BTAîTISLAS, Chargé des fonctions d'Agrégée

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— 18 — mâle qui est stérile, l'autre (le femelle) qui dci "un fruit (silique) large et long; le caroubier "lisse"; celui dit "queue de r-t"; le c-roubior d "Syrie", dont les siliqucs (fruits) sont courtes - "arrondies; lo "Casseficicr" (Cassia fistula,Lin) "et le caroubier de montagne" "Le caroubier mftle "s'appelle "Macho" dans l'idiome castillan et "Ju; en val enci en ; le femelle " ie mot " garrobier ou caroubier ", Alg arabe " d'où est v- " On nous a p-rlé d'une variété de caroubier "extrêmement remarquable qui existerait à Blidah. "depuis les temps les plus reculés. Les Maures, "nous dit-on, avaient grand soin de les propager < "moyen de greffe. Aussi avaient-ils obtenu des vaï "tés que nous ne connaissons pns aujourd'hui. JAU- "BERT de PASSA dit, en effet, qu'il serait encore "possible de les multiplier par le semis ou p^r lr "greffe" A l'article Kharouba, le dictionnr ire Arabe-Ir de FREYTAG, parle du caroubier comme portrnt des fruits semblables à des citrons, " Arbor campestr? et spinosa fructus ferons similes malo citrio" Une autre espèce qu'il appelle "specis syriac le caroubier de Syrie, porte selon le même auteur f des fruits semblables aux concombres, ils sont, à ce qu'il dit fort épais et contiennent une substav douce et farineuse "iîsdem est succus dulois et
— 19 farina " . — Dans une tulle nomenclature, aussi confuse qu le plus souvent erronée, l'on constate que la des cription des différentes espèces de variétés deçà roubiers fut le résultat d'erreurs de traductions et la tendance marquée des anciens, d'appeler p-r un même nom des espèces différentes certes, mais ayant des propriétés similaires. C'est ainsi que DI03C0RIDE désignait par une même appellation tout les plantes aromatiques, et il en était de même pour les plantes médicinales ou à pcisons. THEOPHR'STE lui aussi, faisait rentrer dans l'appellation unique de " Lotus " un arand nombre de plantes dont les fruits présentaient une certa- ressemblance et dont les propriétés étaient jugée analogues et les meilleures (lôstos = excellent ) - meilleur, C'est ainsi que le fruit arrondi du Paliurus et celui allongé du Caroubier furent dési nés pr r la même appellation de Lotus en raison des proprie tés alimentaires similaires et que le poète divin HOMERE (divus Homérus) appela aussi bien Lotus le Mélilct (de méli : miel et de lotus) parce que le, chevaux en étaient très friands. Et c'est ainsi également que par extension à certaines propriétés: communes on a pu voir dans le Lotus les plantes le plus diverses, telles que : Lu Plaqueminier (Dios-
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