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Panique généralisée dans la ville du Cap Par Jackson Rateau Le lundi 19 mars dernier, aux environs de 4 heures PM, les anciens locaux de l’ODN, se trouvant à Vertière, 6 Km de la Ville du Cap-Haïtien, nord, logeant la Direction Départementale du MAR- RNDR, ont été envahis par un groupe d’une cinquantaine de militaires démobilisés appartenant aux anciennes Forces Armées D’Haïti (FADH). Le groupe dont les membres, en tenue vert olive et lourdement armés, est aussi intégré par de nombreux jeunes (filles et garçons). Dans ces locaux déjà considérés comme leur quartier général dans le nord, y étaient arrivées d’autres membres des anciennes Forces Armées D’Haïti, en criant « Vive l’Armée D’Haïti ». L’un des chefs des troupes, le commandant Cherenfant, a fait savoir que leur présence dans la ville est un signal aux autorités actuelles du pays, leur rappelant de s’acquitter avec eux de leur arriéré de salaire et de réinstaurer l’Armée d’Haïti. Il a aussi ajouté que de nombreux autres jeunes qui prennent des entraînements à Grande Rivière du Nord, devront les rejoindre bientôt dans la base. L’arrivée de ces troupes armées, surgies soudainement, dans la ville du Cap, a semé une panique généralisée dans toute la population, la présence des agents de la PNH et ceux de la MINUSTAH, n’ayant pas été remarquée. Ces hommes lourdement armés qui occupent la direction du MARRNDR dans le nord, conditionnent leur retrait de cette base à la satisfaction de leur revendication. D’aucuns s’interrogent sur quelles forces dans l’ombre, manipuleraient ce mouvement. « En tant que première autorité du département du Nord, nous avons contacté les troupes, leur demandant de quelle autorité elles ont occupé les locaux du MARRN- DR. Un de leur chef, le commandant Moïse, m’a répondu qu’elles sont là pour faire respecter le territoire national, revendiquer leur arriéré de salaire et leur dédommagement en tant que membres des anciennes Forces Armées D’Haïti… Nous avons parlé au directeur départemental de la PNH, aux responsables de la sécurité publique. Nous leur avons demandé de prendre toutes les dispositions appropriées pour sécuriser les locaux du MARRNDR. Aux troupes aussi, nous les avons suppliés de ne pas nuire aux au fonctionnement du personnel de l’office, en attendant que des dispositions soient prises, à savoir si elles doivent vider les lieux ou rester…Etant donné que les militaires nous ont rassuré qu’ils ne vont pas commettre de désordre, je pense qu’ils ne sont pas dangereux et que la population n’a pas à avoir peur d’aux… », a indiqué le délégué départemental 4 BILLS DUE Haiti Liberté/Haitian Times du Nord, Yvon Altéon. Le 2e sénateur du Nord, Moïse Jean Charles, a ainsi fixé sa position quant à cette situation de pagaille dans le nord : « Nous sommes au courant de la situation. Le local, en fait, logeait l’ancien ODN et loge actuellement la Direction Départementale du MARRNDR, est occupé de force par les militaires démobilisés. Il parait que les responsables étaient au courant. Nombreux habitants de la ville du Cap, pris de peur, se sont empressés de fuir la ville. Je vais soulever cette question dans la réunion des présidents aujourd’hui, pour savoir quoi décider au niveau du parlement, puisque dans différentes régions à travers le pays, les militaires démobilisés, intégrés par certains jeunes, sont en train d’exercer. Comment expliquer que des individus équipés, bien vêtus en tenues de guerre et armés, occupent des locaux à travers le pays, n’ont personne comme responsable. Il s’agit d’un problème majeur concernant la sécurité de la population, sur lequel on doit se pencher. Nous devons agir en tant que responsables et gens concernés. Au niveau du parlement, les collègues doivent tous savoir que la vie de tout le monde est en danger… ». Par ailleurs, le même lundi 19 mars, à Port-Au-Prince, des patrouilleurs de la PNH, ont intercepté une vingtaine d’hommes en tenue de guerre avec sur leur uniforme des insignes de l’armée américaine et le drapeau américain. Ils ont déclaré aux autorités, avoir été envoyé par le département d’Etat américain. Répondant aux appels des responsables haïtiens, les autorités américaines qui sont arrivées tout de suite, ont déclaré ne pas reconnaître