Le présent document se veut une contribution à un travail ... - EuroSAE
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proche de la physique fondamentale, <strong>à</strong> qui elle empr<strong>un</strong>te la rigueur, et dont elle<br />
revêt les difficultés mathématiques… et en même temps si comm<strong><strong>un</strong>e</strong> dans notre<br />
vie quotidienne : radio, télévision, vidéodisques, radars, puces, satellites…<br />
liste interminable et sans ces<strong>se</strong> renouvelée depuis quarante ans.<br />
<strong>Le</strong> STTA, son organisation, son évolution, sa vie sont décrits dans le chapitre<br />
suivant : c’est le théâtre principal de l’action, de la nôtre comme de celle de nos<br />
interlocuteurs, militaires ou industriels.<br />
On ne peut parler d’électronique de comm<strong>un</strong>ication sans évoquer les composants<br />
et matériaux de ba<strong>se</strong> (objets du troisième chapitre) : leurs histoires <strong>se</strong><br />
confondent. Il sont bien plus que les briques élémentaires de l’électronique : ils<br />
en sont l’es<strong>se</strong>nce, quand ils ne sont pas <strong>à</strong> eux <strong>se</strong>uls <strong>un</strong> système, comme les<br />
puces quand elles <strong>se</strong> font calculateur, modulateur démodulateur (modem),<br />
mémoire, récepteur radio…<br />
<strong>Le</strong>s cinq chapitres suivants survolent l’électronique de comm<strong>un</strong>ication par<br />
grandes fonctions, désormais familières d’<strong>un</strong> grand public, et traduites dans<br />
l’organisation interne du STTA comme dans celle de l’industrie. Il s’agit d’abord<br />
de la fonction détection, celle qui est assurée par les radars (sol ou bord).<br />
<strong>Le</strong>s radars sol s’intègrent dans les systèmes de défen<strong>se</strong> aérienne, dont ils<br />
constituent <strong>un</strong> composant majeur. Ainsi contons-nous l’histoire du NADGE,<br />
grand programme OTAN de défen<strong>se</strong> aérienne : elle illustre celle des équipements<br />
français et de leurs brillants succès.<br />
<strong>Le</strong>s radars bord s’intègrent – s’intégraient –, eux, avec peine dans le système<br />
d’arme « avion ». <strong>Le</strong> cinquième chapitre relate <strong><strong>un</strong>e</strong> difficile cohabitation,<br />
avant que les avionneurs n’admettent qu’il est plus judicieux de construire <strong>un</strong><br />
appareil autour de <strong>se</strong>s armes et de son moteur que d’implanter <strong>à</strong> toute force<br />
ces derniers dans <strong><strong>un</strong>e</strong> cellule.<br />
<strong>Le</strong> chapitre suivant (radiocomm<strong>un</strong>ications et radionavigation) comporte deux<br />
parties distinctes, liées par le fait que toutes deux font appel aux techniques<br />
radio (plus ou moins classiques). <strong>Le</strong>s radiocomm<strong>un</strong>ications assurent les liaisons<br />
entre avions, entre ba<strong>se</strong>s (surtout lointaines), entre ba<strong>se</strong>s et avions, et<br />
réciproquement. Sont utilisées les grandes ondes, les ondes moyennes, les<br />
ondes courtes ou très courtes… et la réflexion sur les couches ionisées de<br />
l’atmosphère, que permettent les longues distances. <strong>Le</strong>s grandes modulations<br />
classiques (amplitude, fréquence, bande latérale <strong>un</strong>ique) permettent d’économi<strong>se</strong>r<br />
les spectres. La radionavigation permet au pilote de <strong>se</strong> situer dans l’espace,<br />
soit qu’il émette des signaux et qu’<strong><strong>un</strong>e</strong> ou plusieurs stations au sol le relèvent,<br />
soit qu’il <strong>se</strong> repère en azimut, et parfois en distance, par rapport <strong>à</strong> des bali<strong>se</strong>s<br />
fixes, ou dans des systèmes plus complexes installés <strong>à</strong> terre.<br />
Lorsque les besoins en capacité excèdent <strong><strong>un</strong>e</strong> <strong>à</strong> quelques voies, du type téléphonique<br />
par exemple, les moyens radio évoqués ci-dessus deviennent insuffisants.<br />
Il faut alors augmenter les puissances, utili<strong>se</strong>r des antennes directives,<br />
des matériels plus lourds : bref, il faut pas<strong>se</strong>r aux faisceaux hertziens. <strong>Le</strong> ré<strong>se</strong>au<br />
de France Télécom est ainsi composé de liaisons hertziennes, au sol ou<br />
par satellite, et de câbles coaxiaux ou composés de fibres optiques. <strong>Le</strong> huitième<br />
chapitre décrit le choix opéré par l’armée de l’Air. <strong>Le</strong> Ré<strong>se</strong>au Air 70 fédère les<br />
actions qui ont permis la construction d’<strong>un</strong> système nouveau, moderne et adapté.<br />
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