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Le présent document se veut une contribution à un travail ... - EuroSAE

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dans des radars de veille (DRBI 23), par l'armée de Terre (SEFT, Section<br />

d'études et fabrications des télécomm<strong>un</strong>ications) qui envisageait leur emploi, et<br />

par le STTA. Un radar de veille panoramique extrêmement moderne (<strong>à</strong> grande<br />

agilité de fréquence), équipé de TPOM, avait été, <strong>à</strong> la fin des années 1950,<br />

vendu par la CSF <strong>à</strong> la défen<strong>se</strong> aérienne hollandai<strong>se</strong>.<br />

LES ETUDES EN COURS EN FRANCE A LA FIN DES ANNEES 1950<br />

L'ambiance au STTA<br />

La période 1955-1965 a été particulièrement féconde en matière d'avancées<br />

dans le domaine de la défen<strong>se</strong> aérienne en France, notamment grâce <strong>à</strong> l'action<br />

du STTA, de <strong>se</strong>s ingénieurs d'études, de son directeur, l'ingénieur général<br />

Francis Pénin, qui savait créer la chaude ambiance propice <strong>à</strong> la création et soutenir<br />

efficacement « <strong>se</strong>s troupes », de son directeur technique, l'ingénieur en<br />

chef (puis général) Gilbert Pérot, formé aux moteurs d'avions mais dont l'insatiable<br />

curiosité obligeait <strong>se</strong>s subordonnés <strong>à</strong> trouver des répon<strong>se</strong>s techniques <strong>à</strong><br />

<strong>se</strong>s questions, pour con<strong>se</strong>rver leur propre estime ; et grâce <strong>à</strong> la très amicale<br />

complicité des officiers de l’EMAA/BPM, notamment du capitaine Jacques Paufichet<br />

(<strong>un</strong> ancien du STTA) 8 .<br />

Avant l'invention du carcinotron, les moyens de brouillage des radars étaient<br />

plus ou moins rudimentaires : de ce fait, jusqu'en 1955 environ, l'idéal était de<br />

dispo<strong>se</strong>r de radars de grande puissance (crête), même s'ils étaient quasi monochromes.<br />

L'évolution des techniques de brouillage et <strong><strong>un</strong>e</strong> analy<strong>se</strong> plus complète<br />

du problème, due en particulier <strong>à</strong> l'IPA Louis Chambeau, associée <strong>à</strong> l'arrivée<br />

de techniques comme la compression d'impulsions et/ou la corrélation,<br />

conduisirent, <strong>à</strong> la fin des années 1950, <strong>à</strong> la nécessité pour les radars de défen<strong>se</strong><br />

aérienne d'émettre la puisance moyenne la plus grande possible et de<br />

pouvoir fonctionner dans la bande de fréquences la plus large possible. Cela<br />

condamnait a posteriori le radar de sitométrie sophistiqué RADIA, développé<br />

par la Radio-Industrie dans la lignée des Crusoë et autres CRADAL, sous l'impulsion<br />

et avec des idées originales de l'ingénieur en chef Marie-Guerric de Coligny<br />

; par ailleurs, la structure métallique de ce radar <strong>se</strong> déformait trop par<br />

temps ensoleillé.<br />

<strong>Le</strong> concept de radar 3 D <strong>à</strong> faisceaux étagés<br />

<strong>Le</strong> même de Coligny avait lancé, <strong>à</strong> la Radio-Industrie, l'étude et le développement<br />

d'<strong>un</strong> radar dit « 3 D », le Palmier C, devant permettre la mesure simultanée<br />

des trois coordonnées de toutes les cibles <strong>à</strong> chaque tour d'antenne (toutes<br />

les 10 <strong>se</strong>condes environ). Cette mesure était possible grâce <strong>à</strong> l'utilisation,<br />

sur <strong><strong>un</strong>e</strong> même antenne, de faisceaux superposés en site <strong>à</strong> la réception, plus<br />

nombreux (<strong><strong>un</strong>e</strong> dizaine) que les deux utilisés sur les antennes de veille combinée<br />

(ou les quatre utilisés sur deux antennes synchronisées), faisceaux « empi-<br />

8 Jacques PAUFICHET est l’auteur de « <strong>Le</strong> lancement du STRIDA, 1955-1965 », in Comité<br />

pour l’histoire de l’armement, <strong>Le</strong>s systèmes d’information et de commandement, 1955-1975,<br />

Lavauzelle, 2002.<br />

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