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Le présent document se veut une contribution à un travail ... - EuroSAE

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ce domaine était mon fort, mais je réalisai qu’il n’était pas totalement incompréhensible.<br />

<strong>Le</strong> projet de radar, en fin d’année, réalisé sous la direction de Bertrand<br />

Daugny, récent créateur de l’Électronique Marcel Dassault, fut l’<strong>un</strong> des<br />

moments forts de mon passage <strong>à</strong> Sup’aéro. Parmi mes profes<strong>se</strong>urs, je me souviens<br />

de Michel Carpentier, qui surestimait <strong>un</strong> peu notre vites<strong>se</strong> de compréhension,<br />

de Marc Colonna, particulièrement clair, de Félix Gadelle, récemment disparu,<br />

et d’<strong>un</strong> ingénieur de la CSF qui s’appelait Thourel et qui était <strong>à</strong> l’époque le<br />

« pape » des antennes.<br />

Mon désir, après Sup’aéro, était de partir <strong>un</strong> an au moins aux États-Unis, et<br />

mon dossier pour Stanford était accepté lorsque Jean-René Maillard (qui fit ensuite<br />

carrière dans la banque), Régis Dabas (qui disparut dans l’accident du<br />

Boeing d’Air France <strong>à</strong> Pointe-<strong>à</strong>-Pitre) et moi-même, les trois ingénieurs de<br />

l’option « R », apprîmes que M. Pénin, le respecté directeur du Service technique<br />

des télécomm<strong>un</strong>ications de l’Air (le STTA), qui était <strong>à</strong> l’origine de la création<br />

de l’option « R » dont nous étions les premiers cobayes, considérait que<br />

l’année aux États-Unis dont avaient profité certains de nos anciens, comme<br />

Beignot-Devalmont, n’était pas réellement « coût-efficace » et qu’il valait mieux<br />

exploiter le je<strong><strong>un</strong>e</strong> ingénieur le plus tôt possible.<br />

Je<strong><strong>un</strong>e</strong> ingénieur au STTA : 1960<br />

De prime abord, le STTA n’apparaissait pas comme particulièrement attractif.<br />

<strong>Le</strong>s locaux de la rue de la Convention n’étaient pas lugubres mais presque, et<br />

je partageais <strong>un</strong> bureau avec trois autres ingénieurs et quatre téléphones. Maurice<br />

Fouilliart avait débuté comme ouvrier, avait passé le concours d’entrée<br />

dans les <strong>un</strong>iversités, terminait <strong><strong>un</strong>e</strong> licence de physique et venait d’être nommé<br />

ou allait être nommé ingénieur. Colette Kreder fut plus tard l’énergique directrice<br />

de son École, l’École polytechnique féminine (EPF). Je parlerai plus longuement<br />

de Jean Bertrais.<br />

Au deuxième abord, le STTA devenait vite beaucoup plus sympathique.<br />

L’ambiance de <strong>travail</strong> y était bonne, les relations avec les industriels étaient directes,<br />

chaque ingénieur suivait <strong>se</strong>s contrats de bout en bout, ce qui l’obligeait<br />

<strong>à</strong> traiter non <strong>se</strong>ulement les questions techniques, mais aussi les questions administratives.<br />

Comme elles étaient imbriquées, l’effort que cela re<strong>pré<strong>se</strong>nt</strong>ait<br />

était tout <strong>à</strong> fait récompensé par le <strong>se</strong>ntiment de tenir toutes les extrémités de<br />

l’écheveau.<br />

<strong>Le</strong> début des années soixante était <strong><strong>un</strong>e</strong> période de foisonnement technologique.<br />

<strong>Le</strong> radar sortait des limbes, l’informatique faisait son apparition avec le<br />

STRIDA (Système de transmission et de re<strong>pré<strong>se</strong>nt</strong>ation des informations de<br />

défen<strong>se</strong> aérienne) et les télécomm<strong>un</strong>ications continuaient <strong><strong>un</strong>e</strong> aventure technologique<br />

qui avait débuté avec la radio du général Ferrié et qui n’est pas achevée<br />

aujourd’hui. On en était aux balbutiements des faisceaux hertziens. Mais<br />

venons-en aux composants.<br />

<strong>Le</strong>s composants électroniques au bureau E1 : 1960-1965<br />

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