Par : SEDRATI Khadidja
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Chapitre I Physiopathologie de la mucoviscidose<br />
une diminution des sécrétions dans l’arbre bronchique qui permet de diminuer le risque de<br />
surinfections et de retarder l’évolution de la maladie.<br />
3-1-2- L’antibiothérapie :<br />
Une surveillance bactériologique régulière est effectuée dès que le diagnostic de<br />
mucoviscidose est fait. Une antibiothérapie bien ciblée permet de juguler les infections.<br />
Elle sera adaptée aux germes responsables qui auront été isolés sur des prélèvements<br />
bronchiques.<br />
Les antibiotiques antipyocyanique appartiennent à deux familles : les bêtalactamines, les<br />
aminosides, sont essentiellement prescrits (Pin I et al, 2000)<br />
D’autres médicaments sont prescrits au coup par coup : corticothérapie, broncho-<br />
dilatateurs, rhDNase (la DNase humaine recombinante) qui est une enzyme catalytique<br />
d'hydrolyse de l'ADN extracellulaire particulièrement sèche dans les sécrétions<br />
bronchiques purulentes des patients atteints de mucoviscidose (Wizla-Derambure N et al,<br />
1998). Utilisée par voie aérosol, elle permet de diminuer la viscosité du mucus alors plus<br />
facile à évacuer par la kinésithérapie. Ce produit est pour l'instant prescrit dès que<br />
l'obstruction respiratoire est objectivée par les explorations fonctionnelles respiratoires.<br />
3-1-3- La greffe pulmonaire :<br />
Elle représente dans certains cas la proposition ultime en cas d’insuffisances respiratoires<br />
chronique grave et irréversible. La transplantation pulmonaire est devenue au cours de ces<br />
dernières années une perspective thérapeutique essentielle proposée aux patients de<br />
mucoviscidose souffrant d’une insuffisance respiratoire chronique très évoluée. Elle offre<br />
une franche amélioration de la survie de ces patients et un gain sensible et durable en terme<br />
de qualité de vie. Néanmoins, les risques et les échecs de la transplantation pulmonaire, le<br />
nombre limité de greffons pulmonaires disponibles imposent une sélection attentive des<br />
patients afin d’optimiser l’utilisation des greffons proposés et d’améliorer les résultas de<br />
cette transplantation. (Yankaskas JR et al, 1998)<br />
3-2- Prise en charge nutritionnelle :<br />
Les principales recommandations pour une bonne prise en charge digestive et<br />
nutritionnelle sont (Mac Donald A, 1996) :<br />
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