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COMMISSION ROY Al .F Dl > MONI MFNÏ S I I DI S SITFS
EC.LISl NOTRI I)AMI . à MARHISOI X :
Il s agit d un sanctuaire, à trois nels sans transept, bâti en briques.
Nous inscrivions :
a) le maître-au tel à quatre colonnes droites, orné il un tableau du
XVIII' siècle :
b) deux autels I atéraux de style I .ouis XIV : pourvus chacun de colon
nés et de pilastres. I. un est dédié à la Vierge, I autre porte les lettres
S G entrelacées entre une crosse et une épée :
c) la chaire de vérité de style Louis XV. A remarquer le départ et la
rampe. La cuve est posée sur un pied Lmpire :
d) un confessionnal de la lin du XV III' s., aux décors appliqués suivant
la technique de la menuiserie namuroise :
e) deux confessionnaux de style Empire :
I ) trente-six petites chaises d enfants : meubles charmants et rares.
Parmi les sculptures, mentionnons un saint Lierre et un saint I .loi :
deux statues rustiques du XVIII siecle.
Dans la sacristie nous avons trouvé une chasuble en soie verte de
style Empire el des étains :
i ) deux assiettes, marquées de la rose de saint M ichel terrassant le
dragon. On y lit : « M I L ( » au dessus de I archange :
i) deux grands plats de forme ovale.
EGI.ISI SAINT-MARTIN :
MARILLES.
I .a nel romane comporte quatre travées qui ouvrent sur des bas-côtés,
reconstruits en 1763. (')
Elle s étend entre la tour de façade el un chevet gothique. La tour
semble légèrement plus récente que le vaisseau central. Elle est constituée
de murs épais el a été restaurée en 1831.
Le rez-de-chaussée, couvert par une voûte d arrêtes, ouvre vers la
nel par un arc brisé.
Le vaisseau central donnait jadis sur des bas-côtés romans. Il a conservé
de petites fenêtres en plein cintre et une corniche à modillons de
pierre.
(1) LFIJRS. op. cit.. pages "I-i figures 20 el 21.