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7BV- ES - Ialg.be

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COMMISSION KO) ALI 1)1- MON! MINI- I I D<strong>ES</strong> -III-<br />

I .es tambours (le portes sont ornés tic motils I .ours XI\ . ils sont cepen<br />

dant tardifs. On y lil : 173Q el le texte suivant :<br />

DON I AIT PAR CHARI.OTn-; IMA.Nl I I., Ni l BARONNE Dl PLOELC '.L<strong>ES</strong>T C IIANOIN<strong>ES</strong>SI<br />

Dl NIVELL<strong>ES</strong> DERNIERE Dl NOM 1 1 DI S ARM<strong>ES</strong> DE ( I EU TR<strong>ES</strong> II El STRI LIAISON<br />

DIX I DIT LA DUT ANNIE El i-, DECEMBRI .-,«<br />

1R<strong>ES</strong> HALTE ET PLISSANT E DAME CAROLINE. \L I COMT<strong>ES</strong>SI DE BERLAYMONT<br />

\BB<strong>ES</strong>SI: SI :CI LIE.RI DE CEITT EGLISE. PRINC<strong>ES</strong>SE DI NIVELL<strong>ES</strong> ET DI SI I AIPIRI<br />

Dl CEDI L LE I MARS 17 n<br />

Les stalles Louis X\ ollrent à nos yeux de larges rocailles d un mou<br />

vement baroque comme il en esl à Sainte-C nidule à Bruxelles, et à Noire<br />

I )ame de Namur.<br />

I .es chaires de \ érité sont représentaises d un goût déconcertant : en<br />

ellet. il s agit de meubles Irop riches par la matière et les décors. Le<br />

premier de ces meubles date de 1772 ; on y reconnaît le C lirisl et la<br />

Samaritaine, sculptés en marbre blanc par Laurent Delvaux.<br />

P. Lelièvre, élève du maître, se chargea des sculptures en bois : il créa<br />

ainsi une double rampe, figura deux arbres el des draperies ; la seconde<br />

chaire, qui provient de I ancienne église des Carmes, évoque Llie dans<br />

le Désert : Laurent Delvaux la créa en 17<br />

Le mobilier comportait de nombreux autels : il en subsiste un dans le<br />

croisillon Sud, il esl formé de quatre puissantes colonnes torses, dans un<br />

entourage d ornements baroques.<br />

Au centre, une loile fort usée nous présente un homme enchaîné<br />

soutenu par un ange devant le ( lirisl auprès duquel la Vierge intercède.<br />

II y a également ici divers reliels figurant I Adoration des Bergers el<br />

une illustration de ht Vie et de la Légende de sainte Certrude : y sont<br />

rappelés le ( >azon d Odelard. la Résurrection d un enfant noyé. I Incen<br />

die éteint par le voile de sainte Certrude : la sainte Ab<strong>be</strong>sse intervient<br />

pour des nauloniers : elle sauve le « ( hevalier qui avait vendu son âme<br />

au I )iable » el esl secourable aux malades.<br />

( es divers reliels en albâtre sont attribués au dinantais Jean I horion.<br />

Orl ccreries :<br />

Avant mai 1 () ]() la Collégiale de Nivelles possédait un véritable trésor<br />

d orfèvrerie ; y triomphait la châsse de sainte Certrude. le « cliel<br />

d œuvre » de I orfèvrerie occidentale à la lin du XIII' siècle. Hélas 011<br />

sait comment ce travail magnilique lui détruit en partie lors cl un bombai<br />

dement désastreux : un moulage nous donne une idée, aujourd hui<br />

encore, de I oeuvre commencée en 127a et achevée 26 ans plus lard.

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