Mercredi <strong>13</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1909</strong> 05 ta ces vertu» fi«mW«.les irecienines comme ss mon<strong>de</strong>, don* 'le respect est l* iuwin«r éctteJott nui conduit a.» MajBCt <strong>de</strong> l'autorité. (Applau- dissements.) _ . ,., . Ce bon vieux temps, u aussi ses .jours «torieuK, qu'il se rai t.Injuste d'oublier ; les institutions qui ont été la loi BB nos mères, queluuirnpn.r'fa,itci; «u'clles tus- sent, n'en avaient pas moins tait <strong>de</strong> la France. )im grand et noble pays, puissant et fier, bon et généreux, marchent en tète <strong>de</strong> tous les pro- trrès et do toutes les civilisations, admiré ct respecté du inon<strong>de</strong> entier. (Applaudissements à droite.) Mais nous n'en sommas plus aux (mœurs d'autrefois ; l'impatience <strong>de</strong>s jeunes, le goût Mu cb&ngemeut, la passion d,u nouveau nous K'.otcaînent sans que. noue sachions ou nous «lions ; nous marchons dans la nuit, vers un Suit, inconnu, ,a dit un do nos plus éminents collègues, et l'on en est a vouloir à peu près 'tout modifier, .même <strong>de</strong>s institutions qui, dans les crises tes plue aiguës, avaient toujours 'donné a la France toutes les ««soumis finan- cières dont elt'O avait eu besoin et qui avaient Moment concouru, it constituer son crédit tliname.ier. (Applamlissenuaits à droite.) Pour justifier ces changements, l'on a, par «n euipiiéiïïisnie cmn plaisant, qualifié <strong>de</strong> ré- formes tous les changements rêvés, même ceaat qui aie corrigeaient aracun abus ct ne réparaient aucune injustice. Cette- contusion du sens <strong>de</strong>s mots est d'an lard plus fàe.liftUÊC, qu'elle conduit 6 la, coiufu- t^om <strong>de</strong>» idées et., par sarte. a . iNéroitt iim ; M. Ba.ulino n'a «MM que t54 voix. Sont élus questeurs- : MM. Sauman<strong>de</strong>, Pajot et Charrois. Au <strong>de</strong>uxième tour <strong>de</strong> scrutin pour Pé4cctlo« f du r«a *i M, Ri»*»» n'«4ittc*«*'rit la, nutjoritft absohw. Ler troisième- tfiuw est rertvo.yé a ieudi. éJéaaee. jeudi » i Iwarea ; 1» eéaate est levée a g h. 3f L'AFFAIRE BSÉTRY La condamnation <strong>de</strong> M. Biétry Fcœia, M janvier. ï 'loiveut être prfeentfc. a l'un O^lm^uK Iramntto rtàalffaés cl-après : Mlegante. Mar- i&aS, V^tmm. Besançon, Mçrtreiid. valence. Tbidouse. Bor<strong>de</strong>aux, Saumur, Nancy, I.yon. u- rfe l- lœ aéreralio»» du ministère, <strong>de</strong> nn»rtW* dot- iaat paiwftro jeuilt matton au Journal ofprtcf. WBBtÈt Un Assassinat l PlaisaEce-âu-ToncIi Le vol est le mobd.p du crum? , jomssait d'une SÇrt^gSSn à <strong>Toulouse</strong>, itri'liier, M. BoauJitne, juge Courses <strong>de</strong> cîîevaux s'cla »S :àcc3mi* <strong>de</strong> Df £S°cito« a é(é découvert hier matin n^di. vers 7 beurre et.<strong>de</strong>nne di . n ; } Mr« "é'^: ^ i ^iTa-:^Kd ^c^î-I^ ^-^u^S ^aUEXSSB Calwanae Agé<strong>de</strong> SI an,, Z mari une am.i, m(. ;so^ .nais « » «îbambre. le corps Jeté a u .bas tu lit, au un MU, 4^«B«aà» Hiex .rH -able •vp-srf fndikfixaU le «rime : Mm© vermei« ^rrÔ^ auŒ <strong>de</strong>s on s <strong>de</strong> terreiu- et ameuta 1fl%B*SS«*lt Mi secours, et w.s'apW"». ^ soulevaid im duiaps a aires la séance est ouverte à. <strong>de</strong>ux Heures, sous 'a pfésMence do M. Louis Passv, député <strong>de</strong> 4'Ewre, prési<strong>de</strong>nt d'à-eoe Le- prési<strong>de</strong>nt. — Aux tarases <strong>de</strong> l'article pre- mier du règlement, j'mvite tes six .plus jeu- p«s .membres présents, MM. Auriol, Binet, René Besnard, Félix Cbaulemps, Jacques û'.haumié et Bobli-n à prendre ,pkie,e au bu- ire au comme «eorétaAres provisoires. Confoiï-mtémerat à l'aaatiiate premier <strong>de</strong> 'la loi du 16 juillet 1875, je déclare ouverte la ses- sion ordiitatrc <strong>de</strong> ta Chambre <strong>de</strong>s députés pour Causée <strong>1909</strong>. Allocutio.i du présidant Le prési<strong>de</strong>nt prononce ensuite l'allocution Suivante : « Mes chors collègues, » L'Italie vient <strong>de</strong> subir une catastrophe sans précé<strong>de</strong>nt ; les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s Cltainàires »t le gouvernement <strong>de</strong> la Bépubiique ont ^oMU*e *1^, p^«r.