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Washington renouvelle sa campagne contre aristide! - Haiti Liberte

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Bellerive, la fin d’un mythe !<br />

Par Catherine Charlemagne<br />

Longtemps la République tout entière<br />

se fiait à son haut fonctionnaire<br />

Jean Max Bellerive. Elle le glorifiait,<br />

le couvrait de lauriers et de médailles,<br />

vantant son sérieux, ses compétences<br />

et ses discrétions en tant qu’un fin politique.<br />

Pas de doute, jusqu’à ce fameux<br />

Audit commandé par le Premier ministre<br />

démissionnaire, Dr Garry Conille,<br />

sur les différents contrats passés avec<br />

des entreprises peu claires, Jean Max<br />

Bellerive était considéré comme une<br />

exception pour notre pays. Et si c’était<br />

un mythe ?<br />

Haut fonctionnaire reconnu<br />

pour ses compétences depuis la fin des<br />

années 80, ce spécialiste des dossiers<br />

difficiles est aussi une bête de travail.<br />

Toujours le nez fourré dans ses dossiers,<br />

l’ancien premier Président du Bureau<br />

Electoral Départemental de l’Ouest<br />

(BED) de la première élection de l’ère<br />

du Conseil Electoral Provisoire (CEP)<br />

est un très grand commis de l’Etat. Jean<br />

Max Bellerive est inclas<strong>sa</strong>ble politiquement.<br />

Les lavalassiens le croient Lavalas,<br />

alors qu’en réalité, il déteste leur<br />

fonctionnement.<br />

Trop populiste. Trop populaire.<br />

L’idée révolutionnaire de ce Mouvement<br />

le terrifie, puisque Bellerive ne s’est<br />

jamais considéré comme fai<strong>sa</strong>nt partie<br />

de la classe moyenne. Il réfléchit en<br />

pur bourgeois. Il n’en a cure du peuple.<br />

Les discours prônant une amélioration<br />

de la vie quotidienne de la population<br />

l’énervent. Ceux qui connaissent bien<br />

Jean Max Bellerive s’étonnent qu’il ait<br />

pu avoir la confiance de ceux qui se<br />

réclament de Lavalas.<br />

Un temps, on le dit proche du<br />

MID de feu Marc Bazin. Là encore,<br />

l’homme a roulé tout le monde. Bellerive<br />

ne s’intéresse, en fait, qu’à<br />

ses dossiers et surtout à ses intérêts.<br />

D’autres diraient ses poches. Il n’est<br />

ni gauche ni droite sur l’échiquier politique.<br />

En tout cas en Haïti, il est un<br />

caméléon. Un électron libre pour parler<br />

comme Kofi Annan. C’est ainsi qu’on<br />

le retrouve dans les différents gouvernements<br />

qui se sont succédés en Haïti<br />

depuis la fin du régime des Duvalier. Il<br />

était déjà fonctionnaire sous Duvalier<br />

et il le reste jusqu’à aujourd’hui. Son<br />

champ de prédilection, la Coopération<br />

et le Plan. Il y a fait l’essentiel de <strong>sa</strong> carrière.<br />

Comme fonctionnaire et ensuite<br />

comme ministre.<br />

Inamovible ministre de la Coopération<br />

du Plan des administrations du<br />

Président René Préval, certains s’étonnaient<br />

qu’il ait gardé ce ministère en<br />

même temps qu’il éli<strong>sa</strong>it domicile à la<br />

Primature en tant que Premier ministre<br />

de son inséparable et fidèle ami : René<br />

Préval, celui qu’il appelle en privé, Ti<br />

René. Pour certains, il faut considérer<br />

Jean Max Bellerive comme un homme<br />

de droite, conservateur, surtout <strong>sa</strong>ns<br />

scrupule. En réalité un opportuniste<br />

<strong>sa</strong>ns gêne et <strong>sa</strong>ns conviction. Ami<br />

d’enfance de René Préval, son père<br />

aussi fut ministre comme celui de Préval<br />

sous les régimes de Dumar<strong>sa</strong>is Estimé<br />

et au début du Dr François Duvalier.<br />

Bellerive sera envoyé en Suisse pour<br />

