pdf - 5,75 Mo - Ville de Vincennes

fait pas une politique. Voilà pourquoi je souhaite également
évoquer le caractère novateur et remarqué de toute une
série de mesures que nous mettons en place et qui « changent
la vie » tout autant qu’un nouvel équipement public.
Prenons l’exemple de l’éducation des jeunes Vincennois,
justement : nous sommes, là aussi, à la pointe, et je vais
prendre des exemples concrets. En matière d’information,
nous déployons un plan École Numérique, pour permettre
aux enfants de maîtriser, dès la maternelle, toutes les ressources
de la société de l’information. En matière de nutrition,
nous avons, depuis le mois de septembre, introduit le
bio dans les cantines scolaires, pour familiariser nos enfants
avec le goût et les saveurs de saison. En matière de loisirs,
nous renforçons l’offre de mini-séjours, dont le nombre sera
très largement augmenté cette année. Je pourrais multiplier
les exemples mais vous pouvez constater par vous-même le
dynamisme exceptionnel de la municipalité.
V. I. : Et les parents, que fait-on pour eux ?
L. L. : Il est exact qu’on oublie trop souvent qu’être parents,
ce n’est pas toujours si simple : les maux de l’adolescence,
qui se rencontrent hélas de plus en plus fréquemment en
termes de « comportements limites », ont de quoi déconcerter
les parents les plus aimants. Voilà pourquoi Vincennes
a créé l’École des parents. Des pères et des mères s’y
retrouvent, avec des professionnels et des spécialistes, pour
échanger sur les pratiques éducatives et ne pas se sentir
perdus ou dépassés. Cette initiative sera reconduite cette
année et renforcée avec de nouvelles prestations, notamment
de psychologues.
V. I. : Vous semblez attentif
aux « évolutions de la société »…
L. L. : Oui, je considère que c’est mon
devoir de maire d’adapter la politique
municipale aux besoins et aux attentes
concrètes de Vincennois : c’est à la politique
de s’adapter à la vie quotidienne,
pas l’inverse ! J’ai pris l’exemple de la
jeunesse, mais cela est tout aussi vrai
pour les personnes âgées. Je pense
notamment à l’accompagnement dans
le troisième puis le quatrième âge. D’où
toute notre politique de maintien à domicile, de prévention
et de détection des troubles de la mémoire, ou encore
nos actions de prévention en matière de risque cardiaque,
avec les formations aux défibrillateurs.
Il faut aussi penser à
l’entourage des personnes âgées : nous avons là aussi innové
en créant des groupes de soutien psychologique pour l’entourage
des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
V. I. : En parlant des évolutions de la société, quel est
votre rapport à l’écologie ?
L. L. : Concret. L’écologie, ce n’est pas pour moi un discours
ou une posture, encore moins une idéologie. C’est avant tout
avoir du bon sens, celui de faire en sorte de ne pas détruire ce
qui nous fait vivre. Sur ce sujet, je suis très fier du consensus
vincennois : nous sommes la première ville du Val-de-Marne
à avoir, fin 2010, adopté un Agenda 21. L’Agenda 21 c’est
un programme d’actions très concrètes et d’engagements
pris par la collectivité : après une vaste concertation avec la
population, nous avons soumis l’Agenda 21 au Conseil municipal
qui l’a voté, à une très large majorité, avec les voix de
plusieurs membres de l’opposition.
« L’engagement des agents, élus,
responsables associatifs, commerçants,
des femmes et des hommes
de la communauté éducative
est impressionnant : c’est cet engagement
qui est la première force de Vincennes. »
V. I. : En conclusion, que souhaitez-vous dire
aux Vincennois ?
L. L. : Qu’ils peuvent être fiers de leur ville et de la qualité du
travail mené par ceux qui l’aiment et l’apprécient : l’engagement
des agents, des élus, des responsables associatifs, des
commerçants et des femmes et des hommes de la communauté
éducative est impressionnant : c’est cet engagement
qui est la première force de Vincennes, et qui fait que notre
ville est, plus que d’autres, vivante, animée, conviviale.
Notre vie culturelle est de plus en plus citée en exemple :
entre les séances de cinéma, et maintenant les opéras en
plein air – cette année ce sera Madame Butterfly –, avec
le festival America, l’action pour le château et l’ensemble
des manifestations culturelles, Vincennes est certainement
la première ville culturelle de la métropole, après Paris. Ce
n’est pas rien. Alors que nous arrivons déjà à mi-mandat,
je dois dire aux Vincennois que c’est aussi une très grande
fierté pour moi d’être leur maire, et en tant que tel je suis
garant du pacte de confiance passé entre les habitants et
la municipalité.
© P.-Y Jan / Aurianne studio
Vincennes Février 2011 • 7