-»mii- nes. nous nonis eoamnes toujours éiovés coretre ï'onmiipotorico du Partenwot, qui peut tout jai*e.. Ce ffui est <strong>de</strong> foute urgence à riieiïre où nous sommes, c'est d'aviser à mieux protéger les citoyens contre les -malfaiteutB et les cri- un Miels. (Très bien '.Très bien !) le Parlement, est tout, par t'orprane du gon- ^eracaïtent ; c'est la théorio du jonr ; it a sous sa responsabilité la police, la justice, l'admi Mistsation et. ita légiala'Uoti ; comment ne se rions-nous pas tenu d'éttndier en toute occa s ion. les moyens <strong>de</strong> déprimer les maïuvaises actions, <strong>de</strong> faire la moraHéte publique <strong>de</strong>puis loingitémps abandonnée à elle-même comme par système. (Très bien ! Très bien I) On dit, on répète, on prouve que <strong>de</strong>s géné- ratiotras nouvelles s'élèvent sans fréta, dans <strong>de</strong>s scntBaenls d'égoïsme qui les coiniuisenit ;ï l'outiU <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>voir, à la vanité <strong>de</strong> leur PCT- woinialité et «. Xo simple saiisfaction <strong>de</strong> leur: passions ou <strong>de</strong> leurs fantaisies. Cela est vrai ; la famille par J'aottan <strong>de</strong>s lois et <strong>de</strong>s mœurs est mimée et co.ntremi.né.e, et dans une démocratie, la ruine <strong>de</strong> la famM le est un grand malheur. Répandre cette idée qu'on peut sans danger séparer 'es «ratants do leurs parente les' li- vrer a, eux-mêmes où à l'Etat, c'est préparer l anawobio dans laquelle peuvent, sombrer les .yert-us qui Vont la. force <strong>de</strong>s nations. (Apidau- ,i(iissernants à droite et a^i cerabre). Dans cette situation, tous les efforts même Ses plus bumbles, sont, beuretix. Pourquoi no SUSeRMSIOîf B'ËNC:\CEMF.SX3 Paris,. I:> janvier, f.e ministre <strong>de</strong> la guerre vient, <strong>de</strong> donner l'ordre aux sénéraux cojrnîiMcndSanï les coiç» daïunéô d'intonnier les coaunaïadants <strong>de</strong>s bu- reaux d» -recrutewerit que tes engagements volontaires pour les 7* et 16' natatlfions d'ar- tillerie à p'ied sont «osperartes jusqu'à nouvel ardre. Nouvelles manifestations à la Mmm Paris, <strong>13</strong> janvier. Voici <strong>de</strong> nouveaux détails sur les manifesta- lions fini se sont produites hier après-midi, à la Sorbooue. durant le cours <strong>de</strong> M. Croiset : Tandis que ce <strong>de</strong>rnier parlant d'Amstote, un jeune homme, parmi tes trente à quarante membres présents, se leva et commença une conférence sur .fean.ne d'Arc. M. Croisét, lintieitloqué,. protesta, et, cornmo le conférencier improvisé n'était autre que M. Ma«.ir.ice Pujo, H envoya chercher la police. Celle-ci arriva et, au milieu du bruit, pro- céda à r arrestation d» MM. Maurice Pujo et Real <strong>de</strong>l Sarte. Un auditeur qui avait- crié : « Vive ïihala- mas 1 » a été quelque peu malmené. Paris, <strong>13</strong> janvier. Au cours <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts qui se sont produits à. la Sorbonne, il! v a eu quatre arrestatioi Palerme, H jnneur que le; it à l'aoï.jV'. Î corixlnOc i A Messine une doit anvie. ni uni C ',' . Nioe, 12 janvier. .MPrix PhôUi», ootirse <strong>de</strong> baies, a rêcfamefl", HN f.r;wios, 3.509 .mètres ŒrtfKKt, — 1. Cre- mmil, par l. 