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JANVIER -FÉVRIER 2011 • AUTO JOURNAL VISITE… Ferrari Maserati Québec Un concessionnaire de rêve Comment servir adéquatement une clientèle dont la valeur des véhicules achetés atteint habituellement quelques centaines de milliers de dollars ? Entre autres en les accueillant dans un commerce dont les atouts et le niveau technologique sont à l’image des automobiles vendues. C’est ce que réalisent maintenant les employés de Ferrari Maserati Québec, dans le nouveau commerce inauguré le 13 décembre 2010. Ferrari Maserati Québec a été érigé sur la rue Jean-Talon ouest à proximité de l’autoroute Décarie, à Montréal. D’une superfi cie de 44 000 pieds carrés, l’édifi ce sophistiqué est incroyablement vaste pour le nombre de véhicules écoulés annuellement. « Nous avons un objectif de vente d’environ une centaine d’automobiles par année, le même nombre que dans l’ancien édifi ce. Si l’on a fait construire cet édifi ce, ce n’est pas pour en vendre plus, mais pour le faire de la meilleure manière possible », nous précise Umberto Bonfa, son directeur général. Lors de la soirée inaugurale de décembre dernier, il y avait plusieurs personnalités présentes, dont quelques concessionnaires d’autres marques de véhicules de luxe. « Est-ce que les autres concessionnaires ne vous considèrent-ils pas comme des concurrents ? », avons-nous demandé. « Non, absolument pas. Nous les accueillons avec plaisir et comme des clients potentiels. De toute façon, Ferrari n’a aucune concurrence. <strong>Une</strong> Ferrari ne ressemble à aucun autre véhicule ! », n’hésite pas à dire Umberto Bonfa. L’immense salle d’exposition est divisée pour les deux seules marques présentes : Ferrari à l’Est et Maserati à l’Ouest. Au centre se situe un agréable salon privé dont les murs sont couverts d’oeuvres et d’illustrations reliés à la course. Par contre, les quelques Le directeur général Umberto Bonfa et la directrice des événements spéciaux Sabrina D’Amico, dont ceux se déroulant au circuit du Mont-Tremblant, représentent l’épine dorsale de Ferrari Maserati Québec. bureaux des conseillers sont petits et à l’arrière, pratiquement introuvables sous une grande mezzanine privée. « Ici, jamais un client ne devrait devoir aller dans un de nos bureaux pour magasiner son véhicule. Cela fait partie de l’expérience Ferrari de rendre le tout le plus agréable possible, avec un bon espresso ou cappuccino, et de le faire dans un des salons », poursuit le directeur général, qui n’a pas encore 40 ans. Pour une expérience automobile absolument unique Acheter une Ferrari est différent d’un autre véhicule à plusieurs autres égards. Par exemple, aucun véhicule neuf ne se trouve sur les lieux. Parce que tous sont personnalisables selon les préférences des gens, il faut les commander sur mesure, ce qui nécessite des mois d’attente. Mais ce magasinage est simplifi é par un salon rempli de volants, de sièges, d’échantillons de cuir et d’un immense écran tactile. C’est avec lui que l’on conçoit virtuellement SA Ferrari, qui refl étera parfaitement sa personnalité et sa passion pour la marque au cheval cabré. La plupart des clients de Ferrari n’ont pas le temps ni l’intérêt pour effectuer l’entretien de leur auto chez leur concessionnaire. Pour pallier cette corvée, Ferrari Maserati Québec offre le service de transport de véhicule par fourgon fermé. « On envoie notre camion chercher la Ferrari, qui passe quelques heures ou jours chez nous et en revient absolument propre et dans le meilleur état. C’est vraiment mieux qu’à notre ancien édifi ce, où nous devions laisser ces voitures à l’extérieur durant quelques heures par manque de place, ce qui les couvrait de poussière », ajoute M. Bonfa. Mais il est dommage de penser qu’un automobiliste évite ainsi d’aller chez Ferrari, tellement la visite des lieux et surtout de