1906 - Bibliothèque de Toulouse

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t. 

Rien plus : les débats établiront que,dans 

certains milieux politiques, on avait orga- 

nisé tout un scénario do faux témoignages 

Seulement, comme les susdits milieux polit 

tiques vivaient en excellents termes avec 

le gouvernement, l'avocat-général devint 

.subitement sourd devant la révélation des 

manoeuvres criminelles, que la loi lui pres- 

crivait de poursuivre immédiatement. Le 

coup était simplement manqué. Le jury ac- 

quitta aussitôt l'abbé Santol, et celui-ci,qui 

aurait pu cependant éprouver quelque dé- 

couragement dans sa vocation charitable, 

se remit immédiatement à la besogne. 

Depuis lors, les accusations d'immoralité 

ont parfois reparu contre lui, mais d'au- 

tant plus timidement qu'il a «ris le sage 

n mm wmm 

compli 10 ans de service ; mais ceux qui n* 

satisfont pas à ces conditions d'ancienaetAÎ 

peuvent cependant être admis, au titre civil 

dans l'une ou l'autre de ces administrations ; 

les pièces a fournir seront indiquées pai 

^direction a qui la demande aura été pro- 

c c. y< 

Par fil Spécial 

OÉPÊ 

Il est répondu par la voie du journal aux 

demandes de renseignements militaires. 

Ecrire au commandant C. V., bureaux de 

l'Express du Midi, rue Roquelaine, 25, à Tou- 

louse. 

Numéroter les questions ; indiquer initia- 

les et numéro pour la réponse. 

II. B., 19, Toulouse. — 1° La durée de l'en- 

gagement volontaire est de trois, quatre ou 

cinq ans ; il n'existe pas d'engagement de 

deux ans ; 2° Le dossier nécessaire à l'engage- 

ment comprend : l'acte de naissance, le cer- 

tificat de bonnes vie et mœurs,,le consentement 

des père, mère ou tuteur, pièces établies par 

les soins de la mairie ; l'extrait du casier 

judiciaire, qui doit être demandé par l'inter- 

médiaire du service du recrutement, et le 

certificat d'aptitude physique que délivre le 

commandant de recrutéraent après visite mé- 

dicale subie dans les bureaux. 

M. G., 17, Marcorignan. — 1» Par vos ser- 

vices militaires accomplis, vous êtes en bon- 

ne position pour être admis dans la garde 

républicaine : faites une demande écrite au 

commandant de la compagnie de gendarme- 

rie dont dépend votre domicUe ou votre rési- 

dence ; 2» La solde journalière est de 2 fr. 81, 

elle est augmentée de la haute paye d'ancien- 

neté et des indemnités afférentes aux diffé- 

rents services publics ; 3° Oui, lorsque le lo- 

gement n'est pas assur£ dans les casernes. 

L. S., 100. — 1° Les 5 ans passés dans la 

légion seront comptés dans les 15 années de 

service enxigées pour la pension proportion- 

nelle du sous-officier. Le changement de corps 

pourra être demandé après naturalisation, 

mais l'autorité militaire l'accordera ou le re- 

fusera suivant qu'elle le jugera conforme aux 

intérêts du service ; 2" Je suis d'avis qu'il con- 

viendrait mieux d'adresser, dès à présent, au 

Juge de paix, une demande à d'effet d'obtenir 

la naturalisation à laquelle l'intéressé peut 

prétendre par son âge et par la durée de son 

séiour sur le territoire français. 

B., Mirepoix. — 1° Le décret du 13 avril 

dernier prolongeant la faculté de contracter 

l'engagement, snécial aux dispensés de l'ar- 

ticle 23 de la loi ancienne, ne vise que les 

jeunes gens qui remplissaient les conditions 

nécessaires, avant la mise en vigueur de la 

loi du 21 mars 1905. En conséquence, les jeu- 

nes gens nouvellement inscrits dans une Fa- 

culté (postérieurement au 23 mars 1506) ne 

p-aiveiit pas prétendre à cet avantage ; 2° 

L'engagement volontaire dit de devancement 

d'appel est contracté pour trois ans et peut 

donner lieu à libération après deux ans de 

présence sous les drapeaux, si le contractant 

satisfait d'ailleurs aux conditions exigées par 

l'article 50 de la nouvelle loi. Veuillez lire 

dans le texte de la loi cet article 50, que l'éten- 

due de ses dispositions ne me permet pas de 

transcrire. . 

J F 3936. — 1° et 2° L mflrmite signalée 

ne 'motive pas la réforme. U ne me semble 

cloue pas utile de comparaître devant la com- 

mission de réforme avant l'appel sous les lira 

peaux. Mieux vaut, je crois, attendre l'époque 

de la convocation et prendre l'avis du méde 

cin militaire qui passera la visite à 1 arrivée 

aU B C M 15S 'l0 — 1' Le jeune soldat de la classe 

1

L{rf4'0BuVr8 du t.;onrc F,l.lo invita impfiricmr- 

go la lib>té individuelle et du abmicKfvé 

ti .mimid on pense que nous devons cette m*' 

gïùrkiuo page de prose à celui qui,' voici aaZ 

ffc ou cinq mois, inventait une funambules, 

lue histoire do complot, arrêtait cornrne ron - 

gira eurs d .«offensifs citoyens fra.l" s '. 

Çuisitloririait k leur domicile, saisissait et 7l - 

^"camoiah «^«I.ot.dai.ces particulières 

U osci mot-wt, ainsi, grâce à. Ces exorbitants 

Bus de pouvoir, les dernières élections lé- 

Eslatives ou reste béat d'admiration devanl 

avec ; '7 1 ^ homme de gouvernement 

L |oue de la crédulité de ceux qu'il gouvêr- 

m- K n au , re hésiterait peut-être, 'un autre se 

«irait . « us vont s apercevoir que je nie mo- 

» que outrageusement d'eux. » 

Knr,pl a ^ un l. ; "'?bin n'hésite pas.ll a une con- 

fiance sans limite dans la bêtise humaine. Il 

la connaît exploitable à l'infini. Il sait, com- 

me Mangin, que plus il traitera ses clients en 

idiots, plus ceux-ci éprouveront à son égard 

,uno adoration cruelle; tandis qu'il leur verse 

Ses boniments qui les amusent, il établit tran- 

quillement à leur dépens su petite situation 

personnelle et bâtit sur leur sottise, sa fortune 

{politique. 

>• G'esl parfait, car, après tout, du moment 

ou le bon peuple de France se plaît à ce 

W»i le berne, qu'on le bafoue et qu'on le 

crosse, ses gouvernants auraient bien tort de 

ne pas profiter de son accommodante hu- 

meur. » 

Is Temps commente en ces termes l'incident 

flui s'est produit au congrès de la Ligue de 

1 enseignement sur la quetion de l'éducation 

militaire : 

« On avait compté sans les socialistes et an- 

timilitaristes présents au congrès qui n'ont 

"" is voulu laisser perdre ce prétexte d'affirmer 

ars sentiments à l'égard de l'armée. M. Lu- 

cien Le Foyer s'écria qu'une institution qui a 

pour objet d'apprendre à tuer ne saurait être 

dVssenee républicaine, car le républicanisme 

consiste apparemment à se laisser égorger 

comme des moutons lorsqu'on est attaqué,plu- 

tôt que d'attenter à la vie de l'agresseur. Et 

ce même M. Le Foyer conclut qu'au lieu de 

Inilitariser la société, comme le proposait M. 

Chéron, il fallait civiliser l'armée. 

» Qu'est-ce que cela peut bien signifier ? 

L:' colonel RamnUot se plaignait que l'on re- 

crutât l'armée dans le civil ; mais il recon- 

naissait qu'une fois arrivés au régiment ces 

anciens civils devenaient militaires. 

» M. Le Foyer voudrait qu'ils restassent ci- 

vils, même sous les drapeaux. Il est vrai que, 

dans son système, peut-être n'y aurait-il plus 

de drapeau. Sans doute, n'y aurait-il plus 

d'armée non plus ? 

» Civiliser l'armée, cela veut dire la suppri- 

mer ou ne veut 'rien dire. » 

ImZ^v^Jt' Q< ?' M 8 °m'crs d'aflmînls- 

imtion. L en sera pris environ 15 

Les e»aimenK finiront le 84 août. 

P^ri î K , on S**, com '>»»ée comme il suit : 

rt' AUI??. L.r £ fin « M i Joftre, commandant la 

d infanterie : membres : le colo- 

el Beauclair du 119- d'infanterie ; le lieute- 

lio 1 ï- onel B°u)sson, directeur de l'artille- 

ne à Vincennes ; MM. GnMey et Thouvend, 

sousiintandants ; secrétaire : M. Foucault, 

s-ous-m tendant militaire. 

lundi 6 Août Ï908 

% sr4,a a g ' cause. Je me vois obligé d'user encore de 

mon droit de réponse. 

» C'est ;la dernière fois. 

» Le général André parle des événements de 

» Lang-Son, dont il ne connaît pas le premier 

» mot, es que d'ailleurs très peu de personnes 

» coniKiiissiint. .le n'ai jamais voulu m'expli- 

» quer à ce sujet, quoi qu'on ait pu dire car 

» je ne suis pas de ceux qui trahissent le se- 

» ere-t professionnel. Mais je dois faire remar- 

» quer que si j'avais encouru les resnonsabi- 

» lites dont il parle, les gouvernements qui se 

» sont succédé de 1885 à 1900 ne m'auraient 

» pas comme ils l'ont fait, comblé d'honneurs 

» et de dignités. Dès lors, ce que peut dire ou 

* W*g sur ce sujet le général André m'est 

» indiffèrent, n ne s'agit donc pas de Lang- 

» Son. Il s agit de son mensonge. M dit que je 

» m ai demandé d'être maintenu sans limite 

» d âge. le le répète, il a menti 1 

» Pas de discussion ! 

» Je lui accorde d'avance toutes les préro- 

» gatives de l'insulte. J'attends ses témoins. 

» Je suis revenu hier soir à Paris dans ce 

» but, 

.«Maintenant, quoi qu'il écrive,quoi qu'il fas- 

» se écrire, je ne réponds plus. Il .n'est pas 

> dans mes habitudes de régler ces sortes d'af- 

> fatras atvec de l'encre. 

» DE NÉGRIER. » 

Le Matin ajoute : 

« Nous avons communiqué cette lettre à M. 

le général André qui, après l'avoir lue, nous a 

déclaré qu'il allait envoyer ses témoins à M. 

le général do Négrier. Nous croyons savoir 

que cet envoi de témoins ne pourra avoir lieu 

que demain, l'un des témoins du général An- 

dré étant absent pour vingt-quatre heures. » 

Paris, a août 

Le général de Négrier s'est laissé aborder 

cette •••pres-uii.li. Il ne veut rien dire. Il s'en 

tient à la formule de sa lettre. Il met en cette 

affaire toute la complaisance voulue, puisque 

non seulement il vient d'arriver à Paris tout 

exprès pour recevoir les témoins de son adver- 

saire et leur éviter ainsi le moindre déplace- 

ment, mais encore il se propose d'être ce soir, 

à partir de 6 heures, au cercle de la rue 

Royale, à la disposition des visiteurs. 

Un rédacteur de l'Agence Fournier a pu 

avoir quelques minutes de conversation avec 

le général André qui, par contre, s'est plu à 

parier. 

— Vos témoins, mon général, a dit notre 

confrère, vont certoinenient se rencontrer au- 

jourd'hui avec ceux du général de Négrier ? 

— Voilà ce que je ne sais pas encore, a ré- 

pondu M. André. L'un de mes témoins, le gé- 

nérr.l Balainan, ancielï président du comité 

d'artillerie, habite Bézïers. Quelle que soit la 

diligence que j'ai apportée à le prévenir et à 

lui demander de me rendre ce service, je ne 

sais pas encore s'il arrivera aujourd'hui à 

Paris ; mais je crois que cela-lui sera possible. 

Mon autre témoin est M. Chevillard. Ce n'est 

pas un officier. Et habite. Paris. Dès que le gé- 

néral Balaman sera arrivé, ces deux messieurs 

s'aboucheront immédiatement avec les té- 

moins du général de Négrier et régleront les 

détails du combat et le lieu de la rencontre. » 

mm 

Paris, 5 août. 

Le Journal Officiel- publie ce matin une dé- 

cision conférant le diplôme d'ingénieur civil 

des mines aux élèves sortant de l'Ecole supé- 

rieure des mines dont les noms suivent : 

MM. Muil-eret, Monteils, Maillard, Martin, 

Bley, Robert, Daix, Pillard, Bernard, Coquen- 

gnot, Charbaut, Dupis, Tannery, Glachaut, 

Nivoit, tCloup, Thibaudier, Lcchalelier, Ri- 

voire, Parrenet, Camy, Vergnole, Ricard, Dar- 

bois, Schmidt, Villa, Hardy, Barrié, Labesse, 

Srnollz, Uslsy, Vinne, Thomas, Luc, Betin, Ru-^ 

binstein. 

Les services du « piston » 


Il paraît que M. Etienne, ministre de la 

guerre, se trouve absolument débordé par 

l'intervention sans vergogne des députés blo- 

cards en faveur de l'avancement des officiers 

bien en cour auprès d-eux. 

Jamais, paraît-il, on ne vit le goût de né- 

potisme en honneur comme il l'est présente- 

ment dans les rangs de la majorité ministé- 

rielle. L'abus des recommandations est de- 

venu tel que M. Etienne a dû prendre une 

mesure héroïque pour mettre- un ternie à l'iu- 

gérence grandissante des députés du Bloc. 

Il vient, assure-t-on, d'interdire aux offi- 

ciers de faire ainsi appuyer leurs demandes 

-à l'avenir, sous peine de mesures sévères à 

prendre contre les contrevenants. 

cltentète leur pâture quotMienne, OsM^nre 

une indigeste et copieuse tartine anticléricale 

La sortie s'est effectué sans incidnt-s. 

L épilogue! de cette journée, peu brillante 

pour 1s jacobins, nous est fourni -par un came- 

lot absolument découragé par la maigre re- 

cette de la journée, 70 centimes, et auquel iî 

rst un énorme paquet de stupides caricatu- 

res Il se dr-fige mélancoliquement vers un 

bureau de tabac, et pour quelques centimes 

abandonne son paquet destiné désormais à 

?r^Œ, r le des contribuables. Cest 

rLniïï d nio 

0n ^ e *?• fameuse manifestation 

revolutionnair et anticléricale. 

Congrès 

La Ligue de l'enseignement 

. . . Angers, 5 août. 

Le congrès n'a tenu, hier après-midi, qu'une 

courte séance au cours de laquelle tous les 

veaux préparés par les commissions ont été 

adoptes, y compris celui relatif à la question 

de l education militaire, dont la rédactlos 

avait nécessité, on le sait, tant de laborieuses 

négociations. 

C'est à 2 hetwes de l'après-midi que 51. 

Briand doit arriver aujourd'hui à Angers. 

Les congressistes doivent aller le recevoir à 

la gare, d'où le ministre se rendra directe- 

ment au théâtre pour présider la séance de 

clôture du congrès. M. Briand présidera en- 

suite, le soir, au lycée, un banquet bloca.rd 

de circonstance. 

Les médecins aliénistss 

Lille, 5 août. 

Le congrès des médecins aliénistes et neuro- 

logistes continue ses travaux. A la séance du 

matin, présidée par M. le docteur Grasset, ont 

été faites les diverses communications con- 

cernant la psycbiatrle et la neurologie. Les 

congressistes ont procédé ensuite à l'élection 

du bureau pour le congrès de 1907. Ont été 

élus : président, M. Prévost, de Genève, et 

vice^président, SI. Hefter, de La Roche-sur- 

Yon. Le prochain congrès se tiendra à Ge- 

nève. Les congressistes ont déeidé, en outre, 

que le congrès de 1908 sera présidé par M. 

Hellcr. 

La séance de l'après-midi a été présidée par 

M. Anthau-me, de Bordeaux, et a été consa- 

crée à la discussion du rapport de M. le doc- 

teur Lerov, de Ville-Evrard, sur la responsa- 

bilité des hystériques. Ont .pris part à la dis- 

cussion, particulièrement intéressante, MM. 

Gras-set, Régis, Dupr-ez, Williams, Jolre et 

Drouineau. 

MM. Grasset et Régjs, après avoir fait l'élo- 

ge du rapport très documenté de M. le docteur 

Leroy, se sont déclarés complètement hos- 

tiles à la thèse de ce dernier concernant les 

responsabilités des hystériques. 

M. Leroy dit en effet que chez ces malades 

la responsabilité est. partielle, tandis que M. 

Grasset veut qu'elle stiit atténuée. 

Le président du congres estime que l'on ne 

peut infliger des peines corporelles à des cri- 

minels hystériques ni les interner dans des 

asiles d'a-liéuéa. 

— H faut, dit-il, construire des asiles-pri- 

sons où, tout en acconipSissant leur peine, les 

•malades pourront saivre un traitement. M. 

Drouineau eoaitoat les aiîguinen-ts de M. Gras- 

set en disant que ce serait inlmmain d'enfer- 

mer dans une prison des êtres irresponsables. 

La oonféraiioe panamérisaine 

Rio-de-Janeiro, 5 août. 

Le .président de ia conférence panaméricaine 

a nommé une commission spéciale dans la- 

quelle toutes les Républiques américaines in- 

téressées, sont représentées à l'effet d'étudier 

la question de la création d'une commission 

permanente pour les chemins de fer panamê- 

ricafns. 

Le Sillon à Brest 

Paris. 5 août 

Voici, à titre documentaire ,1a dép&elie«que 

le Temps reçoit sur la réunion du congrès du 

Sillon a Brest : 

t< Brest, 5 août. 

» Le congrès du Sillon s'est ouvert ce ma- 

' tin devant 300 assistants, dont trois ou quatre 

prêtres. 

» M. Saqg.nier a dit qu'il se soumettait à la 

décision de l'évêque de Quiœper, interdisant 

aux prêtres de venir dans les réunions du Sil- 

lon. Le Sillon, a-t-il ajouté, continuera son 

œuvre en se passant des prêtres. 

» A midi a eu lieu un banquet suivi d'une 

conférence publique. » 

0- J 

«liée vient d'y mettre ordre-et les a expulsés 

terrain qu'ils avaient indûment occupé. 

iL'bôtel de M. Cunniïigham fut démoli et ae-4 

lui-ci qui se trouvait à l'intérieur se retint à£ 

un poteau d'où'il fallut l'arracher et le pousser 

dans.la rue. ainsi que les seize sans-trava*l"j 

qui -]ui faisaient escorte, les seuls restés fidè- 

les. *- 

La comédie est donc terminée. 

îa'dyna-mjte et les balles et qu'il les portait à 

M. bamico-Aneialo, professeur de chimie à 

Naoles. i , , ... 

La polioe croit qu'il s'agit d un révolution-, 

naire qui aurait eu l'intention d'assassiner le" 

roi d'Italie. - 

Xil ^ ".s--— « — - — — 

5 Les souverains espagnols en Angleterre 

'' Cowes, 5 août, 

Le roi d'Espagne a fait une courte visite an 

M Edouard VII et à ta reine Alexandre, a 

bord du Victf>ria-And-.4lt>crt.l£ssouverains an- 

glais ont rendu la visite, tondis que les cuiras- 

sés tiraient les salves d'usage. 

Affaire d'Espionnage 


Nous avons dit, hier, qu'une perquisition 

avait été faite au domicile de Tourdias. Outre 

les documents que l'on sait, le juge a saisi plu- 

sieurs paquets de lettues, des brochures, un pe- 

tit appareil photographique, \ sur i, et enfin, 

dissrnuilées dans l'angle obscur de la pièce, 

deux cartes d'état-major de la région de l'Est 

et que Tourdias avait coloriées, lui-même. 

Mais ces documents sont de peu de valeur au 

point de vue stratégique, tondis que la pièce 

saisie à Blainville est d'une grande importan- 

ce.Elle est eonservée-dans les bureaux de la di-^ 

rection de l'artillerie. On est fondé à croire 

que l'inculpé s'est mis en relations avec un an- 

cien camarade encore au service pour entrer 

en possession de cette carte. 

D'autre part, on donne des renseignements 

sur le caractère de rincuilpé. Le docteur Bon- 

net, qui i'a eu à son service, dit : 

« Au physique, c'est un être délicat, maladif 

au moral, une sorte de détraqué. Il était sot- 

tement orgueilleux et prétentieux. Il racon- 

tait les choses les plus extraordinaires. C'est, 

ainsi qu'il annonçait son prochain départ pour- 

Quito où il devait installer un immense hôpi- 

tal Dans sa jeunesse, -prétendaitril, il avait 

été expert-géomètre à Samt-Léger, dans les 

Vosges. D'autres fois se contredisant, il contait 

que ses débuts à Paris avaient été très péni- 

bles, que pondant longtemps il n'avait gagné 

que 50 .francs par mois. C'est un pauvre d'es- 

prit, ajoute le docteur en façon de conclusion; 

mais tout démontre que c'est aussi un beso- 

fgntemx. A t il pour ee procurer de l'aiKont re- 

um aux odieuses .protiques de l'esi->H>niiiu«/\ 

fc-au «rotlt de l'evrainuar ï C'est

Lundi 6 Août 1908 

la Réforme des, jeunes Soldats 

t,e 'ministre de ia guerre communique la 

pote suivante : 

« Le ministre a constat*! que dans les demie- 

tes années un très grand nombre de jeunes 

soldats étaient réformés pendant l*s premiè- 

res semaines qui suivent leur arrivée au corps. 

En conséquence, il appidle l'attention des jeu- 

nes gens de ia classe 1995 et de leurs familles 

sur les dispositions nouvelles de ,1a ioi du 21 

mars 1905 et de l'instruction du 21 juillet 1900, 

qui sont ainsi conçues : 

« Les jeunes gens qui se croient susceptibles 

> d'être réformés doivent en faire la déelara- 

» tion dès la réception de leur ordre d'appel 

i sous les drapeaux au commandant de la 

•> brigade de gendarmerie de leur résidence. 

" Celui-ci transmet, sans retard les demandes 

» au coiïiraandnnt du bureau de recrutement 

» dont dépend le siège de sa brigade, en les 

» appuyant d'un bulletin d'appréciation, et, 

„ si possible, d'un certificat délivré par un mé- 

, decin. Le commandant do recrutement con- 

, voque devant la commission spéciale les 

, jeunes gens qui lui paraissent susceptibles 

, d'être réformés. L'ordre de convocation indi- 

, que que le titulaire a droit au voyage à prix 

, réduit en chemin de fer. 

Mort du Général Allégro 

Or. annonce la mort du général Allégro 

gouverneur d'Arad, nn des Tunisiens sur lé 

concours desquels la France a pu compter le 

plus complètement dès l'établissement du pro- 

tectorat et qu'une infirmité a malheureuse- 

ment empêché de jouer le' rôle considérable 

auquel le destinaient son intelligence et ses 

talents d'administrateur et de diplomate. 

A 40 ans à peine, le général Allégro était 

devenu à peu près complètement aveugle, il 

n'en avait pas moins conservé les fonctions de 

gouverneur d'Arad. Parlant admirablement le 

français, très instruit, élégant cavalier et cau- 

seur aimable, le général comptait à Paris de 

nombreuses et solides amitiés. 

, » a a—» , 

ASSURANCE SUR LA VIE 

Quand un pays possède de puissantes et an- 

ciennes Compagnies d'assurances sur la vie, 

on ne comprend pas que ses habitants s'adres- 

sent à des Sociétés dont le siège et l'actif sont 

t l'étranger. 

Au premier rang des Sociétés françaises se 

place la Gomjîagnia d'Assurances Généra!as 

sur la Vie, 87, rue de Richelieu, à Paris, fon- 

dée en 1819, la plus ancienne des Compagnies 

similaires du continent européen et dont le 

tonds de garantie, entièrement réalisé et com- 

posé d'immeubles sis en France et de valeurs 

mobilières de tous repos, s'élève actuellement 

à 820 millions î!e francs. 

Envoi gratuit de notices et tarifs sur deman- 

de adressée soit à son siège social, à Paris, 8?, 

rue de Richelieu, soit à l'un de ses représen- 

tants dans les départements. 

L'Agence de Toulouse de la Compagnie d'As- 

surances Générales (vie et renies viagères) 

est située 16, boulevard Çarnot, et 2, rue Cara- 

man. Prosper Doai, directeur particulier. 

I Médailles «l'honneur du travail 

Le ministre du commerce a accoudé la mé- 

sallie d'honneur du travail à MM. Boyer, 

comptable dans la maison Burguière, à Ro- 

dez ; Camrnas, employé dans la même maison; 

; Sego.ns, ouvrier mécanicien dans la maison 

Snî- l în« LE8, ~ Doeto8, at an médecine. - 

u>*înca n t a . vec 'P klisir te ' Sl, « c ès de M. 

^ a âirt l^. U *f. y^M*. qui a sou- 

r PctoratVn ^ «""tpeUier sa thèse 

"«w» lun nouveaii £ro,oédti ^'obtention 

FABREZAN. — Distinction hanorifiatta. — 

M. Jean Arcens, chez M. Pagès à Fabrezan 

a obtenu la médaille d'honneur'agricole 

AZILLE. — Le temps qu'il fait. — Par cette 

canicule éminemment sudorifique, nous niai 

gnons sincèrement -les malheureuk Catain 's 

de VtTàr? 1i b0nlant l f b0 ^^rd et la route 

de la Gare. Un nuage de poussière impalpable, 

pénètre partout, rendant l'air irrespirable n 

existe pourtant dans quelque recoin de a mai- 

rie un tonneau d'arrosage. Avec une miiiituc 

?o5î r ^ e 0n - :P° ur F ait tous les jours humecter 

cette poussière et rendre plus habitable cette 

partie du village. Chacun sait que le vent et 

le soleil sont les plus actifs agents de desagré- 

gation de nos routes. Un simple arrosage em- 

pêcherait cette dégradation si rapide et serait 

marne une économie pour l'empierrement. 

La prospérité que nous procure la mévente 

des vins ne permettant pas à tout le monde 

d'échanger cette torridicité poussiéreuse con- 

tre la fraîcheur des ville» d'eau à la mode, de 

nombreux groupes vont en divers équipage» 

prendre un bain réconfortant a la T!vlt-'.t 

d'Aude. Nul n'ignore que les «aux de cette n- 

Vicre, provenant de diverses stat\f^J^ r ["L 

les. joîii,se.it 4e vertu* U*yra«.euAJu«»u«fc «As 

^ a^m'vciee», 

D'autres... baigneurs, ayant l'horreur des dé- 

iplacenvents, trouvent plus commode de pren- 

dre leur bain dans les divers bassins-alrreu- 

voirs de la commune, souvent au grand effroi 

de quelque ménagère attardée. 

Les amateurs de douches ont encore la res- 

source des fontaines spéciales pour les ton- 

neaux de sulfatage. Nous dévoilons à nos lec- 

teurs tous les avantageSjdu matériel hydrothO- 

rapique dont nous jouissons ; nous croyons 

ctpendant que cola ne portera point préjudice 

aux innombrables villes d'eaux qui se dispu- 

tent les rares baigneurs que la baisse de la 

rente n'a pas encore tout â fait ruinés. 

NARBONNE. — VotettFS des pauvres. — Dans 

son numéro de mercredi, le Petit Méridional. 

sous la plume de M. Philémon Raynard, inté- 

rimaire de M. Viala, lance contre la municipa- 

lité de Narbonne une accusation des plus gra- 

ves dont nous lui laissons d'ailleurs la respon- 

sabilité, tout en faisant remarquer ù nos lec- 

teurs que cette accusation est d'autant plus sé- 

rieuse qu'elle est émise par un autre homme 

que le correspondant habituel du journal ma- 

çonnique. 

11 s'agit du Bureau de bienfaisance. 

' Voici ce que dit le Petit Méridional : * 

« Il feut que les pauvres inscrits au Bureau 

de bienfaisance, à qui on refuse parfois le 

moindre secours, sachent que les sommes que 

le conseil municipal leur alloue pour secours, 

le maire les leur retire d'une autre façon. 

» En effet, il faut, que l'on sache que le con- 

seil municipal alloue au Bureau de bienfai- 

sance : 1° une subvention de 20.000 francs 

par an : 2° une subvention de 500 francs pour 

secours en argent ou en layettes à des femmes 

sur le point de devenir mères. 

» Or, les 500 francs ne sont pas versés à la 

caisse du Bureau de bienfaisance. 

» Quant à la première subvention, la mairie 

ne l'ayant pas versée pour une longue durée, 

car la caisse municipale est à sec, les admi- 

nistrateurs du Bureau de bienfaisance ont 

dû renoncer à l'encaisser. Le budget munici- 

pal a dû porter en recettes, mais les pauvres 

toujours fumistes, en ont été privés. » 

Si les affirmations de notre confrère de 

Montpellier sont exactes, voilà qui est pro- 

pre ! Nous avons attendu de les 'reproduire, 

pensant que, dans le journal officieux de la 

mairie, la République Sociale, M Ferroul les 

aurait, jeudi, réduites à néant. 11 s'est gardé 

de répondre un seul mot ! Donc, puisqu'il ne 

se défend pas, il faut conclure, jusqu'à preuve 

du contraire, que les accusations du Petit Mé- 

ridional ne sont pas lancées inconsciemment. 

En tout cas, s'il se défend un jour ou l'au- 

tre,' en y mettant le temps, d'avoir, en sa qua- 

lité de maire, dépouillé les pauvres, nous 

souhaitons à M. Ferroul de trouver d'autres 

arguments que ceux dont il usa dernièrement 

contre le Courrier de Narbonne. 

Aux accusations infamantes que lui prodi- 

gua ce journal, il se contenta de répondre que. 

malgré tout, les électeurs l'ont nommé cinq 

fois maire et trois fois député. Outre que ce 

n'était pas précisément faire l'éloge du suf- 

frage universel, ce n'était pas davantage dé- 

truire les accusations qui restent intactes. 

Parions qu'il agira de même avec le Petit 

Méridional. Les pauvres volés ? je m!en fiche 

et contrefiche. Les électeurs ne m'ont-tls pas 

élu trois fois député, cinq fois maire ? Ne le 

serai-je pas une sixième fois ? 

Peut-être, répondrons-nous, et. si nous vou- 

lons. J. L. 

Le trust. — Voici le résumé de la conférence 

donnée par M. Bouftet, ancien ingénieur en 

chef, président de la Société centraf'e de 

l'Aude et du comité d'organisation du Trust, 

dans la salle du Synode, le jeudi, 2 août : 

(A) Le trust est une nécessité économique 

pour le vigneron, comme pour tous produc- 

teurs pour l'industrie viticole, à cause de la 

facilité et de l'énormité de La fraude de cette 

marchandise (vins de sucre). 11 est nécessaire 

parce que la prospérité de ia France en dé- 

pend (1,200 millions). 

(B) Son efficacité est certaine, soit par sa 

maîtrise du marché, qui lui permettra de 

fixer le prix d'achat, soit par la répression de 

la fraude, que lui seul peut assurer. 

(C) La possibilité ne dépend que de î'intel- 

?igence, du courage et de l'esprit de décision 

des viticulteurs. Qu'ils arrivent en masse et 

demain le Trust est fondé avec une puissance 

irrésistible. Vous pouvez venir sans crainte ; 

adhérez : il n'y a rien à perdre et tout à 

gagner. Ftlutôt vous irez à lui, et plutôt il 

vous sauvera de la misère où le Midi se dé- 

bat. Vous ferez donc ainsi acte de bon père 

de famille, et par surcroît, acte de bon Fran- 

çais, ce qui ne gâte rien. 

Après M. Bouftet, M. Henri Coural, fils de 

l'ancien maire de Narbonne, a parlé dans les 

termes suivants : ., ,. . 

« Messieurs, 

* » Les dévoués défenseurs de la viticulture 

qui ont pris l'initiative de cette réunion ont 

bien vouliu nous faire savoir dans leur lettre 

que la tribune serait libre et ouverte à tous. 

» Je viens, messieurs, vous demander la per- 

mission d'user pour ma part en quelques 

mots très brefs de la faculté que veut bien 

nous accorder îe comité d'initiative. 

» Messieurs, si je prends en ce moment la 

parole devant vous, ce n'est ni pour formuler 

d'inutiles critiques, ni pour demander des ex- 

plications., pflus complètes. 

» En effet, après l'exposé si clair, si lumi- 

neux, après la démonstration si nette et si 

convaincante que vous venez d'entendre, l'im- 

portante question, la question capitale qui 

nous préoccupe me parait suffisamment ôiu- 

cklée. 

» Et bien loin d'exprimer ici une objection 

ou une réserve, je viens au contraire appuyer 

de toutes mes forces, apporter mon adhésion 

la plus complète, la plus chaleureuse, aux' 

idées soutenues tout à l'heure par l'éminent 

conférencier. 

Le Trust, c'est-àdire la réunion en un seul 

faisceau compacte de toutes nos forces au- 

jourd'hui dispersés, le Trust m'apparaît de 

plus en plus comme le seul remède à la si- 

tuation eîfroyabte dans laquelle se débat et 

meurt ce pays. 

» Un seul regard jeté sur l'état actuel du 

monde et SUT son régime économique suf- 

fira, Messieurs, pour nous en convaincre. 

» Ce régime (il ne faut pas nous le dissi- 

muler), ce régime c'est le pur état d'anarchie 

où seule, règne cette chose brutale, la force! 

La force, qui ne s'arrête que lorsqu'elle trou- 

ve devant eûle une force égale ou supérieure. 

» Certes, un jour viendra, et c'est pour fai- 

re luire ce jour désiré que travaille la cons- 1 

cience universelle, certes, un jour viendra où 

les choses seront évaluées d'après leur va- 

leur humaine, c'est-à-dire d'après la somme 

d'efforts de labeur, d'inteCUgence qu'aura né- 

cessité leur création ; on ne verra pas com- 

me aujourd'hui vendre trois francs.les pièces 

de cent sous et une marchandise comme les 

vins de plaine avant coûté à leurs producteurs 

six francs vendus trois francs cinquante cen- 

times. 

» Ce sera alors l'ère de l'harmonie et de la 

justice. 

» Mais ce jour n'est pas encore venu. — 

Nous vivons, au contraire, comme je vous le 

disais, dans un temps d'anarchie ; ce n'est 

plus là production et la consommation qui 

règle -le cours et la valeur des choses, mais 

la force seule, la force financière ; tous les 

jours, nous voyons les lois économiques bat- 

tues en brèche comme celle de l'offre et de 

la demande ; nous les voyons tons les jours 

ces prétendues lois faussés tenues en échec, 

et cela sur tous les points du monde, par la 

coalition des Puissants et des Forts ; voyez 

les cotons en Amérique, les aciers et les 

charbons en Allemagne, et, enfin, chez nous, 

il y a quelques années, les sucres. 

» Eh bien ! Messieurs, suivons l'exemple qui 

nous est ainsi donné, soyons forts à notre 

tour ! 

Bien avant qu'on eut importé en France 

tant de termes étrangers, américains, alle- 

mands ou anglais, bien avant 1'introdu.c/Uon 

du mot a trust », nous avions comme exer- 

gue de nos monnaies une vieille devise 

« l'Union fait la force ! » 

Eh bien ! Messieurs, cette vieiMe devise est 

une devise toujours jeune et toujours vraie . 

» Que tous les viticulteurs français s'unis- 

sent en un seul et immense syndicat, qu'ils 

forment comme on nous y invite en ce mo- 

ment l'énorme trust des producteurs d© vin 

et bientôt ils régleront les cours à leur gre 

et bientôt ils seront les maîtas souveroms et 

incontestés du marché franenis. 