des études en science politique et gestion.<br />

A son retour au pays il intègre le<br />

ministère de la Coopération et du Plan.<br />

Il y fera carrière.<br />

Même sous les régimes des coups<br />

d’Etat militaire, il n’y sera pas inquiété.<br />

Sauf pour le premier <strong>contre</strong> le Président<br />

Jean-Bertrand Aristide en 1991. C’est<br />

un ami Dominicain, ancien ambas<strong>sa</strong>deur<br />

en Haïti, qui l’a exfiltré vers la<br />

République Dominicaine en mettant<br />

lui-même <strong>sa</strong> vie en danger pour le<br />

protéger des hommes de Michel François<br />

et de Raoul Cédras. Après, Bellerive<br />

ne quittera plus le pouvoir. Tantôt<br />

ministre. Tantôt chef de cabinet. Tantôt<br />

Consultant. Bref, en fin connaisseur des<br />

dossiers de la République et doué d’un<br />

opportunisme à toute épreuve, il traversera<br />

tous les courants qui le rendent<br />

bien.<br />

Mais c’est l’ami de toujours, Ti<br />

René, qui va lui donner la chance de<br />

<strong>sa</strong> vie. Il va rentrer dans l’Histoire. A<br />

la suite des bisbilles politiques et personnelles<br />

entre le chef de l’Etat, René<br />

Préval, et son Premier ministre, Michèle<br />

Pierre-Louis, cette dernière sera<br />

renvoyée par le Sénat à la demande de<br />

la présidence. Du coup un boulevard<br />

s’ouvre devant Jean Max Bellerive fai<strong>sa</strong>nt<br />

figure de favori par un Parlement<br />

à majorité Espoir (Espwa), le parti du<br />

Président.<br />

Ainsi le ministre de la Coopération<br />

et du Plan et qui fai<strong>sa</strong>it aussi office<br />

de chef de cabinet officieux du chef de<br />

l’Etat sera promu (désigné) Premier<br />

ministre. Sa ratification devant les<br />

deux entités du Parlement a été un jeu<br />

d’enfant. Tout le monde voulait de lui.<br />

On lui fai<strong>sa</strong>it confiance. L’on ne parle<br />

que de ses compétences. L’homme qui<br />

a passé une bonne partie de <strong>sa</strong> vie au<br />

cœur de la gestion publique et réputé<br />

bon gestionnaire ne peut être qu’un<br />

excellent chef de gouvernement pour<br />

un pays en manque de leadership. Il<br />

a la confiance de l’internationale. Etc.<br />

Mais dès les premiers jours, le peuple<br />

va se désenchanter. Les amis euxmêmes<br />

se plaignent de l’immobilisme<br />

et de l’inaction du Premier ministre.<br />

En vérité la déception sera à la<br />

hauteur de l’attente et de la confiance<br />

qu’on avait placées en ce grand technocrate,<br />

fin connaisseur du système et des<br />

rouages administratifs. Effectivement,<br />

Bellerive trouva un alibi en béton. Ce<br />

sera l’encombrant et l’inapte Président<br />

de la République. Selon certains, l’inaction<br />

de Bellerive à la tête du gouvernement<br />

reflète l’attitude de son chef.<br />

Les deux se rejoignent pour camper un<br />

exécutif totalement effacé. Sans objectif.<br />

Et <strong>sa</strong>ns perspective. Au moment où<br />

les deux têtes du pouvoir s’accordent,<br />

en fait, à gérer leur avenir et <strong>sa</strong>ns se<br />

soucier de la misère dans laquelle végète<br />

une population démunie de tout.<br />

Survint le 12 janvier 2010.<br />

La catastrophe qui ébranla toute<br />

la société haïtienne et hypothéqua pour<br />

longtemps l’avenir de ce pays. Mais<br />

cyniquement, ce séisme va aussi faire<br />

l’affaire de quelques-uns. Profitant de<br />

la pagaille et de la confusion généralisée,<br />

le pouvoir, en particulier la présidence<br />

et la Primature, enfin les deux<br />

compères allaient réaliser un holdup<br />

et s’emparer de l’essentiel du pouvoir<br />

politique et économique du pays. Pour<br />

