02.07.2013 Views

Télécharger le fichier "26.pdf" - Mairie

Télécharger le fichier "26.pdf" - Mairie

Télécharger le fichier "26.pdf" - Mairie

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

sortir SAISON 2005-2006<br />

Toucas Quartet Erranza<br />

Christian Toucas : accordéon, Luiz de Aquino : guitare, Nelson<br />

Palàcio : babybass, Dada Viana : percussions.<br />

Richard Galliano, qui a largement contribué à réhabiliter l’image<br />

du musette et plus encore cel<strong>le</strong> de l’accordéon, ne tarit pas d’éloges<br />

sur ce jeune musicien français d’origine portugaise, né à Gourdon<br />

dans <strong>le</strong> Lot. Il dit de Christian Toucas qu’il possède « un grand<br />

sens du rythme et du swing », et qu’il est « devenu non seu<strong>le</strong>ment<br />

un accordéoniste virtuose mais éga<strong>le</strong>ment un musicien comp<strong>le</strong>t ».<br />

Sortant de la bouche d’un instrumentiste de cette envergure, c’est<br />

plus qu’une marque d’estime, c’est <strong>le</strong> plus beau cadeau qu’un<br />

maître puisse faire à l’un de ses discip<strong>le</strong>s. La musique de Christian<br />

Toucas est vagabonde, mélodieuse, sensuel<strong>le</strong>, swingante et mélancolique<br />

à la fois. El<strong>le</strong> n’a pas de port d’attache ni d’identité bien marquée.<br />

C’est une musique du voyage, qui vous donne l’impression<br />

de naviguer de port en port entre Marseil<strong>le</strong>, Le Havre, Lisbonne, Buenos<br />

Aires, Rio de Janeiro ou La Havane. On y perçoit tout à la fois<br />

<strong>le</strong>s influences du jazz manouche, du fado, du baluche de guinguette<br />

bien de chez nous, de la salsa, de bossa-nova et du tango. Une musique<br />

composite et cosmopolite, magnifiquement interprétée par<br />

Jibé Blandin : chant, Kristina<br />

Omnes : violoncel<strong>le</strong>,<br />

Michel Brouard : guitares<br />

et clavier.<br />

On la croyait moribonde,<br />

passée de mode pour ne<br />

pas dire usée jusqu’à la<br />

corde. Et, mirac<strong>le</strong> ! Voici<br />

que la chanson à texte refait<br />

surface après de longues<br />

années de purgatoire. Dans<br />

<strong>le</strong> sillage des Vincent De<strong>le</strong>rm,<br />

Bénabar, Thomas Fersen,<br />

Jeanne Cherhal et autres<br />

chansonniers de la<br />

nouvel<strong>le</strong> vague, voilà que<br />

la France entière redécouvre<br />

la poésie chantante, la valse<br />

des mots et <strong>le</strong> tango du<br />

sens… dessus-dessous. On<br />

peut à nouveau, et c’est<br />

tant mieux, chanter la vie, la mort, l’amour, l’ironie, la dérision ou <strong>le</strong> sarcasme en poétisant<br />

<strong>le</strong> verbe, en taquinant l’adjectif et en donnant <strong>le</strong> tournis au complément d’objet.<br />

On peut rendre hommage à Piaf, Montand, Brel, Brassens ou Ferré, sans risquer<br />

d’être taxé de ringard passéiste. Et, mieux encore, on peut <strong>le</strong> faire en toute simplicité,<br />

avec pour seul accompagnement, une guitare attentive, un violoncel<strong>le</strong> sensib<strong>le</strong> et un<br />

accordéon rêveur. C’est ce que fait, admirab<strong>le</strong>ment, Jibé Blandin. De la chanson à texte<br />

« p<strong>le</strong>ine d’hommages et de détournement, de drô<strong>le</strong>ries et d’émotions ». De swing manouche<br />

en mélodie celte et de valse musette en rythme binaire, ce troubadour lorientais<br />

nous entraîne dans un univers poétique, quelque peu déroutant par moment, où<br />

<strong>le</strong>s choses de la vie prennent souvent de drô<strong>le</strong>s de tournures sous la plume inventive<br />

et fantaisiste d’un empêcheur de penser en rond.<br />

f Vendredi 25 novembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre).<br />

Tarif p<strong>le</strong>in : 14 €, réduit : 12 €, famil<strong>le</strong> : 10 €, jeune : 8 €.<br />

un quartet d’excel<strong>le</strong>nts musiciens qui savent faire partager à l’auditeur<br />

<strong>le</strong> plaisir évident qu’ils prennent à jouer ensemb<strong>le</strong>.<br />

f Mardi 22 novembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre).<br />

Tarif p<strong>le</strong>in : 14 €, réduit : 12 €, famil<strong>le</strong> : 10 €, jeune : 8 €.<br />

Jibé Blandin Chansons<br />

sous <strong>le</strong>s bombes<br />

© Pascaline Mouchy<br />

Guillaume de Chassy : piano, Daniel Yvinec<br />

: contrebasse, André Minviel<strong>le</strong> : chant.<br />

Il y a quatre ans, <strong>le</strong> pianiste Jacky Terrasson<br />

avait enchanté la critique et <strong>le</strong> public avec son<br />

album A Paris, dans <strong>le</strong>quel il revisitait en compagnie<br />

de quelques autres jazzmen de haut<br />

vol, tels que Stefano di Battista et Bireli Lagrène,<br />

une série de grands succès de la chanson<br />

française ou francophone. Voici une autre<br />

approche jazzistique du répertoire<br />

national. El<strong>le</strong> est signée cette fois des quatre<br />

mains d’un duo d’instrumentistes parfaitement<br />

soudé - celui que forment <strong>le</strong> pianiste<br />

Guillaume de Chassy et <strong>le</strong> contrebassiste Dani<strong>le</strong><br />

Yvinec - auquel est venue se joindre la voix<br />

gorgée de so<strong>le</strong>il d’un personnage haut en<br />

cou<strong>le</strong>ur : <strong>le</strong> chanteur, poète et scatteur gascon<br />

André Minviel<strong>le</strong>, fidè<strong>le</strong> compagnon<br />

d’échappée de Bernard Lubat. Laissant libre<br />

cours au jeu de l’improvisation, <strong>le</strong> trio s’aventure<br />

à pas feutré ou au pas de charge (quand<br />

Minviel<strong>le</strong> se met à scatter comme un beau diab<strong>le</strong>)<br />

sur <strong>le</strong>s lignes mélodiques des chansons<br />

qui chaviraient <strong>le</strong> cœur des Français dans <strong>le</strong>s<br />

années 1930-1950. Dès <strong>le</strong>s premières notes,<br />

la magie opère. Yvonne Printemps, Jean Gabin,<br />

Édith Piaf, Char<strong>le</strong>s Trénet, Jean Sablon,<br />

Bourvil… tous <strong>le</strong>s monstres sacrés d’une époque<br />

où la chanson opposait fréquemment

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!