» Et pour cette œuvre indlspeowœie 

/>nnfT.irri financiers ne manqueront pas 

flninck^ m?i icouvent des milliards pour les 

Ss du Cap. pour les pétroles et les che- 

"de fer sibériens 

Vol. — Hier matin, vers 5 heures, le sieur « 

Jean-Baptiste Jasaud était Ae passage à la 1 

gare de Narbonne. Pendant qu'il se reposait 

dans la saïae des pas-perdus, un inconnu lui 

a soustrait, son paletot qui renfermait une 

somme de trois francs environ. 

Objets trouvés. — Le sieur Auguste Michel, 

garçon au cale Voltaire, avenue du Progrès, 

a trouvé une mordre en or. 

— Le sieur Dubtet, propriétaire du café du 

Midi, a trouve une chèvre. 

— Le sieur Emile Prunet. marchand de car- 

tes postales, rue de la République, a trouvé 

un bon de prime de teinturerie. 

Etat civil du 3 août. — Naissance : René- 

Jean Robert. 

FERRALS. — Nécrologie. — Vendredi der- 

nier, à i heures, ont eu lieu les obsèques de 

M. Louis Pujade, décédé à l'âge de 32 ans. Un 

imposant cortège de parents et d'amis l'ont 

accompagné à sa dernière demeure. 

Une très belle couronne avait été offerte par 

la Société musicale Sainte-Cécile, dont M. 

Louis Pujade fut pendant de longues années 

lo piston solo. 

Au cimetière, M. Bonnafosse a prononcé 

un émouvant discours. 

Puissent foutes ces marques de sympathie, 

auxquelles nous joignons l'expression sincère 

de nos condoléances, atténuer la douleur de 

la famille. 

LA NOUVELLE. — Punch d'adieu. — Sous 

ce titre, la Dépêche du l" r août a publié l'arti- 

cle suivant de son corespondant de La Nou- 

velle : 

« M. Chartier, capitaine des douanes à La 

Nouvelle, offrit, lundi soir, au café de Paris, 

un punch d'adieu aux hommes placés sous ses 

ordres. 

» Atteint par l'inévitable limite d'âge, il 

n'a pas voulu quitter ses subordonnés sans 

leur donner une dernière preuve de son affec- 

tion. 

» M. Chartier sut, pendant les quelques an- 

nées qu'il resta auprès de nous, s'attirer de 

nombreuses et légitimes sympathies, par l'a- 

ménité de son caractère. 

» Son départ sera unanimement regretté par 

la démocratie nouvelloise, car ce chef bien- 

veillant et juste était doublé d'un républicain 

sincère. 

» Nous ne pouvons pas laisser partir M. Char- 

tier, sans lui dire combien sont sincères les 

vœux qui l'accompagnent dans sa nouvelle 

résidence. » 

Nos lecteurs nous rendront cette justice, que 

nous n'aimons pas à parler des absents, mais 

nous ne saurions franchement laisser passer 

sans un mot de protestation les lignes qui pré- 

cèdent. 

Que les svmpatnies de nos gouvernants ac- 

tuels aillent à M. Chartier, il n'y a là rien de 

bien étonnant pour ceux qui savent la somme 

de liberté qu'il avait accordée, probablement 

a i instigation de Gasna i", à ses malheureux 

subordonnés. 

Nous prendrons pour exemples les dernières 

élections municipales, et aussi les élections 

législatives où il insinuait à ses hommes des 

ordres ! Et il les accompagnait à l'urne ! 

Voilà pour la liberté du vôte, que les socios 

considèrent cependant comme sacrée. 

Que diriez-vous, ouvriers, si un patron, 

quel qu'il lût, se mêlant de votre vie privée, 

vous intimait l'erdre d'aller prendre votre apé- 

ritif ou votre café dans tel ou tel établisse- 

ment plutôt que dans tel autre "? Vous répon- 

driez sûrement que vous restez libres d'aller 

où bon vous semble ! 

Quant à l'affection qu'il avait pour ses hom- 

mes, nous citerons, au hasard, l'affaire Olli- 

vi-er, dent la veuve est encore de ce monde, 

et celle plus récente du préposé Rufflé ! 

Conclusion : le correspondant de la Dépêche 

aurait mieux fait de se taire ! 

BRAM. — Vaeanoe* seoî.airss. — Hier matin 

samedi ont été données les vacances aux élè- 

ves des écoles de garçons et de filles. 

Mais, ce qui a lieu de nous surr.rendre, c'est 

que depuis quelques années il n'y ait point 

de distribution de. prix aux élèves. C'était à la 

fois nn encouragement et une stimulation 

pour ceux-ci, et une satisfaction bien légiti- 

me pour les parents. A. A. 

LJMCyX. — Nomade. —- Avant-hier, les in- 

firmiers de l'hospice ont transporté de sa rou- 

lotte à cet établissement un nomade malade. 

Toulouse manquait d'écoles laïques ; pre- 

nons celles des congréganistes, car cites sont 

magnifiquets : teâ est le conseil de M. Istria. 

M. Clemenceau, qui ne sait où donner de 

la tète avec les vieillards, et sait encore 

moins où tes hospitaliser, écrit à ses préfets : 

a Dans diverses régions, la dissolution de 

certaines congrégations a laissé vacants des 

établissements qui semblent se prêter de façon 

particulière à un usage hospitalier. Plusieurs 

d'er*re eux doivent être mis aux enchères. 

De bonnes occasions peuvent se présenter 

pour les départements. » 

M. Istria, en recommandant « les circonstan- 

ces favorables », Clemenceau en signalant 

« les bonnes occasions », montrent leur appé- 

tit du bien d'autrui, de ce bien qui, volé aux 

congréganistes, fournira au Bloc les écoles 

et les hospices qui lui manquent. 

Dans tous tes cas, l'inspecteur d'Académie 

et le ministre de l'intérieur rendent hommage 

à nos religieux pour les superbes établisse- 

ments qu'ils construisaient. 

U est vrai que, du temps des congrégations, 

inspecteurs et préfets, à l'affût de tous tes 

prétextes les plus invraisemblables, ne per- 

daient pas une occasion de fermer ces mêmes 

établissements, pour cause ù iiisutfisanee et 

Û'insulubiiié. 

Grattez les francs-maçons, et vous trouve- 

rez toujours Escobar sous le tablier syraboîi- 

8«e. _ H. de R. 

Ecole Normale 

Sont définitivement admises par ordre de 

mérite : 

Mlles Bloy, Biclieyre, Cassayre, Messal, Du- 

rieu, Tonruié, Cathala, Morère, Glaveiie, So- 

rano, Pujos et Roquefert (ex-œquo), Relus, 

Monbrun, Bru, Fable, Détonas, Latreille, Four- 

ment. Maurice, Lasserre, Baccrabère, Verdier. 

Liste supplémentaire. — Mlles Grimanii. 

Calvet, Peperty, Chaubard, Marquet, Ramon- 

dou. 

Sont définitivement admis par ordre de mé- 

rite, les candidats dont les noms suivent : 

Section delà Haute-Garonne. — MM. Dubois, 

Lapeyronie. GarrgfU, CabaiL Lacroix, Gines- 

tet, Billières. Couvot, Robert, Mirouze, Brou- 

chican, Caoelle, Sauref. Rouanet, Laffont, Ras- 

paud 

Liste supplémentaire. — MM. Gros, Arpajou, 

Boussaroque, Dupont, Bazerque, Senseby, Sa- 

carrôre. Azéma. 

Deuxième section du Tarn. — MM. Mouro- 

ziès, Pagès, Dias, Molinier, Serieys, Monge, 

Delmas, Valat. 

Liste supplémentaire. — MM. Raynaud, Ay- 

nieric, Do-at, Seguy. 

"me!i*fi^ ,S! ' ès ^Marseille, qui a lieu en m6- 

t. temps que l Exposition coloniale, promet 

d'être très brillant. 

la lïce^fKtr^ 

Association Toulousaine 

des Anciens sous-officiers 

Nous recevons la note suivante avec priera 

d insérer : 

« L'Association Toulousaine des ancien» 

sous-officiers dont on connaît bien le but hu- 

manitaire qui peut se résumer par ces deux 

mots inscrits sur son drapeau : « Patrie, Soli- 

darité », rappelle à tous les anciens sous-offi- 

ciers ou assimilés qui désireraient faire par- 

tie de la Société qu'ils n'ont qu'à en faire la 

demande écrite au président, 23 place du Ca- 

pitole. 

» Les nombreuses adhésions qui nous par- 

viennent tous les jours sont un geste précieux 

de la prospérité de l'Association et 'nous ne 

rappellerons qu'à titre de renseignement les 

avantages offerts aux sociétaires, soins médi- 

caux au sociétaire et aux mcimbres de sa l'a- 

mille habitant sous le même toit, soins phar- 

maceutiques, indemnité journalière en cas cl» 

maladie, versement d'une somme de 200 fr. 

en cas de décos à la veuve ou ayants droit. 

» Ln outre de ces avantages, il existe dans 

la Société un groupe de Prévoyants au Décès 

qui, par ses versements, vient encore augrnen- . 

ter la part qui revient à la famille du "soc-ié- 

taise en cas de décès de ce dernier. Une sec- 

tion d'escrime et une bibliothèque enrichie 

d.-jà par des dons de l'Etat et des sociétaires. 

» Les réunions amicales qui ortf lieu tous les 

samedi soir, à 8 heures trois quarts, au siège 

social. 23, place du Capitole, calé de l'Hôteâ- 

de-Ville (entresol), resserrent entre tous les 

membres les liens de camaraderie et de soli- 

darité. 

» Nous osons espérer que les anciens sous- 

officiers qui ne font pas encore partie do la 

Société viendront bientôt se grouper avec nous 

et contribuer à rendre plus forte et plus pros- 

père l'Association Toulousaine des anciens 

sous-officiers ; ils trouveront parmi nous non 

seulement des camarades, mais aussi des amis, 

et c'est avec plaisir que nous les recevrons. » 

'X* 

Distinctions honorifiques 

Des médailles d'honneur ont été conférées 

a-jx ouvriers agricoles dont les noms survent : 

MM. Pierre Fourment, chez M. Plassin, à 

Labaitiie-Rivière ; Clément Gabaude, chez M. 

La'izet-al, ù Azas ; Pierre-Brice Igounet, chez 

M. Meriy, à Toulouse : Antoine Marty, chez M 

Pujol à Mascarville ; Jean Séré, chez Mlle Pe 

ment, à Lauzervilte. 

M. 

Distinctions honorifiques Ï 

Des médaiHes d'honneur ont été conférées 

aux ouvriers agricoles dont les noms suivent : 

M. Jean Audiguier, chez M. Vergnol.à SaUit- 

Sernin; Mme Audiguicr, née Marie Laurent, 

chez M. Vergnol, à Saint-Sernin : Jean Cocu- 

ron, chez M. Gesta, an Passage-d'Agen ; Mi- 

chel Coursan, chez Mme veuve Pé.jac, à Bu- 

zet ; Bernard Fabeyres, chez M. Latouche, à 

Lavardac ; Jean Ressayre, chez M. Ausiruy, 

à Fume!; Jacques Vigneau, chez M. Drcuilhet, 

à Fourques ; Etienne FargaL chez Mme veu- 

ve Peberay, à Colayrec-Saint-Cirq : Bemard- 

Francois Couard, chez Mme veuve Faure, à 

Sainte-BazciDle. 

ADEN. — Suicide. —- Le jeune homme dont 

nous avons annoncé le suicide, M. Leeocq, 

voyageait pour la maison Verrencihy, fabrique 

de toiles à Lille. — m 

Il était à Asren depuis le 2 

TOUR, R. CANTEGRIL, Toulouse. Prix da 

la bouteille, 0 fr. 50. Dépôt chez tous les 

pharmaciens at marchanda d'eaux miaâra» 

tes, 

PAiEfflEMT DES 

NON ORAiRES 

APRES GttbRISOU 

M. i. EËîîAfïNE, chirurgien-herniaire suécia» 

liste de Montpellier, actuellement à Agen, 34. 

cours Voltaire, verra les personnes atteinte» 

de hernies à : 

NARBONNE, hôtel de France, le 9 août. 

CARCASSONNE, bûtel BernaTd, le H. 

TOULOUSE, hôtel de l'Europe, place La- 

yette, les 12 et 13. 

PAMIERS, hôtel Catala, le 15. 

CASTRES, hôtel du Nord, le 17. 

ALBI, hôtel du Vigan, le 18. 

MONTAUDAN, hôtel de France, le 19. 

CAHORS, hôtel 'des Ambassadeurs, îe 2fJ, 

AUCH, hôtel de la Poste, le 22. 

TARBES, hôtel du Commerce, le 23. 

M. J. Bécanne, revient chaque mois depuis 1874? 

Echos du Palais 

On s'est occupé, hier encore, de l'affaire 

d'assassinat de Saint-Jean de l'Union. M 

Costes, juge d'instruction, a entendu trois té 

moins. Plusieurs témoins ont été également 

entendus dans l'affaire de tentative de meur 

tre du Bazacle. -, 

Chambre de Commerce 

ï« oué àues cents millions nécessaires à une 

om-ratiorî aussi iruct.ieuse que celle du trust 

rtiq vienobtes français 1 . 

. Je termine, messieurs, mais, en finissant 

tnîs^z-moi rappeler te cri de détresse pousse 

ÎMrentre comité : « La viticulture se meurt! » 

» m restons pas sourds à cet éloquent ap- 

P °„ l Souscrivons tous en masse pour le grand 

to ôngr-oi!s r qne c'est la seule planche de sa- 

in nui nous reste SOT cet océan mauvais ou 

non? sommes depuis si longtemps ballottes par 

la tp.ràpète, sur cette mer féroce qui va hien- 

t'ût. nous engloutir, si nous ne savons prendre 

promptement, éwgUjuçiQeiit, ujte r&olution 

i virile JU a 

« Circonstances favorables 

et bonnes occasions » 

M l'inspecteur d'Académfe Istria écrivait au 

préfet, dans son rapport de 1904, les lignes 

suivantes : 

« A Toulouse, après une ère de construc- 

tions qui se sont élevées surtout dans tes ban- 

lieues et dans les faubourgs, on a cessé de bâ- 

tir : tant d'immeubles scolaires sont, abandon- 

nés ou vont l'être par les congrégations, que 

pour les louer ou les acheter on n'aura que 

l'embarras du choix ; et il faut bien espérer 

que la municipalité profitera de ces circons- 

tances favorables pour assurer à tous les en- 

fants de' la ville 11a» installation suiue et con- 

Le président de la chambre de commerce 

fait connaître aux intéressés que te service 

colonial de Bordeaux, en vue du ravitaille 

ment des territoires du Haut-Sénégal (Niger) 

fait appel à la concurrence pour la fourniture 

des denrées suivantes : 

Farine de froment etuvee. 60,000 kilos ; bis- 

cuits 11,500 kilos ; café vert, 5,500 kilos ; su- 

cre cristallisé, 5,500 kilos ; riz blanc, 2,000 

kilos : corned-beef, 2,000 kilos : vin Tougfe a 

10" 60,000 litres ; vinaigre de vin, 500 litres. 

Un exemplaire des conditions exigées pour 

la conclusion de ces marchés est déposé au 

secrétariat de la chambre de commerce, hôtel 

de la Bourse, où il peut être consulté - les 

lundi, mercredi et vendredi, de 2 à 4 heures 

Association générale des étudiants 

Iês étudiants non encore inscrits qui dési 

rent prendre part ou congrès intemationa. 

d'étudiants du 30 août au 7 septembre, à Mar- 

seille, sont priés d'envoyer leur adhésion au 

siège de l'Association, 9, avenue La(avetta 

CONSULTATION GRATUITE 

A TOUS LES LECTEURS 

Voir à ia 4° page le questionnaire à détacher 

>-JLIOUEU 

FABRIQUÉE. A 

PÈRES CHARTREUX 

Sa m-Sjlerdea imitation* ef fU3ro mu 8» ; dûtiaintoï) uoe, 2415. l'uudani» ulioa* 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MARCHE'DE BOHDEAOX 

lucres. OaJttW. - On errto i Mânes mufi^^m- 

S'oCtolKO, 20 07; roux 88-0. 75 les 100 kilos. 35, 

»ti us reçu par steamer Hvmûéworms, "iSif de 

jRoucn, 2,00 sacs sucre brutpaf .steamer .S'ainl-.tii 

yré, arrivé de Dunkerquo,, l /,oo sacs suer eftrtft -pa, 

'BEVUE 

teamer Sophie,. arrive. de Nantes, w> sacs.sncre l.rut 

tor steamer Fi«e rfe .Vantes, arrivé de. Saim-Nazai- 

». 4 barrlls sucre brut: au 1er août, lehwstocks dans 

)es entrepôts de la Cbambro de commerce s'«e»a.lnni 

û i.935.992 kilos. 

1111 

Sucres ratflnés. Sans changements. — On cote • 

48 à 59; régulier rangé suivant qualité, oi 50 a 63: 

Irréguller genre régulier, 55 50 à 57; pilés divers 55 

si M; semoules do raffinés, extra-belles, de 57 25 a 

68 50 ; glacés, 59 il 57 ; vergeotse n' 5, 52 ; cristallisés 

1er jet, 52 ti. 50 les 100 kilos. Il a été imaprté par 

steamer manche-Amélie, arrivé de Nantes, 179 barril 

«ucro raftiné. 

Mélasses. — Demande ferme. On cote : marchan- 

dise de bourbe, 30 francs les 100 kilos. 

Laines. — Demande très calme. 11 a été importé 

par steamer Pervenche, arrivé de Passages 80 bal- 

les laines. 

Peaux de mouton. — Sans affaires. Nous avons 

reçu par le steamer Grive, arrivé do Londres, G bal- 

les de peaux de moutons. 

Suifs et corps gras. — Suif en branche frais, 52 ; 

fondu, 07 ; premier jus de mouton, Sfl à 88 ; suif 

jiressé frais, 90 ; oléomarg.irino extra, 99 ; première 

«niante-, 93 ; ordinaire, 84 ; produits fabrioués, stéa- 

rine pures saponification, 110 ; distillation, 10 250 ; 

glycérine de lessive, 09 ; suifs d'os et petits suifs, 

48 ;I_ÂÔ francs. 

airs et peaux en poils. — il ne se traite quo de 

j:ai-es afiaires a des prix sans v?, nation. On cote : 

ÏHata secs, bœufs, de 122 à 130 ; Plata secs, vaches, 

de 120 fi 125 ; Plata salés verts, 80 à 90 ; vaches, 78 

à 85 ; Dakar secs, 85 a 95 ; Conakry secs, 100 ; Ma- 

dagascar secs, 85 à 90 ; salés secs, 60 à 07 les 50 

îti'os, 

Poudrette broyée, 5 25 en vrac. 0 fr. les 100 kilos; 

sulfate d'ammoniaque, 20 à 21 % d'azote. On cote : 

«actuellement 33 à 34 fr. les 100 kilos pour livraison 

à la culture ; nitrate de soude disponible, 28 75 ; 

superphosphates d'os pur, 9; poudre d'os verts, 12 50. 

Engrais potassiques. — Sulfate de potasse : IS à 

50 % de potasse, 25 à 25 50 les 100 kilos ; chlorure de 

potassium, 48 à 50 % de potasse, 22 les 100 kilos ; 

kainite, 0 75 à 6. 

Sulfate do cuivre. — Sans variation. On cote : dis- 

ponible et livrable, de 05 50 à 66 les 100 kilos. 

Soufres. — La campagne est. terminée et les cours 

pour la prochaine campagne n'ont pas encore paru 

sur le marché. 

HAUTE-GARONNE 

• . , , . Revel. 

Marché du 4 août : 

Prix du bétail sur pied, le quintal: Bœufs 35 fr • 

vaches, 32 francs; veaux, 40 fr. 10; moutons 48 60- 

brebis, 44 10; porcs, 51 frata-.s. 

Céréales. — Blé, les S0 Kilos. 18 francs; seigle 11 

trancs; maïs, 12 25; avoine, 9 25. 

TARN-ET-GARONNE 

, . , „ Montauban. 


..Voici les cours pratiqués : 

Blé fin, 17.75 à 18 25 l'hect. ; mitadin, de 16 75 à 

17 25 ; maïs, de 14 25 à 14 75. 

Poulets, de 2 75 à 3 fr. la paire ; poules ,de 5 à 

.6 75 la paire. 

Œufs, de 05 à 70 c. la douzaine. 

Bœufs, de 32 à 36 les 50 kilos ; veau, de 80 à S5 ; 

mouton, à 0 75 ; agneau, de 90 à 95 c. le kilo. 


Bourse. — Blé fin supérieur, 18 42; blé tendre 

moyen. 18 16, le tout les 80 kilos. 

Halle. — Blé, Ire qualité, lliectolitre, 17 75; blé 2' 

qualité, 17 50 blé, 3' qualité, 16 50, le tout l'hectol. 

Seigle, 12 francs; fèves, 10 francs; maïs, 14 francs: 

avoine, 12 francs. 

Molières. 

Foire du 3 août. — Beaucoup de monde à notre 

loire et nombreuses affaires. 

Volei les cours pratiqués : 

Marché aux bestiaux. — Assez bien garni et baisse 

sensible sur les animaux de labour et de croît. 

Viande de boucherie. — Bœpfs, de 34 à 40 francs 

vaches, de 24 à 32 francs les 50 kilos moutons, 1 10 

veaux 95 centimes le kilo. 

Animaux de labour. — Bœufs, de 650 à 850 francs 

vaches, de 450 à 750 francs; génisses et taurillons, de 

•B50 à 400 francs, le tout la paire 

Porcs gras, de 49 à 52 francs le quintal; porcelets, 

ùe 10 à 25 francs lun. 

Pla ceà la volaille. — Pintades, 90 centimes; pou- 

lets, 75 centimes; dindonneaux, 70 centimes; canards 

Et poules, 00 centimes, le tout la livre 

Pigeons de 60 centimes à 1 fr. 50 ia paire; lapins', 

de 90 centimes à 1 fr. 50 lun. . 

Œufs, 70 centimes la douzaine. 

Fruits. — Pêche s, de 40 à 75 centimes la douzaine 

poires, de 5 à 10 centimes le kilo. 

Halle aux grains. — Bié, de 17 à 17 50 les 80 kilos 

«sais roux, 16 francs; blanc, 15 francs; fèves, 15 50 

«rge, 14 francs: seigle, 12 francs; avoine. 10 francs 

sorgho, 8 fr. 50, le tout lliectolitre; son, 6 fr. 25; re 

•passes, 8 fr. 50, le quintal. 

AUDE 

Bram. 

i»oire du 3 août.— Cours pratiqués sur les divers 

marchés 

Porcs gras, 00 à 53 fr. les 50 kilos, poids vif ; por 

celcts, 35 à 45 suivant qualité ; nourrissons, 18 à 25; 

iiœufs de boucherie, 70 à 75 les 100 kilos ; bœufs de 

travail, 900 à 1,000 francs l'attelage ; vaches de bou. 

chérie, 55 à 60 les 100 kilos ; vaches de travail, 550 

il 600 l'attelage ; veaux, 0 95 à 1 fr. le kilogr. ; poids 

cil ; moutons et brebis, 32 à 38 suivant qualité, poids 

vif : agneaux, 0 85 à 0 95 le kilo ; chevaux de trait. 

«50 à 950 ; poulains et pouliches, 450 à 500 ; poular 

tles, 6 à 6 50 la paire ; Poulets, 4 50 à 5 ; canards 

ii 75 à 5 : canetons, l à 1 20 la paire ; oies grasses 

e 85 à 0 90 le demi-kilog. ; lapins gros, 1 75 à 2 

lapins petits. 0 65 à 0 70 ; jambons pays, 2 50 à 2 70 

lo. kil. : lards pays, 1 70 à 1 80 ; saucissons, 3 50 a 

9 00 le kilo. 

SJufs, 1 05 à. 1 10 la douzaine. 

TARN 

Lautrec. 


Blé, 18 23 ; avoine, 9 50, le tout, l'hectolitre. 

Animaux de basse-cour. — Poules, 4 25 à 5 25 

poulets, 2 75 à 3 ; pigeons, 1 80 ; dindons, 8 à 10 

lapins domestiques, 0 65. 

Le blé nouveau est coté à 17 50 l'hectolitre. 

'fvf ^ lON *'-'- ©Il écrit,: 

neiêii^-^-u^^ 

prix •» intien- 

vento 1 11 1X5 res,e

LE NUMÉRO 0CENTIMES 

Organe 

RÉDACTION ET 

de I>êîeiiLSse Sociale et Melîgietise 

ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

IE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Trois mol. Sli moU 

6 tr 

7 - 

HAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . . , 

DÉP-ARTBI*EN*S NON MMiTftOPHES 

ÉÏR.LNGEÏI (Unioa pcslaîe) . 4Ç> 

JUea Abonnements partent des i" et t6 de chaque mol» et sont payables 4'&vanoa 

Toute démonte te Rangement d'adresse doit être accompagnée te 6C centimes. 

Ci u 

« 2C »•• 

43 ' 24 

20 - 4C • 

ÉDITIONS REGIONALES 

Lof, Aveyron, Corrèza. Cantal 

Gers, H'-et -Pyrénées. Basses-Pyré.néss, Landes 

Tarn-st-Oarcnne, Loi-el-Garorr.ô 

| Tarn, Aude. Héeauli, Pyrénées-Oriwta'es 

^zute-Gzrorr.e Anège 

zr du rr.&liF, speca.'e a "ou'ouse 

ijvsEn TI ores 

RÉCLAME? - ,1 ) I ' 8 ! b "s*" 

RÉCLAMES (f pip) ,* .' ; .' ." -.' f ; ; ; .* ,* * J [ ~ 

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Les Annonces e" Réclames »ec» rpeues dans 

co» Bureaux, ruo Roquelaino, 25, à Tcilouse. et cfcez tous nos Correspondant* 

Fit TÉLÉGRAPHIQUE SPECIAL | 

'lesiwns (Sociales 

LUNDI 6 AOUT 1906. - 76 e Armée - N° 5,051 BUREAUX A PARIS : 28, RUE FEYDE 

L'ASSISTANCE OBLIGATOIRE 

Depuis quinze jours, la presse et l'o- 

pinion publique se préoccupent de l'ap- 

plication de la loi sur l'assistance aux 

vieillards, aux infirmes et aux incura- 

bles. On sait l'importance politique et 

sociale de cette réforme qui devait pré- 

parer et amorcer une autre réforme infi- 

niment plus scabreuse, celle des retraites 

ouvrières. Les vieillards indigents ont 

droit à l'assistance : ce droit leur est re- 

connu par les hommes de tous les par- 

tis. D'autre part, la loi sur l'assistance 

est une des rares lois ouvrières qui aient 

été votées pendant la dernière législa- 

ture : reconnaître qu'on ne peut l'appli- 

quer, c'est avouer du même coup qu'on 

est impuissant à résoudre les questions 

sociales, même les moins complexes, 

c'est faire faillite à des engagements 

précis pris devant le corps électoral, c'est 

laisser voir que le vote du 12 juillet 1905 

n'était qu'un bluff électoral. 

On comprend donc que devant l'émo- 

tion soulevée par cet incident, le gouver- 

nement se soit efforcé de se disculper 3 

mais le public a peine à se reconnaître 

au milieu des notes officielles, des com- 

muniqués ministériels dans lesquels on 

accumule les chiffres pour égarer l'opi- 

nion. La question est cependant bien 

simple. Il est facile de la résumer briè- 

vement en la dégageant des affirmations 

tendancieuses et intéressées. 

En votant la loi du 14 juillet 1965, la 

Chambre avait évalué ses charges par 

des calculs fantaisistes ne reposant sur 

aucune base sérieuse et acceptés sans 

contrôle. C'est la méthode ordinaire 

qu'on emploie au Palais-Bourbon lors- 

qu'il s'agit de disposer de l'argent des 

contribuables. Le Sénat essaya de met- 

tre un peu d'ordre dans le travail législa- 

tif. Voici les chiffres auxquels il s'est ar- 

rêté : 

La loi, Mie qu'elle a été promulguée 

entraînera deux eortjes die' dépenses : 

celles nécessitées par l'assistance des 

vieillards à domicile et celles résultant 

d© la construction et de l'entretien des 

établissements hospitaliers. Elles s'élè 

veront à une somme totale de 67 millions 

à répartir comme suit : Etat, 38 millions; 

départements, 11 millions .; communes, 

18 millions. Les contribuables auront 

donc à payer à l'Etat non pas 23 mil- 

lions, comme on voudrait nous le faire 

croire aujourd'hui, mais 38 millions, 

sans compter les 29 millions pour les- 

quels nous serons encore imposes par les 

départements^ et les communes. H faut 

ajouter que ces chiffres seront, certaine- 

ment dépassés ; M. Poincaré nous en 

donnait l'assurance à la tribune de la 

Chambre dans la séance du 12 juillet 

dernier. 

En ce moment on ne parle, pas des 29 

millions mis à la charge des départe- 

ments et des communes : il convient ce 

pendant que les contribuables n'oublient 

,pas qu'ils auront à les payer lorsqu'on 

pondra appliquer la loi. La discussion 

Wntre. les ministres et la commission du 

budget ne porte que sur les 38 millions 

qui constituent la contribution de l'E- 

tat. Le ministre des finances se déclarant 

incapable de disposer de cette somme,of- 

frait généreusement 10 millions : on au- 

rait pu, grâce à la munificence ministé- 

rielle, donner à chaque vieillard une 

subvention dérisoire de cent sous par 

mois. Devant le toile que soulevait ce 

piètre résultat, M. Poincaré a capitulé et 

M. Clemenceau a retiré sa circulaire. Le 

gouvernement a transigé à 23 millions ; 

la commission s'est contentée de prendre 

acte des déclarations du gouvernement 

et d'affirmer de nouveau sa volonté -d'ap- 

pliquer intégralement la loi de 1907. Or, 

pourra-t-on l'appliquer avec 23 millions 1 ? 

•Voilà ce qui reste, à démontrer. Il est 

donc probable que le conflit se manifes- 

tera, de nouveau lorsque le budget vien- 

dra en discussion devant la Chambre, il 

est même possible qu'il soit à cette épo- 

que le prétexte d'une crise ministé- 

rielle que M. Pelletan cherche à provo- 

quer pour reprendre le pouvoir. 

Quoi qu'il en soit, peu importe au con 

tribuable que la carte à payer lui soit 

présentée par M. Pelletan ou par M 

Poincaré. Ce qu'il y a de plus clair pour 

lui, c'est qu'il paiera les millions pour 

lesquels on se dispute à cette heure, il 

paiera encore les autres millions dont 

on n'a pas parlé jusqu'ici et qui vien- 

dront augmenter les centimes addition- 

nels inscrits déjà au budget de sa com- 

mune et de son département. Ces char- 

ges supplémentaires n'allégeront pas sa 

situation, elles précipiteront sa ruine. 

Cen est pas dans un intérêt mesquin de" 

parti que nous affirmons l'impossibilité 

pour les contribuables de supporter de' 

imlpôts nouveaux, quel que soit l'emplo 

généreux et utile qu'on en puisse faire. 

H suffit ae constater que le nombre des 

îl!» augmente tous les jours, il suf 

fit

lundi s Août ttOS 

îé^s 

^fiSf gfe%«l rkAnî. 

prit, «joute le docteur en façon de conclusion; 

mais tont démontre que c'est aussi un beso- 

gneux. A-t-iî pour se procurer de l'argent re- 

couru aux odieuses ,pra.i iqitcs de l'espionnage, 

it au groflt 40 iltlraniKer ï C'est ce gue l'enquête: 

wûjages de Souverains 

Les souverains espagnols en Angleterre 

Cowes, 5 août. 

Le roi d'Espagne a fait une courte visite au 

rji Edouard VII et à la reine Alexandra, a 

bord du Yictoria-And-Albevt.Les souverains an- 

glais ont rendu la visite, tandis que les cuiras- 

sés tiraient les salves d'usage. 

> Le Conflit Franco-Turc 

> ' • v- Constantinople, 5 août." 

Omapprend, de source anglaise, que le dra- 

peau turc flotte sur-Ja mosquée de Djanet et 

que le gouverneur de Tripoli avait récem- 

ment envoyé quatre drapeaux turcs destinés 

à être répartis dans les oasis de la région, et 

que le capitaine Abdel-Kader, qui occupe ac- 

tuellement Djanet, a quitté Tripoli à la tête 

d'un convoi de 19 personnes, qui avaient été 

exilées de Fezzan. 

Constantinople, 5 août. 

M. Constans a déclaré à la Porte qu'il refu- 

sait d'entrer en discussion sur la question de 

l'hiterland de la Tripolitaine, attendu que 

cette affaire ne concerne pas la Turquie et que 

la France était tombée d'accord avec l'Angle- 

terre sur les points occupés.- La Porte a chargé 

son ambassadeur à Paris, Munir Pacha, de né- 

gocier directement avec M. Bourgeois et lui a 

envoyé tout le dossier de l'affaire. 

manquent à la fols de vivres et de vêtements. « 

Des pêcheurs ont trouvé la mort en tentant do \ 

sauver les naufragés. La consternation, ici, 

est profonde. Les autorités sont parties pour 

le lieu do la catastrophe. Carthagône, 5 août. 

Le vapeur Sirio a sombré à 5 heures du soir. 

Il a coulé par la poupe. On évalue maintenant 

à plus de 300 le nombre des noyés. Le reste de 

l'équipage s'est sauvé dans des canots et au 

moyen de câbles lancés de la côte. 

Le capitaine et les matelots sont du nombre. . 

Parmi les morts, il faut déplorer la perte de 

l'archevêque de Saint-Pierre du Brésil. Une 

mère, ayant perdu trois fils, est devenue folle. 

Les autorités maritimes ont apporté des vi- 

vres et du linge aux naufragés. 

On continue à retirer des cadavres. 

Oarthagène, 5 août. 

Les autorités se sont rendues sur le lieu 

même du sinistre à bord d'un remorqueur. 

Quatre-vingt naufragés ont été recuillis par 

les vapeurs accourus à leur secours. Us cahi- 

pent sur la grande plage du cap Palos. Les 

nouvelles arrivent toujours contradictoires. Le 

bruit court qu'il y avait un autre évêque à 

bord. Il a aussi disparu. 

On dit que le naufrage serait dû à l'impru- 

dence du capitaine qui, voyant sa faute, se se- 

rait suicidé. 

Voici la dépêche que l'Agence Havas reçoit 

de Brest : Il «- 

Enlevé par des Bohémiens 

Clermont-Ferrand, 5 août. 

Benoît Rudel, un enfant de 8 ans, qui, à Au- 

bière, près le Olermont, avait été enlevé par 

des bohémiens, a été retrouvé mort dans un 

puits où les nomades l'auraient précipité. 

Un nouveau dirigeable 

Bruxelles, 5 août. 

Trois membres de l'Aéro-Club de Belgique, 

MM. Henri Jansen, le capitaine Uldarique 

Marga et Adhémar La Hault, viennent d'in- 

venter un « plus lourd que l'air », qui revêti- 

rait la forme de l'insecte bourdon. Les avia- 

teurs belges se sont, en effet, basés sur ce 

principe qu'il faut chercher les formes des 

dirigeables plus lourds que l'air dans l'imita- 

tion de la forme des animaux volants. 

Dramatique suicide 

Perpignan, 5 août. 

M. Jean Badie de Baho, âgé de 60 ans, avait 

disparu depuis trois jours de son domicile. 

L'avant-dernière nuit, voulant en finir avec la 

vie, il s'est aîllongé sur la voie, entre Perpi- 

gnan et Rivesaltes. Le malheureux a été dé- 

capité par les noues du train rapide 811. Sa 

tête a été projetée sur un rail opposé et est 

allée rebondir à G mètres. La section du cou 

était très nette, comme si elle avait été faite 

avec un couperet. 

