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Mais ce ne sont là que deux exemples – tout plan permettant de construire un raisonnement<br />

dynamique et cohérent en lien avec le sujet était salué et honoré par le jury.<br />

La grande difficulté a consisté à en arriver à une appréciation juste du rôle de la haine des Allemands<br />

dans l'effondrement de la double monarchie, ce qui supposait que les enjeux fussent, en amont,<br />

désignés avec précision.<br />

D'assez nombreux candidats ont eu du mal à équilibrer leurs parties. Cela peut être dû à une difficulté<br />

de gestion du temps, mais un tel déséquilibre est en réalité souvent le reflet d'un défaut du plan ou<br />

d'une mauvaise organisation du raisonnement. Certains candidats, très ferrés en histoire<br />

chronologique, ont ainsi longuement disserté sur les événements antérieurs à 1867. Il était, certes,<br />

intéressant de rappeler quelques dates et faits expliquant le pourquoi du compromis de 1867, mais il<br />

fallait le faire de manière très synthétique. Ce type d'étalage de connaissances sera jugé<br />

négativement dans la mesure où ces connaissances, si solides soient-elles, ne font pas avancer le<br />

raisonnement. De la même manière, d'autres candidats, fascinés par l'atmosphère de la Vienne fin de<br />

siècle, se sont laissés aller à y consacrer une large partie de leur développement.<br />

Cette année encore, il est arrivé que des candidats ne suivent pas le plan annoncé. Certainement se<br />

sont-ils trop vite lancés dans la rédaction. On peut penser qu'ils ont omis d'élaborer un plan détaillé et<br />

de réfléchir, avant de rédiger, aux différents aspects à traiter dans chaque partie tout en prévoyant,<br />

pour le moins grossièrement, leur articulation logique. Le risque est alors grand de dévier du plan<br />

initial et d'aboutir à des parties déséquilibrées et fourre-tout sans que la réflexion n’avance réellement.<br />

Certaines copies, bonnes et moins bonnes, ont respecté le plan annoncé sans toutefois marquer de<br />

manière claire le passage d'une partie à l'autre. Les correcteurs sont reconnaissants aux candidats qui<br />

indiquent la frontière entre deux parties par un saut de ligne ou des astérisques mais il est surtout<br />

fortement recommandé, au-delà de ce marquage optique, d'annoncer la fin d'une partie par une<br />

transition argumentative vers la partie suivante.<br />

Ajoutons enfin qu'il convient d'éviter toute implication subjective. L'emploi d'adverbes modalisateurs<br />

comme leider en sont parfois l'indice. Il n'est nullement demandé à l'auteur d'une dissertation de<br />

s'étonner, d'exprimer des regrets ou de s'offusquer, mais bien de raisonner en historien, avec le recul<br />

et l'objectivité que requiert ce type d'exercice.<br />

Conclusion<br />

Il faut, bien évidemment, retrouver dans la conclusion les éléments de la problématique. Trop souvent,<br />

les candidats ont oublié de revenir sur la haine des peuples à l’égard des « Allemands ». Dans ce cas,<br />

la problématique centrale a été perdue de vue. Un autre défaut, classique, a été de remplacer la<br />

conclusion par un bref résumé du développement. Faut-il rappeler qu'une conclusion ne doit pas se<br />

limiter à répéter ce qui a déjà été dit mais, comme son nom l'indique, conclure sur la question traitée?<br />

Elle en est, en quelque sorte, le couronnement. Il est également possible d'ouvrir des pistes de<br />

réflexion. On pouvait ainsi poser la question de savoir si l'effondrement de la double monarchie était<br />

inéluctablement inscrit dans la logique de l'histoire ou s'il y aurait eu des solutions pour sauver cet<br />

empire multinational et multiethnique. Un candidat a choisi de consacrer à cette question sa troisième<br />

partie, mais c'était une erreur de sortir ainsi de la problématique. S'agissant d'une question en<br />

prolongement de cette dernière, il était à l’évidence préférable de la poser dans la conclusion, étape<br />

ultime de la réflexion.<br />

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