réussir ce mauvais coup, en complicité<br />

avec des parlementaires « j’approuve »<br />

l’exécutif va imposer l’adoption d’une<br />

loi soi-di<strong>sa</strong>nt d’« Urgence » donnant<br />

les pleins pouvoirs au gouvernement<br />

et en premier lieu ses deux chefs : le<br />

Président et le Premier ministre de gouverner<br />

par décret.<br />

Or, nous sommes en Haïti en<br />

pleine période de la Reconstruction<br />

du pays post-séisme. Le monde entier<br />

es<strong>sa</strong>ie de donner son obole. Petits et<br />

grands amis du peuple haïtien courent<br />

Bellerive et Préval<br />

De gauche à droite Bellerive, martelly et clinton<br />

au chevet d’un pays dévasté. L’on parle<br />

aussi des millions, voire des milliards<br />

de dollars américains pour la reconstruction,<br />

d’aides urgentes. Intervention<br />

express. Etc. Tout se passe <strong>sa</strong>ns aucun<br />

contrôle du Parlement. De personne.<br />

Par ce stratagème de la « loi d’urgence<br />

», le gouvernement par l’entremise de<br />

son chef, le Premier ministre, Jean Max<br />

Bellerive va signer des contrats avec<br />

des entreprises haïtiennes et dominicaines<br />

amies défiant toute concurrence.<br />

Aucune norme légale en matière d’appel<br />

d’offres ne sera respectée.<br />

A la discrétion et sous couvert<br />

de cette prétendue « loi d’urgence »,<br />

c’est à un véritable « gargotage » et<br />

de gaspillage de fonds publics que le<br />

gouvernement de Jean Max Bellerive<br />

s’est livré. Les entreprises des amis<br />

Dominicains et Haïtiens du Premier<br />

ministre vont s’en donner à cœur joie.<br />

Des contrats juteux ont été signés par<br />

certaines entreprises n’ayant même pas<br />

la capacité d’exécuter les travaux pour<br />

lesquels les contrats ont été passés. Pire,<br />

certaines Sociétés haïtiennes et dominicaines<br />

ont été créées de toutes pièces<br />

pour la circonstance. Pas d’expérience<br />

requise. Pas de capacité d’expertise non<br />

plus. C’est ainsi que des contrats qui se<br />

chiffrent en dizaine de millions et millions<br />

de dollars américains.<br />

Tout cela aurait pu rester entre<br />

amis. Sans que la République n’en<br />

prenne connais<strong>sa</strong>nce. Sans que personne<br />

ne fasse allusion à ces pertes<br />

énormes pour le pays. A ces manquements<br />

aux législations haïtiennes en<br />

vigueur. A la faillibilité et la gestion très<br />

approximative de Jean Max Bellerive.<br />

Mais il y a eu l’arrivée à la Primature de<br />

Garry Conille qui, paraît-il, se doutait de<br />

la légalité de ces contrats signés de gré<br />

à gré avec des firmes dominicaines, vu<br />

leur proximité et leur lien très proche<br />

avec l’ex-patron de la Villa d’Accueil.<br />

La première sinon la seule décision<br />

du nouveau Premier ministre Conille<br />

a été la création d’une Commission<br />

d’enquête pour mener un Audit sur<br />

ces marchés passés en tête à tête avec<br />

des amis au détriment de l’Etat d’Haïti<br />

et du peuple haïtien. Beaucoup ont été<br />

surpris du résultat de l’enquête menée<br />

tambour battant par les commis<strong>sa</strong>ires<br />

désignés par la Primature.<br />

Ce que l’enquête révèle sonne<br />

comme un coup de semonce pour Jean<br />

Max Bellerive sommé de s’expliquer.<br />

Pour la première fois il a été mis en<br />

cause dans des scandales de pas<strong>sa</strong>tion<br />

de marché. Selon l’Audit, il y a trop<br />

d’irrégularités et de choses troublantes<br />

dans ces contrats pour qu’on puisse<br />

Suite à la page (14)<br />

Exhumation de poursuites qui ont échoué:<br />

<strong>Washington</strong> <strong>renouvelle</strong> <strong>sa</strong><br />