Cinq ouvriers ensevelis. — Deux morts 

Un terrible accident a jeté un profond émoi 

aux carrières d'extraction de terre glaise, ex- 

ploitées par Mme Ousteau et C ls , situées au 

bas de la côte de Piélat, sj^ la commune de 

Barbazan {Hautes-Pyrénée^ 

Par un concours de circonstances qu'il était 

impossible de prévoir, 15 mètres cubes environ 

de terre se sont décoèés, ensevelissant cinq ou- 

vriers qui travaillaient à cet endroit. Les se- 

cours s'organisèrent aussitôt ; mais ce n'est 

qu'après trois quarts d'heure d'un pénible tra- 

vail qu'on parvint à retirer les cinq hommes 

dont deux étaient morts, deux grièvement 

blessés et le dernier à peu près indemne. 

Les morts sont : Fitre, 30 ans, marié, père 

de trois enfants, et Lacassagne, 25 ans, tous 

deux de Barbazan. 

M. le marquis de CasteGbajac, maire, s'est 

transporté sur les lieux et a pris toutes les 

mesures que comportaient ces tristes circons- 

tances. 

Avec un véritable dévouement, il a fait 

transporterles cadavres dansleur famille. Les 

blessés sont : Tondou, 45 ans" ; Tamaaioze, 55 

ans, et Petoulel, tous trois de Séméac. MM. 

les docteurs Bergez et Lansac leur ont pro- 

digué les soins les plus empressés. La car- 

rière n'était ouverte que depuis six mois seule- 

ment. L'éboulement s'est produit à la suite de 

la sécheresse persistante qui' a déterminé de 

profondes crevasses dans le sol. 

Un prêtre assassiné 

Chatenay, 5 août. 

Le .père de M. l'abbé Delarue, curé de Cha- 

tenay, disparu depuis mardi dernier, victime 

d'un assassinat, s'engage' à remettre 500 francs 

à quiconqua retrouvera te corps de son fils 

dans un délai de dix jours. 

Chartres, 5 août. 

Voici des (détails complémentaires sur la 

mystérieuse disparition de M. l'abbé Delarue, 

curé de Chatenay, signalée dans une précé- 

dente dé-pêche-: 

Chatenay est une petite commune d'Eure- 

et-Loir, dans le canton d'Anneau. 

M. Joseph Deftarue était âgé de 35 ans. Il 

quitta son presbytère le lundi 23 juillet et an- 

nonça à ce moment son départ pour Paris, 

où il avait quelques courses urgentes à faire. 

Il devait être de retour le mercredi, matin au 

plus tard. Depuis, on est absolument sans 

nouvelles de lui. 

Le frère du disparu a pu apprendre, cepen- 

dant, que M. l'abbé Delarue avait été vu, dans 

la soirée de mardi, à Etampes. Vers 8 heures 

du soir, il est monté à bicyclette et s'est dis- 

posé à quitter cette dernière ville pour rejoin- 

dre sa cure. C'-est depuis ce moment que sa* 

trace a été perdue. 

On.a trouvé, près du petit hameau de Lon- 

guetoise, sur la route de Chalo-Saint-Mars, un 

chapeau de prêtre : la partie -supérieure de 

cette coiffure, qui était pendue à une haie, 

-porte une déchirure triangulaire paraissant 

avoir été faite à l'aide d'un instrument tran- 

chant. La coiffe intérieure est rouge, comme 

si elle venait d'être imbibée de sang. Enfin, 

le chapeau porte la marque suivante : « Le- 

comte, grand séminaire de Chartres ». Et 

c'est précisément là que M. l'abbé Delarue 

achetait ses chapeaux. 

Mardi dernier, on l'a vu passer à bicyclette 

sur la route de "Chalo-Saint-Mars: A l'avant 

de sa machine il avait disposé un paquet de 

livres. Cet endroit est éloigné de deux kilomè- 

tres du lieu où le chapeau a été retrouvé. 

M. l'abbé Deiarue a modifié son itinéraire 

ce jour-ûà : habituellement, il passait par Mé- 

l'obert. Mardi dernier, il a emprunté la vallée 

de Clialon-Moulineux, et c'-est aux ebords 

d'un étang qui se trouve en cet endroit qu'il 

a dû être attaqué. 

Le curé de Chatenay s'occupait beaucoup 

d'oeuvres charitables. On-savait, dans la con- 

trée, que lorsqu'il se rendait à Paris, il en 

rapportait de l'argent. Ues gens au courant 

de ce -fait ont dû rattendre au passage et 1 as- 

sassiner pour le dévaliser, ns ont -ensuite dis- 

simulé le cadavre et la bicyclette dans quelque 

coin de bois, ou bien les ont précipités dans 

l'étang. 

L'Alpe homicide "^f^r 

Grenoble, 5 août. 

Une caravane d'étudiants et de soldats a 

découvert ce matin, au pied d'une coulée de 

pierres, ïe cadavre de l'étudiant allemand 

Ulrich, qui a disparu, mardi, au Casque de 

Naron. La caravane a découvert au même 

lieu les cadavres à l'état de squelette de deux 

jeunes gens, MM. Chabert et Scholastique. 

victimes, il y a cinq ans, d'un accident iden- 

tique. 

M ««n - . Chambéry, 5 août. 

M. Willy Wolff, âgé de 20 ans, fils d'un no- 

table commerçant de BeiCin, en villégiature 

a Aix-les-Bains, était, au cours d'une excur- 

sion, au mont Revard ; il est tombé dans un 

précipice, d'une hauteur de cent mètres. Une 

caravane, envoyée à sa recherche, a décou- 

vert son cadavre hier. 

Faits Dive 

Sinistres maritimes 

Brest, 5 août. 

Le vapeur Polais s'est échoué au port, en 

face de Saint-Malo. Un remorqueur et deux 

torpilleurs se sont portés à son secours. 

Terribie caîa^ropîie. — Un vapeur coulé. — 

Plus de 300 noyés 

Carthagène, 5 août. 

' Une terrible catastrophe s'est produite au 

lieu appelé Bajos Hermigas, près du cap Pa- 

los Le vapeur Sirio a fait naufrage et a coulé 

rapidement. Ce navire venait de Barcelone. II 

avait à son bord 800 émigrants à destination 

de l'Amérique. Le plus grand nombre étaient 

Italiens, les autres Espagnols. 

On évalue à 200 le nombre des noyés. Les 

passagers qui ont réussi à &e sauver sont au 

_c,ai, l'atos daas unei situation çriUguei ils 

Graad-Prix du Cercle international , 100.000 francs 

9.60O mètres environ. — 1. Efljer, par Salnt-BMrat 

et Eilen-ltocli, à M. 1 ediic de Gramont (SpartcealT 

2. Moulins-la-Marclie, à M. J. Lieux (Spéais) î 

PuiMt-Gorda, à M. J. I.ieus. ' 

Non placés : Querldo. Neull, Nimay, Herode-Il 

Une courte encolure. Une derni-lonfrueur. 

Mutuel : gagnant 'H 50 ; placés : Kider 10, Mon. 

Hns-la-MarcIie '~D. 

Prix de la Société d'Encouragement. 3" série, a.oo» 

francs, 2.000 métrés environ. — l. Lascar, par Arti- 

san et Lorely, à M. 3- Lieux (Spears) ; 2. Pt-rgamo 

a M. E. Then-Rergh (J. Reiff) ; 3. Comète, à M. 1« 

duc de Gramont (Sparkes). 

Non placé : Liberty. 

Une téte. Une tête. 

Mutuel ; gagnant 13 50 ; placés : Lascar 12, Per- 

game 0 50. 

Prix de l'Allier, handicap, h réclamer. 3.000 fr., 

2.G00 mètres environ. — 1. Serpoiette, par Courlis 

et Sarcelle, à M. J.-IL Freeman (Milton Henry) ; 

2. Gousse d'Ail, à M. P. Woodland (Spencer) ; 3. Sin. 

à M. le comte Ph. d'Ejpous de Paul. 

Non plaeés : Serinette, Héliane. Fausse-Alerte. 

Deux longueurs. Une longueur. 

Mutuel : gagnaat 13 ; placés : Serpoiette 7, Gousse- 

d'Ail 9 M. 

CASTH.SACRAT 

Voici le programme des courses de chevaux qui 

seront courues sur l'iiippodrome de Cabanas le mer- 

credi 15 août, à trois heures du soir : 

Prix du Cabanas, au trot monté ou attelé en par- 

tie liée, heats 2 sur 3. 400 francs, dont 200 francs 

offerts par la Société d'Encouragement et 100 francs 

par la Société hippique; distance, 1.700 mètres. En- 

gagements chez M. Aidigé, à Castelsagrat, le 10 

août, avant huit heures du soir. 

Prix régional, au trot monté ou attelé, 510 francs 

offerts par la Société hippique et un objet d'art; 

distance, 3.500 mètres. Engagements chez M. Dus- 

souy, a Castelsagrat, le 10 août, avant huit heures 

du soir. 

Prix de la Ville, au trot monté, 400 francs dont 

300 francs offerts par lo gouvernement de la Réî>:i- 

blique; 50 francs par la Société hippique et 50 fr. 

par le conseil municipal; distance, 3.500 mètres. En- 

gagements jusqu'au jeudi W août, avant huit heu- 

res du soir, chez M. Aidigé à Castelsagrat. 

Prix de la Société sportive d'encouragement, 500 

francs offerts par la Société sportive d'encourage- 

ment distance 1.800 mètres. Engagements jusqu'au 

mardi 7 août, avant deux heures du soir, chez M. 

Madeleine, 3, rue Scribe, Paris. 

IS RAI» HIPPIQUE MILITAIRE 

Vittel, 5 août. 

L'épreuve d'hier marque le point important du 

raid. On pouvait s'attendre à y trouver le dévelop- 

pement du thème qui paraissait l'idée dominante 

de la commission, la fameuse reconnaissance d'offi- 

ciers. Jusque-là les concurrents n'avaient pas recon- 

nu grand chose, et comme on a sacrifié tout à cette 

idée, uii exemple a démontré l'impossibilité de com- 

parer entre eux les résultats. 

Au point de vue cheval, la conception du raid pa- 

raissait en recul cette année. Or cette idée dominan- 

te a été abandonnée aujourd'hui et l'itinéraire en- 

tiè «lient expliqué aux officiers, mais com- 

me la piste n'était pas tracée de nombreuses er- 

reurs déclassant d'excellents chevaux ont été com- 

mises. 

En revanche, le parcours a été superbe. Le pro- 

gramme était fixé comme suit : départ, 3 h. 45 du 

matin en 3 groupes. Celui parti le premier vendredi 

est parti hier second ; l'allure était réglée à 10 kilo- 

mètres 500 jusqu'à quelques kilomètres après Va- 

lette, *ù avait lieu une neutralisation. 

Repos de 10 minutes, allure vive, coudée par une 

nouvelle neutralisation de 15 minutes à Outran- 

court. 

L'arrivée a été transformée en véritable course, ce 

qui est déplorable. Le terrain rendu glissant par 

un orage, a occasionné de nombreuses chutes, et 

certaines tuniques bleues étaient plutôt d'un beau 

vert à l'arrivée. 

Les concurrents restent 32. Ce déchet est assez fort; 

mais pour des causes inflnimetit moins graves que 

l'année dernière. 

En résumé, toutes les critiques que nous avions 

formulées par avance, se vérifient. La conception du 

raid est inférieure -, mais les concurrents paï leur 

entrain, leur prudence et l'excellent entraînement 

de leurs chevaux rachètent tout. 

Voici lo classement de la journée pour les dix pre- 

miers : 

t. Brincourt. 32.949 ; 2. Maille, 32.954 ; 3. Charron, 

33.133 ; 4. De Beauregard, 33.223 ; 5. Petit, 33.334 ; 6. 

Bardet. 33.403 ; 7. De W'arrcn, 33.519 ; S. Granu-Bes- 

non, 33.329 ; 9. Sonois, 33.643; 10. Touehet, 33.648. 

AutomobUisme 

LA COUPE DS FRANCE 

Dinard, 5 août. 

Sont arrivées les voitures n" 5, 8, 12, 59, 10, 11, 13, 

20 , 21, 10, 17, 29 , 43 , 50, 60, 61, 66, 14, 53, 62, 68 , 37 , 42, 

33. 1 et 2. 

Toutes ces voitures sont arrivées à l'heure régle- 

mentaire. 

Les voitures numéros 19 , 57 , 58, 32 , 36, 34 , 4 , 48 , 47. 

18, arrivent pénalisées. Le numéro 39 a en à Doi un 

léger accident. Le conducteur a eu le pouce luxé. U 

a continué sa route. 

Sur 41 voitures parties de Granville, 37 seulement 

sont arrivées à huit lieuses, heure de la fermeture 

du contrôle. 

Dinard. 5 août. 

Aujourd'hui, étape Dinard-Brest et départ com- 

me précédemment par catégories. Le premier dé- 

part:"» eu lieu ce matin, à 8 h. 45 ; le 2* à' 9 h. 29 ; 

le 3" à 10 h. 14 ; 10 4' il 10 h. 49 ; lo 5' à -, 

lt h. 44. 

40 voitures sont parties. Trois objets d'art ont et* 

offerts par la ville et les habitants aux coureurs. 

Brest, 5 août. 

Les premières voitures arrivent à 3 heures. Les 

trois premières gasrnent les prix offerts par la 

ille. Ce sont ; Vulcain II, n" 3; de Dion-Bouton, n" 

13, et de Dion-Bouton n°5. Les deux premières en- 

trées dans le parc de la caserne Fàutras, avant 

Wieure fixée, sont Vulcain II n" 3 et Gobron n" 3%. 

Une nombreuse afftoence assistait au contrôle à 

larrivée des automobiles. 

Petites Nouvelles 

M. Clemenceau , ministre de l'intérieur, ^"oiiitté 

Paris hier soir à 7 h. 30, ze rendant ù Carslbad 

H-^, ss KeUei-mann compte tenter aujourd'hui 

dimanche de franchit la Manche à la nage. 

— A Bellefontaine (Vosges), la foudre a Incendié 

deux immeubles. Uue jeune flUe a été carbonisée. 

Courses de chevaux 

& VICHI 

Prix de Bellerlve. à réclamer,^ ïtîoo francs 

mètres environ. — l. Morning-song, par Perth°et 

Morning, (J. Reiff) ; 2. Fontaine-Lumineuse (Mac 

Intyre) ; 3. Iriduie (G. Bartholomew). 1 

Non placés : Sun, Hollande, Claribel, Queen 

Bée-II, Cake-Dance, Tulipe, Galanterie, Patte-de- 

Chat. „ „ . , 

Deux longueurs. Une demi-longueur. 

Mutuel : gagnant 13 ; placés : Morning-Song e 

rontaine-Lumlneuse 6, Iridine 6 50. 

Prix de l'Ardoisière, handicap, 3.000 francs, 2.600 

mètres environ. — 1. Mlle Marguerite, par Son 

O'Mine et Ttjuca, à M. J. Lieux (Spears) ; 2. Ser- 

cent à M. le vicomte Ph. d'Espons do Paul (j 

Keiff) ; 3. l'rascator, à M. le vicomte Ph. d'Espous 

ae Non U piacés : va-Bon-Train, Hue Gafia. Papyrus 

Mlle de Montponsier. 

Une longueur, Une enoolor* 

PONTS ET CHAUSSEES 

Ont été, après les épreuves du concours de- 

1908, nommés ingénieurs ordinaires des pontî. 

et chaussées : MM. les conducteurs des pontî 

et chaussées Chartes-Claude Aubry, Auguste" 

Juiles-Pierr© Renias et Félicien-Marie Mathieu, 

REMONTE GÉNÉRALE 

DEPOT DE TAREES 

En exécution des prescriptions des dépêche?, 

ministérielles des 16 et 24 juillet 1906, attn-' 

buant au dépôt de remonte de Tarbes -un» 

commande suipplémentaire en chevaux d'âge, 

M sera procédé par ce comité, au cours d« 

t'mtinéraire ci-ajprès, à l'achat de : 

1° En remplacement d'animaux livres par 

les corps de troupe et les dépôts de remonte : 

1 lé-gfe-e tète, 9 légère troupe, 23 dragons trou- 

pe, âgés de 5 à 8 ans. En cas d'insuffisance, 

des chevaux de 4 ans pourront être acoetep 

ipour compléter cette commande. 

2° En remplacement de chevaux morts : en- 

viron 25 légère troupe, environ 3 dragons 

trouoe âisTés de 4 à 8 ans. 

Il seraprocédé, en outre, à l'achat pour la 

gendainnerie de chevaux âgés de 4 a 8 ans. 

d'origine angïo-arafoe .savoir : 

11 pour la compagnie des- Basses-Pyrenées, 

2 pour la compagnie du Gers. 

Le Comité opérera : A Tarbes, les 27 août, 

è 8 heures du matin ; à Saint-Gaudens, le 30. 

è 8 heures du matin ; à Risde, le 3 septem- 

bre, à 8 heures du matin ; à l'Isle-Jourdain, 

le 10 septembre, à 8 heures du matin ; a- 

Auch, 1-e 11 septembre, à 8 heures du matin ; 

à Nay, le 17 saptembav-, à 8 heures du matin ; 

à Pau, le 18 septembre, à 8 heures du matin; 

à Bidache, le 19 septembre, à 8 heures du ma- 

tin. 

ETAT DES RECOLTES 

Salon l'Officiel du 4 août, l'état des culture.» 

qui donnait au 15 mai 23 départements, pour 

le blé, avec la note bon, 59 avec la note assez 

bon, 5 passable, donne, pour le 1" juillet, 21 

départemenite avec la note bon, 41 assez bou, 

15 passable, 7 médiocre et 3 sans cote. 

Le Tarn-et-Garonne et les Hautes-Pyrénées 

ont la note assez bon ; la Haute-Garonne, 

l'Ariège, l'Avevron, le Gers, le Lot, le Lot-et- 

Garonne ât le Tarn ont la note passable. 

On nous annonce le prochain mariage du 

lieutenant Comoy, du 143', fils du regrette 

général, avec Mlle Lucie Ducos, qui appartient 

a l'une des plus vieilles familles de i Ago- 

nais. 

Nous offrons nos félicitations aux deux fa- 

milles, et aux fiancés nos meilleurs vceuX n e 

bonheur. 

Les grandes msBSUtffes flansie XV i iG corps 

A l'occasion des manœuvres d'automne le' 

général commandant le 17° corps d'armée 

vient de constituer les commissions des dégâts 

des 33" et 34° divisions d'infanterie. 

M. le sous-intendant militaire de 2" classe 

Fidelle, à Auch, est désigné pour présider la- 

commission des dégâts de la 33 e division. 

M. le sous-intendant militaire de 3° classe 

Goudal, à Foix, est désigné pour présider col- 

le de la 34» division. 

Ces commissions opéreront, la Ire dans l» 

département de la Haute-Garonne et du Gers, 

la 2e dans le département de Tarn-et-Garon- 

ne ; elles commenceront leurs opérations les 

4 et 5 septembre et elles les régleront de ma- 

nière à suivre à cinq jours d'intervalle seule- 

ment de passage des troupes sur les terrain» 

de manœuvre 0t dans leurs cantonnement 8. 


Lundi 6 Août 1936 

De notre correspondant particulier : 

E PÈLERINAGE D'ARRAS. — UN CROUPE ITALIEN 

Lourdes, 5 août. 

La «Jivstonomte propre au pèlerinage arté- 

jien, c est 1 ordre dairs les cérémonies et une 

!oi profonde chez les pèlerins. 

Au sujet du a rescapé », nous demandons à 

an pèlerin : 

— Quel est donc ce jeune homme décidé, 

fcrun, de taille moyenne, de forte carrure, qui 

•narche en tète, portant la croix I Est-ce bien 

le « rescapé » ? 

— Oui. C'est, la jeune Boursier, nous est-il 

répondu ; le seul des quatorze « rescapés » qui 

ait tenu sa promesse de venir en pèlerinage à 

Lourdes. 

— Et les autres î 

— Les autres ont été détournés du chemin 

de Lourdes ; Us son* aillés en Allemagne, à 

Cologne, pour se montrer. » 

Mgr Williez suivait de dais, porté par qua- 

tre mineurs en habits de coutil bleu, au cha- 

peau de toile cirée portant-la lampe de Davy. 

\e Saint-Sacresmeat s'est posé sur chacun des 

deux carats malades. Après la bénédiction, plu- 

sieurs centaines de pèlerins se précipitent vers 

je bureau des constatations. 

Lue femme est là, devant les docteurs as- 

sise sur un fauteuil ; elle semble à peu près 

guérie, voici les renseignements qu'elle com- 

munique e.lle-anème, aijrès une auscultation 

prenant un bain de piscine, elle ressentit une 

forte sensation de chaleur et put marcher 

Aujourd'hui, la marche trahit une certaine 

•faiblesse et, à l'exa-men, on voit une légère dé- 

viation de la colonne vertébrale. Mais la jeu- 

ne femme va de mieux en mieux et ses mou- 

vements deviennent de plus en -plus aisés. 

Cette gnérisona rempli de joie et d'une nou- 

velle ardeur les pieux Artésiens. 

Aussi, à peine la nuit a4-elle étendu ses 

ombres sur te vallée, que s'élève de la grotte 

de Massabieiltle de reconnaissants Ave Maria. 

En même temps, surgissent des lumières de 

tous côtés ; les lampes mull-ticolores sur la fa- 

çade des sanctuaires, la croix lumineuse SUT 

le sommet du Pic du 1er, et-, suspendue à la 

voûte céleste, 1a aune, débarrassée enfin des 

nuages qui la cachaient, inonde la terre de 

ses doux rayons. 

Ce matin tandis qu'un radieux soleil monte 

au-dessus des monts, les Artésiens se rendent 

à la messe de communion, dite à la Grotte, 

par M-gr Williez. 

Puis, à 10 heures, Bs se pressent à l'église 

B-j Rosaire. La grand'imess-e est célébrée par 

M. l'abbé OuLMkit, curé de Rouvray. Mgr Wil- 

,'liez assiste à la cérémonie. La. vaste nef est 

conibie : aux pèlerins d'Arras, sont venus se 

joindre une foule de pèlerins isolés, que les 

trains du matin n'ont cessé de déverser à la 

gare de Lourdes. 

Au milieu du va-et-vient continuel qui a lieu 

«ur l'Esplanade, aux allées, à la GTOtte, cir- 

culent les petites voiturettes des malades, traî- 

nées par les admirables brancardiers du Nord. 

Demain lundi, aura lieu une belle cérémo- 

nie ; la consécration à Notre-Dame de Lour- 

des du diocèse d'Arras par Mgr Williez. 

Le départ du pèlerinage d'Arras aura lieu 

•/pardi aux heures suivantes : 

Trains jaune, 8 h. 40 matin ; vert, 9 h. 25 ma- 

tin : bleu, 1 h. 25 soir ; rose, 8 heures soir. 

Voici la liste des pèlerinages de la semaine 

Lundi 6, un groupe de jeunes gens de Mont- 

rêal-de-l'Aude ; pèlerinage diocésain d'Angers 

(deux trains). Arrivée, 7 h. 50 et 8 h. 23 soir 

tes congressistes de l'Union des Associations 

ouvrières. 

Mardi 7, le quarantième pèlerinage dfOfcé- 

Bain de Luçon : arrivée, 4 h. 10, G h. 23, 7 h. 58. 

9 h. 14, 10 h. 5 matin et midi 30 ; pèlerinage 

diocésain de Valence (2 tr.), arrivée, 1 h. 3 et 

2 h. 6 soir : pèlerinage diocésain de Niines 

2 trains, arivée 8 h. 34 et 10 h. 31 matin. 

Mercredi 8, pèlerinage diocésain de Bor- 

deaux, 2 trams, arivée 4 h. 32 et 5 h. 55 ma- 

tin. ; pèlerinage d'un groupe de. la Salvetat 

- (diocèse de Montpellier). 

Jeudi 9, pèlerinage des Vacances de Stras- 

bourg. 

\£ CONGRÈS DE L'UNION DES ŒUVRES SOCIALES 

C'est mardi prochain 7 août que s'ouvrira, à 

lourdes, le congrès de l'Union des Œuvres so- 

ciales. Le congrès tiendra ses assises dans la 

grande saille de l'Abri des Pèlerins, au 1er 

étaqe. Tous les préparatifs sont faits pour re- 

ci\'o\v les congressistes. Les séances auront 

lieu chaque jour, à 8 heures, 10 heures du 

matin, à 1 h. h et 3 heures un quart du soir. 

Elles se termineront de façon à laisser toute 

latitude aux congressistes de prendre part à 

tcutes les processions des pèlerinages de Ven- 

dée, d'Anjou, de Niines et de Bordeaux, qui 

auront lieu à ce moment. P. H. 

r où le décor de Sa nature a sa part SUT la ter- 1 

j masse agréable et bien aérée du Pensionnat. 

T-rès remarquée la scène géographique re- 

présentant les iprorv-inces de notre France, 

scène toute enmreiuto d'un patriotisme parti- 

culièrement local. La Gascogne a pris ls place 

d'honneur dans un rôle littéraire fort crac, eu - 

sament interprété et rehaussé de citatims 

dans l'idiome local. 

Très applaudie aussi la mise en sec :ie d'un 

passage de la Divine Comédie de Dante. 

Le tableau final présentant en groupas : 

religion, arts et poésie, école ménagère, tonne 

bien S'esprit d'ensemble qui anime les élèves 

des cours, cherchant à développer chez la 

jeune fille tout ce qui peut former des tern- 

îmes capables de remplir dignement 'es diver- 

ses situations qui les attendent dans la famille 

et dans la société. 

On ne peut passer sous silence la jolie ex- 

position des travaux de couture, broderie, den- 

teUe, dessins et arts nouveaux q îi servait, des 

la veille, d-e vestibul ed'entrée. Félicitations et 

encouragements aux talents divers si bien re- 

présentés. 

Nous résumons la première page du pal- 

marès. 

Résultats des exaimens pour iai.r.éj r-to- 

laire : 

Session d'octobre : deux brevets supérieurs. 

Session de juin : trois brevets éiénientavies. 

Cinq candidates-présentées, cinq candidates 

brevetées. 

Et comme dernier avis : l'étahiissiaient teste 

ouvert .penidantHes vacances. Les couis Ue ré- 

capitulation, immédiatement nrépar.t'.o'res 

aux examens, ne seront pas suspendus. 

Bulletin démographique. — La statistique 

du mois de juillet accuse pour la vilel d'Auch 

les résultats suivants : 

Naissances, 22 ; décès, 37 ; 

divorce, L 

Voici les causes des décès : 

Tuberculose des poumons, 2 , 

très tumeurs malignes, 2 ; congestion, hémo 

ragie, 7 ; maladies organiques du cœur, 2 ; 

bronchite chronique, 2 ; autres affections de 

ï appareiil respiratoire, 3 ; diarrhée et entérite, 

3 ; mort violente, 1 ; autres causes de mala- 

dies, 15. 

mariages, 5 

:ancer et au- 

PuaSicaîions de mariages. — Guillaume Cas- 

sagnabère, sabotier à Audi, et Marie-Bernarde 

Dufreohou, sans profession, à Auch. 

MOUOHAN. — Pluie «Se décorations.— Parmi 

les nouveaux chevaliers du Mérite agricole fi- 

gure M. le maire de Mouchan. Les décorations 

servant, paraît-il, à payer les bons services 

sister à cette fête de famille. le 

d'aiftleurs, en était cette année 

ment intéressant, et, disons-le tout 

l'honneur du vénérable directeur de la mai 

son, M. Arragon, qu'il a été de tous points 

exécuté avec une précision parfaite et un en- 

train charmant. Les diverses petites pièces 

comiques : Comme Papa, le Petit curieux. 

Blanc cl Noir, Mon petit nez, etc., jouées par 

les élèves de la maison, étaient bien faites par 

les situations comiques dont elles sont rem- 

plies du commencement à la fin, pour mettre 

les esprits en belle humeur. Une mention 

toute spéciale aux jeunes acteurs, Arragon, 

jGeorges, Labadie, qui ont interprété leurs 

rôles avec un naturel parfait. 

Après ces diverses pièces. M. le docteur Ga- 

rens, maire du Houga, président de la fête, se 

lève pour le discours que la tradition récla- 

me. La pensée est forte et l'expression est har- 

die. U évoque la foi et il la montre, dans une 

haute envolée de style, capable d'amener 

seule au repos dans la possession du bon- 

heur, l'humanité qui -est sans cesse tourmen- 

tée ici-bas. 

Nous eussions voulu reproduire, mieux que 

par une analyse, fatalement, imparfaite, quel- 

ques passages au moins de ce remarquable 

dicours, mais force nous est de respecter une 

réserve qu'il a été impossible d'ébranler. Et 

nous devons nous contenter de remercier 

Monsieur Garens des bons encouragements 

qu'il nous a donnés en cette circonstance, et 

c'est de grand cœur, certes, que nous sous- 

crivons au témoignage de ce père de famille 

qui nous disait à la fin de la cérémonie ; 

« Des discours comme celui que nous venons 

d'entendre réconfortent et font du bien. » 

Notre bon docteur veut ensuite céder la pa- 

role au vaillant député de Condom, M. Lasies, 

qui était tout heureux de revoir les vieux 

murs qui avaient abrité sa jeunesse. Mais 

l'horizon étant si noir, nous a-t-il dit, je n'ai 

pas le courage de vous faire un discours, car 

mes paroles pourraient être mal interprétées. 

Les applaudissements, qui n'attendaient pas 

toujours pour éclater la fin de ses périodes 

claironnants, disaient, asse z à notre ami 

qu'on savait apprécier son talent et sa ré- 

serve. 

Les discours sont finis, c'est l'heure de ces 

émotions pénétrantes idont chacun se sou- 

vient, s'il se refait enfant une minute. 

On proclame à la lecture des noms la lon- 

gue liste de ceux qui vont être couronnés. Et 

c'est touchant de les voir s'en aller recevoir 

des mains de leurs parents et des amis les ri- 

ches 

- „„-• -» .— -—- ,— - i volumes enguirlandés qui récompensent 

électoraux, nom reconnaissons volontiers, | une année de constante application. On les 

salue au passage, et quand M. Arragon eut 

La "Réforme des J eut) es Soldats 

Le ministre de la guerre communique la 

note suivante : 

« Le ministre a constaté que dans les derniè- 

res années un très grand nombre de jeunes 

soldats étaient réformés pendant les premiè- 

res semaines qui suivent leur arrivée au corps. 

En conséquence, il appelle l'attention des jeu- 

nes gens de ia classe 1905 et de leurs familles 

sur les dispositions nouvelles de la loi du 21 

mars 1905 et de l'instruction du 21 juillet 1906, 

(fui sont ainsi conçues : 

« Les jeunes gens qui se croient susceptibles 

> d'être réformés doivent en faire la déclara- 

'» tton dès la Téception de leur ordre d'appel 

» sous les drapeaux au commandant de la 

» brigade de gendarmerie de leur résidence. 

» Celui-ci transmet sans retard les demandes 

'» au commandant du bureau de recrutement 

» dont dépend le siège de sa brigade, en les 

» appuyant d'un bulletin d'appréciation, et, 

» si possible, d'un certificat délivré par un mé- 

» decin. Le commandant de recrutement con- 

» voque devant la commission spéciale les 

» jeunes gens qui lui paraissent susceptibles 

» d'être réformés. L'ordre de convocation indi- 

que que le titulaire a droit au voyage à prix 

» réduit en chemin de fer. » 

Mort du Général Allégro 

Or. annonce la mort du général Allégro, 

gouverneur d'Arad. un des Tunisiens sur le 

concours desquels la France a pu compter le 

pius complètement dès l'établissement du pro- 

tectorat et qu'une infirmité a malheureuse- 

juent empêché de jouer le rôle considérable 

SWiel le destinaient son intelligence et ses 

A6N.TS u'edministrateur et de diplomate. 

.A 40 ans à peine, le général Allégro était 

«pvenu à peu près complètement aveugle. Il 

u «n avait pas moins conservé les fonctions de 

gouverneur d'Arad. Parlant admirablement le 

tançais, très instruit, élégant cavalier et cau- 

°'ur aimable, le général comptait à Paris de 

"ombreuses et solides amitiés. 

Postes et télégraphes 

M. Gaxie, adjudant au 59' de ligne, a été 

jommé facteur de ville à Auch ; M. Labernè 

'c a été iiiomnié facteur à Cazaubon. 

Foires de la semaine 

5eT'àîlun ment d ' AWh : te 7 ' à S»»»» ; 

| i *^* issM *î B * Ae Condom : le f. à Lcuze 

et à Valence ; le 10, à Gondrin 

Arrondissement de Lectoure : le "> à Fien 

fcTWi? 11 * ^MiMWle : le 6, à Miron- 

* ^nC'A^tera? 0 ^ ; le U ' à 

starac. 

*io^ Q *!l- Education. - Ainsi qu© nous l'a- 

î>si 0nn? 

la ^«tabution des prix ail 

fca^^! «te J*>mes filles, place Salluste Du 

."«tirai» T, e M - le eure-arcluprêtre de i,i n 

^ *\r n t - erana nombre de'membresi tart 

taie^^ distingués du cleriré di^,'=^ S ^ 

S 6 liu?îî., l ? tér ¥ sante - surtout 

rationTdi L 7® telssée aux élèves «ans l'orga- 

Nag ês programmes de cette fête toute de 

? art dt >nnée à Ha musique et Dermot 

*>Ht «ia».* un charnjant décor misUque. 

« cette 

lI sfânce dU ***** diocésain 

au point de vue 

que cai'le-ci a été bien gagnée. Et mème^si nous 

ne craignions de paraître trop exigeants, nous 

prierions le gouvernement de trouver quelque 

part {dans les fonds secrets, par exemple), de 

quoi indemniser M. Bordeneuve de la chaus- 

sure qu'il use, sans compter, en allant pédes- 

trement vanter à ses dociles électeurs les mé- 

rites du candidat officiel. 

Mais autant la décoration de M. le maire 

nous réjouissait, autant l'injustice commise 

envers quolques-uns de ses collègues du con- 

seil municipal, attendant encore leur récom- 

pense, portait au comble notre indignation. 

Un haut fonctionnaire, très au courant de 

ces questions et qui nous honore parfois de 

ses confidences, nous a heureusement rassu- 

rés, à ce sujet. Personne n'a été oublié : voici 

Simplement ce qui se passe. 

Nous pensions que M. l'adjoint Caîllau avait 

été victime de quelque infâme manœuvre réac- 

tionnaire. Pas du tout. En présence des titres 

nombreux du. candidat, chacun de nos minis- 

tres disputant à ses collègues, l'honneur d'être 

le premier à décorer -M. Caillati, une promo- 

tion spéciale .dans les divers ordres, a paru 

nécessaire pour lui tout seul. Notre honorable 

j adjoint aura donc, bientôt, des rubans pour 

. j toutes ses boutonnières. Et ça ne sera que jus- 

tice. 

Parmi les simples conseillers, M. Thô- 

zan aurait dû recevoir les palmes aca- 

démiques. Mais, au ministère de l'instruc- 

tion publique, on attend que notre distingué 

compatriote ait fait imprimer ses discours. 

Jusqu'ici M. Thézan, dont la modestie et le 

désintéressement sont bien connus, avait ré- 

sisté aux sollicitations qui le pressaient do 

toutes parts. 

Il se résigne, enfin, la .mort dans l'âme, à 

cliercher un éditeur. Nous nous en réjouis- 

sons ; car, bien qu'à la lecture ils doivent 

perdre un peu de leur charme et de leur 

force, ces morceaux oratoires, qui rappellent 

les plus beaux passages de Démosthèn'è, n'en 

seront pas moins un régal pour des fins let- 

trés. Ceux qui débutent, dans 'la vie politique, 

avec la ferme intention d'écraser la réaction, 

pourront y puiser à larges mains, des idées 

neuves et originales. 