l’atelier demeurent mémorables. Pensez que chacun des six techniciens a à sa disposition deux ponts élévateurs, dont l’un fonctionnant à l’eau. C’est que certaines des voitures sont particulièrement basses et que pour les soulever sans en abîmer le dessous, il faut employer un modèle particulier d’élévateur. PLUS SUR AUTOSPHERE.CA http://2doc.net/betu9 Le propriétaire Lawrence Stroll annonçait en mars 2007 l’ampleur du projet d’une future concession Ferrari et Maserati au Québec, l’une des trois à se trouver au Canada seulement. L’autre avantage évident d’avoir autant de place est de pouvoir débuter un travail compliqué, tel que le démontage d’une transmission, et de le compléter en temps et lieu entre deux services plus urgents ou habituels. On évite ainsi de perdre le temps de son précieux technicien, tandis que la plupart des clients peuvent attendre tout le temps nécessaire puisqu’ils ont plusieurs véhicules. « Si tu aimes bien travailler, c’est un réel plaisir. Ici, le temps n’a pas d’importance. C’est la perfection seule qui compte. Il faut que l’automobile retourne à son propriétaire dans un état simplement impeccable », nous a précisé le technicien Emmanuel David. L’atelier de Ferrari Maserati Québec se distingue également par son arrangement. « Durant des mois, les modules des meubles ont été avancés de quelques pieds par rapport au mur. Tu n’as pas idée combien il y a des câbles et du fi lage en arrière », souligne Yves Poirier, responsable de la division automobile de Pedlex, me faisant également remarquer l’immense mezzanine de 20 pieds par 200 qui longe l’un des murs. Le projet de cette concession avait été annoncé en mars 2007 lors d’une soirée anniversaire organisée au Marché Bonsecours du Vieux-Port de Montréal. Mais à cause de la crise économique, les dirigeants ont préféré remettre le tout à plus tard. L’attente en a valu décidément la peine. ■AJ PHOTO : ASBED.COM TEXTE : FRÉDÉRIC LAPORTE
L’ATELIER DES ATELIERS MÉCANIQUES SELON PEDLEX À l’automne 2009, Yves Poirier nous précisait que l’un de ses rêves serait un jour de réaliser l’aménagement d’un paddock de Formule 1. Le directeur de la division automobile de Pedlex s’en approche remarquablement puisqu’il vient de compléter l’atelier du nouveau concessionnaire Ferrari Maserati Québec, un aménagement d’une valeur excédant 200 000 dollars. . « C’est simple, c’est le plus complexe projet que nous ayons jamais réalisé. Si je ne suis pas venu 100 fois chez Ferrari Maserati Québec durant la dernière année, je ne suis pas venu une » seule fois. Vous n’avez pas idée à quel point il y a des câbles et des fi ls en arrière de ces meubles. Yves Poirier Plusieurs caractéristiques distinguent l’atelier de la rue Jean-Talon ouest de tout autre : une mezzanine de 200 pieds par 20 pieds de largeur, deux ponts-élévateurs pour chacun des six techniciens dont l’un deux fonctionnant à l’eau, des comptoirs de grande longueur avec huche pour les ordinateurs de diagnostic, ainsi que de l’espace à revendre pour entreposer des véhicules valant souvent plus d’un million de dollars. Pedlex, une entreprise de l’Est de Montréal, distribue et installe les produits Rousseau, qui sont conçus et assemblés à Saint-Jean-Port-Joli près de Montmagny. PLUS SUR AUTOSPHERE.CA 2 3 1 L’entrepôt de Pedlex, situé sur le boulevard du Golf, dans l’Est de Montréal. 2 Le technicien Emmanuel David est en train de réviser des notes sur ordinateur à propos d’un des véhicules Ferrari. 3 Deux portes sur la mezzanine sont accessibles par élévateur, et clairement identifi ées en jaune. 4 <strong>Une</strong> vue impressionnante d’un des murs de meubles conçus par Pedlex. www.pedlex.com 10 000 boulevard du Golf, Montréal, Québec H1J 2Y7 • 514 324-5310 http://2doc.net/d4jhc Février 2011 • Auto Journal 23 1 4 PHOTOS : FRÉDÉRIC LAPORTE
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