ces hommes qui sont d’ailleurs d’origine haïtienne. « Nous avons vu les images. Ils ont des tenues militaires et des armes de luxe. Evidemment, les déclarations sont un peu décousues. Dans un 1e temps, ils se réclament être des militaires américains, dans un 2e temps, des anciens militaires. J’ai vu sur leur épaule le drapeau américain, d’autant qu’ils nous persuadent être envoyés par le département d’Etat ; des choses qui nous font croire qu’ils ont des rapports avec le gouvernement américain. Ce sont quand même des déclarations osées. Ainsi, nous étions dans l’obligation de contacter les autorités américaines qui étaient arrivés rapidement dans le local où ils se trouvent basés, et les ont démentis catégoriquement. Ainsi, nous avons découvert que ce sont des faux militaires. Il faut quand même une investigation. Ils sont une vingtaine ici, mais, si nous devons faire confiance à leurs témoignages, ils sont beaucoup plus dehors », a précisé le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Reginald Delva. urgent bill payments Grave scène de violence à Petit- Goâve, un mort, une blessée, 2 arrestations Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 mars 2012 dernier, dans la localité des Palmes, à Grégoire, 9e section communale de Petit-Goâve, un citoyen du nom de Périclès Jean Louis, 60 ans, a été assassiné à coups de poignard. Ce crime crapuleux a été perpétré par les frère et sœur, William et Ginette Augustin, qui ont mutilé le sexagénaire, incendié la maison de la famille Jean Louis après leur forfait. Ils ont aussi sauvagement agressé madame Félicia Larose, l’épouse de la victime. Les deux assassins ont prétendu avoir commis ce meurtre pour venger leur mère tuée par leur oncle Périclès Jean Louis. La même nuit, les autorités policières et judiciaires de Petit-Goâve, ont procédé à l’arrestation des deux criminels. « Effectivement, nous avons été à Grégoire, 9e section commu- Viol de deux fillettes au Plateau Central Le mardi 20 mars dernier, à Hinche, dans le Plateau Central, Claudius Dorcélus, 39 ans, un père starting at $ 5transfer fee * *WESTERN UNION ALSO MAKES MONEY FROM CURRENCY EXCHANGE. For current exchange rate call at 1-800-590-1973. ©2012 Western Union Holdings, Inc. All Rights Reserved. nale des Palmes pour le constat du cadavre d’un homme connu sous le nom de Périclès Jean Louis. Nous avons noté d’énormes blessures au niveau de son cou, de sa figure et ses tripes étendues sur le sol. Il avait aussi ses doigts coupés. Nous avons trouvé sa maison incendiée et sa femme Félicia Larose, grièvement blessée d’un coup de bâton qu’elle a reçu au niveau de son sein gauche. Au cours de notre investigation, nous avons procédé à l’arrestation des nommés William et Ginette Augustin, frère et sœur et qui sont aussi les neveu et nièce de la victime. Ils sont actuellement à la disposition de la justice. Par ailleurs, à Petit-Goâve, le week-end écoulé, Nelson Jean François, 31 ans, accusé être le profanateur de la Basilique Notredame de Petit-Goâve, a été écroué par les autorités policières et ju- Fondation CINA: Construction de 60 maisons à Source-Matelas Par Lionel Lafortune Dans l’objectif d’aider les victimes du séisme dévastateur du 12 janvier 2010, la Fondation CINA, une structure ayant une vocation sociale, liée à la cimenterie Nationale d’Haïti a entrepris un projet de construction de 60 maisons dans localité de Source Matelas, au Nord de la capitale, à raison de 22 mille dollars US chacune. Ce projet financé par l’ONG/ ARGOS a, pour objectif, également de réparer 70 autres maisons de la même zone. Au Parc-CINA, le jeudi premier Mars une cérémonie de remise des clefs de 8 maisons aux bénéficiaires s’est déroulée dans cette localité. Chacune de ces maisons comporte deux (2) chambres à coucher, salon, salle à manger, toilette et est érigée sur une superficie de 63 mètres carrés. Selon le directeur de la Fondation, le sociologue, Kesler Bien-Aimé, 50 maisons ont été déjà construites et mises à la disposition des bénéficiaires. La phase de réparation de 70 maisons va être lancée d’ici la fin du mois de Mars et 130 familles vont bénéficier de ce projet qui coûte plus d’un million de dollars. Les bénéficiaires sont tous, les employés de la compagnie de Cimenterie Nationale (CINA) et ils doivent être