M. MauTin allait recevoir sa récompense en 

même temps que M. Bordeneuve. Mais comme., 

il préfère à toutes les décorations françaises," 

qu'il trouve trop vulgaires, une décoration 

étrangère, espagnole autant que possible, no- 

tre ambassadeur à Madrid a été chargé de 

faire auprès de Sa Majesté Alphonse XIII des 

démarches dont nous ne connaissons pas en- 

core les résultats. Nous souhaitons qu'elles 

aboutissent promptement. 

Un autre, chez lequel la valeur n'a pas at- 

tendu le nombre des années, sera nommé pré- 

maturément chevalier de « l'Ordre du purin » 

réservé aux citoyens courageux qui, à la réu- 

nion du 18 avril dernier, lancèrent sur M. La- 

sies et ses amis, des liquides qu'on ne pourrait 

proprement qualifier d'inodores. 

Quant aux autres municipaux de moindre 

importance, l'Ordre du mérite, que l'on va 

prochainement créer pour ceux qui n'ont au- 

cun titre, leur ira comme un gant. 

A tous ces futurs décorés nous offrons d'a- 

vance nos félicitations les plus sincères. 

Un Vieux Républicain. 

LEBOUL1M. — Aesscîent. — Samedi soir, vers 

7 heures, le sieur Laurent Cassas, fermier à 

l'Esquerré, commune de Lebouiin, gardait son 

bétail, quand tout à coup un superbe taureau 

de 2 ans se jeta sur lui avec furie, l'envoya 

rouler sur le sol d'un coup de tête et le pié- 

tina, lui labourant le visage à coups de corne. 

L*s fils du fermier, attirés par les aboie- 

ments du chien de garde, vinrent au secours 

de leur père . 

Le docteur Pader, de Montant, appelé aus- 

sitôt, constata que le sieur Cassas avait deux 

côtes cassées et un œil presque arraché, san* 

compter de nombreuses contusions sur tout îe 

corps. 

ESTAWG. — Fêtes toeaîas. — Voici le pro- 

gramme des grandes fêtes des 14, 15 et'16 août 

1903 : 

Manài 14, salves d'artillerie ; à 9 heures du 

soir, retraite aux flambeaux. 

Mercredi 15, à 9 h. 30 du matin, distribution 

de vivres aux indigents de la commune ; à 

3 heures du soir, grandes courses landaises, 

avec le renommé troupeau de M. Passicos, de 

Dax, et l'élite des meilleurs écarteurs landais, 

têts que : Maxime, Monaco, Lalanne, etc. ; à 

9 heures du soir, grand festival donné par Sa 

Société philharmonique la Bastidienne, 50 exé- 

cutants ; fête de nuit. 

Jeudi 16, dans la matinée, salves d'artillerie, 

jeux et amuseanents divers ; à 3 heures du 

soir, reprise des courses landaises avec un bé- 

tail entièrement renouvelé. A l'issue de la 

course, une somme de 1,000 francs mise à la 

disposition d'un jury spécial sera distribuée 

aux écarteurs suivant leur mérite. Entrée gra- 

tuite aux arènes pour les enfants des écoles 

*de la localité. 

FLEURANCS. — Legs charitables. — Par tes- 

tament en date du 26 juillet 1894, Mlle Marie 

Anastasie a légué tous ses biens à l'hospice de 

Fleurance. 

COLOGNE. — Accident (Se voiture. — Ven- 

dredi dernier, vers 3 heures de l'après-midi, 

M. Antoine Lasserre, de la commune de 

Thoux, accompagné de son petit-fils âgé de 7 

ans, traversait le village d'Ardizas sur un vé- 

hicule a deux roues. M. Lasserre s'aperçut que 

de cheval n'avait pas le mors en place et es- 

saya de l'arranger ; l'animal, se ruant sur lui 

le renversa, le piétina et se lança sur la route 

a une allure vertigineuse, traînant, dans sa 

course folle, le véhicule et l'enfant seul sur 

le siège. 

Arrivé à Cologne, l'animal traverse les rues 

la halle ; les efforts de la population sont im- 

puissants à le maîtriser. La bête vient buter à 

un arbre sur le boulevard ; le véhicule et l'en 

fant sont projetés à terre. 

M. le docteur Dardenne constata que l'enfant 

avait reçu plusieurs contusions sans gravité 

Le grand'père a eu un doigt écrasé. 

MIRANDE. — Tribunal correctionnel. — 3 

A... et L. A..., deux frères, cultivateurs' a Es- 

classan, se sont livrés ensemble à une scène 

de pugilat qui s'est terminée heureusement 

par quelques ecchymoses sans gravité Pour 

les engager à ne pas recommencer, le tribu- 

nal leur inflige 16 francs d'amende à chacun, 

mais les fait bénéficier de la loi Bérengor. 

Un vagabond, nommé Marguegine, est con 

damné à quinze pours de prison pour inju 

res à un magistrat. 

LE HOUCA. — A l'école libre de garçons - 

C'est toujours pareil, et ce n'est lama„!' a . 

nal une distribution des prix : oaI« ^".î 

voir au Houga. le dimanche 29 J^ 1 -"^ 

la chaleur accablante- de la io.unée._P^£* 

:4 et amie étaient accowrus nomfcrw* 6t. amis emplissait la cour et témoi- 

gnait ainsi de .son intérêt pour d'enseignement 

chrétien. 

Les enfante rivalisaient de bonne volonté 

pour interpréter les rôles qui leur étaient con- 

fiés ; elles y ont d'ailleurs parfaiteanent réussi. 

Nous voudrions pouvoir les citer toutes, de- 

puis la plus patite jusqu'au terrible « garde 

champêtre ». Le bal des oiseaux, avec ses 

-mouvements légers, ses mignonnes figures, a 

soulevé les applaudissements et mérité les 

honneurs du bis. 

Ptusi-e-uns prêtres entouraient le vénéré pré- 

sident de la fête, M. le doyen de Valence. 

C'est la règle que tout président fait un dis- 

cours. M. l'abbé Sabien n'a pas voulu s'en af^ 

franchir. Après avoir remercié tous ceux qui 

s'intéressent à l'école et la soutiennent de 

leurs libéralités,!! a fortement insiste sur l'im- 

portance des écoles chrétiennes : 1 areligion se 

perd, la société elle-même est appelée à se 

corrompre. Puis, très finement mais très fer- 

mement, M. le doyen a dit leur mot, à ces ca- 

tholiques, toujours prêt® à s'amuser, tandis 

que tout croule autour de nous. 

Les bravos de l'assistance ont montré com- 

bien ces justes paroles avaient trouvé de l'é- 

cho. 

Un dernier chœr, parfaitement exécuté, a 

terminé la petite fête. 

Puis, la foule s'est écoulée de la cour dans 

une salle de la maison, afin d'admirer l'expo- 

sition des travaux. Nous avons été enchantés 

d'y voir beaucoup de lingerie. 

C'était d'un caractère pratique et tel qu'on 

doit le souhaiter pour une école de filles. Une 

délicieuse broderie recouvrait un prie-Dieu fi- 

nement sculpté. Les maîtresses donneraient- 

elles aussi des leçons de sculpture.? 

Pendant qu'on admirait ces ouvrages, les 

élèves, depuis les bébés jusqu'aux grandes ne 

trices, croquaient d'excellents gâteaux offerts, 

croit-on, par une personne généreuse, « d'âme 

de l'école » ! Un Ami des écoles libres. 




M. Jean Audiguier, chez M. Vergnol.à Saint- 

Sernin; Mme Audiguier, née Marie Laurent, 

chez M. VergnoL à Saint-Sernin ; Jean Cocu- 

ron, chez M. Gesta, au Passage-d'Agen ; Mi- 

chel Coursan, chez Mme veuve Péjac, à Bu- 

zet ; Bernard Fabeyres, chez M. Latouche, à 

Lavardac ; Jean Ressayre, chez M. Austruy, 

à Fumel; Jacques Vigneau, chez M. Drouilhet, 

à Fourques ; Etienne Fargal, chez Mme veu- 

ve Peberay, â Colayrac-Saànt-Cirq ; Bernard- 

François Conard, chez Mime veuve Faure, à 

Sainto-Bazei&e. 

AGEN. — Suicide. — Le jeune homme dont 

nous avons annoncé le suicide, M. Lecocq, 

voyageait pour la maison Bérenchies, fabrique 

de toiles-à Lille. 

H était à Agen depuis le 26 juillet. 

Deux lettres trouvées dans la chambre de 

M. Henri Lecocq dissipent tous les doutes au 

sujet de sa mort et de la nature du drame 

dont elle a été assortie. 

L'une des lettres, adressée au commissaire 

de police, était ainsi conçu© : 

« Agen, le l« r août 1806. 

» Monsieur, 

» Je me donne volontairement la mort. Je 

compte me suicider aujourd'hui du hast du 

.Pont Canal. Veuillez prévenir ma famille. 

» Henri LECOCO, 

» 18, rue-de Valmy, à Lille. » 

Une deuxième lettre cachetée portait cette 

suscription : « A ma iaimiile ! — Monsieur 

Lecocq, 18, rue de Valmy, à Lille. » 

M. Henri Lecocq voyageait pour le compte 

de la Société de Pérenediies, à Lille, — pour 

la lingerie et les toiles. C'était un grand et 

beau garçon, plein de force et de bonne hu- 

meur. Il avait été étudiant à Lille. Il voyageait 

dans d'excellentes conditions, — 200 francs 

par mois, 20 francs par jour et des remises sur 

les affaires. 

Dans la nuit de mercredi, M. Henri Lecocq 

a dû se rendre, en effet, sur le Pont-Canal ; 

il s'est tiré un coup de revolver dans la tète 

et le corps du malheureux désespéré, qui s'é- 

tait probablement penché sur le parapet, a été 

précipité dans le fleuve qui coule sous ce pont. 

On ignore les motifs de ce suicide. Des per- 

tes d'argent paraissent toutefois l'avoir pro- 

voqué. 

Sporting-Club Agenais. — Le Sporting-Club 

Agenais, réuni en assemblée générale, dans 

les salons du café Américain, a procédé^ ven- 

dredi dernier, au renouvellement de son bu- 

reau. 

Ont été nommés : président, M. Bouzignac 

vice-présidents, MM. Delpech et Peyret ; tré- 

sorier, M. Marchand ; secrétaire général, M 

Piquemal ; secrétair'e-adioint, M. Dupemme ; 

membres du comité, MM. Dufoire, Balzame, 

Dedieu, Delpit, Taillade. 

N.-D, des Jacobins. — L'adjudication pour 

les travaux à exécuter à l'église N.-D. des Ja- 

cobins ont eu lieu samedi, a 2 h. i, à la pre- 

^Pour'les travaux de maçonnerie s'aevant à 

la «m de 20.925 francs, MM. Charles Pérès, 

d\£eTet i aboùe, de Moissac, ont été déclares 

adludicltaires ; le .premier avec un rahais do 

0 20 % - le second avac celui de 0 05 = . 

Pr,nr les travaux de la charpente s'elevant a 

la sommt de 6,0 42 francs, M. Çaz-ai as. de Bon- 

Encontre a été déclaré adjudicataire avec ra- 

bais de 5 25 %. 

Ranversée. — Hier matin, vers 9 heures, 

«ur te Grand-Boulevard, une sexagénaire, at- 

teinte probablement de surdité, n'a pas entes- 

diî les avertissements d udotmestique de M. 

Gluassaigneau, industriel, qui oondursait un 

Ca Elîe n a lié renversée et piétinée par les che- 

vaux du véhicule et relevée avec de nombreu- 

ses contusions sur la figure et sur diverses 

autres parties du corps. 

. ^ Henri 

Dugarcin, avenue d-e l'Ermitage. 

Décès : Léonard Daudet, 63 ans, à Pulet 

Philippe Daudet, 40 ans, Grand-Boulevard ; 

François Tauzin, 46 ans, rue Castelnau ; Ma- 

thieu Tarcnques, 40 ans, à Pulet ; Jean-Fran- 

çois Dediibes, 84 ans, rue Garonne ; René Du- 

puy, 8 mois, hospice. 

Publications de mariages du 5 août : j-ean- 

Baptiste-uharl-es Dubarry, négociant à Ajgen 

et Catherine-Jeanne Boyer, sans profession à 

Montpellier ; Pierre-Gabriel Rabanel, soldat 

au 20 9 de «igné, MOntauban, et Jeanne-Ga- 

brielle Bertoja, repasseuse, à Villeneuve-sur- 

Lot ; Guiliaume-Elie Laffargue, cultivateur à 

Colayrac, et Marie Larrose, taiûleuse, à Agen. 

ASTAFFORT. — Un meurtre. — Un meur- 

tre vient, d'être commis sur la personne du 

sieur Dubus, propriétaire à Larrouquet, com- 

munie d'Astaffort, par son domestique, jeune 

homme de 20 ans, connu sous le sobriquet de 

Lempereur. 

1 

La mort a été instantanée 

Le meurtrier a été mis aussitôt en état d'ar- 

restation. 

La gendarmerie est sur les lieux en atten- 

dant l'arrivée du parquet. 

Arrestation. — Le même jour, à 5 heures 

du soir, Jules Cotin, âgé de 46 ans, né à Tours, 

qui, au hameau de Goulens, venait de tuer un 

dindon à coups de bâton pour se l'approprier, 

a été arrêté -par la gendarmerie et conduit 

sous bonne escorte à la maison d'arrêt d'Agen. 

Expulsion. — Une caravane dè bohémiens 

qui stationnait au foiraid de la ville, a été ex- 

pulsée vendredi matin par les soins de la gen- 

darmerie. 

MARMANDE. — Au pr.iais. — Voici la com- 

position du conseil de l'ordre pour l'année 

judiciaire 1906-1907 : bâtonnier,' M. Arnaud ; 

membres du conseil, M Lefèvre, Moustier, 

SollervEle et de Vivie-Régie. 

SAINTE-BA2EÎLLE, — Matinée récréative.— 

Dimanche dernier, étant de passage à Sainte- 

Bazeille, j'ai eu l'occasion d'assister à une ma- 

tinée récréative offerte par les élèves de l'école 

libre de fillies à leurs parents et amis. 

La salle, qui pouvait contenir 300 personnes, 

était comble et vraiment il valait la peine de 

suer un peu, voire même d'étouffer parfois, 

peur jouir du spectacle aussi varié que gra- 

cieux, donné par îles enfants. 

Monologues, chansonnettes, saynètes, dra- 

me, chœurs, tout- a été interprété avec une ai- 

sance, une simplicité et mie distinction de 

tenue et de langage qui fait le meilieur élo- 

ge de ces enfants et de leurs maîtresses. 

Nous voudrions pouvoir, comme on le fait 

d'habitude, citer le nom des meilleurs rôles, 

mais nous sommes embarrassés, car de « la 

Mère aux huîtres » à « Madame Saint-Gonne- 

ry », en passant par « Jeannette et Anne », et 

sans omettre u da Tricoteuse de Jésus », tous 

ont offert aux auditeurs des joies d'esprit et 

de cœur dont on se souvient a vec plaisir. 

Et je comprends que le curé de la paroisse, 

qui présidait ia réunion, ait tenu à adresser 

à ces enfants, à leurs maîtresses et à leurs 

parents, des félicitations, auxquelles tout le 

monde sincèrement s'associait. 

J'ignore ce qu'est l'école sans Dieu, mais 

l'école avec Dieu me plaît trop pour que je 

cherche à -pouvoir les comparer. 

MEILHAN. — Sauvetage. — Vendredi 3 août, 

vers 7 heures du soir, un ouvrier boulanger 

de notre ville se baignait dans la Garonne, en 

face du bac. A cet endroit le courant est très 

rapide et les eaux sont profondes : aussi, l'ou- 

vrier, qui ne savait nager qu'imparfaitement, 

ne tarda pas à disparaître, emporté par le 

courant. 

M. Mitteau, ouvrier boulanger, qui se trou- 

vait sur les bords du fleuve non -loin du théâ- 

tre de l'accident, se porta à son secours et 

parvint à le saisir par la tête. En voulant ra- 

mener l'ouvrier sur la berge, ce dernier se 

cramponna si fortement à son bras qu'il pa- 

ralysa tous ses efforts et ils se seraient in- 

failliblesment noyés tous les deux sans l'inter- 

vention de M. Maroed Bibes, qui se baignait 

non loin de cet endroit et qui, à la nage, se 

porta à leur secours. 

Après de courageux efforts, il réussit à les 

ramener tous deux sur le rivage d'où, après 

quelques soins, ils purent regagner leur do- 

micile. 

MM. Mittelau et Bibes ont fait preuve dun 

véritable courage dans cette circonstance. 

Nous adressons à l'un comme à l'autre nos 

félicitations. 

NSRAC. — Concours de primas. — Voici les 

résultats du concours de primes qui a eu lieu 

le 3 août : 

Poulinières : 1er, M. du Ces "de Saint-Barthé- 

lémy, à Laanontjeie, 250 francs ; 2e, Martel, à 

Montagnac, 200 francs ; 3e, Couteau, à Nérac, 

120 francs. 

Pouliches de 3 ans : Ire, M. de Cos de Saint- 

Barthélémy, à Lamontjoie, 150 francs ; 2e, 

Jazédé, à Lannes, 140 francs ;3o, Martel, à 

Montagnac, 50 francs. 

Pouliches de 2 ans : Mme de Quissac, à Las- 

serre, 70 francs ; 2e, du Cos de Saint-Barthé- 

lémy, à Lamontjoie, 50 francs. 

Tribunal correctionnel. — A son audience du 

4 août le tribunal a condamné le nommé X..., 

boulanger à Casteljaloux, à 50 francs d'amen- 

de avec sursis, pour tromperie sur la mar- 

chandise vendue. 

Marché. — Marché faible samedi dernier, 

très peu de monde et peu de grains sur nos 

places et il en sera de même jusqu'à la fin du 

dépiquage des .grains ; les volailles étaient 

vendues avant midi, des œufs valaient 0 fr. 65 

la douzaine. 

Les 143 hectolitres de blé portés sur place se 

sont vendus : Ire qualité, 18 fr. 60 ; 2e, 18 fr. 10; 

3e, 17 fr. 60 Hausse de 10 centimes sur le cours 

précédent. 'Avoine, l'hectolitre, 10 fr. ; fèves, 

14 f r. ; pain ordinaire, 0-fr. 28 le kilo. 

Etat civil de ia semaine.— Naissances : Paul- 

Henri Dupré. 

Décès : Louis-Auguste Bernardin, 46 ans ; 

Henri Monfouga, 15 ans ; Auguste- Piramus 

Veizy, 70 ans ; Jeanne Larrat, veuve Lamar- 

que, 78 ans ; Pierae Dupuy, 71' ans ; Jean Car- 

rère, 60 ans. 

TONMËINS . — Fête locale. — Voici le pro- 

gramme des fêtes de la Saint-Laurent, qui au- 

ront lieu les 12 et 13 août : 

Samedi 11 août, à 8 heures du soir, et diman- 

che 12 août, à S-heures du matin, salves d'ar- 

tîHerie; à heures, jeux et amusements divers : 

chevaux bois et tir ; à 9 heures, briflant feu 

d'artifice sur la Garonne. 

Lundi 13 août, à 8 heures du matin, course 

aux ânes, -8 francs de prix; courses aux chiens, 

4 francs de prix ; jeux de la grenouille, 3 

francs de prix ; jeu de la seringue, 3 francs de 

prix ; course de bicyclette aux anneaux, 10 

francs deprix. 

A deux heures du soir, grandes régates in- 

ternationales : 

Première course. — Yoles à quatre rameurs, 

armement libre : 1er prix, 40 francs ; 2e, 20 

ci TICS 

Deuxième course. — Couralins à la godille : 

1er prix, 10 francs ; 2e, 5 francs. 

Troisième course. — Course d'honneur. — 

Yoles et canots à quatre rameurs : prix uni- 

que, 25 francs. 

Les bancs à coulisses sont interdits. 

Les engagements seront reçus chez M. Alban 

Vendredi soir encore, Monclar a été de nou- 

veau visité par une 4e ces terribles bêtes. Un 

petit enfant de 4 ans a été mordu, au grand 

désespoir des parents. Us sont partis sans re- 

tard pour Bordeaux, où l'enfant recevra les 

soins nécessaires. 

L'animal enragé n'a pu être tué. 

Nominations esolésiasîitjuas 

M. l'abbé Jouanolou, directeur au grand sé- 

minaire, est nommé chanoine honoraire. 

M. l'abbé Ducasse, vicaire d'Aspin, est nom- 

mé vicaire de Tuzaguet. 

ARREAU. — Morsure de vipère. — Il y a 

quelques jours, la petite Barbe, âgée de 6 ans, 

s'amusant dans la cour, fut mordue par une 

vipère. 

Ses parente, ignorant comment la petite 

avait été atteinte, n'y portèrent pas grande at- 

tention et attendirent quelques jours pour pré- 

venir M. le docteur Aubidan. 

Malheureusement l'enflure avait déjà pris 

des proportions telles que l'homme de l'art ne 

put donner aucun secours à la malheureuse, 

qui expirait quelques heures après. 

On juge du désespoir des parents. 

t"rre € o S n? , ?./ i ?i?- ntc ?. ss "»sses de tremblement « 

son redonnes à ForUdo-France. vendre-* 

Dêtaité w,r7 1 ^ n DanTa3 - Tut Mt condamné àpeï* 

son nroces linT IK. -i e "emando en révision d« 

wîs* UD^MT'" demande ayant été re- 

Bourses de chevaux 

k CAEM 

Caen. s aofn_ 

Par XMDÊII* du Bouiou 

mn\\\m siiniiiMHHniD 

HîISr RUSSIE 

La grève générale 

Saint-Pétershourg, 5 août. 

On a opéré dans la localité suburbaine de 

Lesnoi, 18 arrestations politiques importantes. 

Pendant la perquisition, les troupes qui cer- 

naient le local ont tiré sur des individus qui 

s'enfuvaient. 

Usant toujours du bluff et inquiets de la 

tournure que prennent pour eux les événe- 

ments, les milieux révolutionnaires prétendent 

que des résolutions décisives seront prises de- 

main au sujet de la continuation et de l'éten- 

due de la grève. La police a fermé cette nuit 

le local du syndicat des typographes où est 

parti le signal de la grève de cette corpora- 

tion. 

Le cabinet Sîoiypine 

Moscou, 5 août. 

A son retour de Saint-Pétersbourg, M.Gouch- 

koff, l'un des chefs du parti octobriste, à 

qui on avait offert un portefeuille dans le ca- 

binet Stolyplne, déclara que les négociations 

pour l'établissement d'un ministère non bu- 

reaucratique sont temporairement rompues, 

car des divergences d'opinions se sont éle- 

vées au sujet des mesures que le cabinet de- 

vrait prendre. 

Les non bureaucrates demandaient l'exécu- 

tion immédiate de réformes, afin de prouver 

au peuple les tendances libérales du cabinet. 

M. Stolypine était parfaitement d'accord que 

des réformes étaient nécessaires, mais il a dé- 

claré qu'il lui fallait du temps pour les mettre 

en vigueur. 

A Cronstadt 

Saint-Pétersbourg, 5 août. 

Le 18e équipage de la flotte, étant devenu 

suspect, a reçu Tordre, au réveil, de partir im- 

médiatement de Cronstadt ; son départ, a été 

surveillé par la troupe. 

Les instructions pontificales 


Un rédacteur du Journal des Débats s'est, de 

son côté, renseigné au sujet du bruit -enregis- 

tré par le Matin que les instructions pontifica- 

les seraient entre les mains de Mgr Monta- 

gnini, et aussi à propos de cet autre bruit 

lancé par le même jourrwl que le retard ap- 

porté à la publication des instructions du 

Saint-Siège serait dû à des négociations of- 

ficieuses engagées entre le ministère des cul- 

tes et le Vatican, par l'entremise de Mgr Fu- 

zet, archevêque de Rouen. 

A l'archevêché, on a répondu à notre con- 

frère * 

— Le document n'a pas encore paru et au- 

cun évêque n'en a reçu communication. Mgr 

Montagnini ne le possède pas non plus. A 

propos du fait que le Saint-Père ait chargé 

un membre de ï'épiscopat de traiter avec le 

gouvernement, nous pouvons affirmer que ce 

fait nous est inconnu, et qu'il ne semble pas 

dans les habitudes de Pie X de procéder de 

cette façon. » 

A la direction des cultes, on a dit : 

— Nous ne savons rien des instructions du 

Pape ; nous ne les attendons d'ailleurs pas. 

Notre rôle doit se borner -pour nous à l'appli- 

cation de la loi, et vous pouvez démentir que 

nous ayons eu des conversations officieuses 

avec le Vatican en acceptant le concours de 

Mgr Fuzet. Cette idée a pu germer autrefois 

dans l'esprit de quelques personnes apparte- 

nant à l'ancienne direction des cultes. Nous 

ne l'avons eue à aucun moment. » 

• Les copies des inventaires 

Arras, 5 août- 

La Semaine religieuse d'Arras dit que l'au- 

torité civile fait adresser dans les paroisses 

la copie des inventaires fait par les agents 

du domaine dans les conditions qu'on n'a.pas 

oubliées. 

Elle demande au président du bureau des 

marguiliiers de signer un accusé de récep- 

tion. 

La Semaine religieuse ajoute : 

0 Donner la signature réelamée serait sortir 

de l'attitude passive que Monseigneur a re 

commandée à diverses reprises ; ce serait en- 

suite faire en quelque sorte un acte d'aban- 

don de biens appartenant à l'Eglise. » 

. fl ix A ? Ccmsei1 général, à réclamer. 3.000 frânea 

I. 500 m

MARCUE ^DE BORDEAUX. , 

13 n *î *io - i*it 

«ucres. catoues. - On û/,to i mancs nujûôro a sur' 

«burapt, 25 Ir. «i; sur mois prochain, 85 sur 4 

a'octobro, 20 07; riTUX 88-0, S2 75 los 100 kilos Mous 

«vous reçu par steamer HvvalUùJWorms, arrive de 

Rouen, 2,00 sacs sucre brutpaï steamer StïïtU-An- 

yre. arrivé Ue Diinkovquo,. 1,400 sacs suer ebrtit -par" 

jteamer i>ophlc, arrivéi û« Nantes, 89 Sacajfcre brut 

ÏUU- steamer Ville de Nantes, arrivé do Satnt-Nazil 

re, 4 barrlls sucre brut: au 1er août, lels

LE NUMÉRO Ô CENTIMES 

Organe qTi©ticliei& dLe l>éf

V 

aime 

ci 

Eristume de général d'opérette et qui se coif- 

Ktt la tête d'un casque au panache homéri- 

„,,,. Ainsi déguise en personnage de Carna- 

• attirait une foule empressée et bienveil- 

levant sa boutique par des discours où 

quart à ses auditeurs tout son mépris 

i profondeur insondable de leur badau- 

;t de leur imbécillité, 

irigin fût un moment populaire. Très 

je sa clientèle, il s'enrichit rapidement 

*n lui débitant avec abondance sa médiocre 

«line de plomb. 

» Mangin fut ainsi un précurseur. H avait 

viné tout le secret de notre politique con- 

nporaine. Veuillez relire, en effet, la stupé- 

tente circulaire de M. Clemencau. C'est 'e 

chetf-d'œuvre du genre. Elle invite impérieuse- 

ment les préfets au respect le plus rigoureux 

de la liberté individuelle et du domicile privé, 

et quand on pense que nous devons cette ma- 

gnifique page de prose à celui qui, voici qua- 

tre ou cinq mois, inventait une funambules- 

que histoire de complot, arrêtait comme cons- 

pirateurs d'inoffensifs citoyens français, per- 

quisitionnait à leur domicile, saisissait et di- 

vulguait leurs correspondances, particulières 

et escamotait, ainsi, grâce à ces exorbitants 

abus de pouvoir, les dernières élections lé- 

gislatives, on reste béant d'admiration devant 

i art avec lequel cet homme de gouvernement 

se joue de la crédulité de ceux qu'il gouver- 

na. Un autre hésiterait peut-être, un autre se 

dirait : o Ils vont s'apercevoir que je me mo- 


» Mais an jacobin n'hésite pas.Il a une con- 

fiance sans limite dans la bêtise humaine. U 




une adoration béate ; tandis qu'il leur verse 

des boniments qui les amusent, il établit tran- 

•qualiement à leur dépens sa petite situation 

personnelle et bâtit sur leur sottise sa fortune 

poliî iciuo 

» C'est parfait, car, ap.rès tout, du moment 

ou_ le bon peuple de France se plaît à ce 

paon le berne, qu'on le bafoue et qu'on le 



meur. 3 

Le Temps commente en ces termes l'incident 

qui s est produit au congrès de la Ligue de 

1 enseignement sur la quetion de l'éducation 

militaire : 



pas voulu laisser perdre ce prétexte d'affirmer 

teurs sentiments à l'égard de l'armée. M. Lu- 


pour objet d'apprendre à tuer ne saurait être 

q'essence républicaine, car le républicanisme 





ariser la société, comme le proposait M. 

:>n, il fallait civiliser l'armée. 

)u'esc-ee que cala peut bien signifier ? 

(tefiel RamoHot se plaignait que l'on re- 

I l'armée dans le civil ; mais il recon- 

ait qu'une fois arrivés au régiment ces 

«s civils devenaient militaires, 

f: Le Foyer voudrait qu'ils restassent ci- 

même sous les drapeaux. Il est vrai que, 

son système, peut-être n'y aurait-il plus 

rapfcan. Sans doute, n'y aurait-il plus 

Lundi s Août ft06 

i'armée. cela veut dire la suppri- 

ment rien dire. » 

'«osions pontificales 

Paris, 5 août 

Mie las lignes suivantes, que 

ms sous les plus expresses-ré- 

iruetions do Pie X concernant 

France vont être incessamment 

tiques. Trois des principaux mem- 

liscapat français en connaissent 

SB". Ms n'attendent plus que Tor- 

:an pour porter à la connaissance 

ues, le contenu de cet important 

mtificaL 

mue à parler d'une nouvelle réti- 

nes, réunion que nous avons an- 

i plus d'un mois. » 

manquer à la parole donnée et renier les plus 

solennels engagements. 

if,* '±.s . ' Paris, 5 août. 

Un rédacteur du Journal des Débats s'est, de 

son côte, renseigné au sujet du bruit enregis- 

tre par le Matin que les instructions pontifica- 

les seraient entre les mains do Mgr Monta- 

gnini, et aussi à propos de cet autre bruit 

lance par le même journal que le retard ap- 

porte a la publication des instructions du 

saint-siege serait dû à des négociations of- 

ncieuses engagées entre le ministère des cul- 



l'archevêché, on a répondu à notre con- 


cun êveque n'en a reçu communication. Mgr 

Montagnmi ne le possède pas non plus. A 


un membre de l'épiscopat de traiter avec le 


tait nous est inconnu, et qu'il ne semble pas 






Notre rôle doit se borner pour nous à l'appli- 




Mgr Fuzet. Cette idée a pu germer autrefois 


nant à l'ancienne direction des cultes". Nous 

ne l'avons «ue à aucun moment » 

Les sofsies des inventaires 

Arras, 5 août. 



4a copie des inventaia-es faits par les agetns 

du domaine dans les conditions qu'.on n'a pas 

oubliées. 

Eile demande au président du bureau des 

marguiliiers de signer un accasé de récep- 

tion. 


« Donner la signature réclamée serait sortir 

de l'attitude passive que Monseigneur a re- 

commandée â diverses reprises ; ce se-rait en- 



INTENDANCE Paris, 5 août. 

La commission chargée de faire subir les 

esan»as des candidats au grade d'adjoint à 

l'intendance, s'est réunie au comité techni- 

que dû r intendance. 

Le nombre dos candidats qui concourent cet- 

te année est de 38, dont 8 officiers d'adminis- 

tration. 11 en sera pris environ 15. 

Les examens finiront le 24 août. 

La comini»k)n est, composée comme H suit : 

Président : le général Joffre, commandant la 

6' division d'infanterie : membres : le colo- 

nel Beauclair, du 119' d'infanterie ; le fieeie- 

r-ant-colonel Bouisson, directeur de l'artille- 

rie à Vineetmes ; MM. Galiey et- Thouvenea, 

sons-riiiteaid-aats ; secrétaire : M. Foucault, 

sous-intendant militaire. 

un. rédacteur de ce journal s'est, d'autre 

pa rt, rendu m matin à l'archevêché. Notre con- 

îrere ajoute : » On a bien voulu nous faire 

quelques -confidences. On a dit beaucoup de 

phases sur le document pontifical, nous a-t-on 

déclare, et peu de vos confrères ont été dans 

la note luste. Les instructions du Saint-Père, 

si impatiemment attendues, ont été comme 

vous te pensez bien étudiées et remaniées avec 

un soin méticuleux. C'est la commission car- 

dinalice des affaires extraordinaires de France 

qui a été chargée de coordonner tous les rap- 

ports issus de la dernière assemblée plénière 

lies évêques et d'en extraire des conclusions. 

» Après que ce long travail eut été terminé, 

Une sous-commission composée de cardinaux 

italiens fut instituée et dénommée commission 

d'études de réorganisation. Elle reent pour 

mission d'étudier, parallèlement avec les rè- 

glements des associations cultuelles tels qu'ils 

avaient été rédigés par M. Briand, une nou- 

velle organisation d'associations plus confor- 

mes au droit canonique. Cette commission 

était composée d'hommes éminents, compé- 

tents -en la matière, et ils travaillèrent pen- 

dant plus d'un mois à la difficile élaboration 

des statuts de la nouvelle organisation catho- 

lique de France. 

» On a voulu éviter une rupture complète 

avec le gouvernement de la République fran- 

çais.? en proposant un régime d'associations 

puis libérales dans lesquelles les présidents 

et les autres fonctionnaires resteraient sous 

1 autorité directe de l'évêque. On a parlé d'une 

intervention diplomatique de Mgr Fuzet, et à 

mon -ens je crois bien qu'il n'en est rien. L'ar- 

chevêque de Rouen .est l'auteur d'ouvrages 

ires documentés sur les questions intérieures 

de l'Est i-se, et il a peut-être été consulté mais 

na jamais ete chargé d'intervenir entre le 

Vatican et le gouvernement français, même à 

titre officieux. Quant à la nouvelle réunion 

plénière qui a été annoncée, elle est la consé- 

quence directe de la lettre du Pape contenant 

ses instructions. 

