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PALAIS DES ARTS - SAISON 2005-2006<br />
l’insouciance et la fausse innocence à la folie<br />
meurtrière des temps de guerre, reprennent à<br />
nouveau de la voix. Et tout ce beau monde nous<br />
ressert Le Petit vin blanc, La Complainte de la<br />
butte, Mon Amant de la Saint-Jean, Le Petit Bal<br />
Perdu, Ménilmontant et bien d’autres titres inoubliab<strong>le</strong>s.<br />
L’album s’appel<strong>le</strong> Chansons sous <strong>le</strong>s<br />
bombes. Il a été enregistré en 2003 (Label Be Jazz<br />
/ Abeil<strong>le</strong> Musique) et poursuit sa carrière sur la<br />
scène. « Une musique tendre, p<strong>le</strong>ine de vie et de<br />
finesse, d’où émergent des intonations qui évoquent<br />
à la fois Nougaro, Ferré ou Bobby Lapointe<br />
» (Zurban).<br />
f Jeudi 1 er décembre à 20 h 30. Palais des Arts<br />
(petit théâtre). Tarif p<strong>le</strong>in : 17 €, réduit : 15 €,<br />
famil<strong>le</strong> : 14 €, jeune : 12 €.<br />
Le trio de “Chansons sous <strong>le</strong>s bombres” : Daniel Yvinec (contrebasse), Guillaume de Chassy (piano),<br />
et André Minviel<strong>le</strong> (chant).<br />
Humour Philippe Avron - Je suis un saumon<br />
Philippe Avron - Rire fragi<strong>le</strong><br />
© M. Franck<br />
Texte et interprétation : Philippe Avron. Musique : Jean-Jacques Lemêtre. Lumière :<br />
André Diot. Molière 1999 du Meil<strong>le</strong>ur one-man-show.<br />
Philippe Avron est un saumon. C’est lui qui <strong>le</strong> dit, avec ses mots d’esprit, ses parabo<strong>le</strong>s,<br />
ses clins d’œil et ce sourire à la fois tendre et malicieux. Pourquoi un saumon ? Parce que<br />
la vie des migrateurs <strong>le</strong> passionne. Et cel<strong>le</strong> du saumon en particulier ; cet animal mystérieux<br />
et fascinant qui, au terme d’un long voyage, « de l’eau douce de l’enfance à l’eau<br />
salée de la vie », revient toujours à son point de départ, à contre-courant, pour sauver<br />
son espèce et mourir. Avron a obtenu <strong>le</strong> Molière du Meil<strong>le</strong>ur one-man-show en 1999<br />
pour ce conte philosophique et drô<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>quel <strong>le</strong> comédien subtil et cultivé, formé à<br />
l’éco<strong>le</strong> de Jean Vilar, s’interroge et nous interroge sur <strong>le</strong> sens de la vie et l’importance de<br />
l’amour. « On sourit plus qu’on ne rit de peur de manquer un mot dans ce turbu<strong>le</strong>nt<br />
voyage. Mieux que drô<strong>le</strong>, c’est fin et spirituel » (A. Dalbard - Le Parisien). « Humour, poésie,<br />
émotion, tout est bon dans son saumon » (A.-M. Paquotte - Télérama).<br />
f Mardi 18 et jeudi 20 octobre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre).<br />
Tarif p<strong>le</strong>in : 21 €, réduit : 17 €, famil<strong>le</strong> : 15 €, jeune : 12 €.<br />
Si vous choisissez d’assister éga<strong>le</strong>ment à l’autre spectac<strong>le</strong> de Philippe Avron (Rire Fragi<strong>le</strong>),<br />
<strong>le</strong>s prix des places pour chaque spectac<strong>le</strong> seront <strong>le</strong>s suivants f tarif p<strong>le</strong>in : 17 €, réduit :<br />
15 €, famil<strong>le</strong> : 14 €, jeune : 12 €.<br />
Texte et interprétation : Philippe Avron. Musique : Jean-Jacques Lemêtre. Lumière :<br />
André Diot.<br />
Philippe Avron aime rire. Ceux qui suivent sa carrière au pied de la <strong>le</strong>ttre depuis ses toutes premières<br />
jong<strong>le</strong>ries spirituel<strong>le</strong>s <strong>le</strong> savent pertinemment. Mais ne croyez pas pour autant qu’Avron<br />
ne rie que lorsqu’il est en scène. En fait, dit-il, « J’ai toujours envie de rire avec tout <strong>le</strong> monde.<br />
Pas seu<strong>le</strong>ment envie : besoin ». Il n’en fallait pas plus pour amorcer la pompe à idée d’un nouveau<br />
spectac<strong>le</strong>. Au commencement, ce devait être une conférence sur la fragilité du rire. Mais<br />
on imagine mal cet humoriste espièg<strong>le</strong> et raffiné se satisfaire d’un monologue, fut-il éthéré,<br />
sur <strong>le</strong> thème et <strong>le</strong> ton de la bonne humeur. Alors c’est devenu un spectac<strong>le</strong>. Drô<strong>le</strong> bien sûr et,<br />
comme toujours, finement drapé dans l’étoffe soyeuse des mots d’esprits et des vagabondages<br />
philosophiques. On y croise, de fil en aiguil<strong>le</strong> et d’anecdotes en souvenirs, ses personnages<br />
fétiches et récurrents, <strong>le</strong>s commerçants de son quartier, ses voisins, Raymond Devos,<br />
Gérard Philippe, Bartabas (« Le Dalaï-Lama des équidés »), Kant, Montaigne et consorts.<br />
« Délicatesse, humour, esprit, <strong>le</strong> comédien-philosophe butine (…) ses congénères comme<br />
© Philippe Delacroix