détenteurs d’un titre de propriété. C’est un don de la Fondation CINA. La directrice de la Fondation, criminel a commis un acte crapuleux et honteux sur sa propre fille, un bébé de 15 mois qu’il a violé. Tandis Mirlande Lafond, de son côté, a rappelé l’objectif de la Fondation qui n’est autre que de travailler à l’amélioration des conditions de vie de la population de la communauté de Source-Matelas. Dans cette perspective, un centre de santé a déjà été établi dans la communauté et ce centre est administré par des médecins cubains dans le cadre de la solidarité du gouvernement cubain à Haïti. La Fondation a octroyé des bourses d’études à des étudiants et des subventions scolaires à des enfants BILLS DONE diciaires de la dite commune. Il a avoué être celui qui a commis le sacrilège dans le temple le weekend du 9 au 10 mars 2012. Le juge de paix de la commune de Petit- Goâve, ayant procédé aux informations préliminaires du dossier, a affirmé l’avoir acheminé au parquet de la dite commune pour les suites légales. « …J’ai eu un contentieux avec les responsables de cette église qui m’ont abusé et je l’ai salie. Ils avaient procédé à une chose qu’ils appellent purification des jeunes. Quand vint mon tour de cette purification, j’ai obtempéré sagement. Lors de ces épreuves qui sont d’ailleurs très dures et humiliantes, avec des tortures physiques, j’ai réalisé qu’ils m’ont abusé sauvagement. Pour prendre ma vengeance sur eux, j’ai réagi… », a déclaré l’inculpé Jean François. qu’à Mirebalais, au mois de février 2012, un homme de 49 ans avait violé une fillette de 24 mois. La Fondation cINA, une structure ayant une vocation sociale, le jeudi 15 mars dernier, elle avait organisé une journée de motivation scolaire au parc cINA avec les élèves boursiers de la communauté. Le jeudi 15 mars dernier, la Fondation a organisé une journée de motivation scolaire au parc CINA avec les élèves boursiers. Dans son programme de subvention scolaire, la Fondation CINA encourage d’abord l’excellence. Cela fait déjà dix (10) ans depuis que la Fondation accompagne la population de Source-Matelas et elle se propose de l’accompagner indéfiniment, dans plusieurs domaines tels : les logements sociaux, l’éducation, la santé et la formation professionnelle. 0030_USOB_CaribbeanQ1_HaitiLiberte_10x2.indd 1 1/30/12 4:59 PM Vol. 5, No. 36 • Du 21 au 27 Mars 2012
Twa fèy, Twa rasin O! Magouilleur, menteur, imposteur, racketteur Par Fanfan La Tulipe l’occasion, ma grand-mère pater- A nelle chantait: si m te ou, m ta wont o, wont ta touye mwen. Un refrain qui stigmatisait, certes, tel ou tel autre politicien véreux de son époque, mais qui n’aura jamais été autant d’actualité que ces jours-ci avec le scandale politique et moral causé par un faussaire, un magouilleur, un maître chanteur, un menteur, un imposteur, un usurpateur, un racketteur, en l’occurrence Michel Joseph Martelly, président d’Haïti, aujourd’hui couvert d’opprobre, de déshonneur, d’avilissement, de honte, d’ignominie, d’indignité, d’infamie. Mais la honte ne tuera sans doute pas Martelly, homme obscène, abject et méprisable, car, pour répéter ma grand-mère, chen manje wont li nan chawony. On n’en revient pas de cette carnavalesque, burlesque, grotesque, bouffonne, caricaturale mascarade du jeudi 9 février 2012, cet ignoble et infâme jeudi de la plus honteuse flétrissure faite à la fonction présidentielle. Sans vergogne, un président au passé déjà ignominieux et sulfureux se donnait en spectacle à la nation et au monde entier, un spectacle navrant, miteux, calamiteux, piteux, pitoyable, misérable, minable, déplorable, lamentable. Un président exhibant de façon quasi narquoise mais certainement malhonnête et frauduleuse huit passeports entachés de graves irrégularités éventuellement mises à nu par la Commission d’enquête sénatoriale. Il n’y avait aucune raison pour Martelly d’afficher son escroquerie à la face des bonnes gens, d’insulter à ce point la compréhension et l’intégrité morale des gens honnêtes. Il aurait pu laisser sa filouterie, sa friponnerie, sa grossière grivèlerie, sa baraterie, sa saloperie, sa carambouille politicienne, à un subalterne, un souflantyou pour s’en occuper. Je suis sûr que le porteparole Lucien Jura, au parler gras, sirupeux, suffisant, guindé, zuzu, se serait