» En effet, le Pape présentant une nouvelle 

organisation il faudra bien que les évêques 

en denberent collectivement afin de prendre 

toutes les mesures nécessaires en vue de l'ap- 

plication de la nouvelle réglementation. S'ils 

ont des objections à formuler, ils pourront le 

farre immédiatement à la commission d'études 

qui fonctionne toujours et qui continuera à 

se reunir pendant quelque temps encore. Tou- 

tefois, les évêques n'auront pas à se préoccu- 

per de formuler un avis, mais ils seront au- 

torisés à présenter des observations sur les 

aifficultés qu'ils pourraient rencontrer dans 

leurs diocèses respectifs pour l'exécution des 

instructions pontificales. Vous pouvez consi- 

dérer que cette nouvelle réunion aura lieu i 

avant ta fin du mois, et il est même possible 

quune autre assemblée soit tenue quelques 

jours après, afin d'étudier les ouastions finan- 

cières actuellement pendantes et qui doivent 

lairo l'objet d'études spéciales. Bref, les ca- 

tholiques ne tarderont plus à être complète- 

ment fixés. » 


Rien n'a encore transpiré sur le sens exact 

dos instructions pontificales relatives à la loi 

de séparation de l'Eglise et de l'Etat. Les der- 

nières nouvelles de Rome, venues il est vrai 

des sources les plus diverses et que comme 

pelles il ne faut retenir qu'à titre purement 

ïTjDCBseentalre, semblaient bien cependant 

. t 'Jt?' 'évoir le mot d'ordre attendu dans le 

i, y . la résistance. 

fcj-y." enseignements que nous recevons à 

^Ljhf .mt ;\ir une récente entrevue qu'eut tout 

"TÇ-hi-.o.n-r-nt à Rome avec S. S. Pie X l'un des 

membres les plus éminents de l'Académie 

française, très bien en cour auprès du Vati- 

can, ' sembleraient confirmer ces prévisions 

- Comme son interlocuteur avait pris la res- 

pectueuse liberté de dire au Pape qu DE NÉGRIER. » 

Le Malin ajoute : 

n Nous avons communiqué cette lettre à M. 

|e général André qui, après l'avoir lue, nous a 


le général de Négrier. Nous croyons savoir 





Le général de Négrier s'est laissé aborder 

cette après-midi. Il ne veut rien dire. Il s'en 

tient à la 'formule de sa lettre. Il met en cette 








Un rédacteur" dé l'Agence Fournier a pu 



parler. 


confrère, vont certainement se rencontrer au- 




néral Balaman, aneieii' président du comité 

d'artillerie, habite Bézlers. Quelle que soit la 



sais pas encore s'il arriv/ra aujourd'hui à 

Paris ; mais je crois que cela lui sera possible. 

Mon autre témoin est M. Chevillard. Ce n'est 

pas un officier. U habite Paris. Dès que le gé- 




détails du combat et le lieu de la rencontre. • 

— l'Etat 

a— La décision que Sa Sainteté doit prendre 

e^t, Vlio 1 „ qu 1- :b,en des EkLts lui on 

g^^S^ÇUe un Concordat aêc la Pa 

leur 

— -Ml D 

de la Frar, ce 

on /Pjoii-airement imprécis de ces m 

«WBiflart fei-en indiquer que te Saint 

spose a prendre une décision de 

-ervir de règle pour l a 

savoir quelle ï» - xvul attitude 

Samt-SlM^ Âf^»* Par 

Siège était 

principe qui pûi lnï 

fveniT dans le cas où d'autres payTvoùdr-iV.,T 

suivant iexewpfc aos WESaSSm^è 

gouvernante, g écacl**»- 

La lauLfeElaiion i'EtieMa 

Pjris, 5 août. 

Comme les années précéder «îas, les groupes 

de la libre-pensée ont défilé devant la statue 

d'Etienne Dolet. La manifestation d'aujour- 

d'hui diffère de eeUes qui ont eu lieu jusqtîci, 

en ce sens qu'elle a sonné le glas d'une organi- 

sation à peine vieille de quelques années. 

Le conseil central de la Fédération française 

de la libre-pensée avait, en effet, invité les lo- 

ges maçonniques, les groupes de la libre-pen- 

sée de Paris, les comités républicains, les 

Universités populaires à se joindre à lui, mu- 

nis de leurs drapeaux et bannières, place de 

rHôiel-d-e-Viiie. à 1 heure. 

Mais, hélas ! madgré ses appels, malgré la 

distribution des pièces de i-0 sous, c'est à peine 

si cinq cents manifestants — et quels manifes- 

tants — sont venus au lieu du rendez-vous, 

place de i'Hôtel-de-Ville. 

Le service d'ordre n'est pas important. Des 

gardiens de la paix et des gardes municipaux 

occupent le quai de Gestes et différents points 

du parcours. MAL Lépine, préfet de police, 

Touny, directeur de la police municipale, des 

coirrmissaires divisionnaires et des officiers de 

paix veillent à l'exécution des mesures d'or- 

dre. 

Le cortège a quitté l'Hôtél-de-Vïlle à 2 heu- 

res et demie. Les manifestants, divisés par 

groupes et encadrés de gardiens de la paix, 

profèrent les cris de « Hou ! Hou ! la calotte U 

Par la rue d'Arcole, le parvis Notre-Dame et 

la rue Lagrange, la manifestation débouche 

sur la ol3.ee Maubert. La vue de Dolet sur son 

piédestal semble ranimer un instant l'ardeur 

des braillards qui s'est ralentie en raison sans 

doute de la chaleur tropicale qui règne sur la 

place. Les cris de : « Â bas la calotte ! » re- 

prennent, mais sans conviction aucune. 

Des dispositions ont été prises pour assu- 

rer l'ordre du défilé. En tète, vient le groupe 

des anticléricaux de Paris, précédé d'une im- 

mense pancarte ornéei de feuillage. Deuz ma- 

nifestants la déposent sur le socle de la ïta- 

ViîlSL î« fÎ^f ' fit l'union rûyuivnraine EO- 

J '"-'-*, J '' ''u fc-orfoonne ont dénosé do bonne 

heure deux couronnes ea «méat A'vùâ TOSKI 

sur le pays ; et si aujourd'hui la République 

est sortie triomphante d'une grande -bataille 

dont l'issue nous inquiétait tous, c'est parce 

que la laïcité a triomphé : et dans cette vic- 

toire, vous devez prendre une place d'honneur, 

car vous l'avez bien méritée par votre action 

dans le passé. » 

Les médecin» sliénistes 


Le congrès des médecins aliéni-stes et neuro- 

îogistes continue ses travaux. A la séance du 



cernant la psychiatrie et la neurologie. Les 




vice-président, M. Helier, de La Roche-sur- 


nève. Les congressistes ont décidé, en outre, 


Helier. 


M. Anthaume, de Bordeaux, et a été consa- 

crée à la discussion du rapport de M. lé doc- 

teur Leroy, de Ville-Evrard, sur la responsa- 

bilité des hystériques. Ont .pris part à la dis- 

cussion, particulièrement intéressante, MM. 

Grasset, Régis, Duprez, Williams, Joire et 

Drouineau. 

MM. Grasset et Régis, apTès avoir fait l'élo- 

ge du rapport très docuxaenté de M. le docteur 


tiles à la thèse de ce dernier concernant les 

responsabilités'des hystériques. 

M. -Leroy dit en effet que chez ces malades 

la responsabilité est partielle, tandis que M. 

Grasset veut qu'elle soit atténuée. 

Le président du congrès estime que l'on ne 

peut infligée des peines corporelles à des cri- 

minels hyïrtériqu-as ni les interner dans des 

asiles d'aliénés. 

— Il faut, dit-il, construire des asiles-pri- 

sons où, tout en accomplissant leur peine, les j 

malades pourront suivre un traitement. M. 5 

Drouineau combat les arguments de M, Gras- 

set en disant que ce serait inhumain d'enfer- 

mer dans une prison des êtres irresponsables. 

Le Sillon à Brest 


Voici, à titre documentaire ,1a dépêche que 


Sillon à Brest : 

a Brest, 5 août. 


tin devant 300 assistants, dont trois ou quatre 

prêtres. 

» M. Sangnier a dit qu'il se soumettait à la 

décision de l'évêque de -Quimper, interdisant 

aux .prêtres de venir dans les réunions du Sil- 


oeuvre en se passant des prêtres. 



« Brest, 5 août. 

» Le congrès du Sillon s'est tenu aujour- 

d'hui à Brest, sous la présidence de M. Marc 

Sangaier, Mgr l'évêque de Quimper ayant in- 

terdit aux prêtres du diocèse d'y assister, le 

Sillon a décidé par un ordre du jour de le 

traduire à Rome, devant la congrégation doc 

évêques. » 

Les sténographes 

Lyon, 5 août. 

Le congrès de sténographie s'est ouvert hier 

après-midi ; parmi les délégués se trouvent 

atM. Buisson, Estoupizard, sténographes de la 

Çhaxafer-e des députés ; Canet, de Limoges ; 

Simon, de Bordeaux. Le congrès a discuté di- 

verses questions concernant l'organisation des 

sociétés de sténographie et a décidé que le 

prochain congrès se tiendrait à Limoges en 

1007. 

La conférence îsariajsérisajrie 

Rio-dî-3aneiTO, 5 août. 

Le président de la conférence panaméricàine 

a nc-mmé une commission spéciale dans la- 

quelle toutes les Républiques américaines in- 

téressées sont représentées à l'effet d'étudier 

la question de la créatien d'une commission 

permanente pour les chemins de fer panarné- 

ricaius. 

Affaire d'Espionnage 




les documents que l'on sait, Je juge a saisi plu- 

sieurs paquets de lettres, des brochures, un pe- 

tit appareil photographique, 4 sur 4, et enfin, 

dissimulées dans l'angle obscur de la pièce, 

deux cartes d'état-major de la région d-e l'Est 

et nue Tourdias avait coloriées, lui-même. 


point de vue stratégique, taudis que la pièce 

saisie à Ulainville est. .(l'ii.ie grande iir-portuu- 

eeJBgte est. conservée .dans les boréaux de la dï 

•y^scUott «a. ïextlïtsirisi, Qa. est iou&±' «^croire 

La grève générale 

Saint-Péterbourg, 5 août. 

' Par suite de la grève, il n'a paru, aujour- 

d'hui, à Saint-Pétersbourg, que le Peters- 

bourgsky-mstok, la Novoie-Vremia et le Buet. 

Ce- dernier journal contient une énergique 

protestation contre l'organisation de la grève 

politique dont le but. immédiat est de mani- 

fester de la sympathie pour les récentes mu- 

tineries militaires. 

En dépit de l'annonce de la grève, la circu- 

lation des fiacres continue. Hier, aucun désor- 

dre grave ne s'est produit. H y a eu seule- 

ment de légers conflits .entre les émeutiers 

réunis en meetings et les troupes, qui les ont 

dispersés. Une centaine d'individus ont été 

arrêtés, la plupart pour entraves à la liberté 

du travail. 

La vill-s est calme aujourd'hui. La pluie 

tombe en abondance. La police a saisi, hier, 

à Kiew, chez irex-sous-lieuienant Konovaàow, 

sept bombes fortement chargées. 



Lesnoi, 18 arrestations politiques importantes, j 

Pendant la perquisition, les troupes qui cer- 

naient le local ont tiré sur des individus qui 

s'enfuyaient. 


tournure que prennent, pour eux les événe- 



main >au sujet de la continuation et de l'éten- 

due de la grève. La police a fermé cette nuit 

le local du syndicat des typographes d'où est 

parti le signal de la grève de cette corpora- 

tion. 

Une nouvelle bombe 


Une bombe a fait explosion à la station du 

chemin de fer de Kazan. 11 y a eu deux tués 

et un blessé. 


Les deux victimes de la bombe de la station 

du .chemin de feT de Kazan à Moscou, sont 

les deux individus qui l'avaient jetée. Il n'y 

a eu qu'un garde blessé. 

Le cabir.at Siolypine 


A son retour de Saint-Pétersbourg, M.Gcruch- 

koff, l'un des chefs du parti octobriste, à 

qui on avrat offert un portefeuille dans le ca- 

binet Stolypine, déclara que les négociations 


reaucratique sont temporairement rompues, 

car des divergences d'opinions se sont éle- 






M. Stolypine était parfaitement d'accord que 



en vigueur, 

A Crcnstadt 

SainVPéterobourg, 5 août. 

Le 18 e équipage de la flotte, étant devenu 

suspect, a reçu l'OTdre, au réveil, de partir im- 

médiatement de Cronstadt ; son départ a été 

surveillé paT la troupe. 

Les fausses nouvelles 


On vient d'avoir une nouvelle preuve de l'a- 

bus que font les organisations -révolutionnai- 

res des fausses nouvelles pour essayer d'en- 

traîner l'opinion. En effet, on déclare officieu- 

sement que la nouvelle d'une mutinerie au 

camp d'artillerie de Rembertoff, près de Var- 

sovie, est sans fondement. 

La circulation des tramways et des bateaux 

à Saint-Pétersbourg est complète, malgré les 

attentats dirigés contre eux, ce matin, par 

des terroristes a la solde des comités révolu- 

tionnaires. Le fonctionnement des chemins de 

fer est régulier. Tout porte à croire que le 

mouvement gréviste est en train d'échouer. 

DE mû U COMMIS p finit mal 

Londres, 5 août. 

On n'a pas oublié les sans-travail de Plais- 

tow qui, un beau jour, conduits par un nommé 

Cunnin.gham s'emparèrent d'un terrain aban- 

donné, y plantèrent dans un coin des choux 

et dans l'autre leur tente et fondèrent aux por- 

tes de Londres la première société collectiviste 

La discorde ne tarda pas à se mettre parmi 

eux et ils ne tardèrent pas à sa battre. La po- 

lice vient d'y mettre ordre et les a expulsés du 

terrain qu'ils avaient indûment oect-cé 

L'hôtel de M. Cunning-hajn fut démoli"et ce- 

lui-ci qui se trouvait à l'intérieur se retint à 

un poteau d'où il fallut l'arracher et la pousser 

dans la rue. ainsi que les seize sass-tra^-ail 

qui lui faisaient escorte, les seuls restés fidè- 

le 6oMii Franeo-Ture 

_ Constantinople, 5 août. 

M. Gonstans a déclaré à la Porte qu'il refu- 

sait d'entrer en'discussion sur la ouest ion de 

l'hiterland de la Tripoliiaine, attendu que 

cette affaire ne concerne pas la Turquie et que 

la France était tombée d'accord avec l'Angle- 

terre sur les points occupés. La Porte a chargé 

son ambassadeur à Paris, Munir Pacha, de né- 

eocieT directement avec M. Bourgeois et lui a 

envoyé tout le dossier de l'affaire. 

Dramatique suioide 

Perpignan, 5 août. 

M. Jean Badie de Baho, âgé de 60 ans, avait 

disparu depuis trois jours de son domicile. 

L'avant-dernière nuit, voulant en finir avec la 

vie, il s'est allongé sur la voie, entre Perpi- 

gnan et Rivesalies. Le malheureux a été dé- 

capité par les roues du train rapide 811. Sa 

tête a été projetée sur un rail opposé et est 

allée rebondir à G mètres. La section du cou 

était très nette, comme si elle avait été faite 

avec un couperet. 

Cinq ouvriers ensevelis, — Deux morts 


aux carrières d'extraction de terre glaise, ex- 

ploitées par Mme Ousteau et C ls , situées au 

bas de la côte de Piéla-t, sur la commune de 

Barfcazan (Hautes-Pyrénées). 

Par nn concours de circonstances qu'il était 


de terre se sont dé collés, ensevelissant cinq ou- 


cours s'organisèrent aussitôt ; mais ce n'est 



dont deux étaient morts, deux grièvement 

blessés et le dernier à peu près indemne. 


de trois enfants, et Lacassagne, £5 ans, tous 

deux de Barbazaai. 

M. te marquis de Castelbajac, maire, s'est 

transporté SUT les lieux, et a pris toutes les 


tances. 


transporter les cadavres dans leur famille. Les 

blessés sont : Tondou, 45 ans* ; Tama-noze, 55 

ans, et Petouîel, tous trois de Séméac. MM. 

tes docteurs Bsrgez et Lansae leur ont pro- 

digué les soins les plus empressés. La car- 

rière n'était ouvert* que depuis six mois seule- 


la sécheresse persistante qui a déterminé de 

profondes crevasses dans le-sol. 

lia prêtre assassiné 


Voici des détails complémentaires sur la 

mystérieuse disparition de M. l'abbé Delarue, 

curé de Chatenay, signalée dans une précé- 

dente dépêche : 



M. Joseph Dektrue était âgé de 35 ans. R 


nonça à ce. moment son départ pour Paris, 


Il devait être de retour le mercredi matin au 



Le îvère du disparu a pu apprendre, -cepen- 


la soirée de mardi, à Etaiapes. Vers 8 heures 

du soir, il est monté à bicyclette et s'est dis- 


dre sa cure. C'est depuis ce moment que sa 

trace a été-iperdue. 

On a trouvé, près du petit Irameau de Lon- 

guetoise, sur la route de Chalo-Saint-Mars, un 

chapeau de prêtre : la partie supérieure de 


porte une déchirure triangulaire paraissant 


chant, La coiffe intérieure est rouge, comme 


le chapeau porte la marque suivante : » Le- 

eomte, grand séminaire de Chartres ». Et 


achetait sas chapeaux. 


sur la route de Chalo-Saint-Mars. A l'avant 


livres. Cet endroit .est éloigné de deux Uilomè- 


M. l'abbé Delarue a modifié son itinéraire 

ce jour-ûà : habituellement, il passait paT Mé- 

robert. Mardi dernier, il a emprunté la vallée 

de Gtialon-Moulineux, et c'est aux abords 



Le curé de Chatenay s'occupait beaucoup 

d œuvres charitables. On savait, dans la con- 


rapportait de l'argent. Des gens au courant 

oe ce fait ont dû l'attendre au passage et l'as- 

sassiner pour le dévaliser. Ils ont ensuite dis- 

simule le cadavre et la bicyclette dans quelque 

coin de bois, ou bien les ont précipités dans 

letang. 

Un satyre condamné à mert 

, Meurthe-et-Moselle, 5 août. 

La Cour d'assises de Meurthe-et-Moselle 

vient de juger une alïaire qui a causé dans 

toute la région une émotion profonde. 

Lacuse, Jules Drouot, journalier, 26 ans, a 

été condamné à mort pour avoir violenté, puis 

assasinc de plusieurs coups de couteau dans 

Je ventre une jeune fille, Mlle Dufour, qu'il 

-avait rencontrée sur une route et qu'il fit 

chou- de bicyclette 

REMONTE GÉNÉRALE 

DÉPÔT DE TARBES 

En exécution des prescriptions des dépêche* 

ministérielles des 16 et 24 juillet 190C, attri- 

buant au dépôt de remonte de Tarbes une 

commando supplémentaire en chevaux d'âge, 

il sera procédé par ce comité, au cours da 

t'intinéraire ci-après, à l'achat de : 

1° En remplacement d'animaux livrés par 

les corps de troupe et les dépôts de remonte : 

1 légère tête, 9 légère troupe, 23 dragons trou- 

pe, âgés de 5 à 8 ans. En cas d'insuffisance, 

des chevaux de 4 ans pourront être achetés 

pour compléter cette commande. 

2° En remplaocan-ent de chevaux morts : en- 

viron 25 légère troupe, environ 3 dragons 

troupe, âgés de 4 à 8 ans. 

H sera procédé, en outre, à l'achat .pour la 

gendarmerie de chevaux âgés de 4 à 8 ans, 

d'origine anglo-arabe .savoir : 

11 pour la compagnie des Basses-Pyrénées, 

2-pour la compagnie du Gers, 

Le Comité opérera : A Tarbes, les 87 août, 

à 8 heures du matin ; à Saint-Gaudens, le 30» 

à 8 heures du matin ; â Riscâe, le 3 septem- 

bre, à 8 heures du matin ; à ITsle-Jourôaia, 

le 10 septembre, à 8 heures du matin ; â 

Auch, le 11 septembre, à 8 heures du matin ; 

à Nay, le 17 septeanixop, à 8 heures du matin ; 

à Pau, le 18 septembre, à 8 heures du matm.t 

à Bidaebe, le 19 septembre, à 8 heures du ma- 

tin. 

ETAT DES RECOLTES 

Selon l'Officiel du 4 août, l'état des cultures 

qui donnait au 15 mai 23 départements, pea$ 

le blé, avec ia note bon, 59 avec la note assess. 

bon, 5 passable, donne, pour le f" juillet, 2k 

départements avec la note bon, 41 assez bon» 

15 passable, 7 médiocre et 3 sans cote. 

Le Tarn-et-Garonne .et les Hautes-Pyrép.&» 

ont la note assez bon ; la Haute-Gàpannoi 

l'Arièg.8, l'Aveyron, le Gers, le Lot, te Lot-et» 

Garonne et le Tarn ont te note passable. 

imm 

A l'occasion des manoeuvres d'automne, le 

général commandant le 17 e corps d'armé» 

vient de constituer les commissions des dégâts 

des 33e et 34 e divisions d'infanterie. 

M. le sous-intendant militaire de 2» eîass® 

Fldelie, à Auch, est désigné pour présider fil 

commission.des dégâts de la 33° division. 

M. le sous-intendant militaire de 3* classe 

Goudal, à Foix, est désigné pour présider «et- 

- le de la 34° division. 

Ces commissions opéreront, la Ire dans la 

département de la Haute-Garonne et du Gers, 

la 2e dans le département de Tarn-et-Garon- 

ne ; elles commericcront leurs opérations tes 

4 et 5 sesptembre et elles les régleront de ma- 

nière à suivre à cinq jours d'intervalle sente- 

ment le passage des troupes SOT les terrains 

de manœuvre et dans leurs cantonnements. 

TŒ'rioio catastrophe. — Un vapeur eotifé. «* 

Piua de 300 noyés 

Carthagène, 5 août. 

Une terrible catastrophe s'est produite au 

lieu appelé Bajos Hermigas, près du cap Pa- 

ies Le vapeur Sirio a fait naufrage et a coulé 

rapidement. Ce navire venait de Barcelone. Il 

avait à son bord 800 émigrants à destination 

de l'Amérique. Le plus grand nombre étaient 

italiens, les autres Espatmols. 

On évalue à 200 le nombre des noyés. Les 

passagers qui ont réussi à se sauver'sont au 

* a ?-.^*.f^ 8 , mmOÊLt^ ffffgji^ Çgjjïq *jm .m&f 

takle m0rt de Duf0UI fut Presque instan- 

One femme écrasée par un trarmaray 

Bordea*ix, 5 août. 

Un accident s'est produit, hier soir vers 10 

heures, boulevard de Cauderan, où un tram- 

way a écrasé une mafiieuieuse femme de 50 

ans, tenant par la main une fillette d-» ses 

maîtres qui elle, n'a pas été blessée 

L'enfant a eu la présence d'esprit de se ro 

jeter en arrière. Aussi ne fut-elle que renver- 

sée sans blessure ; mais la femme fut tanmon- 

née avec une terrible violence par l'avant du 

tramway. La pauvre femme, roulée à terre 

fut écrasée par le chasse-pierres qui réduisit 

en bouillie la tête et le buste. On mit une demi- 

heuro environ à dégager le cadavre sous le 

tramway, et pour cela il fallut lever la voiture 

à l'aide d'un cric. 

La victime se nomme Amené' Klené et habi- 

tait, 45, rue Blanchard-de-la-Tour. 

Un drame dans «a café 

Dunherque, 5 août. 

Â la suite d'une discussion survenue dans 

un café, fa comte J. de N-, a tiré un coup de 

revolver sur une chanteuse de calé-concert, 

Celle-ci a été blessée mortellement. Le comte 

De notre correspondant particulier ? 

LE PÈLERKMiE D'ARRAS. — «H CROUPE ITALIE» ! 

Lourdes, 5 août. , 

La whvstoBamia propre au pèlerinage arté*. 

sien, c'est l'ordre dans les céiémonies et una" 

loi profonde chez les pèlerins. 

Au sujet du a resuapé », nous demandons-â 

un pèlerin : 

— Quel est donc ce jeune homme décide,'! 

brun, de taille moyenne, de forte.carrore, qui? 

marche en tête, portant la croix* ? Est-ce bien.' 1 

le « res c apé » 1 i 

— Gui. C'est le jeune Boursier, .nous esitrilt 

répondu ; le seul dès ouate « rescapés » qnii 

ait tenu sa ppomesse-.de venir en pèlerinage as 

Lourdes. 

— Et les autres ? , _ 

— Les autres ont-été détournés du chemSB - 

de Lourdes ; ils sont aillés en Allemagne, a 

Cologne, pour se montrer. J> 

Mgr- Williez suivait le dais, porté par qus- i 

tro mineurs en habits de coutil bleu, au cha- 

peau de toile cirée portant la lampe de Davy.{ 

Le Saint-SacreHi-eait s'est posé sur chacun des 

cleux cents malades. Apres la bénédiction, plu- 

sieurs crantâmes de pèlerins se précipitent vers- 

le bureau des constatations. 

Une femme est là, devant les docteurs, as. 

sise sur un fauteuil ; elle semble à peu près 

guérie. Voi«i les renseignements qu'elle com- 

munique eùle-imêine, après une aascultation 

sérieuse • Mme Héquei, âgée de 27 ans, de 

Hébuteroe (Pas-de-Calais), était depuis deux- 

ans dans l'impossibilité de marcher. Hier, em 

prenant un bain de piscine, elle ressentit une 

forte sensation de chaleur et put marcher. 

Aujourd'hui, la marche trahit une certains 

faiblesse et, à l'examen, on voit une légère dé- 

viation de la colonne vertébrale. Mais la jeu- 

ne femme va de mieux en mieux et ses mou-* 

vemente deviennent de plus en plus aisés. 

Cette guértson a rempli de joie et il'unri iiMW 

velle ardeur les pieux Artésiens. , 

Aussi, à peine la nuit a-t-alle étendu sas: 

ombres sur -la vallée, que s'élève de la grotte: 

de Massabieille de reconnaissants Ave Maria. 

En même temps, surgissent des lumières $r 

tous côtés ; les lampes multicolores sur la fa- 

çade des sanctuaires, la croix lumineuse sur' 

le sommet du Pic du Jer, et, suspendue â la- 

voûte céleste, la lune, débarrassée enfin de* 

nuages qui la cachaient, inonde la terre do 

ses doux rayons. 

Ce matin tandis qu'un radieux soleil monte 

au-dessus des monts, les Artésiens se rendent 1 

à la messe de communion, dite à la Grotte, 

par Mgr WiUicz. 

Puis, à 10 heures. Us se pressent à l'église 

da Rosaire. La grand'-messe est célébrée par 

M. l'abbé Ouilliert, curé de Bouvray. Mgr Wil- 

liez assiste à ta cérémonie. La yaste nef est 

comble : aux pèlerins d'Arras, sont venus se 

joindre une foule de pèlerins isolés, que les 

trains du matin n'ont cessé de déverser à la. 

gare de Lourdes. 

Au milieu du va-et-vient, continuel oui a lie» 

sur l'Esplanade, aux allées, à la Grotte, Cir- 

culent les petites voiturettes dea malades traî- 

nées par les admirables brancardiers du kord. 

Demain lundi, aura lieu une belle cérémo- 

nie ; la consécration à Notre-Dame de Lour- 

des du diocèse d'Arras par Mgr Williez. 

Le départ du pèlerinage d'Arras aura lieu 

mardi aux heures suivantes : 

Trams jaune, 8 h. 40 matin : vert, 9 h. 25 ma- 1 

tin ; bleu. 1 h. 25 soir ; rose, 8 heures soir. 

Voiei la liste des pèlerinages de la semaine : ' 

Lundi 6, un groupe de jeunes gens de -Mont- 

réal -de-l'Aude ; pèlerinage diocésain d'Angers : 

(deux trains). Arrivée, 7 h. 50 et S h. 23 soir ; \ 

les congressistes de l'Union des Associations 

ouvrières. 

Mardi 7, le quarantième pèlerinage diocé-; 

sain de Luçon : arrivée, 4 h. 10, 6 h. 23, 7 h. 58, . 

9 h. 14, 10 h. 5 matin et midi 30 ; pèlerinage-, 

diocésain de Valence (2 tr.i, arrivée, 1 h. 3 eS \ 

2 h. 6 soir : pèlerinage diocésain de Nîmes 

2 trains, arivée 8 h. 34 et 10 h. 31 matin. 

Mercredi 8, pèlerinage diocésain de Bor- - 

deaux, 2 trains, arivée 4 h. 32 et 5 h. 55 maj. 

tin. ; pèlerinage d'un groupa de la Sal-veta* 

(diocèse de Montpellier). 

. Jeudi 9, Dèlertuage des Vêaneee de §was* 

»b«-*%~. " ' -' -: 


jft'SXiT. *..T>«iis;u5îin ?iiîi5Siîi »nsimnn 

TE 

CONSULTATION ÏMW 

A TOUS LES S.EC7EÎ.15ÎS 

Voir à la 4 S {JKge Ee csusetionnaïre à déîaclte? 

« Circonstances favorables ^Sw 

et bonnes occasions » 

M. l'inspecteur d'Académie Istria écrivait au 

préfet, dans son rapport de 1904, les ligues 

suivantes : 

« A Toulouse, après une ère de construc- 

tions qui se sont élevées surtout dans les ban- 

lieues et dans les faubourgs, on a cessé de bâ- 

tir ; tant d'immeubles scolaires sont abandon- 

nés ou vont l'être par les congrégations, que 

pour les louer ou les acheter on n'aura que 

i'embaraas du choix ; et il faut bien espérer 

que la municipalité profitera de ces circons- 

tances favorables pour assurer à tous les en- 

fants de la ville une installation saine ei con- 

fortable. 

ENTM L'KCOUCE ET L'ARBRE. — Les époUX R..., 

le 31 juto dernier, se prirent de querelle en 

prenant le frais dans leur jardin. Ils se dirent 

des choses graves, et ils les dirent tout haut. 

Leurs deux voisins, Jean D..., âgé de 30 ans et 

Auguste A..., Êrgé do ï7 ans, entendirent ce dia- 

logue et se mêlèrent à la conversation, on de- 

vine sur quel ton. M. R... se fâcha — il n'avait 

peut-être pas tort, et on en vint aux mains. 

IJOS deux jeunes gens franchirent le mur mi- 

toyen et M. R... eut à se plaindre de leurs 

mauvais traitements. Le tribunal, pour appren- 

dre à Jean D... et à Auguste A... qu'on ne doit 

pas mettre le doigt entre l'écorce et l'arbre les 

condamne l'un ù 16 francs, l'autre à 1 franc 

d'amende avec sursis 

Lrs ACIDES rci LES SELS. — La dame Victorine 

B..., a un mari garçon de cMé qui la trompe 

ostensiblement et qui s'en flatte-, U agrémente 

le récit de ses aventures d'amour, de mots sa- 

lés, plutôt durs pour l'honneur domestique 

L opouse trompée n'y tint plus. Le 12 juin der- 

nier, au moment où son mari venait de chez 

une dame où depuis quelque temps il avait 

établi un foyer illégitime, l'épouse B... mar- 

cha a sa rencontre. Elle s'était munie d'un 

récipient rempli d'acide sulfurique. et elle lui 

en jeta le contenu au visage.On connaît les ef- 

fets de cet acide corrosif si souvent employé 

dans les dépits d'amour ; nous ne donnerons 

pas sa formule chimique, car le tribunal l'a 

traduite pour la dame par trois mois de pri- 

son avec sursis. 

UN TRAMWAY AU COMPLET. — Si rare que soit 

le fait, il est arrivé. Tout le monde connaît 

l'élasticité des cloisons et des banquettes des 

tramways de Toulouse ; s'ils sont faits pour 

32 places, ils portent assez fréquemment 74 

voyageurs, et en vertu de ce principe que ia 

foule attire la foule, plus il y a de voyageurs, 

plus il en monte. 

Eh bien, le 17 juin dernier, il paraît tpi'va 

tramway a été au complet dans nos rues de 

Toulouse. Un voyageur — l'habitude est si 

forte — monta tout de même. Le condu-reur 

— encore la force de l'habitude — ne dit 

rien. Mais un agent de M. Bedouce survint et 

dressa procès-verbal contre !e conducteur qui 

laissait monter dans son tramway p'us de 

voyageurs que le chiffre réglementaire. 

Ce fut un événement sur le boulevard ; on 

ne parlait que de cela au café et chez les con- 

cierges. 

Le tribunal correctionnel a été saisi du 

cas ; qu'aurait-il pu fa;re î Se déclarer incom- 

pétent ; c'est ce qu'il a fait. 

La contravention serait simplement du res- 

sort de la simple police ; il n'y aurait pas ou 

violation de la loi, mais infraction simple à 

l'arrêté municipal. 

LES VOLS. — Jean Cazaban, âgé de 28 ans, 

inculpé de vol d'une charrue, fut condamné 

à 8 jours de prison par défaut, Il fait opposi- 

tion, et, après avoir entendu une excellente 

plaidoirie de M" Arnal, le tribunal lui accoîde 

le sursis. 

— François Wind. dit Ravachol, fut con- 

damné par défaut, le 20 décembre dernier, à 

3 mois de prison et 11 francs d'amende, pour 

vol d'objets mobiliers et outrages aux agents. 

Ce jugement est confirmé, Wind ne se présen- 

tant pas. 

Echos du Palais 

On s'est occupé, hier encore, de l'affaire 

d'assassinat de Saint-Jean de l'Union. M. 

Costes. juge d'instruction, a entendu trois té- 

moins. Plusieurs témoins ont été également 

entendus dans l'affaire de tentative de meur- 

tre du Bazacle. _^ 

P Chambre de Commerce 

Le président de la chambre de commerce 

fait connaître aux intéressés que le service 

colonial de Bordeaux, en vue du ravitaille- 

ment des territoires du Haut-Sénégal (Niger) 

fait appel à la concurrence pour la fourniture 

des denrées suivantes : 

Farine de froment étuvée. 60,000 kilos ; bis- 

cuits, 11,500 kilos ; café vert, 5,500 kilos ; su- 

cre cristallisé, 5,500 kilos ; riz blanc, 2.-000 

kilos ; comed-beef, 2,000 kilos ; vin rouge à 

10°, 60,000 litres ; vinaigre de vin, 500 litres. 

Un exemplaire des conditions exigées pour 

la conclusion de ces marchés est déposé au 

secrétariat de la chambre de commerce, hôtel 

de la Bourse-, où il peut être consulté les 

lundi, mercredi et vendredi, do 2 à 4 heures. 

Association Toulousaine 

des Anciens sous-officiers 

Nous recevons ia note suivante avec prière 

d'insérer : 

« L'Association Toulousaine des ' anciens 

sons-officiers dont on connaît bien le but hu- 

ananitaire oui peut se résumer par ces deux 

mots inscrits sur son drapeau : « Patrie, Soli- 

?°. n « £ s'étendra à tontes les .iBi«V 

,P?n nl S 116 sc produit pas. Les eitt- 

Srlf a ' ,,c (viûe) menacent de fart* 

nt s? « m T ? vec teura camarade subur- 

derniefs. Sdt,sXaolioa pas donnée à ce*. 

14 CÀTASTWflEôli « SIRIO 4 

Une trentaine de MufS^^n ^^^t, 

a 1 de Hormiga. Située à un mille envh-on du 

lieu du sinistre. Environ 600 naufragé ont 

ete amenés au cap Palos. Ils sont complète- 

ment nus. Des vêtements et des soins leur oïa 

été immédiatement donnés. La catastrophe ti*. 

horrible. ' la * 

J*S*ni? venait de Gênes et de Barcelone e« 

allait relâcher à Gadix pour se rendre au Bré- 

sil. En arrivant sur les hauls fonds de l'ilor- 

aniga, la proue heurta un rocher. Presqu'aur- 

sitôt le navire coulait par la poupe. An mo- 

inent où le Sirio heurta le rocher, une horri- 

ble panique s'empara des passagers, qui se je. 

tereiit a la mer en poussant des cris de déses- 

poir ; des scènes indescriptibles so produisi- 

rent, Des femmes s'évanouirent. D'autres so 

lamentaient et poussaient des cris déchirants 

Le commandant et les officiers réussirent 

difficilement a établir un peu d'ordre afin d'or- 

ganiser le sauvetage ; mais le navire coula 

trop rapidement. La peur fit, en outre plu- 

sieurs victimes, car les passagers se bouscu- 

laient et s écrasaient les uns les autres 

Une jeune femme portait son béhé dans 

les bras. On lui conseilla de l'abandonner afin 

de la sauver. Elle refusa, préférant, dit-sJle 

mourir avec lui. Tous les deux furent heu- 

reusement sauves. 