<strong>campagne</strong> <strong>contre</strong> Aristide<br />

De nouveaux câbles WikiLeaks témoignent<br />

de la longue histoire de<br />

poursuite infructueuse des États-Unis<br />

Par Kim Ives<br />

L<br />

’ancien président d’Haïti, Jean-Bertrand<br />

Aristide « est une fois de plus<br />

dans le collimateur du gouvernement<br />

américain », a rapporté le Miami Herald<br />

le 4 mars, « cette fois pour avoir<br />

prétendument empoché des millions<br />

de dollars en pots de vin provenant<br />

d’entreprises de Miami qui ont négocié<br />

des offres de téléphonie longue distance<br />

» avec la TELECO, la compagnie<br />

de téléphone ayant appartenu à l’État.<br />

(La TELECO a été privatisée en 2010.)<br />

Les journalistes du Herald se<br />

sont un peu emballés. Ils ont écrit leur<br />

article à partir d’une inculpation étatsunienne<br />

accu<strong>sa</strong>nt un certain «officiel<br />

B» haïtien – que le Herald et un avocat<br />

de la défense supposent être Aristide,<br />

quoique ne pouvant pas le confirmer<br />

– d’avoir pris la fuite avec environ $1<br />

million, et non pas des « millions ».<br />

Mais toute l’histoire pue on ne<br />

peut plus. L’accu<strong>sa</strong>teur d’Aristide est<br />

Patrick Joseph, 50 ans, ancien directeur<br />

de la TELECO, l’un de ceux à être poursuivis.<br />

Aristide l’avait révoqué en 2003<br />

pour corruption, un fait essentiel qui<br />

n’est jamais mentionné dans aucun<br />

des rapports du Herald. Est-il surprenant<br />

que Joseph ou son avocat puisse<br />

maintenant accuser Aristide d’être un<br />

complice, particulièrement quand on<br />

prend en compte des stimulants que<br />

les procureurs américains sont en train<br />

sûrement de leur offrir? La <strong>campagne</strong><br />

de <strong>Washington</strong> pour imputer quelque<br />

chose - n’importe quoi - à Aristide<br />

est connue depuis longtemps. Environ<br />

2000 câbles secrets du Département<br />

d’Etat américain obtenus par<br />

l’organi<strong>sa</strong>tion médiatique WikiLeaks et<br />

ensuite fournis à Haïti Liberté apportent<br />

l’une des meilleures confirmations<br />

de la chasse aux sorcières entreprise<br />

par les États-Unis.<br />

Certains des câbles, publiés<br />

auparavant par Haïti Liberté, montrent<br />

que ces dernières années le Bureau<br />

d’assistance technique (OTA)<br />

du Département du Trésor américain<br />

a donné des centaines de milliers de<br />

dollars dans le financement ainsi que<br />

dans « la formation et l’assistance<br />

technique sur une base mensuelle »<br />

(selon un câble du 25 juillet 2008) à<br />

des organismes haïtiens comme l’Unité<br />

Centrale de Renseignements Financiers<br />

(UCREF). Le gouvernement de facto<br />

du Premier ministre Gérard Latortue<br />

avait formé l’UCREF pour trouver des<br />

preuves et monter un dossier de corruption<br />

présumée sous le gouverne-<br />

AVIS JUDICIAIRE<br />

Par ces motifs, le Tribunal après en avoir délibéré au vœu<br />

de la loi et sur les conclusions du Ministère Public, main<br />

tient le défaut octroyé à l’audience <strong>contre</strong> le défendeur, au<br />