senti très à l’aise pour relayer les menteries d’un patron intellectuellement médiocre, moralement pitoyable qui a eu l’effrontée audace de déclarer : «je vais prouver une fois de plus ma bonne foi. Je vais prouver encore une fois, que le Président Michel Joseph Martelly, ne donne pas de mensonge, que c’est un Haïtien natif natal ‘‘Tèt Kale’’». Un mec qui nage en plein mensonge, vous vous imaginez ! Et puis l’impensable, l’inimaginable, l’inconcevable, l’incroyable, l’inexplicable, l’inadmissible, l’incompréhensible, le renversant, le surprenant, le stupéfiant nous est tombé dessus lorsque ce baveux d’ambassadeur meriken, avec fracas, effronterie et insolence, est venu affirmer à une baveuse assistance: « je peux vous informer que le Président Martelly n’est pas un Américain, c’est un Haïtien. Je peux ajouter également que j’étais avec lui et la Première Dame lorsqu’il a donné sa carte de résidence, lorsqu’il l’a remis au Consulat et nous lui avons donné un visa». Et aussitôt, courtisans, flatteurs, flagorneurs, adulateurs, frotte-manche, lèche-manche, lècheaisselles, lèche-cul, sousou, ti sousou, gras sousou, souflantyou, couillons, couillonnes, cochons, cochonnes, morpions, morpionnes d’applaudir à tout rompre les deux menteurs, les deux je chèch. Comment Martelly a-t-il pu avoir le culot de présenter des passeports qu’il savait grevés de graves irrégularités remarquées par la grande majorité des observateurs sains d’esprit et de jugement ? On sait le mec obscène mais pas con au point de s’être fait piégé par de moins cons que lui. Pratiquement tous les passeports faisaient problème. Le passeport No. 7 affichait 33 pages au lieu des 32 réglementaires. Tel passeport, haïtien, montrant que Martelly avait laissé Haïti 21 fois ne révélait la présence d’aucun sceau indiquant le lieu d’arrivée du passager Micky. Un passeport dont l’année d’expiration était 2004, portait un sceau d’immigration U.S.A daté de…2005. Aucun passeport ne montrait qu’il avait été annulé par une perforation. De 1997 à 2004, quatre passeports haïtiens ont été émis au nom de Martelly. Aucun d’eux n’indique que le livret de voyage n’était plus valide. Sur les passeports (haïtiens) on ne voit pas un seul sceau de l’immigration américaine, indiquant l’entrée du détenteur aux Etats-Unis. Comment est-ce que Martelly est entré aux Etats-Unis ? Même en admettant qu’il ait pu se transformant en papillon, comment a-t-il pu récupérer ses bagages ? Papillonnement ? Est-on en plein réel merveilleux haïtien ? Sur cette lancée papillonne, il a été fait état que de 1988 à 2010, aucun passeport n’indique que Martelly soit entré aux Etats-Unis, et Dieu seul sait combien le saltimbanque a voyagé, soit pour se présenter à un tribunal floridien où il a été acculé à payer une pension alimentaire pour son enfant abandonné et dans le besoin, soit pour affaires, peut-être louches, avec le sulfureux Lamothe. Alors qu’un manifeste de l’American Air Line affirme que le 21 novembre 2007 la compagnie n’avait pas de Michel Martelly à bord mais bien un michael Martelly, l’intéressé, au grand dam de tous exhibait un passeport (haïtien) montrant qu’à cette date il était bel et bien sur ce vol. Pour comble de confusion, le sénateur Moïse Jean-Charles, lors d’une interview sur Radio Pa Nou, le dimanche 18 mars, a rapporté un entretien avec le ministre Théano, ce drôle d’intermédiaire entre l’Exécutif et le Législatif. Théano lui aurait confié (de la part de Martelly) que le musicien Micky ne pouvait être sur ce vol du 21 novembre puisqu’il était parti en province égayer une soirée dansante. Qui ment ? Qui trompe qui ? Selon Jean-Charles, l’enregistrement de quatre des huit passeports a été identifié dans les archives à cet effet, nulle trace des quatre autres n’a été retrouvée. Un passeport émis en 1981 porte une date d’expiration en…1993, soit une période de validité de 12 ans, du jamais vu dans les annales «passeportières» d’aucun pays au monde, d’aucun régime, même de celui de Papa Doc où l’imagination débridée ne manquait pas à certains énergumènes tels Luckner Cambronne, Franck Romain, Jacques Fourcand ou d’autres têt loke, qui avaient rêvé d’«Himalayas de cadavres». Si tous les chemins mènent à Rome, toutes ces graves irrégularités, comiques au point d’évoquer Jessifra