On craint que le nombre des victimes de la 

catastrophe ne soit pas inférieur à 300 Les re- 

cherches continuent. 

Un vapeur vient, de retirer des flots les cada- 

vres de deux petits enfants. Ce vapeur avait 

sauvé. Irer, un enfant sur lo point de sa 

noyer. 

Le gouvernement a ordonné toutes les me- 

sures nécessaires pour secourir les survivants. 

i iip i paix iooQlpu È m 


R y a environ trois ans, une demoiselle Se- 

neclauze, demoiselle riche et d'un certain à»e 

demeurant à Boung-Argentan (Ixjire), ayant 

été placée dans mie maison de santé, le jagè 

de paix appelé à apposer les scellés à son do- 

micile «emporta chez lui un tas de papiers 

d'affaires qu'il fit aussi placer sous scellés san» 

inventaire ; mais un an après, la malade étant 

rentrée chez elle, déclara que dans ses papiers 

il manquait deux actions au porteur du Crédit 

Lyonnais. 

Après d'activés recherches faites par 1» 

parquet de Saint-Etienne, on découvrit que les, 

deux actions avaient été négociées en botiïso 

de v.oris. qnelque temps avant l'internement 

de Mlle Seneciauze, pour le compte d'un sieur 

X..., qui n'était autre que le fils du juge de 

paix de Bourg-Argentan. 

Les explications fournies par le jusre de pais 

ayant paru insuffisantes.on le traduisit devant 

la première chambre de la Cour d'appel de 

Lyon où la cour a ordonné une infonnalioa 

qui sera faite par un conseiller. 

M. X..., le magistrat inculpé, est un ancien 

courtier d'assurances, agent électoral d'un dé- 

puté socialiste du Midi, il est aictudllamen'* 

dans un autre, ressort. 

A MAEENNES 

Marennes. 6 août. 

Prix de IHiprwdrome, au trot monté. — i, Déses- 

poir, à M. Bananier ; % Dalaneourt, a M. mdlao- 

ger ; 3, Danube, à M. Godet. 

Non placés : Utopie, RappeL 

Mutuel : gagnant 6 50, placés 8 et 7 50. 

Prix du Gouvernement de la Républioue, au trot 1 

monté. — 1, Datjiia, à M. Ballanger ; a, Junran. a 

M. Mestreau. 

Mutuel : gagnant, 7 50. 

Prix de la Société sportive. — 1. ATOP, h M. Feil ; 

9, Serpen. à M. Boudel ; 3, Premier-Avril, a M. 

Samanieu. 

Non placés : Dandin, Danton, Ojeon, Cyrano et 

Despote. 

Mutuel : gagnant 12, placés 5. 

Prix de la Société d'encouragement, au trot 

monté. — 1, Concurrent ,à M. Ballanger ; 2, Da- 

nube, à M. Godet : 3, Dextriîr, â M. Popp. 

Mutuel : gagnant, 0 50. 

Prix do la Ville de Mar&nnes, haies. — 1, Dernier> 

Amour, à M. Ballanger. 

OîiaiplËil cyoiists i ni 

Toulouse manquait d'écoles laïques ; pre- | darité », rappelle à tous les anciens sous-offi- j a ° p 0 «iain Pranc 

ar elles sont j ciers ou ELSSiîïïilcs »aMen«snt surdité, n'apas enten- 

mandine Faget, Tec-e-veuse aux tramways de ' 

les • averti ssements d udomestique de M 

iwajs ae chassaigneau, industriel, qui conduisait un 

1 Aude, a Sigean ; Jean-Aubin Barraillà, em- 

ffiyé aux chemins de fer, et Marie-Louise 

Bras, cuisinière, à Narbonne : Pierre Pons 

domestique, à Cuxacd'Aude, et Marsueritel 

Jeanne Eseudié, cuisinière.' à teffi 

Louis Combes, employé den commerce et 

Françoise-Henriette-Marie Lassnlle, giletîère 

divorcée de Pierre Rodrigue, à Narbonne • 

Georges .Mpuret employé* dè conaS. et 

Madeleine Labadw, lingère, à Narbonne" Jac- 

ques Clos, répétiteur au collège, à Narbonne 

et Rose-Anna Puig, sans profession, sitat 

André de Roquelongue. »«"»»*• 

Décès : Louis Fagés, ancien contrôleur des 

S-T3 a 

an's ' PiOTrô ****** 

LÉZIGNAN. _ Nomination. — M Gnillot a 

I Lé 

n 

zignam 

C 

° 

mmiSSail 

' e de P0LICA D0 4 ' C -£SM 

nlrrSSS' ^1^ tre foi f e ' ~ Les travaux du dé- 

piquage, qm ne Sont pas terminés, ont con- 

trarié notre foire. Néanmoins, nos marchés 

aux bestiaux, porcs, volatiles, salaisons, ma- 

raîchers, etc., ont-jls été assez largement ap- 

provisionnés; de sérieuses transactions ont été 

effectuées. 

Pas d'accidents ni d'Incidents à signaler, 

pas de pickpockets et chevaliers d'industrie 

qui, par crainte ou par prudence, no se mon- 

trent plus depuis longtemps chez nous. 

Notre prochaine folie du samedi 8 sçptem- 

i bre sera pins importanto o»*»*». 

nons celles des congréganistes, car 

magnifiques : tel est le conseil de M. istria. 

M. Clemenceau, qui ne sait où donner de 1 

la tête avec les vieillards, et sait encore i 

moins où les hospitaliser, écrit à ses préfets : i 

« Dans diverses régions, la dissolution de ! 

certaine» congrégations a laissé vacants des | 

établissements qui semblent se prêter de façon \ 

particulière à un usage hospitalier. Plusieurs 

d'entre eux doivent être mis aux enchères. 

De bonnes occasions peuvent se .présenter 

pour les départements. » 

M. Istria, en recommandant « les circonstan- 

ces favorabà-es », Clemenceau en signalant 

« les bonnes occasions », montrent leur appé- 

tit du bien d'autrui, de ce bien qui, volé aux 

congréganistes, fournira au Bloc les écoles 

et les hospices qui lui manquent. 

Dans tous les cas, l'inspecteur d'Académie 

et le ministre de l'intérieur -rendent hommage 

à nos religieux pour les superbes établisse- 

ments qu'ils construisaient. 

Il est vrai que, du temps des congrégations, 

inspecteurs et préfets, à l'affût de tous les 

prétextes les plus invraisemblables, ne per- 

daient, pas une occasion de fermer ces mêmes 

établissements, pour cause d'insuffisance et 

d'insalubrité. 

Grattez les francs-maçons, et vous trouve- 

rez toujours Escobar sous le tablier symboli- 

que. s H. de R. 

Eccls Normale V-.w--- 4 

Sont définitivement admises par ordre de 

mérite : 

Mlles Bloy, Bicheyre, Cassayre, Messal, Du- 

rieu, Tourriié, Catiiala, Morère, Glaverie, So- 

rano, Pujos et Roquefort (ex-eequo), Belus, 

Monbrun, Bru, Fabié, Delmas, Lafreille, Four- 

ment, Maurice, Lasserre, Baccrabère, Verdier. 

Liste suppiémentaire. — Mlles Grimand, 

Calvet, Peperty, • Chaubard, Marquet, Ramon- 

dou. 

Sont définitivement admis par ordre de mé- 

rite, les candidats dont les noms suivent : 

Section de la Haute-Garonne. — MM. Dubois, 

Lapeyronle. Gamxu, Gabail, Lacroix, Gines- 

tet, Billières, Couvot, Robert, Mirouze, Brou- 

chican, Capelle, Sauret, Rouanet, Laffont, Ras- 

paud 

Liste supplémentaire. — MM. Gros, Arpajou, 

Boussaroque, Dupont, Bazerque, Senseby, Sa- 

carrère, Azéma. 

Deuxième section du Tarn. — MM. Mouro- 

ziès, Pages, Dias, Molinier, Serieys, Monge, 

Delmas, Valat. 

Liste supplémentaire. —. -MM. Raynaud, Ay- 

meric, Doat, Segny. 




MM. Pierre Fourment, chez M. Plassin, à 

Labarthe-Rivière ; Clément Gabaude, chez M. 

lâuzeralr à Azas ; Pierre-Brice Igounet, chez 

M. Merly, à Toulouse ; Antoine Marty, chez M. 

Pujol à Mascarville ; Jean Séré, chez Mlle Pe- 

nent, à Lauzerville. . 

tie de la Société qu'ils n'ont qu'à en faire la 

demande écrite au président, 23 place du Ca- 

pitole. 

» Les nombreuses adhésions qui nous par- 

viennent tous les joins sont un gage précieux 

de la prospérité de l'Association et nous ne 

rappellerons qu'à titre de renseignement les 

avantages offerts aux sociétaires, soins médi- 

caux au sociétaire et aux membres de sa fa- 

mille habitant sous le même toit, soins phar- 

maceutiques, mdemnitô journalière en cas de 

maladie, versement d'une somme de 200 fr. 

en cas de décès à la veuve ou ayants droit, 

» En outre de ces avantages, fl existe dans 

la Société un groupe de Prévoyants au Décès 

qui, par ses versements, vient encore augmen- 

ter la part qui revient à la famille du socié- 

taire en cas de décès de ce dernier. Une sec- 

tion d'escrime et une bibliothèque enrichie 

déjà par des dons de l'Etat et des sociétaires. 

* Les réunions amicales qui orrf lieu tous les 

samedi soir, à 8 heures trois-quarts, au siège 

social, 23, place du Capitole, café de l'Hôtel- 

de-Ville (entresol), resserrent entre tous les 

membres les liens de camaraderie et de soli- 

darité. 

» Nous osons espérer que les anciens sons- 

officiers qui ne font pas encore partie de la 

Société viendront bientôt se grouper avec nous 

et contribuer à rendre plus forte et plus pros- 

père l'Association Toulousaine des anciens 

sous-officiers ; ils trouveront parmi nous non 

\ seulement des camarades, mais aussi des amis 

et c'est avec plaisir que nous les recevrons. » 

Paris, G août. 

Professionnels. — Vitesses. 1906, finale. — t EH 

légaard. Danois, temps 12" 2/8 pour les 200 mètres ; 

ais, à une demi-lon-gucur ; S. 

UDB longueur et demie, 

Amateors. — 100 kilomètres, avec petites motocy- 

clettes. — 1. Bardonneau. Français, en 1 h. 52 ; 

2, Dihax, Belge, à neuf tours. 

Meredith, Anglais, abandonne au 20" liilomètre. 

C'est le quatrième championnat da mande rem- 

porté par Ellegaard. 

E. LUNAftD, chirurgien -dentiste do la Fa- 

culté de médecine, successeur de MM. Per- 

rier-Nedev et Merlin, 29, rue Saint-Martin, 

Albi. Consultations de 9 à 5 heures. 

Quand un pays possède de puissantes et an- 

ciennes Compagnies d'assurances sur la vie. . 

on ne comprend pas que ses habitants s'adres- 

sent à des Sociétés dont le siège et l'actif sont 

à l'étranger. 

Au premier rang des Sociétés françaises se 

place la Compagnie d'Assurances Générales 

sur la Vie, 87, rue de Richelieu, à Paris, fon- 

dée en 1819, la plus ancienne des Compagnies 

similaires du continent européen et dont le 

fonds de garantie, entièrement réalisé et com- 

posé d'immeubles sis en France et de valeurs 

mobilières de tous repos, s'élève actuellement 

à S20 millions de francs. 

Envoi gratuit de notices et tarifs sur deman- 

de adressée soit à son siège social, à Paris, 87^ 

rue de Richelieu, soit à l'un de ses représen- 

tants dans los départements. 

L'Agence de Toulouse de la Compagnie d'As- 

surances Générales (vie et rentes viagères}, 

est située 16. boulevard Carnot, et 2. rue Cara. 

man. Prosper Doat, directeur particulier. 

LA CONSTIPATION est immédiatement 

soulagée et rapidement guérie par les Craint 

de Vais. Dose : 1 ou 2 avant repas du soir. 

et les accessoires de 

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fectionnés et les plus avantageux comme 

prix et comme qualité, se trouvent à la 

maison Laurent, 20, rue des Changes, Tou- 

louse. Tarif-album gratis. 

lIfl!IIf!iil?IWII!lllII!!IlIII?IIl!Ii 

camion. 

Elle a été renversée et piétinée par les che- 

vaux du véhicule et relevée avec de nombreu- 

ses contusions sur la figure et sur diverses 

autres parties du corp*. 

Son état, fort heureusement, n'est pas grave 

N.-D. des Jacobins. — L'adjudication pour 

les travaux a exécuter à l'église N.-D. des Ja- 

cobins ont eu lieu samedi, a 2 h. t, a la pré- 

fecture. 

Pour les .travaux de maçonnerie s'élevant â 

la somme de 20,925 francs, MM. Charles Pérès, 

d'Agen et Laboue. de Moissac, ont été déclares 

adjudicataires ; le premier avec un rabais de 

0 20 v le second avec celui de 0 05 

rviiïr les travaux de la charpente s'élevant à 

la somme de 6,0 42 francs, M. Cazalas, daBon- 

Fncontre a été déclaré adjudicataire avec ra- 

bais de 5 25 %. 

ASTAFFORT. — Un meurtre, — Un meur- 

tre vient d'être commis sur la personne du 

Rieur Dubus, propriétaire à Larrouquet. com- 

mune d'Astaffort, paT son domestique, jeune 

homme de-20 ans, connu sous le sobriquet de 

Lcmporettr^ ^ instantanée. 

Le meurtrier a été mis aussitôt en état d ar- 

^L^^gendarrncrle est sur los.lieux en atten- 

dant rarrivee du parquet 

Arrestation. — Le môme }our, S 5 heures 

A, *»•»*• ûss#Li6 am> &&Vm9^tstiiw.l 

Tribunal correctionnel 

Audience du 4 août 

Président, M. Ramet ; ministère public, M. 

Bourniols ; greffier. M. Pinel 

UN MARI iNconniGiDLE. — C'est lé nommé Ber- 

nard Pujol roulier, âgé de 41 ans, dont nous 

avons eu trop souvent à raconter les exploits. 

Pujoî on s'en souvient, attacha s'a femme un 

beau inatin au pied du lit et la rossa d'impor- 

tance à coups de bûche. On crut la malheurcu- 

so morte et on la transporta à l'hôpital. Mais 

l'Opbuse Pujol avait bonne constitution, elle en 

réchappa. Pujal fut condamné à deux mois do 

prison. On l'enferma dans la maison d'arrêt, 

où de longs jours il médita sur les inconvé- 

nients de battre sa femme. 

Mais soixante jours ne sont pas une éternité, 

Pujol finit par sortir ; c'était le 28 juillet: n 

arriva à doux heures de l'après-midi à la mai- 

son. On ne sait si los joies du retour furent 

grandes et s'il y eut des épanchements de fa- 

mille, mais oe dont la police a été informée, 

c'est qu'à huit heures Pujol faisait, pour n'en 

pas pendre l'habitude, une scène nouvelle à 

sa fenume et à ses fuies. Des motjs aux coups 

il n'y a pas loin. Pujol frappa comme un sourd 

6ur la pauvre feannae qui fut rossée d'impor- 

tance-encore une fois. 

Le tribunal condamne ce mari incorrigible 

à quinze jours de prison. V©ila Mme Pujol 

tranquille e«ur. ftsw mam», mm. gare au 

* ,* »-*> — , 

Le Pap ei les flémocrates clirétiens 

Rome, 6 août. 

Les démocrates chrétiens protestent contre 

l'Encyclique de Fie X. La Ligne démocrathiue 

adresse à ses membres une circulaire décla- 

rant, lo blâme du Fape immérité. 

« La Ligue continuera son œuvre vraiment 

chrétienne, «lisent-Us, sur le terrain nettement 

civil et social. » 

.La section napolitaine des démocrates 

chrétiens affirme à nouveau son Indépendan- 

ce dans la tactique politique, ainsi que dans 

la propagande sociale démocratique. 

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listo de Montpellier, actuellement à Agen, 

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NARBONNE, hôtel de Franco, le 9 août. 

CARCASSONNE, hôtel Bernard, le 11 

TOULOUSE hôtel de l'Europe, place Ku- 

yette. les 12 et 13. **f 

PAM1ERS, hôtel Catala, le If. 

CASTRES, hôtel du Nord, le 17 

ALBI, hôtel du Vigan. le 1S 

MONTAUBAN, hôtel de France le 19 i 

C ^r ?. l ^'Jf X A l , de £ Ambassadeurs. le 20. 

AUCH, hôtel de- la Poste le 22 

vues avec le conseil d'administration sans oh- 1 TARBES, hôtel du Commerce ' le 

lâa te résultats jhflpl La grève coav| M. J. Bétonne, revient cHanu* nota ttsuU Q 

S 

Bordeaux, 6 août. 

Une grève, jusqu'ici partielle, a éclaté hier 

paroii le personnel des tramways de la ban- 

lieue de Bordeaux. Dans une lettre qu'ils 

adressaient hier à la direction, les employés 

syndiqués faisaient prévoir cette décision. 

Les lignes du Bonscat, Saint-Médard et Mé- 

rignac étaient, à peu prè3 interrompues ; la 

seconde surtout, par suite de déprédations 

commises sur la voie. 

En effet, en plusieurs endroits, les aigiuhes 

ont été emportées et même des rails enlevés 

Les délégués grévistes, qui demandent di- 

verses améliorations tant dans le salaire que 

dans la durée du service, ont eu deux entr«>- 

EAUX BICARBONATÉES S0DIQUE3 FORTES* 

Le* leules de cette nature dans les PyrèniU 

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guêtres environ. — L Momiag-Song, car Perih »t 

Intyre) ; 3. IritUno (U. Bitruioloinew). 1 

Non placés : Sun, Hollande, Clartbel Oueen 

,3Bêe-lI, Cake-Dance, Tulipe. Galanterie, Patte-rt? 

l-Chat. 

• Deux longueurs. Une demi-longueur. 

Mutuel : gagnant 13 ; placés : Morning-Son. Gucstier (Espagnol). 

îftHt placés : .La. Maobite, PrédiTeotion, Certez. 1 

Quatrième cottes*. — Prix des Haras. — 1. Cordon 

Bleu, à M. D G&e&tler {Espagnol) ; 2. Souiom, â M. 

L.-Jf. rrevot (Lussevaine, apprenti) : 3. Merry Tesdy. 

au baron de Nexon (Prier. 

Gagné 3 longueurs et loin. 

Cinquième course. — Prix de la Société de Sport 

de France. — 1. Dehrubat, à M. de Môzamat de 

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ÉTRANGER (Union postale) (Q . 

| i^tM ti 

ML 

m* 

momentanément de certaines charges, en- 

voient leur progéniture à l'abbé. Celui-ci 

place les petits malheureux en province. 

Au bout de trois mois, ou de six mois, ou 

d'un an, quelquefois plus tard, quand on 

suppose, que l'abandonné pourra supporter 

au lieu de coûter, le père ou la mère se 

sentent subitement repris d'un grand 

amour paternel ou maternel, et viennent 

clamer, aux bureaux du Placement fami- 

lial,, qu'on leur a volé leur fils ou leur fille. 

Souvent aussi, l'enfant est un être pares- 

iSeux et précocement vicieux, qui ne veut se 

soumettre à aucun travail, et qui se plaint 

qu'on l'exploite. L'abbé — qui a les vertus 

d'un saint, mais qui en a aussi la candeur 

— accueille .toutes les misères, sans se li- 

vrer à des enquêtes suffisantes. C'est ainsi 

que, à diverses reprises, il a autorisé à s'a- 

briter, la nuit, dans ses bureaux, de pau- 

vres diables dignes de pitié en apparence, 

mais qui n'étaient en réalité que de par- 

faits gredins, et qui cambriolaient les ti- 

roirs où ils avaient -entrevu quelques pièces 

blanches. Tout n'est pas joie, on le voit, 

dans l'exercice de la charité. 

Et puis, des erreurs arriveraient-elles 

parfois , des accidents se produiraient-ils, 

on ne doit pas oublier que, à lui seul, avec 

quelques collaborateurs dévoués et un bud- 

get infime, l'abbé Santol obtient des résul- 

tats presque identiques à ceux de l'Assis- 

tance officielle. Celle-ci aussi se trompe. 

On a même, jadis, découvert à sa charge 

un certain nombre de faits scandaleux,tels 

qu'on n'en a jamais signalé d'équivalents 

au Placement familial. Est-ce à dire qu'il 

faille supprimer l'Assistance publique ? 

Tous ceux qui connaissent l'abbé Santol, 

qui savent son existence d'abnégation et 

de labeur, et que n'aveugle pas une sorte 

de fanatisme religieux à rebours, no peu- 

vent qu'éprouver pour ce prêtre un pro- 

fond respect. Il vit en ascète afin d'appor- 

•tor un peu de soulagement aux douleurs 

-des déshérités. Il enseigne la solidarité hu- 

maine, non pas en paroles pompeuses, 

mais eh prêchant d'exemple. Jusqu'à pré- 

sent,ses admirables efforts ne lui ont guère 

valu que des outrages et des persécutions... 

Nous ne demandons pas aux grands phi- 

lanthropes patentés, qui se sont fait par la 

philanthropie de belles situations person- 

nelles, d'aider ce Vincent-do-Paul du ving- 

tième siècle. Peut-être, tout d-e môme, pour- 

raient-ils mettre un frein à leurs brutales 

et stupides haines et le laisser tranquille. 

Maurice SPRONCK. 

services auxiliaires, il sera incorporé comme 

tel et astreint à deux années de service • 2° Cet 

examen sera le dernier, devant le conseiâ d* 

revision. 

L. L. 9R. S. — L'administration des douanes 

relève du ministère des finances ; l'adminte 

tration des eaux et forêts relève du minis- 

tère de l'agriculture. Dans l'une et dans l'au 

tre, les anciens militaires et particulièrement 

-les sous-officiers sont bien accueillis 1" Adres- 

ser la demande, sur papier libre, à la direc- 

tion dont relève le lieu do résidence du pos- 

tulant ; 2° ces deux administrations étrangè- 

res l'une à l'autre-, ont des agents et fonction- 

naires distincts ; 3" elles comportent des em- 

plois réservés aux sous-officiers qui ont ac- 

compli 10 ans de service ; mais ceux qui ne 

satisfont pas à ces conditions d'ancienneté 

peuvent cependant être admis, au titre civil 

dans l'une ou l'autre de ces administrations ; 

i les pièces à fournir seront indiquées par 

la direction à qui la demande aura été pro- 

duite. 

C C. Y. 

s ap fil Spéeia 

LE CÈf-JÊBIL MÛÈRE 

Bourges, 5 aoàt. 

Ce matin, l'état du général Bwigère étafl 

toujours bon ; le malade a passé une b»nne 

nuit. 

'ï $e i8Q 

i -*~ M* -A, t^v i??»*" •j&z w>-~ vit v -o.v *>-- ' 

SANTOL 

L'ABBE 

Il y a encore des gens, on 1906, qui ont 

l'âme de Saint-Vincent de Paul ; seule- 

ment ça ne leur réussit pas ; nous, vivons, 

en effet, à une époque ue progrès où une 

œuvre d'admirable bienfaisance dirigée 

par un prêtre ne saurait être tolérée ; si 

vous n'admettez pas qu'ii vaut mieux voir 

los enfants, abandonnés sur le pavé de Pa- 

ri£, crever de faim ou tomber dans le vice 

et dans le crime, que de les laisser recueil- 

lk; par un homme qui porte une soutane, 

c'est que vous n'avez pas une intelligence 

véritablement émancipée, un cœur vérita- 

blement humanitaire, et que l'abominabl-a 

esprit de réaction souffle irrémédiablement 

çn vous. Aussi, nous constatons que la 

campagne recommence contre l'abbé San- 

tdl et contre son Placement familial. 

Avec quelques billets de mille francs,que 

lui donnent chaque année des personnes 

charitables, l'abbé Santol a loué dans le 

VII e arrondissement un local où tous les 

pauvres petits malheureux peuvent venir 

réclamer assistance. L'abbé, qui possède 

des correspondants dans la France entière, 

sait quelles sont les usines où l'on demande 

des apprentis, dans quelles régions agrico- 

on peut -employer des enfants, quelles 

familles sont disposées à les recevoir. 

Chaque jour,il expédie ces protégés dans 

un déparlement quelconque, où ils trou- 

vent la vie assurée, un travail proportion- 

né à leurs forces, et une éducation intellec- 

tuelle et morale, toujours supérieure, quel- 

le qu'elle soit, à celle qu'ils recevaient en 

errant et en mendiant dans les rues des 

grandes villes. Il fait, en somme, avec les 

millions en moins, ce que fait l'Assistance 

publique. Est-ce cette concurrence que l'on 

i .. .lit en lui ? Il semblerait pourtant 

que, en -de pareilles matières, d'aussi hon- 

teuses rivalités de boutiques ne devraient 

jamais apparaître. 

Car, il n'y a pas à se le dissimuler,l'abbé 

Santol, «si \robjoisive Tro droi? 

de tester, même en ligne directe '.' » 

La Lihfrlé apprécie ainsi la dernière cir- 

culaire de M. Clemenceau : 

« Il y eut autrefois un félébre murchand ift 

ciayous' Manyiii, qui s'i ffufi 


ostume de général ô opérette et qui se coif- • 

«ait la tête d'un casque au ganache horaéri- 1 

îrue Ainsi déguise en personnage de Carna- 

val il attirait une loule empressée et bienveil- 

lante devant sa boutique par des discours où 

il marquait à ses auditeurs tout son mépris 

Tionr la profondeur insondable de leur badau- 

Série et de leur imbécillité. 

» Mangin fut un moment populaire. Très 

aimé de sa clientèle, il s'enrichit rapidement 

en lui débitant avec abondance sa médiocre 

mine de plomb. 

» Mangin fut ainsi un précurseur. Il avait 

deviné tout le secret de notre politique con- 

temporaine. Veuillez relire, en effet, la stupé- 

fiante circulaire de M. Clemencau. C'est 'e 

chef-d'œuvre du genre. Elle invite impérieuse- 

ment les préfets au respect le plus rigoureux 








vulguait leurs correspondances particulières 



gislatives, on reste béant d'admiration devant 

l'art avec lequel cet homme de gouvernement 

se joue de la crédulité de- ceux qu'il gouver- 

ne. Un autre hésiterait peut-être, un autre se 

dirait : « Ils vont s'apercevoir que je me mo- 


» Mais un jacobin n'hésite pas.Il a une con- 

fiance sans limite, dams la bêtise humaine. Il 

la connaît exploitable à l'infini.. Il sait, com- 


idiots, plus ceux-ci éprouveront à son êsard 



quillement à leur dépens sa petite situation 

•personnelle et bâtit sur leur sottise sa fortune 

politique. 

» C'est parfait, car, après tout, du moment 

où t le bon peuple de France se plaît à- ce 

qu'on le berne, qu'on le bafoue et qu'on le 



lumiî B AoSf 19u6 

milita 

Chéro 

Temps commente en ces termes l'incident 

;'est produit au congrès de la Ligue de 

fignsment sur la quetion de l'éducation 

n avait compté sans les socialistes et an- 

itaristes présents au congrès qui n'ont 

'oulu laisser perdre ce prétexte d'affirmer 

sentiments à l'égard de l'armée. M, Lu- 

Le Foyer s'écria qu'une institution qui a 

objet d'apprendre à tuer ne saurait être 

ence républicaine, car le républicanisme 

ste apparemment à se laisser égorger 

ne des moutons lorsqu'on est attaqué,plu- 

0» d'attenter à la vie da l'agresseur. Et 

êm-e M. Le Foyer conclut qu'au lieu de 

1 la société, comme le proposait M. 

fallait civiliser l'armée. 

t-Uftui 5 A9QY JSrws 

i^m^mww !WaiM«î.'i «iiM.'iiijn^ 

aasswHBSHMESissraBBSB 

LE coNGitfcs rte L'UNION DES ŒUVRES SOCIALES . conduites d'une maison h une autre, de gas- 

C'est mardi prochain 7 août que s'ouvrira, à 

gourdes, le congrès de l'Union des Œuvres so- 

ciales. Le congrès tiendra ses assises dans la 

grande salle de l'Abri des Pèlerins, au 1er 

étage. Tous les préparatifs sont faits pour re- 

cevoir les congressistes. Les séances auront 

lieu chaque jour, à 8 heures, 10 heures du 

matin, à 1 h. | et S heures un quart du soir. 

Elles se termineront de façon à laisser toute 

latitude aux congressistes de prendre part à 

toutes les processions des pèlerinages de Ven- 

dée, d'Anjou, de Nîmes et de Bordeaux, qui 

auront lieu à ce moment. P. H. 

m- 

Feraio-EcGle de la Soufre, près Auch («ers) 

Le concours annuel d'admission à la Ferme- 

Ecole de la Hourre aura lieu dans cet etaWis- 

«racnt le 15 octobre prochain. Les candidats 

doivent être âgés de 16 fins au moins. pour pou- 

voir se présenter sans dispense d'âge, et de 14 

]ans pour obtenir une dispense qui est facile- 

ment accordée. 

L'examen comprend des épreuves écrites 

consistant en une dictée, une composition 

.française sur un sujet agricole et deux pro- j s-jurent comme dans un moulin. 

pilder l'eau. 

L'article 29 est inscrit sous la rubrique 

tcrtlir lions diverses ». 

11 n'y est nullement question de l'interdic- 

tion du lavage. 

Pourquoi, dès lors, ces amendes ? 

Que la munie iptdité veuille bien expliquer 

aux habitants (ba raison qui autorise ces tra- 

casseries. 

Les ménagères finiront par conclure que nos 

administrateurs socialistes sont de singuliers 

amis du peuple — des fumistes 

Beaucoup de saonde s'entassait sur les gra- ? MURET. — Distribution des prix de recote 

diras pour assister aux exploits des amateurs J libre. - Hier, à 4 heures, a eu lieu la dis- 

hardis qui se .présentèrent sur des chevaux et I tributioii des prix aux élèves de notre écote 

sur des ânes à la rencontre des six vaches : 

d'une gynaderia inconnue. 

Il n'y a pas eu de piques, mais il y a eu des 

chutes, pas de mal, mais des éclats de rire for- 

midables. 

Voilà qui «ut bien fait l'affaire des adver- 

saires du sang versé, des taurophobos. 

Pour entrer à Fhêpiia! de Toulouse. — 

A la merci du concierge 

S'il est une chose que les autres villes nous 

envient, ce ne doit pas être, sans nul doute, 

Ja façon dont on reçoit à l'hôpital de Ioulouse 

les malheureux qui viennent y échouer a la 

suite d'un crime ou d'un accident grave sur- 

venu sur la voie publique. 

Quand on conduit un moribond victime de 

quelque catastrophe à l'Hôtel-Dieu, afin qu'il 

lui soit donné d'urgence les soins nécessaires 

pour l'arracher à la mort, il est bon que te pu- 

blic sache qu'on n'entre pas dans cet étalms- 

htemes, ot des interrogations portant sur les 

matières du certificat d'études primaires. 

La durée des études est de deux ans, pen- 

dant lesquels les élèves reçoivent une instruc- 

tion des plus complètes et des plus soignées. 

Les élèves sont instruits, nourris, logés et 

blanchis gratuitement dans rétablissement. 

Do plus, à leur sortie, ils reçoivent de l'Etat 

un diplôme et une prime pouvant s'élever à 

300 francs. Ce diplôme donne un certain nom- 

bre de points dans les concours pour les bour- 

ses d'entretien dans les Ecoles nationales d'a- 

griculture. Un cours spécial préparatoire est 

fait aux élèves qui désirent entrer dans ces 

Ecoles. 

La Ferme-Ecole admet à titre d'élèves sta- 

giaires, moyennant une faible rémunération 

journalière, les jeunes gens qui ont. échoué 

aux examens d'admission ou qui veulent sim- 

plement passer quelque temps dans l'établis- 

sementâns le bût d'y perfectionner leur ins- 

truction*'agricole. Les élèves stagiaires en- 

îrent de plein droit en qualité d'élèves bour- 

siers dans l'établissement au fur et à mesure 

que des vacances s'y produisent 

Pour tous autres renseignemenis. demander 

un prospectus détaillé à M. Tardos, sous-di- 

recteur. 

Accident d'automobile 

Samedi soir, vers 5 h. J, Mme Victorine Mou- 

let, âgée de 67 ans, ménagère, avenue de Pa- 

ris, 46s a été heurtée ei renversée sur te sol 

en face son domicile, par une automobile 

conduite par M. L., propriétaire, demeurant à 

l'Embouchure. Dans sa chute, Mme Moulet a 

reçu diverses contusions sur la partie droite 

du' coups et au toas du même côté. Un médecin 

lui a donné l'es premiers soins et a décla- 

ré que les contusions étaient sans gravité. 

Une enquête est ouverte au commissariat du 

3 e arrondissement. 

Une 

lire ie SPOî 

ans muni i tmm 

à la qisaifièms p P- 

tiiiimiit snsn 

Distributions de prix 

L'ÉCOLE DES FRÈRES DE LA DALBABE 

les Frères de la Dalbade, chassé: 

A 

Chez 

somme on sait, on donnait hier les prix. 

Ni cirants, ni pièces qui n'eussent pas conve- 

tu le jour d'une séparation violente. 

Les parents étaient venus très nombreux se 

Joindre aux 159 enfants de l'école, dire l'adieu 

'«t le merci de la reconnaissance aux bons 

«naîtres si odieusement et si injustement frap- j 

î>és. . . I 

Leur interprète a été un élevé, qui a exprime j 

rn tenues excellents et profondément sentis ; 

4es sentiments do tous. 

M. le chanoine Duffaut, curé de la Dalbade, ; 

1 pris ensuite la parole. 

M. Paul Désarnauts devait venir flétrir, avec , 

ion éloquenee qui eût traduit l'indignation j 

fies âmes révoltées, les sectaires qui s'achar- \ 

aent après tout ce qu'il y a de bon. Un deuil 

2a forcé au silence ; M. le curé de la Dalbade, ! 

à son défaut, a voulu assumer la charge et 

.•emplir te devoir d'une protestation néces- i 

»aire. 

— Je proteste, a-t-il dit en substance, contre : 

l'attentat commis par la fermeture de cette ; 

.{cote, au nom do la liberté de bien faire, au 

aom de la justice qui commande te respect du 

iroit des familles, du droit des maîtres et du 

«roit de propriété, au nom du patriotisma 

lont les chers Frères imprégnaient lsurs le- 

•ons ; au nom de la reconnaissance pour tout 

1È3 

______ tmsrrfymf 

"m 'ii i i " nui IIMMIII . i M 

rf! 

Gousses (3a chevaux 

A yicax 

5. août, 

lianes. 900 

Vîy 

f ÏTIX de Bellerive, à réclamer, y.uud 

mètres environ. — 1. Uornlng-Song, par Pertk et 

atorning, (3. Ueifl) ; 2. Fontaine-Lumineuse (Mir 

îiityre) ; 3. Intime (O. Bartliolomew). U ac 

Non placés : Sun, Hollande, Claribel Oueen 

Béc-11, Calié-DaJice, Tulipe', Galanterie 'patte-dp 

Cliat. 


Mutuel : gagnant 13 ; placés : Morning-Song 6 

fontaine-Lumineuse 6, lridine 6 50. 

Prrx de l'Ardoisière, handicap, 3.000 francs 2 600 

aiètres environ. — 1. Mlle Marguerite, par Son 

O'Mine et Tijuca, à M. J. Lieux (Spears) ; 2. Ser- 

gent, à M. le vicomte Pli. d'Espous de Paul (J 

Reiff) ; 3. Frascator, à M. le vicomte PU. d'EsDoui 

de Paul. - • 

Non placés : Va-Bon-Train, Hue Gaga, Papyrus, 

Mlle de Montpensier. 

