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PALAIS DES ARTS - SAISON 2005-2006<br />
Cabaret<br />
Le cirque des mirages<br />
Avec Yanowski (Yann Girard) : chant et Fred Parker (Frédéric<br />
Aliotti) : piano. Textes : Yann Girard. Musiques :<br />
Frédéric Aliotti. Spectac<strong>le</strong> mis en scène par <strong>le</strong>s deux<br />
auteurs-interprètes.<br />
Attention, ce spectac<strong>le</strong> de cabaret-théâtre proprement<br />
hallucinant va vous remuer <strong>le</strong>s tripes et vous hanter l’esprit<br />
comme s’il était l’expression même d’un sortilège.<br />
Avec peu de moyens (un piano martelant d’étranges<br />
rythmiques, une voix troublante et ténébreuse qui semb<strong>le</strong><br />
venir d’outre-tombe, un jeu d’ombres cauchemardesques<br />
et de lumières blafardes…), Parker et Yanowski<br />
parviennent en quelques secondes à nous hypnotiser.<br />
Où nous conduisent-ils si promptement ? Chez Edgar<br />
Poe ? Dans <strong>le</strong> Londres brumeux et terrifiant de Jack<br />
l’Éventreur ? Dans l’atmosphère expressionniste du<br />
Nosferatu de Murnau ou de M. Le Maudit de Fritz<br />
Lang ? Vêtus sombrement, <strong>le</strong> visage livide et <strong>le</strong>s yeux<br />
maquillés, ces deux jeunes artistes, littéra<strong>le</strong>ment habités<br />
par <strong>le</strong>urs stupéfiantes rêveries, nous ouvrent <strong>le</strong>s portes<br />
d’un univers frissonnant, à la fois glauque et drô<strong>le</strong>, peuplé<br />
d’êtres fantasmagoriques, de personnages hors normes<br />
et de monstres de foire comme « Le terrib<strong>le</strong> enfant<br />
à la gueu<strong>le</strong> de chien ». La force magnétique de ce spectac<strong>le</strong><br />
insolite repose entièrement sur la complicité presque<br />
diabolique des deux interprètes. Et en particulier sur<br />
Comme de bien entendu<br />
Cabaret-bouffe de Georges van Parys. Conception et mise<br />
en scène : Natalie van Parys. Musique : Georges van Parys.<br />
Piano : Denis Chouil<strong>le</strong>t. Avec : Pierre Corbel/Vincent<br />
Bouchot, Nathalie Duong, Jean-Claude Fernandez, Éléonore<br />
Gratton, Alain Trétout.<br />
© Gil<strong>le</strong>s Berquet<br />
<strong>le</strong>s textes et la présence scénique du chanteur et récitant Yanowski dont <strong>le</strong>s<br />
mimiques et <strong>le</strong> phrasé rappel<strong>le</strong>ront sans doute à certains <strong>le</strong> Ferré de<br />
Monsieur William ou <strong>le</strong> Brel d’Amsterdam. « Un moment de grâce et de<br />
folie mêlées. Unique » (S. Siclier - Le Monde). « Ce n’est pas un mirage,<br />
c’est un mirac<strong>le</strong> » (Télérama).<br />
f Vendredi 4 novembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre).<br />
Tarif p<strong>le</strong>in : 14 €, réduit : 12 €, famil<strong>le</strong> : 10 €, jeune : 8 €.<br />
© Marc Lacquemant<br />
Cinq comédiens-chanteurs et un pianiste délicieusement farfelu se prêtent<br />
au jeu de la loufoquerie raffinée en revisitant l’œuvre féconde et<br />
enchantée de Georges van Parys, grand compositeur de chansons<br />
populaires, d’opérettes, d’opéras bouffes et de musiques de films (Le<br />
Si<strong>le</strong>nce est d’or et Les Grandes manœuvres de René Clair, Casque d’or<br />
de Jean Becker, Fanfan la tulipe de Christian Jacque, French Cancan de<br />
Jean Renoir, Le masque de fer de Didier Decoin…). En quatre tab<strong>le</strong>aux,<br />
se succèdent <strong>le</strong>s aventures de trois méchants polytechniciens qui accusent<br />
la Tour Eiffel des pires crimes, de la Reine Margot avouant son<br />
amour à son frère Henri d’Anjou ou encore d’une certaine Madame<br />
Sautezune inventant des statagèmes saugrenus pour hériter de trompes<br />
rarissimes. Les grands succès populaires de van Parys immortalisés<br />
par Maurice Chevalier, Ar<strong>le</strong>tty, Michel Simon ou Mouloudji (Comme de<br />
bien entendu, Un jour tu verras, La Complainte de la butte, Un mauvais<br />
garçon) sont au programme de ce spectac<strong>le</strong> patchwork, rafraîchissant<br />
à souhait, qui s’achève par un opéra-bouffe en cinq actes (Tristœil<br />
et Brunehouil<strong>le</strong>) parodiant la légende de Tristan et Yseut à la manière<br />
de Rossini, Wagner, Debussy, Offenbach et Gershwin. Natalie van<br />
Parys, petite fil<strong>le</strong> du compositeur, rend ici un vibrant hommage à l’immense<br />
ta<strong>le</strong>nt de son grand-père disparu en 1971. « Un divertissement<br />
de bon aloi, drô<strong>le</strong> et bon enfant » (A. Lafargue - Le Parisien).<br />
f Mardi 13 et mercredi 14 décembre à 20 h 30. Palais des Arts<br />
(petit théâtre).<br />
Tarif p<strong>le</strong>in : 17 €, réduit : 15 €, famil<strong>le</strong> : 14 €, jeune : 12 €.