ou Tonton Bichat ne conduisent qu’à un seul et même diagnostic: usage de faux par un (ou des) racketteur(s). Je plains certains directeurs d’opinion qui jusqu’à la semaine dernière parlaient encore de double na- Premier à gauche le ministre Théano, ce drôle d’intermédiaire entre l’Exécutif et le Législatif. Théano lui aurait confié (de la part de martelly) que le musicien micky ne pouvait être sur ce vol du 21 novembre puisqu’il était parti en province égayer une soirée dansante. Aux côtes-de-Fer, à l'occasion de la fête patronale de cette commune, martelly s’est adonné à l’un de ses passetemps favoris : la distribution, sur la place d'armes de la ville, de motocyclettes à la population tionalité «présumée». J’espère qu’à la lumière des dernières données disponibles, ils se ressaisiront. On n’est plus au stade de présomption. Pis, la chose va même au-delà de la simple affaire de nationalité pour revêtir un aspect The Bible Speaks Academy 5205 Foster Avenue, Brooklyn, NY 11203 Preschool & Kindergarten We have a few rare openings and are now accepting applications! The Bible Speaks Academy offers a happy, safe and loving environment for you to leave your children for the day. Our prices are reasonable, our staff is highly qualified and our location provides a feeling of security and familiarity for the children. 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Avec le toupet qu’on lui connaît il a rempli le bol des Côtiférois en leur promettant la création d’infrastructures adéquates, telles que la construction du tronçon Côtes-de-Fer/Carrefour 44, apparemment déjà en chantier, l’électrification de la ville, la construction de lacs collinaires. Il a discuté avec la population de certains problèmes liés à l’éducation et au développement des sections communales. Ouais… Dans la soirée, le Président Martelly s’est adonné à l’un de ses passetemps favoris : la distribution, sur la place d’armes de la ville, de motocyclettes à la population. Le samedi 17 Mars, il a rencontré les élèves du Collège Secours d’En-Haut, à la Hatte Jolibois, les villageois de Laborieux et de Mayette, toujours autour de l’éducation, une éducation qui du reste ne se concrétise pas malgré les millions perçus sur les appels téléphoniques et les transferts d’argent, source de pillage et de corruption comme au bon vieux temps duvaliériste lorsque Cambronne faisait collecter des droits de péage à l’entrée de Cabaret pour la soi-disant construction de Duvalier-Ville, une agglomération mort-née dont le seul lieu d’attraction était la «gaguère». Un communiqué de la présidence sans doute bien ficelé par Lucien Jura rapporte que : «le Chef de l’état a été acclamé par une foule en liesse». Sait-on à combien de déhanchements lascifs et honteux s’est-il laissé aller durant les festivités en l’honneur du saint patron des Côtes-de-Fer, d’autant que l’homme ne rate jamais les occasions de faire montre de turbulences de son arrière-train et les ambiances propices à ses exhibitions fessardes ? Martelly est assurément une honte ambulante, grouilladante, déshonorante, dégoûtante, écoeurante, indécente, avilissante et répugnante, parce que magouilleur, menteur, imposteur et racketteur. Un maître chanteur qui après avoir renoncé à sa nationalité haïtienne s’est présenté avec on ne sait combien de faux papiers pour se faire accepter par un CEP terrorisé par les menaces de koupe viza de l’ambassade cinquante-étoilée et les prestations malveillantes et désobligeantes de Hillary Clinton. L’ECOLE DE CHOIX Avi Enskripsyon lekòl pou tout timoun san diskriminasyon « Lʼécole de Choix » ki nan Mibalè, (www.ecoledechoix.org) sou wout Sodo a, pral kòmanse enskripsyon soti vandredi 1ye Jen 2012 la pou ranpli kèk espas vid nan klas soti jadendanfan pou rive nan 5yèm ane. « L'Ecole de Choix » ap pran timoun tout ras, tout orijin ak nenpòt gwoup etnik. Tout timoun ap gen menm dwa, privilèj, pwogram, ak aktivite ki disponib pou elèv yo nan lekòl la. Lekòldechwa pap fè diskriminasyon sou baz koulè, ras, orijin nan fason l ap administre règleman edikasyonèl li yo tankou : admisyon, bousdetid, lajan prete pou pwogram espòtif ak tout lòt pwogram lekòl la genyen. Vol. 5, No. 36 • Du 21 au 27 Mars 2012 Haiti Liberté/Haitian Times 5
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