Une longueur. Une encolure. 

Mutuel : gagnant 18 50 ; placés : Mlle Marguerite 

S 50, Sergent 7. 

Gi

LE NUMERO 5 CENTIMES 

Organe quotidien dLe Défende Sociale et Religieuse 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION = Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

HAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . 

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 

'STRANGER (Union postale) 

Trois mol» 

7 - 

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Six mois 

-1-1 &• 

43 - 

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Da »o 

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fgm Abonnements parte Q> *•« l* «t I* 4. ohoqn» aaols et sont payables d'avance II 

Tûw dewaa*» 4» etoJMj»unj £'I4/ MJ» *£KJ iir« oAcompaj née de 50 centiwtei. 

ÉDITIONS RÉGIONALES 

Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal 

Gers, Htts-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn et-Garonne, Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales 

Haute-Garonne. Ariège 

Edition du matin spéciale a. Toulouse 

ANNONCES (4. ptge) . 

RÉCLAMES — 

RÉCLAMES (3« pigo) . 

LOCALES. .... 

>• Bgn» O fr. B& 

- 4 - 50 

- 2 - » 

- 3 - • 

_ 

Tj> 8 .Annonças »Ï R«el«ra«« «ont rei."i»s «Uns 

no» Bureau», EoauaUuie. 25, * Toulouie. *i chea tous aft*

inrïte devant sa boutique par des discours où 

•Si marquait à ses auditeurs tout son mépris 

nnur la profondeur insondable de leur badau- 

5"riP et de leur imbécillité. 

d Mangin fut un moment populaire. Très 

-ohiiè de sa clientèle, il s'enrichit rapidement 

]u i débitant avec abondance sa médiocre 

IMne de plomb. 

» Mangin fut ainsi un précurseur. Il avait 

deviné tout le secret de notre politique con- 

jEmpornine. Veuillez, relire, en effet, la stupé- 

fiante circulaire de M. Clemencau. C'est le 

chef-d'œuvre du genre. Elle invite impérieuse- 

ment, les préfets au respect le plus rigoureux 








vulguait leurs correspondances particulières 



trteîatives, on reste béant d'admiration devant 

l'avt avec lequel cet homme de gouvernement 

se joue de !a crédulité de ceux qu'il gouver- 

ne. Un autre hésiterait peut-être, -un autre se 

dirait : « Ils vont s'apercevoir que je me mo- 


» Mais un jacobin n'hésite pas.Il a une con- 

fiance sans limite dans la bêtise humaine. Il 


me Mangin, que plus il traitera sas clients en 




quillement à leur dépens sa petite situation 

personnelle et bâtit sur leur sottise, sa fortune 

politique. 

» C'est parfait, car, après tout, du moment 

ou_ le bon peuple de France se niait à ce 

qu'on le berne, qu'on le bafoue et qu'on le 

crosso, ses gouvernants auraient bien tort de 


meur. » 

Le Temps commente en ces termes l'incident 

qui s'est produit au congrès de la Ligue de 

l enseignement sur la quetion de l'éducation 

Émlitaire : 



pas voulu laisser perdre ce prétexte d'affirmer 

leurs-sentiments à l'égard de l'armée. M. Lu- 


pour objet d'apprendre à tuer no saurait être 

d'essence républicaine, car le républicanisme 





miliîariser la société, comme le proposait M. 

Chéron, il fallait civiliser l'armée. 

» Qu'est-ce que cela peut bien signifier ? 

Le colonel Ramollot sa plaignait que l'on re- 

crutât l'armée dans le civil ; mais il recon- 

naissait qu'une fois arrivés au régiment ces 

anciens civils devenaient militaires. 

.» M. Le Foyer voudrait qu'ils restassent ci- 

vils, même sous las drapeaux. Il est vrai que, 

dans son système, peut-être n'y aurait-il plus 

de drapeau. Sans doute, n'y aurait-il plus 

d armée non plus ? 

3 Civiliser l'année, cela veut dire la suppri- 

mer ou ne veut rien dire. » 

parole donnée et renier les plus i 

"Ciments. 


du Journal des Débats s'est, de 

son côté, renseigné au sujet du bruit enregis- 

tré par le Matin que les instructions pontifica- 

les seraient entre les mains de Mgr Monta- 

puni, et aussi à propos de cet autre bruit 

lance par le même journal que le retard ap- 

porte a la publication des instructions du 

saint-Siège serait dû à des négociations of- 

iicieuses engagées entre le ministère des cul- 



A. l'archevêché, on a répondu à notre con- 

frère : 


cun éveque n'en a reçu communication. Mgr 

Montagnini no le possède pas non plus. A 


un membre de l'éplscopat da traiter avec le 


fait nous est inconnu, et qu'il ne semble pas 






Notre rôle doit se borner pour nous à l'appli- 




Mg.r Fuzet, Cette idée a pu germer autrefois 


nant à l'ancienne direction des cultes. Nous 

ne l'avons eue à aucun moment » 

Les copies des invon'iaires 

Arras, 5 août. 



Sa copie des inventaires faits par les agetns 

du domaine dans les conditions qu'on n'a pas 

oubliées. 

Elle demande an président du bureau des 

marguiliiers de signer un accusé de récep- 

tion. 


« Donner la signature réclamée serait sortir 

de l'attitude passive que Monseigneur a re- 

commandée à diverses reprises ; ce serait en- 



Vmm B Août ?§08 

Do nombreux groupes que l'on reccr nr.it 

pour des avoir déjà vus aux jours de troubles 

et de désordres défilent successivement hur- 

lant la Carmagnole et l'Internationale. Aa mo- 

ment où défile le groupe de la Libre-Pensée 

de Pantin, un incident se produit. Un nuru- 

testant a arboré au bout d'un long roseau une 

silhouette de prêtre. Un individu met le feu à 

l'image et comme un sociétaire de la Croix- 

Do uge, s'efforce d'intervenir ; il reçoit quel- 

ques horions. La police a mis fin- à la lutte. 

Le défilé continue sans autre incident. C'est 

à peine si on entend quelques cris timides 

de : « Vive Dreyfus ! Vive Zola 1 » poussés par 

deux ou trois individus. 

Commencé à 2 h. 50, le défilé est terminé à 

3 h. 10. Il a duré 

l vo^ D'autres fois se contredisant il contait 

» ' quVses débuts à Paris avaient éte Ires péai- 

exactement vingt minutes, bîes. que pendant longtemps il n avait; &gne 

Vers 3 h. 30, toutes les rues avoisinantes ont ; que 50 francs par mois. L est un pamre a es- 

repris leur physionomie habituelle. 

Le dernier acte de cette manifestation car- 

navalesque s'est déroulé à l'hôtel des Sociétés 

savantes. MM. Albert Wilm, député da la 

Seine, Henry Bérenger, directeur de l'Action, 

et d'autres orateurs inconnus ont servi à leur 

clientèle leur pâture quotidienne, c'est-à-dire 

une indigeste et copieuse tartine anticléricale. 

La sortie s'est effectuée sans incidents. 

manquent à la fols de vivrez et de vêtements. 

Des pêcheurs ont, trouvé laaoert en tentant rte 

sauver les naufragés. La consternation, ici, 

est profonde. Les autorites sont parties pour 

le lieu de la catastrophe. Carthagène, 5 août. 

Le vapeur Sirtri a sombré à 5 heures du soir. 

Il a coulé par le poupe. Ou c*«*lue maintenant 

à plus do 300 le nombre des noyés. Le reste (îb 

l'équipage s'est sauvé dans des canots et au 

moyen de câbles lancés de la côte. 

Le capitaine et les matelots sont du nombre. 

Panmi les morts, il faut déplorer la perte de 

l'archevêque de Saint-Pierre du Brésil. Une 

mère, ayant perdu trois fils, est Aevenue folle. 

Les autorités maritimes ont apporté des vi- 

vres et du linge aux naufragés. 

On continue à retirer des cadavres. 

Carthagène, 5 aoûj, 

Les autorités se sont rendues sur le lieu 

même du sinistre à bord d'un remorqueur. 

Quatre-vingt naufragés ont été recuillis par 

au U proût deréTOrT C^st é^»**» BhEPS ^"ptoS^SÂ.^ 

éteb^nseraiUémîte, en dépit de certai- pentûr Le 

crue rtncmtpé s'esianls ea relations avec un an- 

cien camarade encore au service pour entrer 

en possession de cette carte. 

D'autre parti on donne des renseignements 

sur le caractère de l'incuOpé. Le docteur Bon- 

net qui l'a eu à son service, dit : 

V\u physique, c'est un être délicat, maladif 

au .moral, une sorte de détraqué. U était sot- 

tement ovgueilleux et prétentieux. Il racon- 

tait les choses les plus extraordinaires. C'est 

ainsi qu'il annonçait son prochain départ pour 

Ou'ito où il devait installer un immense hôpi- 

tal Dans sa jeunesse, prétendait-il, il avait 

£te expert-géomètre à Saint-Léger, dans les 

meil et absolument décoiiragé par la. maigre re- 

cette de la journée, 70 centimes, et auquel il 

reste un énorme paquet de stupides caricatu- 

res. Il se> dirige mélancoliquement vers un 

bureau de tabac, et pour quelques centimes 

abandonne son paquet destiné désormais à 

envelopper le tabac des contribuables. Cest 

la liquidation de la fameuse manifestation 

révolutionnaire et anticléricale. 

nés apparences, de conclure avant. 

De Strasbourg, où Torodias séjourna quel- 

; que temps pour négocier avec le contre-es- 

L'épilogue de cette journée, peu brillante pionnage, on reçoit les renseignements me- 

pour las jacobins, nous est fourni par un ca- ! On continue à parler d'une nouvelle réu- 

nion d'évêques, réunion que nous avons an- 

noncée voici plus d'un mois. » 

Un rédacteur de ce journal s'est, d'autre 

ç>ari, rendu ce matin à l'archevêché. Notre con- 

frère ajoute : « On a bien voulu nous faire 

quelques confidences. On a dit beaucoup do 

choses sur le document pontifical, nous a-t-on 

déclaré, et peu de vos confrères ont été dans 

la note juste. Les instructions du Saint-Père, 

si impatiemment attendues, ont été comme 

vous le pensez bien étudiées et remaniées avec 

un soin méticuleux. C'est la commission car- 

dinalice des affaires extraordinaires de Franco 

qui a été chargée de coordonner tous les rap- 

ports issus de la dernière assemblée plénière 

Ses évêques et d'en extraire des conclusions. 

» Après que ce long travail eut été terminé, 

une sous-commission composée de cardinaux 

italiens fut instituée et dénommée commission 

d'études de réorganisation. Elle reçut pour 

mission d'étudier, parallèlement avec les rè- 

glements des associations cultuelles tels qu'ils 

avaient été rédigés par M. Briand, une nou- 

velle organisation d'associations plus confor- 

mes au droit canonique. Cette commission 

était composée d'hommes éminents, compé- 

tents en la matière, et ils travaillèrent pen- 

dant plus d'un mois à la difficile élaboration 

des statuts de la nouvelle organisation catho- 

lique de France. 

» On a voulu éviter une rupture complète 

avec le gouvernement do la République fran- 

çaise en proposant un régime d'associations 

plus libérales dans lesquelles les présidents 

et les autres fonctionnaires resteraient sous 

l'autorité directe de l'évêque. On à parlé d'une 

intervention diplomatique de Mgr Fuzet, et à 

mon sens je crois bien qu'il n'en est rien. L'ar- 

chevêque de Rouen est l'auteur d'ouvrages 

très documentés sur les questions intérieures 

de l'Esîise, et il a peut-être été consulté mais 

na jamais ete chargé d'intervenir entre le 

Vatican et le gouvernement français, même à 

titre officieux. Quant à la nouvelle réunion 

plénière qui a été annoncée, elle est la consé- 

quence directe de la lettre du Pape contenant 

ses instructions. 

» En effet, le Pape présentant une nouvelle 

organisation, il faudra bien que les évêques 

en délibèrent collectivement afin de prendre 

toutes les mesures nécessaires en vue de l'ap- 

plication de la nouvelle réglementation. S'ils 

ont des objections à formuler, Us pourront le 

Taire immédiatement à la commission d'études 

qui fonctionne toujours et qui continuera à 

se reunir pendant quelque temps encore. Tou- 

tefois, les évêques n'auront pas à se préoccu- 

per de formuler un avis, mais ils senant au- 

torisés à présenter des observations sur les 

difficultés qu'ils pourraient rencontrer dans 

leurs diocèses respectifs pour l'exécution des 

instructions pontificales. Vous pouvez consi- 

dérer que cette nouvelle réunion aura lieu î 

avant la fin du mois, et il est même possible i 

qu'une autre assemblée soit tenue quelques 

jours après, afin d'étudier les questions finan- 

cières actuellement pendantes et qui doivent 

faire l'objet d'études spéeiaies. Bref,' les ca- 

tholiques ne tarderont plus à être complète- 

ment fixés. » 


Rien n'a encore transpire sur le sens exact 

des instructions pontificales relatives à la loi 

xie séparation de l'Eglise et de l'Etat. Les der- 

rières nouvelles de Rome, venues il est vrai 

\ 'es sources les plus diverses et que t omme 

, - "es il ne faut retenir qu'à titre purement 

-•Aimentaire, semblaient bien cependant 

t ,|t^ k e prévoir le mot d'ordre attendu dans le 

y - ''.de la résistance. 

. , - v, renseignements que nous recevons à 

MjSrT?* sur une récente entrevue qu'eut tout 

35P_>\em£nt à Rome avec S. S. Pie X l'un des 

EsESbïas les plus éminents de l'Académie 

-(française, très bien en cour auprès du Vati- 

can, sembleraient confirmer ces prévisions 

Comme son interlocuteur avait pris la res- 

pectueuse liberté de dire au Pape quel sou- 

lagement avait été pour les consciences catho- 

liques la condamnation si lerene de la loi de 

séparation, prononcée dans l'Encyclique et re- 

nouvelée dans l'allocution consistoriale qui 

suivit, Pie X fit cette réponse dont le sens 

parabolique, mais très clair, ne saurait échap- 

per : 

— Quand un prédicateur a énonté une thè=^ 

dans son exowte et qu'il l'a ensuite développée 

et -confirmée dans le corps de son sermon il 

lui est difficile de conclure par la thèse con- 

traire. » 

Au sortir de cet entretien, ]a personnalité à 

laquelle nous faisons allusion fut reçue par 

\ V-, le cardinal Merry del Val, secrétaire 

1 VEtat. 

- *rJz^ i< ?- ion ^ Sa Sainteté doit prendre 

esfîîtwiiliei-enient grave, lui dit le cardinal 

ç.a.r nous servons ici que bien des Etats qui ont 

,ie savoir quâp? sera \% Si — leur attitude 

fvanirda >s Je cas où d'autres patfvoffiiit' 

jeutvau* l*xempi, de-na» trteW EQSS; 

Les Mémoires du Loufoque 

Duo! de Kc-gHw-André 


Sous ce titre : « Un cartel », on lit dans le 

Matin : « Rencontre prochaine entra les gé- 

néraux André et Négrier » ; puis, la lettre sui- 

vante : 

« Paris, 3 août. 

n Le général de Négrier, ancien membre du 

consai-l supérieur de ia guerre, â Monsieur Uv 

Directeur du journal le. Malin : 

« Monsieur, 

» L'article du général André, publié le 27 

» juillet par le Matin, me met de nouveau en 

» cause. Je me vois obligé d'user encore de 

» mon droit de réponse. 

» C'est la dernière fois. 

» Le général André parle des événements cle 

» Lang-Son, dont il ne connaît pas le premier 

» mot, et que d'ailleurs très peu de personnes 

» connaissent.. Je n'ai jamais voulu mexpli- 

» qu-er à ce sujet, quoi qu'on ait pu dire, car 

» je ne suis pas de ceux qui trahissent le se- 

» cret professionnel. Mais je dois faire remar- 

» quer que si j'avais encouru les responsabi- 

» lités dont il parte, les gouvernements qui se 

» sont succédé de 1S85 à 1900 ne m'auraient 

» pas, comme ils l'ont fait, comblé d'honneurs 

» et de dignités. Dès lors, ce que peut dire ou 

» penser sur ce sujet le général André m'est 

» indifférent. Il ne s'agit donc pas cle Lang- 

» Son. H s'agit de son mensonge. B dit que je 

» lui ai demandé d'être maintenu sans limite 

» d'âge. Je le répète, il a menti ! 

» Pas de discussion ! 

» Je lui accorde d'avance toutes les préro- 

» gativas de l'insulte. J'attends ses témoins. 

» Je suis revenu hier soir à Paris dans ce 

» but. 

«Maintenant, quoi qu'il êcrive.quoi qu'il fas- 

» se écrire, je ne réponds plus. Il n'est pas 

» dans mes habitudes de régler ces sortes d'af- 

» faires avec de l'encre. 

» DE NÉGRIER. » 

Le .A-fafin ajoute : 

« Nous avons communiqué cette lettre à M. 

le général André qui, après l'avoir lue, nous a 


le général de Négrier. Nous croyons savoir 





Le général de NégrieT s'est laissé aborder 

cette après-midi. Il ne veut rien dire. Il s'en 

tient, à la formule de sa lettre. Il met en cette 








Un rédacteur de l'Agence Fournier a pu 



parler. 


confrère, vont certainement se rencontrer au- 




néral Balaman, ancien' président du comité 

d'artillerie, habite Bézïers. Quelle que soit la 



sais pas encore s'il arriv/ra aujourd'hui à 

Paris ; mais je crois que cela lui sera possible. 

Mon autre témoin est M. Ch-evillard. Ce n'est 

pas un officier. U habite Paris. Dès que le gé- 




détails du combat et le lieu de la rencontre. » 

La Manifestation mm Bât 


Comme les années précôdei'es, les groupes 

do la libre-pensée ont défilé devant la statue 

d'Etienne Dolet. La manifestation d'aujour- 

d'hui difière de celles qui ont eu lieu jusmîci, 

en oe sens qu'elle a sonné le glas d'une organi- 

sation à peine vieille de quelques années. 

Le conseil central de la Fédération française 

de la libre-pensée avait, en effet, invité les lo- 

ges maçonniques, les groupes de la libre-pen- 

sée de Paris, les comités républicains, les 

Universités populaires à se joindre à lui, mu- 

nis de leurs drapeaux et bannières, place de 

rHôtel-de-Ville, à 1 heure. 

Mais, hélas ! malgré ses appels, maigTé la 

distribution des pièces de 40 sous, c'est à peine 

si cinq cents manifestants — et quels manifes- 

tants — sont venus au lieu du rendez-vous, 

place de l'Hôtel-de-Ville. 

Le service d'ordre n'est pas important. Des 

gardiens de la paix et des gardes municipaux 

occupent le quai de Gestres et différents points 

du parcours. MM. Lépine, préfet de police, 

Touny, directeur de la police municipale, des 

commissaires divisionnaires et des officiers de 

paix veillent à l'exécution des mesures d'or- 

dre. 

Le cortège a quitté l'Hôtel-de-Vîlle a 2 heu- 

res et demie. Les manifestants, divisés par 

groupes et encadrés de gardiens de la paix, 

profèrent les cris de « Hou ! Hou ! la calotte !» 

Par la rue d'Aréole, le parvis Notre-Dame et 

la rue Lagrange, la -manifestation débouche 

sur la place Maubert. La vue de Dolet sur son 

piédestal semble ranimeT un instant l'ardeur 

des braillards qui s'est ralentie en raison sans 

doute de la chaleur tropicale qui règne sur la 

place. Les cris de : « A bas la calotte ! » re- 

prennent, mais sans conviction aucune. 

Des dispositions ont été prises pour assu- 

rer l'ordre du défilé. En tète, vient le groupe 

des anticléricaux de Paris, précédé d'une im- 

mense pancarte ornée, de feuillage. Deuz ma- 

nifestants la déposent sur le socle de la 3*a- 

r.Ynii 0 =VJ a i L " nt g>ie et l'Union républicaine so- 

cialiste de la Sorbonne ont déposé de bonne 

i ècaSUS?** cour °a«-es en «aiic»t d'oa rouge 

M Briand au congrès de la Ligue 

de renseignement 

Angers, 5 aoiit. 

M Briand, ministre de l'instruction publi- 

que est arrivé cet après-midi pour présider la 

séance de clôture du congrès de la Ligue de 

l'enseignement. 1-1 a été reçu à la gare par le 

préfet, par M. Ferdinand Buisson, président 

de la Ligue, assisté du bureau du congrès, 

M. Giroux, député blocacd, etc., etc. Le minis- 

tre s'est rendu directement au cirque, où 1 au- 

ditoire maçonnique présent n'a pas ménage 

les applaudissements à l'ancien théoricien de 

M*. Briand a pria place sur l'estrade, entre 

le préfet, M. Bascou, et M. Ferdinand Buis- 

son ; puis, après une allocution de ce der- 

nier, le ministre de l'instruction publique s'est 

levé et s'est exprimé en ces termes : 

— Je suis venu ici pour remplir un devoir. 

Je suis venu ici, membre du gouvernement, 

délégué par lui, pour dire à la Ligue tout l'in- 

térêt que prennent les pouvoirs publics à ses 

travaux, à son action, pour lui exprimer toute 

la reconnaissance du gouvernement pour le 

concours précieux qu'elle lui-prête, par sa col- 

laboration de tous -les instants à la poursuite 

du progrès laïque. 

» Nous ne nous faisons pas d'illusions ; nous 

savons bien, au sein du gouvernement, que 

l'action des pouvoirs publics est limitée ; nous 

gavons bien qu'il ne peut réussir que dans la 

mesure où sa besogne a été préparée ; c'est 

par des institutions comme la vôtre, c'est par 

la propagande incessante de la Ligue que le 

progrès laïque a pu se préparer dans ce pays. 

« M. Buisson vous le disait tout à l'heure : 

Il ne suffit pas de voter une loi, et, cette loi 

votée, pour la consacrer, de dresser les mu- 

railles d'une école. Il ne suffit pas d'y appe- 

ler ies enfants. 11 faut, pour que cette école 

se remplisse, il faut, pour que les enfants 

sortant de ce-tic* école deviennent les citoyens 

qu'on voudrait voir en eux, que bien des ré- 

sistances redoutables aient été vaincues, que 

bien des préjugés qui font obstacle au pro- 

grès aient été renversés ; s'ils ne le peuvent 

pats par la seule bonne volonté du gouverne- 

ment, ils ne peuvent pas l'être par la bonne 

volonté agissante du même Parlement. Les 

Chambres, le gouvernement, ne sont, après 

tout, que des milieux d'enregistrement sur 

lesquels, par une sorte d'action réflexe, agit 

la propagande faite dans le pays par les hom- 

mes, par les citoyens de bonne volonté. 

» C'est par la Ligue, grâce à la Ligue, que 

l'école laïque a réussi dans ce pays ; c'est par 

, la Ligue qu'elle s'est développée : c'est par 

'elle que son enseignement a fini par rayonner 

sur le pays ; et si aujourd'hui la République 

est sortie triomphante d'une grande bataille 

dont l'issue nous inquiétait tous, c'est parce 

que la laïcité a triomphé ; et dans cette vic- 

toire, vous devez prendre une place d'honneur, 

car vous l'avez bien méritée par votre action 

dans le passé. » 

Les miîSecina aîiénîsîss 


Le congrès des médecins aliénistes et neuro- 

logistes continue ses travaux. A la séance du 



cernant la psychiatrie et la neurologie. Les 




vice^président, M. Helier, de La Roehe-sur- 


nève. Les congressistes ont décidé, en outre, 


Heller. 


M. Anthaume, de Bordeaux, et a été consa- 

crée à la discussion du rapport de M. le doc- 

teur Lerov, de Ville-Evrard, sur la responsa- 

bilité des hystériques. Ont pris part à la -dis- 

cussion, particulièrement intéressante, MAI. 

Grasset, Régis, Duprez, Williams, Joire et 

Drouineau. 

MM, Grasset et Régis, après avoir fait l'élo- 

ge du rapport très documenté de M. le docteur 


tiles à la thèse de ce dernier 'concernant les 

resiDonsabiiités des hystériques. 

M. Lerov dit en effet que chez ces malades 

la responsabilité est partlelile, tandis que M. 

Grasset veut qu'elle sbit atténuée. 

Le président du congrès estime que l'on ne 

peut infliger des peines corporelles à des cri- 

minels hystériques ni les interner dans des 

asiles d'aliénés. 

— Il faut, dit-il. construire des asiles-pri- 

sons où, tout en accomplissant leur peine, les 

malades pourront suivre un traitement. M. 

Drouineau combat les arguments de M. Gras- 

set en disant oue ce serait inhumain d'enfer- 

mier dans une prison des êtres irresponsables. 

Le Sisic-n à BresS 


Voici, à titre documentaire ,1a dépêche que 


Sillon à Brest : 

a Brest, 5 août. 


tin devant '300 assistants, dont trois ou quatre 

prêtres. 

B M. Sangnier a dit qu'il se soumettait à la 

décision de l'évêque de Quimper, interdisant 

aux prêtres de venir dans les réunions du Sil- 


œuvre en se passant des prêtres. 



o Brest, 5 août. 

» Le congrès du Sillon s'est tenu aujour- 

d'hui à Brest, sous la présidence de M. Marc 

Sangnier, Mgr l'évêque de Quimper ayant in- 

terdit aux prêtres du diocèse d'y assister, lo 

Sillon a décidé par un ordre du jour de le 

Orange, 5 août. 

Hier soir ont commencé les fêtes d'Orange 

par la tragédie nouvelle de MM. Limel et 

Rieux, Polycucte, tragédie inspirée des tra- 

ductions grecques, et qui a obtenu un franc 

succès. L'œuvre de Corneille, Polycucte, a été 

également représentée pour le tricentenaire 

de notre grand tragique. 

La gî'ève généraie 

Saint-Péterbourg, 5 août. 

Par suite de la grève, il n'a paru, aujour- 

d'hui, à Samt-Pétersbourg, que le peters- 

bourgsky-Listok, la Xovoie-Vremia et ie Svet. 

Ce dernier journal contient- une énergique 

protestation contre l'organisation de ta grève 

politique dont le but immédiat est de mani- 

fester de la sympathie pour les récentes mu- 

tineries militaires. 

En dépit de l'annonce de ia grève, la circu- 

lation dos fiacres continue. Hier, aucun désor- 

dre, grave ne s'est produit. Il y a eu seule- 

ment de -légers conflits entre les émeutiers 

réunis en mœtings et les troupes, quHes ont 

dispersés. Une centaine d'individus ont été 

arrêtés, la plupart pour entraves à la liberté 

du travail. 

La ville est calme aujourd'hui. La pluie 

tombe en abondance. La police a saisi, hier, 

à Kiew, chez l'ex-sous-lieute-naîït Konovalow, 

sept bombes fortement chargées. 



Lesnoi, 18 arrestations politiques importantes. 

Pendant la perquisition, l.es troupes qui cer- 

naient le local ont tiré sur^des individus qui 

s'enfuyaient. 


tournure que prennent pour eux les événe- 



main au sujet de la continuation et de l'éten- 

due de la grève. La police a» fermé cette nuit 

le local du syndicat des typographes d'où est 

parti le signal do la grève de cette corpora- 

tion. 

Une nouvelle bomba 


Une bombe a fait explosion à la station du 

chemin de fer de Kazan. Il y a eu deux tués 

et un blessé. 


Les deux vidâmes de la bombe de la station 

du chemin de feT de Kazan à Moscou, sont 

les deux individus qui l'avaient jetée U n'y 

a eu qu'un garde blessé. 

Le cabines Stelyplne 


A son retour de Saint-Pétersbourg, M.Gouch- 

koff, l'un des chefs du parti octobristo, à 

qui on avait offert un portefeuilie dans, le ca- 

binet Stolypine, déclara que les négociations 


reaucratique sont temporairement Tompues, 

car -des divergences d'opinions se sont éle- 






M. Stolypine était parfaitement d'accord que, 



en vigueur. 

A Cronsfadi 

Saint-PétersbouTg, 5 août. 

Le 18° équipage de la flotte, étant devenu 

suspect, a reçu l'ordre, au réveil, de partir im- 

médiatement de Cronstadt ; son départ a été 

surveillé par la troupe. 

Les fausses ncstveUee 

Saint-PétersbouTg, 5 août. 

On vient d'avoir une nouvelle preuve de l'a- 

bus que font les organisations révolutionnai- 

res des fausses nouvelles pour essayer d'en- 

traineï l'opinion. En effet, on déclare officieu- 

sement que la nouvelle d'une mutinerie au 

camp d'iartilleTie de RembeTtoff, près de Var- 

sovie, est sans fondement. 

La circulation des tramways et des bateaux 

à Saint-Pétersbourg est complète, malgré les 

attentais dirigés contre eux, ce matin^ par 

des terroristes à la solde des comités révolu- 

tionnaires. Le fonctionnement des chemins de 

fer est régulier. Tout porte à croire que le 

mouvement gréviste est en tram d'échouer. 

traduire à Rome, devant la congrégation des 

évêques. » 

Les sténcgrapïiss 


Le congrès de sténographie s'est ouvert hier 

après-midi : parmi les délégués se trouvent 

MAI. Buisson, Estoupizard, sténographes de la 

Chambre dos députés ; Canet, de Limoges ; 

Simon, de Bordeaux. Le congrès a discuté di- 

verses questions concernant l'organisation des 

sociétés âe sténographie et a décidé que le 

prochain congrès se tiendrait à Limoges en 

1907, 

La conférence panarr.éricaina 

Rio-de-Janeiro, 5 aofrt. 

Le président de la conférence panaméricaine 

a notinmé une commission spéciale dans la 

quelle toutes les Républiques américaines in 

téressées sent représentées à l'effet d'étudier 

la question de la création d'une commission 

permanente pour les chemins de fer pananié- 

ricains. 

flaire d'Espioenage 

Parts, 5 août. 



les documents que l'on sait, le juge a saisi plu- 

sieurs paquets de lettres, des brochures, un pe- 

tit appareil photographique, 4 sur 4, et enfin, 

dissimulées dans l'angle obscur de la pièce, 

deux cartes d'état-anajor de la région de l'Est 

et que Tourdias avait coloriées, lui-même. 


point de vue stratégique, tandis que la pièce 

saisie à Blainville est d'une grande importun- 

ce.iaie est conserve© dans 3-es bureaux de ]a di- 

^gxuaa. ieeveîi3. — Deux morts 


aux carrières d'extraction de terre g'iaise, ex- 

ploitées par Mme Ousteau et C'«, situées au 

bas de la côte de Piélat, sur la commune de 

Barbazan (Hautes-Pyrénées) . 

Par un concours de circonstances qu'il était 


de terre se sont décollés, ense velissant cinq ou- 


1 cours s'organisèrent aussitôt ; mais ce n'est 



i dont deux étaient morts, deux grièvement 

l blessés et le dernier à peu près indemne. 


de trois enfants, et Lacassagne, 25 ans, tous 

, deux de Barbazan. 

' M. le marquis, de Castelbajac, maire, s'est 

transporté sur les lieux et a pris toutes les 


tances. 


transporter les cadavres dans Jeur famille. Les 

blessés sont : Tondou, 45 ans ; Tamanoze, 55 

ans, et Petouîel, tous trois de Sôméac. MM. 

tes docteurs Bargez et Lansac leur ont pro- 

digué les soins les plus empressés, La car- 

rière n'était ouverte que depuis six mois seule- 


la sécheresse persistante qui a déterminé de 

profondes crevasses dans le-sol. 

Un prêtre assassiné 


Voici des détails complémentaires sur la 

mystérieuse disparition do M. l'abbé Delarue, 

curé de Chatenay, signalée dans uno précé- 

dente dépêche : 



M. Joseph Delarue était âgé de 35 ans. Il 


nonça à ce moment son départ pour Paris, 


Il devait être de retour le mercredi matin au 



Le frère du disparu a pu apprendre, cepen- 


la soirée de mardi, à Etampes. Vers 8 heures 

du soir, il est monté .à bicyclette et s'est dis- 


dre sa cure. C'est depuis ce moment que sa 

trace a été perdue. 

On a trouvé, près du petit hameau de Lon- 

guetoi.se, sur la route de Chalo-Saint-Mars, un 

chapeau de prêtre : la partie supérieure de 


porte une déchirure triangulaire paraissant 


chant. La coiffe intérieure est rouge, comme 


le chapeau porte la maraue suivante : « De- 

comte, grand séminaire " de Chartres ». Et 


achetait ses chapeaux. 


sur la route de Ghalo-Saint-Mars. A i'avant 


livres. Cet endroit -est éloigné de deux kilomè- 


M. l'abbé Delarue a modifié son itinéraire 

ce jour-tlà : habituellement, il passait par Mé- 

robert. Mardi dernier, il a emprunté la vallée 

de Ghalon-Moulineux, et c'est aux abords 



Le curé de "Chatenay s'occupait beaucoup 

dçeuvres charitables. On savait, dans la con- 


rapportait de l'argent. Des gens au courant 

de ce fait ont dû l'attendre au passage et l'as- 

sassiner pour le dévaliser. Ils ont ensuite dis- 

simule le cadavre et la bicyclette dans quelque 

corn de bois, ou bien les ont précipités dans 

letang. 

Un satyre condamné à mort 

Meurthe-et-Moselle, 5 août, 

La Cour d assises de Meurthe-et-Moselle 

vient de juger une affaire qui a causé dans 

toute la région une émotion profonde. 

Lacuse, Jules Drouot, journalier, 26 ans, a 

été condamné à mort pour avoir violenté puis 

assasine de plusieurs coups de couteau' dans 

le ventre uno jeune fille, Mlle Dufour qu'il 

-avait rencontrée sur une route et qu'il fit 

-choir de bicyclette. 

tante" 101 ' Ûe îvUle Dui

lundi 6 Août 1908 

^ coNtusÈs DE Varna» DES œifflHB SOCIALES Y conduites d'une maison à une autre, de gas 

ç.gst mardi prochain 7 août rt; 

c'est-à-dire une journée entière de courses et 

1 de formalités, une telle exigence ne pouvait 

germer que dans le cerveau d'un concierge 

d'hôpital. 

Les gens faillirent se fâcher ; mais ils se 

ravisèrent et contèrent le crime en détail. 

— Ah ! dit le concierge, c'est bon ; mais je 

veux voir te blessé. 

Il fallut ouvrir la portière de la voiture et 

satisfaire la curiosité de ce pipelet des im- 

potents. 

— Ce n'est pas tout ; où est la blessure ? 

interrogea l'aimable cerbère de céans. 

11 fallut défaire te pansement, lui montrer la 

plaie. On s'estima même fort heureux qu'il n'y 

mît pas le doigt dedans, pour bien s'assurer 

qu'un organe essentiel était atteint. 

— C'est bon ! déclara ce chirurgien de va- 

sistas. 

Alors l,e conducteur de la voiture prit 1e che- 

val par la bride et lui ht faire un pas en : 

avant. 

— Une minute ! s'écria cet huissier des infir- 

mes en refermant le portail; votre blessé est-il, 

S au moins, de Toulouse ? 

r — Mais oui, il est de Saint-Cyprien. 

I' — C'est bon, vous pouvez entrer. 