10,000 i. I. tdalio, par ! \VoodiSwid i!s-.;Ti'-,-;: f, feblrof (R. Sa,u.val-i: : Ro-nie.nef (IKofev ifï. l'opéraitoii da garrot. c.. Le maire <strong>de</strong> PJ-a;i^.ace^o- lojicli M. S r rem étant absent, son adiOtot. M. U " . fit l % Piace tes constatations f^ffffijtr t*** M. Pa<strong>de</strong>r. y ou WiSd-Aster Une ËaBgBbàf et <strong>de</strong>mie, as <strong>13</strong>, pl-aeés Idatio 27. Etin- se <strong>de</strong> haûes, 4,000 irûft. — f. Oalterto. n, à. M. E. Fisccbof -an'est-ce. à M. R. R. l'a M y ( l.outh). Rei-dii -Mon<strong>de</strong>, ' Nip- joute, Fi'eriin, Kelîa. ftrfdiwm qui so transporta sur uir.imM» dn oriine pawetoait vers cemmuase et commwnitvtéa à tout citoyen frni en fait, ta ite.mamle. La loi du 7 jinnet 1874 (art 2) veut que ces listes ..soient commun i- (foéM et publiées cor.fonnémerit aux près crirrtions du déoret réglementaire «-«lossus énoaeé. Bo son côté, ta jurispru<strong>de</strong>nce du con- se»' œEtat est foi-meille sur ce point que 1» relus «le commun le at'ùon <strong>de</strong>s listes électorales doit entraîner l'annulation <strong>de</strong>s élections si ce refus a eu pour but d'empêcher te corn rôle «tes opérations <strong>de</strong> vote ou <strong>de</strong> dissimuler <strong>de</strong>s inscriptions fanta-isistes. , ..:• ,- •»„ Bans un autre ordre d idées, .la loi du. ..« mars H0S a créé un délit nouveap, résultant, en matière électorale, <strong>de</strong> « l'inobservAtion vo- lontaire <strong>de</strong> la loi ou «tes arrêtés préfecto- raux », lorsque cette .inobservation a eu pour but. <strong>de</strong> charnier- ou <strong>de</strong> tenter <strong>de</strong> changer le •résultat d'an scrutin. . , „ ,,. Si le refus <strong>de</strong> communiquer les listes électo- rales d'une commune a été inspiré par 1 m-, tention <strong>de</strong> changer ou <strong>de</strong> tenter <strong>de</strong> changer le résultat d'un scrutin, S constitue un délit personnel à la charge du maire, dont la juri- diction correctionnelle a qualité pour pronon- cer ta. répression. . au contraire, le refus <strong>de</strong> communication est basé sur une méconnaissance' «les obliga- tions du maire et non sur une intention frau- duleuse, ce refus constitue seulement un acte administratif que tes tribunaux judiciaires sont incompétents 4 apprécier. Telle est la doctrine qui résulte <strong>de</strong> l'arrêt ci-aorès rendu le 24 mars W08 par la Cour <strong>de</strong> cassation sur pourvoi formé par les .sieurs Vaiissièrcs et Cavaillé contre un arrêt <strong>de</strong> la cour d'appel <strong>de</strong> Montpellier : Arrêt 4S îa Cour <strong>de</strong> cassation du 24 mars 1908 » La Cour, s Sur le premier moyen pris <strong>de</strong> la violation <strong>de</strong> la loi du 30 mars -1808 sur la répression <strong>de</strong>s fran,;les él«clocales et <strong>de</strong> l'article 7 <strong>de</strong> la loi du 20 a ni LSIO : » Attendu que Vaissières et Cavaillé avaient fait citer Dictas, maire <strong>de</strong> Colombiers (Hé- rault), pour entendre dire qu'il serait tenu «le leur laisser .prendre copie sur place <strong>de</strong>s listes électorales <strong>de</strong> la commune et pow s'entendre condamner à 10,000 francs «le «loanmages-inté- rêts : qu'ils fondaient cette <strong>de</strong>rnière «leman<strong>de</strong> sur ce que la refus <strong>de</strong> communication, <strong>de</strong> ces listes dans le passé constituait le délit prévu par ta. loi du U0 mars i;X)2 : que Dida.s a op- posé .rinco-mrpétence <strong>de</strong> l'autorité judiciaire sur te tout ; » .Attendu que si la refus par un maire <strong>de</strong> coinmuniquer les listes électorales à «les élec- teurs peut, tomber sons le coup <strong>de</strong> la loi du 30 naars W02, ce