fond prononce la dissolution des liens matrimoniaux<br />

existant entre les époux Jean EDDY MATHURIN femme née<br />

Marjorie DORVIL aux torts exclusifs de l’époux pour injures<br />

graves et publiques, désigne l’officier de l’Etat Civil de la<br />

Croix-des-Missions pour transcrire dans les registres à ce<br />

destinés le dispositif du présent jugement dont un extrait<br />

sera publié dans un quotidien s’éditant à la capitale sous<br />

peine de dommages envers les tiers, s’il y échet.<br />

Compense les dépens ; Commet l’huissier Walki Pierre de<br />

ce tribunal pour la signification du présent jugement.<br />

Me. Eliner Deslouches,<br />

Avocat<br />

ment d’Aristide, qui a été renversé le<br />

29 février 2004 par un coup d’État<br />

soutenu par <strong>Washington</strong>.<br />

Un câble du 17 janvier 2008<br />

note que l’OTA a formé l’UCREF grâce<br />

à un programme qui a coûté aux contribuables<br />

des États-Unis $350,000 sur<br />

deux ans vi<strong>sa</strong>nt à « à améliorer les enquêtes<br />

et les poursuites pour crimes financiers<br />

», c’est à dire trouver quelque<br />

chose sur Aristide.<br />

Malgré un tel soutien des États-<br />

Unis, l’UCREF n’a jamais pu constituer<br />

un dossier crédible. Même une action<br />

en justice civile fondée sur le rapport de<br />

l’UCREF de 69 pages, portée devant un<br />

tribunal de Miami en Novembre 2005,<br />

a été abandonnée par les avocats qui<br />

l’avaient déposée après quelques mois<br />

quand ils ont vu qu’elle ne mènerait<br />

à rien. Pourquoi? Parce qu’il n’y avait<br />

aucune preuve.<br />

Ironie du sort, le chef de l’UCREF,<br />

Jean-Yves Noël, fut lui-même brièvement<br />

emprisonné par un juge haïtien<br />

pour kidnapping. Il a donné un «<br />

compte rendu incohérent, émotionnel<br />

et parfois déroutant » de son arrestation<br />

à des respon<strong>sa</strong>bles de l’ambas<strong>sa</strong>de<br />

des États-Unis et aux « enquêteurs<br />

du Trésor », a rapporté l’ambas<strong>sa</strong>deur<br />

américain en Haïti Janet Sanderson<br />

dans un câble du 1er juin 2006 marqué<br />

« Confidentiel ».<br />

Noël a prétendu être la cible de<br />

deux tentatives d’as<strong>sa</strong>ssinat alors qu’il<br />

était en prison du 22 au 29 mai 2006.<br />

« L’histoire de Noël ne doit pas néces<strong>sa</strong>irement<br />

être prise pour agent comptant,<br />

» a opiné Sanderson. « Sa collaboration<br />

avec les enquêteurs de l’USG<br />

[le Gouvernement des États-Unis],<br />

toujours, au mieux, inégale, s’est<br />

gravement détériorée au cours des 6<br />

derniers mois pour diverses raisons qui<br />

éveillent nos soupçons. Beaucoup prétendent<br />

que Noël est corrompu et que<br />

son arrestation s’est faite sur la base<br />

de <strong>sa</strong> corruption passée. »<br />

Sans se décourager, Sanderson a<br />

recommandé que « Nous devons faire<br />

attention à séparer Jean-Yves Noël,<br />

l’individu, du travail de l’UCREF,<br />

l’institution », arguant que « nous<br />

avons besoin de continuer à soutenir<br />

le travail de novice d’un bureau anticorruption<br />

» même si « la corruption<br />

est enracinée dans la société haïtienne<br />

et l’ingérence politique est la norme. »<br />

Bien sûr, Sanderson ne parlait pas de<br />

l’ingérence politique de <strong>sa</strong> propre ambas<strong>sa</strong>de.<br />

Dans la soirée du 6 mars 2012,<br />

deux jours après l’article du Herald,<br />

des hommes armés sur deux motos<br />

ont abattu Venel Joseph, 80 ans, en lui<br />

tirant dans la bouche, alors qu’il rentrait<br />

à son domicile à Port-au-Prince.<br />

Suite à la page (14)<br />

Vol. 5, No. 36 • Du 21 au 27 Mars 2012 <strong>Haiti</strong> Liberté/<strong>Haiti</strong>an Times 7

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