I Et la voiture d'ambulance entra dans la 

cour de l'hôpital. 

i U y avait dix-huit minutes qu'elle attendait 

j sur te seuil ! 

i Mais là tout n'était pas fini. U fallut a' 1er 

f réveiller l'interne. Un interne d'hôpital a droit 

1 au moins à autant de minutes pour sa toilette 

i que te concierge, ce prince des concierges. Il 

! les prit et parut sur le perron, posant à son 

tour quelques questions avant d'admettre te 

blessé. Puis il fallut se concerter avant de 

savoir dans quelle salle ,dans quel lit 0:1 dé- 

poserait le nouveau venu, etc., etc. 

i Si te blessé fut dans son lit une demi-heure 

i après le premier coup de sonnette donné chez 

! le concierge, il peut se vanter de détenir le 

; record de la vitesse d'admission à l'hôpital, 

i Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il demeura 

i 25 minutes devant la porte, à atteulre qu'on 

i voulût bien l'admettre. 

t Cette façon de faire antichambre aurait pu 

l offrir quelque danger pour lui. Il aurait rréicc 

j pu arriver, que l'interne de service, au m 1,ment 

de mettre, lui aussi, après te conciege, von 

doigt dans la plate, ne se fût plus trouvé en 

présence que d'un cadavre. Le moribond au- 

rait pu trépasser en attendant qu'on s'occupât 

de lui. 

Certes, nous savons bien que nul n'en ai lait 

été fâché à l'hôpital, et que c'est avec un sen- 

timent de satisfaction irrésistible que iout te 

monde de la maison, interne, pipelet, înfir- 

miers, etc., aurait répliqué à ces quémandeurs 

matinaux, colporteurs d'agonisants : 

— Çà, messieurs, vous vous trompez de ior- 

te ; conduisez donc votre homme en face, à 

la Morgue ! 

Eh bien, voilà ce qu'il faudrait éviter à ttut 

prix. Nous avons eu assez de scandales de 

tout genre à Toulouse, par la faute des muni- 

cipalités passées, pour en éviter de nou- 

\ veaux. Car nous estimons que c'en est un que 

de marchander tes soins et la vie à un pau- 

vre diable victime d'un malheur, qje S'agir 

avec si peu de complaisance dans des cas 

semblables à celui que nous venons da pi.hr. 

Ce n'est certes pas te premier qui MJ pré- 

sente. Il appartient à la municipa.ité et à la 

commission des hospices d'y veiller, Aé s'oc- 

cuper sérieusement de la question et de cYn- 

mt les instructions nécessaires aux subalter- 

nes de l'hôpital pour faire cesser l'état de rho- 

ses actuel. 

Ce n'est pas le concierge de l'hôpital qui de- 

vrait avoir entre ses mains la vie l'un ma ;- 

heureux ; si la consigne qu'il a reçue pst stu- 

pide, qu'on la modifie ; en tout cas, qu'on ne 

le laisse pas juge de l'opportunité de l'admis- 

sibilité d'un blessé, alors que les médecins se 

sont déjà prononcés sur ce point. 

Lorsqu'un moribond se présente sur le 

seuil de l'Hôtel-Dieu, qu'on lui en ouvre les 

portes rapidement et qu'on 'ui donne au plus 

vite tes soins nécessaires ; on n'a que irop 

souvent mis en action l'histoire du pendu de 

la forêt de Saint-Germain. A C 

Accident d'automobile 

1 Mme VictorifM! Mou- ! louse, pianistes distingués. 1 

fJmrto* IvZn« Pa- i de leur adresser nos mtu r, : 

ïfSJ^ Y; i« so bonne mus que dont s nous 

Samedi soir, vers 5 h 

let, âgée de 67 ans, ménag._. 

ris, 46, a été heurtée et renversée sur le sol 

©n face son domicile, par une automobile 

conduite par M. L., propriétaire, demeurant a 

l'Embouchure. Dans sa chute, Mme Moulet a 

reçu diverses contusions sur la partie droite 

du corps et au bas du .même côté. Un médecin 

lui a donné tes premiers soins et a décla- 

ré que les contusions étaient sans gravité. 

Une enquête est ouverte au commissariat du 

3» arcondisseunent. 

Une arrestation 

La police de la sûreté a procédé hier â l'ar- 

restation d'un certain Alphonse B..., âgé de 

30 ans,employé des tramways, inculpé d'outra- 

ges à ia pudeur.délit commis dans l'après.-midi 

d'hier au faubourg Bonnefoy. I* commissaire 

du 4° arrondissement a ouvert une enquête. 

Accident 

Rfer, vers B heures de l'après-midi, le nom- 

mé Jean Dansau, âgé de 19 ans, employé de 

commerce, demeurant place Lucas, 21, venait 

de se baigner dans la Garonne, au Ramier du 

Château et passait sur te mur de la chaussée, 

lorsqu'il a glissé et est tombé de toute sa hau- 

teur sur le ciment. Dans sa chute, il s'est frac- 

turé 1e crâne. 11 a été relevé par ses camarades 

et, après avoir reçu tes soins nécessaires, il a 

été reconduit à son domicile. 

Caisse d'Epargne et de PrevcfdTrov 

Opérations du 23 au 30 juillet 1906 : 

Recettes 66,387 " 

.Dépenses 42,347 15 

Excédent de recettes 24,039 SB 

Les bureaux sont ouverts tous les jours, de 

midi à 3 heures. 

L'intérêt, pour 1906, est fixé à 3 %. 

MURET. Distribution dos prise do l'éeoïs 

libre. — Hier, a 4 he-m-es, a eu lieu la dis- 

tribution «8 Ma aux élèves de notre écote 

lihre. La sa'je était archi-combte. Toute la 

société muretaiim était réunie pour rendre 

hommage aux dévoués professeurs et applau- 

dir aux succès de leurs élèves. 

Nos félicitations au chœur qui a chanté 

Vive l'armée ! 

Le RltndM-Vùnt des Savoyards, opérette a 

été très gentiment interprété. 

En somme, tout a été très bien rendu 

Que Mine Courrège et M. Lacroix, de Tou- 

nous permettent 

iernents pour la 

ous ont régalés. 

Merci à M. l'archiprètre et à M. Charles Niel, 

ancien député, d'avoir bien voulu présider 

cette cérémonie et qui, par leur présence, en 

ont rehaussé l'éclat. 

Merci également à Mlle Suzanne Petit qui, 

accoYiipnsrnée de M. Joseph Niel, a fait la 

quête au profit de nos écoles. 

Merci, enfin, à tous les catholiques mure- 

tains qui soutiennent si généreusement l'œu- 

vre si utile entre toutes de la liberté d'ensei- 

gnement. 

MONTCAZIN. — Hâtez-voua... — Au temps 

lointain de notre enfance, notre maître d'é- 

coile nous faisait aipprendre une page de Boi- 

leau, commençant par ce vers : « Hâtez-vous 

lentement, et sans perdre courage, etc. » 

Sans parti-pris, il est .permis de croire que 

fentrepeneur do maçonnerie chargé de cons- 

truire une nouvelle mairie dans notre com- 

mune, n'a pas oublié le poète et qu'il met ses 

conseils on pratique. 

Depuis bierrtnt deux mois que les fondations 

sont commencées, à peina si les murs s'élè- 

vent de dix.centimètres au dessus du sol. 

Quoi d'étonnant à cela ? 

Deux maçons font leur apparition deux 

fois par semaine sur le chantier. Ce n'est cer- 

tes pas suffisant. Si cet état do choses conti- 

nue, l'hiver arrivera, et l'on ne pourra contem- 

pler l'édifice que sur les plans de l'ar- 

chitecte. 

Nos braves cultivateurs ne sont pas satis- 

faits, car il leur tarde de pouvoir, le diman- 

che, s'abriter sous le préau qui doit faire corps 

avec le nouvel hôtel municipal. 

Nous nous faisons l'écho de leurs doléances 

dans l'espoir que, désormais, les travail'' se- 

ront poussés 'plus activement. 

Iliil!f3isr10î^^?!1iïllll!!!!!111!lll 

chrétiens affirme- à nouveau son indépendan- 

oe dans (a tactique politique, ainsi que dans 

la propagande sociale démocratique. 

©3 ^7" es 

Bordeaux, 6 août. 

Wn« grève, Jusqu'ici partielle, a éclaté hier 

parmi le personnel des tramways de ia ban- 

lieue de Bordeaux. Dans une lettre qu'ils 

adressaient hier à la direction, tes employés 

syndiqués faisaient prévoir cette décision. 

Les lignes du Bouscat, Saint-Méfiard et Mé- 

rignac étaient à peu près interrompues ; la 

seconde surtout, par suite de déprédations 

commises sur la voie. 

En effet, en plusieurs endroits, les aiguilles 

ont été emportées et même des rails enlevés. 

Les délégués grévistes, qui demandent di- 

verses améliorations tant dans le salaire que 

dans la durée du service, ont eu deux entre- 

vues avec te conseil d'administration sans ob- 

tenir des résultats appréciables. La grève oit- 

tiuuvra donc et s'éteiulra à toutes tes lignes, 

si une entente ne se produit pas. Les em- 

ployés de Bordeaux (ville) menacent de faire 

cause commune avec leurs camarades subur- 

bains si satisfaction n'est pas donnée a ces 

derniers. 

Le duel de Négrier-André 


A ta derniêTe heure, on persiste à croire 

que le duel de, v igrier-An-dré aura heu aujour- 

d'hui lundi. ' 

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Etat sanitaire - 

La statistique de la vilte a, e nouveaux eïîame*ns seront organisés en 

noveuiore prochain pour la machine et, la sté- 

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taitevard de Strasbourg. 

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NABBONNE, hôtel de France, le 9 AOttt. 

CABCASSONNE, hôtel Bernard, le il. 

TOULOUSE, hôtel de l'Europe, pUce La, 

yette, les 12 et 13. - 

PAMIEBS, hôteJ Cateln, le 15. 

CASTRES, hôtel du Nord, le 17 

ALBI, hôtel du Vigan, te 18. 

MONTA UBAN, hôtel de FlQJHtt le 19.. 

CAHORS, hôtel des Ambassadeurs. Je £0, 

AUCH, hôtel de la Pnste, te 22. 

TARBES, hôtel du OaHUlU. ieffl. 


Courses de chevaux 

A VICHX 

r Prix de Bellerive, à rêclamerTôoo S 9M 

imètrcs environ. — L Morning-Song, par Pertfi 

iWiiin*. (J. iieiG) ; 2. Fonteine-LifflSùîeuso fila,' 

antyre) ; 3. Iridlne (u. Barthoiumew). 

1 ac 

Non placés : Sun, Hollande, Claribel OUPPT, 

^Bée-Il, Cake-Dance, Tulipe, Galanterie, Patte de- 


Mutuel : gagnant 13 ; placés : Morning-Sone 6 

; Fontaine-Lumineuse i>, Iridinc 6 50. 

Prix de l'Ardoisière, handicap, 3.000 lrancs » 600 

; mètres environ. — l. Mlle Marguerite, par ~àon 

' CMine et Tljuca, à M. J. Lieux (Spears) ; 2. Ser- 

, gent, à M. le vicomte Pli. d'Espous de Paul (j 

KeifT) ; 3. Frascator, à M. le vicomte Ph. d'Espous 

do Paul. 

Non placés : Va-Bpn-Train, Hue Gaga, Papyrus, 

; Mlle de MontpenslerT 

. Une longueur. Une encolure. 

Mutuel : gagnant 1S~50 ; placés : Mlle Marguerite 

,« 50, Sergent 7. 

Grand-Prix du Cercle international, 1C0.000 francs, 

S.600 mètres environ. — i. Eider, par Saint-Brice 

et Eilen-Roch, à M. 1 educ de Gramont (Sparkes) ; 

'S. Moulins-la-Marche, à M. J. Lieux (Spéars) ; 3. 

Punta-Gorda, à M. J. Lieux. 

Non placés : Querido, Neuil, Nimay, Herode-II. 

Une courte encolure. Une demi-longueur. 

Mutuel : gagnant 50 ; placés : Eider 16, Mou- 

lins-la-Marche 29. 

Prix de la Société d'Encouragement, 3 ! série, 3.000 

lrancs, 2.000 mètres environ. — 1. Lascar, par Arti- 

san et Lorely, à M. J. Lieux fSpears) ; 2. Pergame, 

à M. E. Then-Bergh (J. ReiH) ; 3. Comète, à M. le 

'•due de Gramont (Sparlses). 

Non placé : Liberty. 

Une tête. Une tête. 

Mutuel : gagnant 13 50 ; placés : Lascar 12, Per- 

game 6 50. 

Prix de l'Allier, handicap, à réclamer, 3.000 fr., 

B.frlO mètres environ. — l. Serpolette, par Courlis 

et Sarcelle, à M. J.-lî. Freeman (Milton Henry) ; 

S. Gousse d'Ail, à M. P. Woodland (Spencer) ; 3. Sin, 

a M. le comte Ph. d'Espous de Paul. 

Non placés : Serinette, Héllane, Fausse-Alerte. 

Deux longueurs. Une longueur. 

Mutu« : gagnant 13 ; placés : Serpolette 7, Gousse- 

«'Ail 9 59. 

* CAEN 

Caen, 5 août. 

Prix du Conseil général, à réclamer, 3.000 francs, 

1.500 mètres environ. — 1. Tombola, par Polygone 

tri Tombelaine, à M. E. Veil-Picard (Cormack) ; 2. 

Belmar, à M. W.-K. Vanderbilt (Ranscb) ; 3. Ti- 

Xus-IH, à M. A. Veil-Picard (T. Burns). 

Non placés : Balaam, Fufutte, L'Epave, Prima- 

Dona, Brome, Arbalette, Upsal, Vanina. 

Trois-quarts de longueur. Demi-longueur. 

Mutuel : gagnant 40 ; placés : Tombola 10 50, 

Belmar 7, Titus-IH 10. 

Prix de la Société Sportive d'Encouragement, prix 

principal, 4.000 francs, 2.500 mètres environ. — 1. 

•Tremier-Pas, par Eryx et Genlis, à M. le baron E. 

(de Rothschild (Carmack) : 2. School Girl, à M. R. 

«farter Junior (Marsom) ; 3. Valse-Bleue, à M. C. 

Vagliano (Féborde). 

iron placés : Lucifer, Commère-ïl, Cake-Waik-II, 

Triboulette, Doncaster, Ondulante. 

Trois-quarts de longueur. Une encolure. 

Mutuel : gagnant 25 50 ; placés : Premier-Pas-II 

11, School Girl 60 50, Valse-Bleue 57. 

• Prix du Premier-Pas, 8.000 francs, S00 mètres en- 

tviron. — 1. Ile de France-III, par War-Dance et 

Illusion, à M. Ephrussi (F. Hardy) ; 2. Le Sart, à 

îM. Vanderbilt (K/msch) ; 3. Calomel, à M. A. Au- 

Bont (Bellhouse). 

Non placés : Gimone, Dédale, Benjamin, Sphinx, 

.Field-Mouse, Rosy Letty, Thisbé, Bonne-Fée, La 

aicuville. 

i Mutuel : gagnant 13 ; placés : He de France-III 7, 

'Ï.6 Sart 8, Calomel 6. 

Prix de la Société d'Encouragement, première sê- 

**io, 10.000 francs, 3.000 mètres environ. — l. Bersa- 

Ibée, par Le Samaritain et Bouture, à M. le baron 

Woy (Ch. Childs) ; 2. Préférée, à M. A .Aumont 

iJBellhouse) ; 3. Ypsilanti. à M. B. Chan. 

, Non placés : Zig-Zag, Petto. 

, Deux longueurs. Demi-longueur. 

' Mutuel : gagnant 103 ; placés : Bersabée 18 50 ; 

Préférée 10 50. 

i Prix de Longchamps, handicap, 5.000 francs, 2.200 

Tnètres environ. — 1. Menzieza, par Polygone et 

Slerlette, à M. E. Veil-Picard (Cormaek) ; 2. Scara- 

*>co, à M. le baron Foy (Ch. Childs) ; 3. Philaô, à 

M. James Hennessy. 

i. Non placés : Love Me Long, Organdi. 

Une longueur et demie. Deux longueurs. 

1 Mutuel : gagnant 20 50 ; placés : Menzieza 10, 

ficaraliée 8 50. 

Stéeple-Chase, handicap, 4.000 francs, 4.000 mètres 

environ. .— 1. Souvenir Impérial, par Vannean et 

Swift, il Mme Denis (Hollobone) ; 2. Don Alberto, 

a M. G. Ashman (Martin) ; 3. Iéna-II, à M. le 

comte, du Pontavice (Bara). 

. Non placés : Vanikoro, Avril-ll, Wanton. 

Deux longueurs. Deux longueurs et demie. 

Mutuel : gagnant 19 50 ; placés • Souvenir Impé- 

rial 12, Don Alberto 9 50. 

A CASTRES 

Castres, 5 août. 

Temps splendide, un peu chaud. Beaucoup de 

inoncle. Les uniformes des officiers de dragons et 

JSe chasseurs, venus en grand nombre, tranchent au 

sUli-eu des claires toilettes et offrent au pesage un 

tou.p d'œil des plus brillants. 

Première course. — Premier prix de la Société 

Ses Steeple-chases de France. — 1. Etoile, au baron 

Je Palaminy (Béziade, apprenti) ; 2. Régulus. au 

marquis de Seoraille (Courtade) ; 3. Alzan, à M. E. 

Sers (Faivre, apprenti). 

Gagné facilement 3 longueurs. 

Deuxième course. — Premier prix de la Société 

Sportive d'Encouragement. — 1. Aavant-Garde, à 

M. E. Sers (de Fournas) ; 2. Nacelle, à M. Simon 

. Violet (Ratelifle) ; 3. Mimile, au comte J. de Brettes- 

rinirin (.Curbet). 

Non placé : Christmas. 

Gagné 5 longeurs et 3 longueurs. 

Troisième course. — Deuxième prix de la Société 

Sportive d'Encouragement. — 1. Mab, à M. J. Ruf- 

jîjlé (Rôotcliff), et Dalmâtie, au baron de Nexon 

IPrtor. aprirenti), deat-heat ; 3. Reine Jeanne, à M. 

D. Guestier (Espagnol). 

* cés : ta MaoWte, Prédilection, Cartez. 

i£^t"1» ûrse. - Prix des Ha*as. - 1. Cordon 

r P vJL , D ;r Guest,er (Espagnol) ; 2. Souloro, à M. 

. brevet (Lassevaine, apprenti) ; 3. Merry Tesdy 

au baron de Nexon (Prier '' 

Gai»né 3 tocgueuEs et loin. 

itl e *, Q ? 1Jiènie «ourse. — Prix de la Société de Sport 

T i i rihce. — 1. Debrubat, à M. cle Mézamat de 

usie (M. le comte d'Advisard) ; 2. Régine, à M.. R. 

Mahuziès (le propriétaire) 

Non placé : Eloï, dérotié. 

La deuxième réunion aura lieu le dimanche 

23 septembre. 

CASTELSAGRAT 

. Voici le programme des courses de chevaux qui 

seront courues sur l'hippodrome de Cabanas le mer- 

credi 15 août, à trois heures du soir : 

Prix du Cabanas, au trot monté ou attelé en par- 

tie liée, heats 2 sur 3, 500 francs, dont 200 francs 

offerts par la Société d'Encouragement et 100 francs 

par la Société hippiques distance, 1.700 mètres. En- 

gagements chez M. Aldigé, à Castelsagrat, le 10 

août, avant huit heures du soir. 

Prix régional, au trot monté ou attelé, 210 francs 

offerts par la Société hippique et un objet d'art; 

distance, 3.500 mètres. Engagements chez M. Dus- 

*3uy, à. Castelsagrat, }e 10 août, avant huit heures 

du soir. 

Prix de la Ville, au trot monté, 400 francs dont 

300 francs offerts par le gouvernement de la Répu- 

blique; 50 frSflcs par la- Société hippique et 50 fr. 

par le conseil municipal; distance, 3.500 mètres. En- 

gagements jusqu'au jeudi W août, avant huit heu- 

res du soir, chez M. Aldigé à Castelsagrat. 

Prix de la Société sportive d'encouragement, 500 

francs offerts par la Société sportive d'encourage- 

ment, distance 1.800 mètres. Engagements jusqu'au 

mardi 7 août, avant deux heures du soir, chez M. 

Madeleine, 3, ruo Scribe, Paris. 

Âutomcbiiisme 

LA COUPE DS FRANCE 

Dinard. 5 août. 

Aujourd'hui, étape Dinard-Brest et départ com- 

me précédemment par catégories. Le premier dé- 

part a eu lieu ce matin, à 8 h. 45 -, le 2° à-9 h. 29 ; 

le 3* à 10 h. li ; le 4" à 10 h. 49 ; le 5" a 

11 h. ii. 

40 voitures sont parties. Trois objets d'art ont été 

offerts par la ville et les habitants aux coureurs. 

Brest. 5 août. 

Les premières voitures arrivent à 3 heures. Les 

trois premières gagnent les pri-x offerts par la 

ville. Ce sont : Vulcain II, n° 3; de Dion-Bouton, n 

13 et de Dion-Bouton n*5. Les deux premières en- 

trées dans le parc de la caserne Fautras, ayant 

l'heure fixée, sont Vulcain II n" 3 et Gobron n 45 

Une nombreuse affluence assistait au contrôle à 

larrivée des automobiles. ^ fi ^ 

voie! lordre d'arrivée des automobiles dans le 

parc 3 45, 13, 16, 62, 53, 17, 60, II, 61, 14 , 59, 40, 43, 

68. 37, 10, 66, 20, 8. 

Seule, jusou'à présent, la voiture 88, 6 

a été pénalise de 7 minutes. Un 

duit. Au cours de l'étapô, la voiture o7 a verse à 

un tournant brusque à Lanloup (Cotes-du-Noid) 

M Rev a été contusionné. Il crachait le sang 

mais les blessures ne sont pas graves. Le mécani- 

cien n'a eu que peu de chose. 

LA COURSE DU BALLON D'ALSACE 

Rernirc-mont, 5 août- 

Un temns solendido a favorisé la fête sportive et 

artistique* de Bussang et de Saint-Maurice ; 1 af- 

fluence des voyageurs qui arrivent par ues trains 

spéciaux est considérable. La course d automobiles 

par la route du ballon d'Alsace comprend un par- 

cours de 9 kilomètres avec treize lacets L'altitude 

au point de départ à Saint-Maurice est de 5o0 mè- 

tres et cle 1,178 mètres au point d'arrivée. Il s agit 

de savoir le minimum de temps que peut mettre 

une automobile pour gravir le Ballon. 

Cinquante voitures des clubs vosgien, Belfortam et 

alsacien prennent part à la course. La coupe-chal- 

lenge est offerte par M. Paul Lederlin. 

Saint-Maurice, 9 h. 40. 

Voici les résultats de la course éliminatoire. — 

7" catégorie t" baron de Turckhein, sur voiture Lor- 

raine-Dietrich, en 12 m. 46 ; 2°, Nanse sur Lorralne- 

Dietrich en 14 m. 57. c° catégorie, l Schvob, sur 

voiture Berliot, en 12 m. 51 s. ; 2" Buragti sur voi- 

ture Mathis, en 13 m. 5 s. 5 1 catégorie, 1 Sahler 

sur voiture Rossel, en 16 m. 39 ; 2% Bourdault, sur 

voiture de la Buire, en 16 m. 42 s 4 catégorie l 

Rigoulot, sur voiture Peugeot, en 17 m. 37 ; 2 , Sir-, 

coulon, sur Peugeot, en 18 m. 36. 2" catégorie 1, 

Meulière, sur voiture Corre, en 20 m. 57 s. ; 2 Pe.- 

rln, sur voiture Peugeot, en 22 m. 28 s i" catégorie, 

1" Goux fils, sur voiture Lion, en 19 m. nO s. ; 

2' ' Jacquet, sur Peugeot, en 22 m. 54 s.. Les premiers 

de chaque catégorie sont classés pour la nnaio. 

Saint-Maurice, 1 h. soir. 

Anrès avoir été handicapés, les sept coureurs sont 

partis à 9 h. 50 pour la finale â 3 minutes d inter- 

valle. La coupe Lederlin a été gagnée par M. Goux, 

de l'Auto-Cru-b Belfortain, classé premier avec 18 m. 

29 s 

catégorie, 

accident s'est pro- 

Le prix Peugeot, consistant en un objet d'art attri- 

bué à la voiture ayant fait le meilleur temps ab- 

solu, a été gagné par Sshwob. 

Mêlasses. — Demande ferme. On cote • martliKn- 

«îse de bouche, 36 francs les 100 kilos 

Laines. — Demande très calme, u a été importé 

par steamer Pervenche, arrivé de Passages 80 bal- 

les laines. 

Peaux do mouton. — Sans affaires Noas avons 

reçu par le steamer Grive, arrivé de Londres, 6 bal- 

les de peaux de moutons. 

Suifs et corps gras. — Suif en branche frais, 52 ; 

fondu, 67 ; premier jus de mouton 86 à SS ; suif 

pressé frais, 96 ; oléomarg;rino extra 99 ; première 

qualité, 93 ; ordinaire, 84 ; produits fabriquas, stéa- 

rine pures saponification, ito ; distillation, 10 250 ; 

glycérine de lessive, 69 ; suifs d'os et petits suifs, 

48 à 55 lrancs. 

Cuirs et peaux en poils. — Il ne se traite que de 

rares affaires à des prix sans variation. On cote : 

Plata secs, bœuf?, de 122 à 130 ; Hâta secs, vaches, 

de 120 à 125 ; Plata salés verts, 80 à 90 ; vaches 7S 

à 85 ; Dakar secs, 85 à 95 ; Ccnakry secs, 100 ; Ma- 

dagascar secs, 85 à 90 ; salés secs, 60 à 67 les ou 

kjlos. 

Poudrette broyée, 5 25 en vrac, 6 fr. les 100 kilos; 

sulfate d'ammoniaque, 20 à 21 °f. d'azote. On cote : 

actuellement 33 à 34 fr. les 100 kilos pour livraison 

à la culture -, nitrate de soude disponible, 2S 75 ; 

superphosphates d'os pur, 9; poudre d'os verts, 12 50. 

Engrais potassiques. — Sulfate de potasse : 48 à 

50 % de potasse, 25 à 25 50 les 100 kilos ; chlorure de 

potassium, 48 à 50 % de potasse, 22 les 100 kilos ; 

kaiaite, 6 75 à 6. . 

Sulfate de cuivre. — Sans variation. On cote : dis- 

ponible'et livrable, de 65 50 à 66 les 100 kilos. 

Soufres. — La campagne est terminée et les cou 

pour la prochaine campagne n'ont pas encore paru 

sur lo marché. 

HAUTE-GARONNE 

Revel. 

Marché du i août : „ , - 

Prix du. bétail sur pied, le quintal: Bœufs, * »J., 

vaches, 32 francs; veaux, 46 fr. 10; moutons, 48 W), 

brebis, 44 10; porcs, 51 francs. ' . 

Céréales. — Blé. -les 80 kilos, 18 francs; seigie, ii 

francs; maïs, 12 25; avoine, 9.25. 

TARN-ET-GARONNB 

Montauban. 


Eourse. — Blé fin supérieur, 18 42; blé tendre 

moyen, 18 16, le tout les 80 kilos. 

jjaPe. _ Blé, Ire qualité, lhcctolitre, 17 75; blé 2 

qualité, 17 50 blé, 3'" qualité, 10 50, le tout l'hectol. 

" Seigle,- 12 francs; fèves, 16 francs; maïs, 14 francs; 

avoine, 12 francs. 

Molieres. 

Foire du 3 août. — Eeaucoup de monde à notre 

foire et nombreuses affaires. 

Voici les cours pratiqués : 

Marché aux bestiaux. — Assez bien garni et baisse 

sensible sut" les animaux de labour et de croît. 

Viande de boucherie. — Bœnfs. de 3', à 40 francs; 

vaches, de 24 à 32 francs les 50 kilos moutons, 1 10; 

veaux 95 centimes le kilo. 

Animaux de labour. — Bœufs, de 650 a 850 francs; 

vaches, de 450 à 750 francs,; génisses et tauriUcns, de 

250 à 400 francs, le tout ta paire. 

Porcs gras, de 49 à 52 francs le quintal; porcelets, 

de 10 à 25 francs lun. „ 

Pla cea la volaille. — Pintades, 90 centimes; 

lets 75 centimes; dindonneaux. 70 centimes; 

et poules, 60 centimes, le tout la Hvre. ,._,_„ 

Pigeons de 60 centimes à -t.fr. 50 la paire; lapins, 

de 90 centimes à 1 fr. 50 lun. 

Œufs, 70 centimes la douzaine. 

Fruits. — Pêche s, de 40 à 75 centimes la douzaine; 

poires, de 5 à 10 centimes le kilo. 

Halle aux grains. — Blé, de 17 à 17 50 les 80 kilos; 

maïs roux, 16 francs; blanc, 15 francs; fèves. 15 50; 

orgp. 14 francs; seigle, 12 francs; avoine," 10 francs; 

sorgho, 8 fr. 50, le tout lhectolitre; son, 6 fr. 25;,re- 

passes, 8 fr. 50, le quintal. 

AUDE 

Bram. 

Foire du 3 août.— Cours pratiqués sur les divers 

marchés : 

Porcs gras, 00 à 53 fr. les 50 kilos, poids vif ; por- 

celets, 35 a 45 suivant qualité ; nourrissons. Î8 à 25; 

bœuls de boucherie, 70 à 75 les 100 kilos ; bœufs de 

travail, 900 à 1,000 francs l'attelage ; vaches de bou- 

cherie, 55 à 60 les 1CS kilos ; vaches de travail, 550 

à ooo l'attelage ; veaux, o 85 à 1 fr. le kilogr. ; poids 

vif ; moutons et brebis. 32 à 38 suivant qualité, nolds 

vif ; agneaux. 0 85 à 0 95 le kilo ; chevaux de trait, 

850 à 950 ; poulains et pouliches, 450 à 500 ; poular- 

des, 6 à 6 50 la paire ; Poulets, 4 50 à 5 ; canards, 

i 75 à 5 ; canetons, 1 à 1 20 la paire ; oies grasses, 

0 85 à 0 90 le demi-kilog. ; lapins gros, 1 75 à 2 ; 

lapins petits. 0 65'à 0 70 ; jambons pays, 2 50 à 2 70 

le kil. ; lards pays, 1 70 à 1 80 ; saucissons, 3 50 à 

3 60 lé kilo. 

Œufs, 1 05 à 1 10 la douzaine. 

TARN 

Lautrec. 


Blé, 18 23 ; avoine, 9 50, le tout l'hectolitre. 

Animaux de basse-cour. — Poules, 4 25 à 5 25 ; 

poulets, 2 75 à 3 ; pigeons, 1 80 ; dindons, 8 â 10 ; 

lapins domestiques, 0 65. 

Le blé nouveau est coté à 17 50 l'hectolitre. 

sn effet, que ftaa nomlira fie vtgRoKei, prlnclpala- 

ment eeux de plaine, ont été gelés, en tout ou en 

partie. 

HÉRAULT. — On écrit de Montpellier : 

« La situation n'a subi aucun changement depuis 

la semaine dernière. La sécheresse abimè"les vlgnc^ 

bles mal soignés, et partout -elle maintient les ma- 

ladies qui ne peuvent se propager. 

« Les affaires so»t des plus calmes, malgré des 

cours très bas, et l'on ne prévoit pas.de sitôt la mo- 

dification de cet état de choses. Les cours restent 

sans changement et l'on est obligé de répéter que la 

situation économique est toujours très mauvaise. 

AUDE. — De Narbonne : 

« Toujours un petit courant d'affaires, mais bien 

faible, et à des prfx peu encourageants. » 

BulMinJinânciei 

' -.- REVUE HEBDOMADAIRE 


Nous constatons à nouveau le Eetour en faveur 

des grandes valeurs françaises, ri faut biea convenir 

que cette fermeté est due en partie notable aux ra- 

chats de vendeurs qui au moment des élections 

avaient vu la cato&trophe plus rapprochée qu eue 

n'est espéions-le. Ou a vendu, aujourd'hui on ra- 

chète. Le spéculateur n'aime généralement pas 

pa'-tir en vacances en conservant une position de 

vendeur I« 3 % français clôture à 97 45. La rente 

espagnole avec un change plus calme reste une va- 

leur Intéressante. 

La rente turque est bien tenue et finit a 96 65. On 

annonce'que les recettes de la caisse de la dette prer 

scn'pnt une augmentation sensible sur l«s previ- 

pou- 

canards 

sentent une augmentatii 

Sur les fonds russes et sur l'avenir qui leur est ré- 

servé nous sommes tous réduits à des conjectures. 

Ch->cùn peut apprécier les événements et se faire 

un^ opinion qui dé-i>end beaucoup plus du dévelop- 

pement des événements poMtiques que du côté pure- 

ment financier. 

Les actions de nos grandes Compagnies de che- 

mins de fer sont assez fermement tenues. La conti- 

nuation des -plus-values do recettes pour la dernière 

semiine n'a pas mieux réussi que précédemment a 

donner du ressort à leurs cours ; mais elles ont bien 

résisté aux causes passagères de dépression qui ont 

secoué lo marché. On invoque toujours contre ces ti- 

tres les mêmes raisons ; mais il semble que les cou » 

soient peu â peu arrivés à un niveau assez bas pour 

que le taux de capitalisation de ces valeurs paraisse 

susceptible d'attirer maintenant sur la plupart d en- 

tre elles les capitaux de placement. 

L'action omnibus stationne à 995 ; La auesUpn de la 

réorcafilsation des transports qui ne sera repus, 

qtrfPautomne passe au second plan ; on confl 

dère actueUement que la marche du tiafic action de 

i0 Lo S Mét%ooUtoin faible aux environs de 481 ; avec 

vextensïon du réseau l'entreprise va entrer dans 

une ère tout a fait normale qui semble plutôt devoir 

réduire la recette nette. . 

Parmi les valeurs d'électricité, celles des secteurs 

conservent un calme qui témoigne de la confiance 

des Sociétés dans une saolution conforme a leurs in- 

térêt-- Des recettes un peu moins satisfaisantes ont 

fait un peu fléchir l'action Suez à 4500. La part de 

fondateur est à 2075 et la paît civile a 3400. 

Le marché minier est très hésitant; la nouvelle 

constitution du Transvaal n'est pas en principe de- 

favorable à l'élément britannique, mais elle ne lui 

est pas non plus systématiquement favorable. On 

esnère que le gouvernement transvaalien votera le 

maintien de la main-d'œuvre chinoise, mais ce sont 

des désirs qui ne sont pas encore réalisés. 

DE LAVMEKlE. 

tt, place Vendôme, Paris. 

Offerte à tous les Lecteurs 

îîous avons la bonne fortune d'offrir aujourd'hui a tous les lecteurs atteints defaibless«' 

nerveuse, neurasthénie, maladies de l'estomac, du rein, du cœur, de 1 intestin, aux malades* 

de la poitrine ou des bronches, à tous les rhumatisants, goutteux, asthmatiques, etc. 'v 

enfin à tous ceux qui souffrent, une consultation gratuite pour leur permettre de guérir p ar ; 

la Méthode Dermothérapique électro-végétale dont on ne compte plus les succès dans 1 9 ; 

traitement des maladies chroniques. 

Détacher aujourd'hui ee questionnaire en suivant ce pointillé • 

Veuilles indiquer f 

ci-contre \ - 

nos noms et ) 

votre adressa V 

Quel est eotre âge 

cotre profession ' 

je, et} 

Dormei oous bien/.... 

Toussez-cous f 

Aces-cous des batte- 

ments de cœur/ 

Votre estomac et nos] 

intestins fonction-^ 

nent-ils bien? 

'A ces-cous fait des abus\ 

i ou des excès ? ) ^ 

Etes-cous maigre oui 

obèse/ I — 

ISVIS. — Pour recevoir parle retour du courrier la Consultation gratuite, veuillez détacher es 

questionnaire en le coupant avec des ciseaux; puis, vous répondrez simplemeut ù toutes les ; 

demandes et cor

1906 - Bibliothèque de Toulouse

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