n'est que lorsqu'il a été., «lans les termes <strong>de</strong> son article unique, opposé «lans l'intention <strong>de</strong> favoriser <strong>de</strong>s ira-iules- électora- les et pour changer ou tenter «le changer le .résultat, d'un scrutin : qu'il est déclaré par 4'arrèt attaqué qu'il n'était justifié contre Ri- das d'aucune circonstance <strong>de</strong> «toi ou <strong>de</strong> frau- <strong>de</strong> ; qu'il n'avait même jamais personnelle- ment oafuse les comaminicatiuiDs <strong>de</strong>mandées et, «lu'ii avait cru avoir accompli toutes ses i,oi«a lions en notifiant aux -réclamants les : décisions <strong>de</strong> la comin ission municipale ; que c-e« constatations justifient pteineioient l'np- piériution «le l'arrêt attaqué que Je fait im- oestltunit. ni délit ni quasi- que le premier moyen doit eeoz que Kiuir Imagiiaattan teuir fait oritrevair. ta féallté est bien rnotne belle. Pour »e itoéy. nnniior il est MutùwaKB* <strong>de</strong> .lire dans ta i-y,. part dù prcii'ot an Con«eii général le raipponi a«a*i .M'Uii««r d'u *ii'e
TIRAGES FINANCIERS POUCIfiRB» 3 % 1903 f/* MUnérog suivants gagnent chacun 1.000 fraiK S : »',) 518 ltt .904 239 237 174.788 Hltt 891.510 410.9(<strong>13</strong> 87.668 174.52Î :«if,.7H8 15.771» 176473 317.751 *34 508 35.181 ns.tis 196,731 16.295 524.142 411.749 300,175 S91.887 •948.430 185,150 173.056 '.>v;.2. r >8 85.683 u^ffAeuiKv» : les <strong>de</strong>ux .firomiuires. « bles- sures- et hantkâoes par inijprrit'<strong>de</strong>sice », parcoi que dies knwiiv, nm-Mite», n'ont, pu se présen- : ter à Mtftonrr. La tnoi.sie.me, « l'aisi.ficaMoti n vilSh>, iM. Joseph Labrn- quéir*. a iliixwvé, sur lia. vote publique, mue «nvnbtpna ronturamit w«MK>i> «le «ta trouvaille. M nrvxjuero M" ïuïit. é tu. irooHivt'Rl w «tu jwrviinnil la malimurMiso «91, nous du on, esse:', fltairmic.iui. Lue eTiquète M. !>. femme Clottes, <strong>de</strong>meurant rue du Majxihé, 18, a, été incarcérée à la maison d'arrêt pour pur- içer une condamnation pour vot à. 21 jours <strong>de</strong> prison. Trouvailles. ~- M. Marcel Ghltfltët, <strong>de</strong>meu- ra et rue du "î février, 3, -a trouvé un tour <strong>de</strong> cou on laine ; M. Alicat, ferblantier, roule <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, 3, a trouvé une fourrure <strong>de</strong> dame ; M. Louis Frannou. liqivo.riste chez M. Câlin- bat, a trouvé un trousseau <strong>de</strong>. ciels. Recherche d'i<strong>de</strong>ntité. — le 3 no. en.bre Mr- nier. M. le maire <strong>de</strong> Moux a fait, admet i re I I btVpMail <strong>de</strong> Carcasawine un individu paraia- pan. ft«é «te '.".'» à. 30 ans et ne jouissant pas il» ses fnonJtés. Cet individu, «tant on n'a pu < t>U-r l't<strong>de</strong>ntûé, était arrivé ft Moux le même jour, venant <strong>de</strong> Limonx. Volet non sajiMtement figé <strong>de</strong> M ft 30 uns, cheveux chidain formé, sourcils châtain foncé mais très faibles ft J'exteémité wtnérinurn nez mioyen, extiVunité arrondi-. ; lia 1*0 rasée tête petite .oreilles petites, taille 1 m. 50, front «aurvert, yeux chétein famv, bourbe .„..,,*. ne, lèvre swpérleure retroussée, menam rotai teint coloré. Signes partieivlieivi : lèie enfoui céo dans les éipauiîies, démarebe incertaine présente tes symiptemes dw .l'idiotie. parait orupuni"o d'un pays *'. montagnes RenseiRuenieufs divers : aurait R.ardé «les troupeaux dès sou (aune âge. Etat civil du 9 mu II janvier <strong>1909</strong>. •— Nais aanras ; on gan;ou. une iitte. Décès : Marins SauvinRniae, 17 ans, rue dn la. Mairie, 75 : Marie Col. ,xo ans. veuve San iiièixi. roule «le NVirboilUo ; Hémv Fulcmi, 04 ans, 1 IV* <strong>de</strong> lèll'ii5*pi Comité <strong>de</strong> rUjif.m mutualiata a élaboré, dans ses oran- H.