impérial comme<br />
toujours (Remi Vignolo) et un<br />
pianiste sculpteur d’atmosphères<br />
dont la créativité semb<strong>le</strong> être<br />
inépuisab<strong>le</strong> (Bojan Z). Magistral ! Bojan Z “Transpacifik Trio”, avec Bojan Z (piano), Rémy Vignolo (contrebasse) et Harrys Hoenig (batterie).<br />
© F. Le Divenah