13 Janvier 1909 - Bibliothèque de Toulouse

More documents

Recommendations

Info

McrcTedî 1$ Janvier 1939 le bon vieux temps, dont on médit beau- eoup a eu sans doute ses défauts, mais it a su aussi ses jours glorieux, qu'il serait in juste S'oublier ; les {institutions qui ont été la loi di°' nos pères, quetqu'imparfoitas qu'elles tua- sent, n'eu avaient pas moins tait de la France vu grand et noble pays, poissant ct lier, bon yt généreux, marchant en tête do tous les pro- grès et de toutes les civilisations, admiré et respecté du monde entier. (Applaudissements Ii droite.) Mais nous n'en sommes plus aux moeurs d'autrefois ; l'impatience des jeunes, le froût du changement, la passion du nouveau nous entraînent sans que nous sachions où nous niions ; nous marchons dans la nuit, vers un Irai inconnu, n dit un de nos plus érninents tollègues, ct l'on en est à vouloir a peu près tout modifier, même des institutions qui, dans les crises les plus aiguës, avaient toujours donné à la France toutes les ressources finan- cières dont elle ava.it eu 'besoin'et qui avaient, largement concouru a constituer son crédit financier. (Applaudissements a droite.) Four justifier ces changements, l'on a, par iin euphémisme complaisant, qualifié de ré- formes tous les changements rêvés, même ceux qui ne corrigeaient aucun abus et ne ré fia raient, aucune injustice. (jette confusion du se\s des mots est d'an- lanl plus fâcheuse, qu'elle conduit a la confusion des idées et, par suite, à des malentendus grandement nuisibles à l'apaisement et a la bonne entente si désirables entre citoyens TTune même patrie. Ces confusions et ces malentendus ne sont pas. d'ailleurs, des faits nouveaux : permet- tez-moi de rappeler, en passant, que la confusion du sen.s des mots était déjà un des principaux griefs de Caton au déclin de l'Em- pire romain. Le respect du passé n'est pas, d'ailleurs, •'ennemi du progrès : l'incessante recherche 'yw mieux a toujours été la constante préoccu- pai km de tous les corps constitués comme des Individus. Enfin, lo Sénat, après avoir acclamé la vaiî- 'anee de nos soldats dans les sables brûlants 3u Maroc (vifs applaudissements), ne faillira pa.s aux devoirs que lui imposent les affreux Malheurs qui ont, frappé si durement, le Sud Be l'Italie et la Sicile. (Nouveaux applaudissements.) Déjà notre flotte, avec cet admirable élan qui caractérise nos «tarins, a apporté les pre- .miers secours ; le Sénat, très certainement, coudra les compléter au plus tôt en donnant une large part à l'immensité des ruines et en •fendant l'espérance et la vie aux provinces •.'.•«visées ». (Applaudissements sur tous les 'sa tics.) Le Sénat s'ajourne à jeudi une heure et garnie dans tes bureaux et â deux heures et ternie en séance publique. La séance est levée à 2 h. 30. aentê, n'est pas une opo-retion de justice difl- triibuttii've, c'est un expédient financier ; il de- vient un aléa redoutable sous la menace -d em- prunt proGhrtin et indisp«ni>u.ble. Nous revend «ruons pour la liberté rideo teioiriftente de la mnutuahié. La doctrine libérale ne voit pas lo bounentr nrn*veicsefl dans les comWnaisons exclusives do Ja solidarité légale et dons les séductions, de l'Etat omnipotent, tandis que nous l'entre- voyons, nous, dans l'accord des bonmes volon- ÉgHfc Honneur à la mutualité 1 à la mutualité qui est l'expression du patriotisme social l • (Ap- piaudiissemienla sur tous les bancs.) La pétroralson dm discours de M. Louis Pasay est saluée par les chaleureuses acclamations de la droite et du centre. Election du président Après le tirage au sort, des scrutateurs, lo •sr.ruitin pour l'élection du président est ouvert à 2 b. 40 ; le scrutin est clos à 3 h. 30. Le président. — Voici le résultat du scrutin pour la nomination du président définitif. Nombre de votants, 370 ; bulletins blancs ou . nuls, 28 ; suffrages exprimés, 342 ; majorité absolue, 172 ; M. Henri Brisson a obtenu 314 suffrages. (Applaudissements à l'extrème-gau- cho et à gauche.) M. Henri Brisson ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, je le proclame président de la Chambre pour l'année 1909. » (Nouveaux applaudissements sur les mêmes bancs.) Complétons la proclamation officielle des résultats en disant qu'un certain nombre de membres do la droite ont voté pour M. Ar- cUimbauid, à cause de sa campagne contre tes 15,000. Election des vice-présidents On procède ensuite a l'élection des quatre vice-présidents ; la scrutin ouvert à 3 h. 35 est olos à 4 heures. Le président. — Voici le résultat du scrutin pour la nomin a tion do qu atre vice-présidents. Nombre de votants, 36-i ; bulletins blancs ou nuls, 12 ; suffrages exprimés, 352 ; majorité absolue, 177, ont obtenu : MM. Berteaux, 303 ; Etienne, 362 ; Clémente!. 193 ; Rabier. 160 ; Dron, 90 ; Dubiof, 41 ; D&lca&sé, 23 ; divers, 29. MM. Berteaux, Etienne et Qénrtentel ayant obtenu la majorité absolu des suffrages expri- més je les proclame vice-présidents de la Chambre des députés pour 1909. (Applaudisse- ments à gauche, ' BatUe,, Train des équipages militaires. —• du 16' (Gasatotança), au 17' escadron. RÉSERVE ET ARMÉK TERRITORIALE Ont été nommés dans le cadre auxiliaire du service de santé : au grade d'officier d'adamS mistral ion principal, M. l'officier d'adminis-' tr.at.iou principal Giraudon, en résidence s Tarbes. Au grade d'officier d'administration de 3> classe, D«p, sergent de réserve à La 17' section d'infirmiers militaires, en résidence à Tou- louse. L'officier d'administration contrôleur d'ar- mes de 3' classe, M. U.ruet, de la direction da Dnnkerque, est classé au dépôt de matériel d'artillerie de Toulouse. L'AFFAIRE BIÉTRY La condamnation de M. Biétry Paris, 12 janvier, La neuvième chambre correctionnelle de la Seine vient de condamner M. Biétry, député do Brest, a six mois de prison pour avoir par deux fois, les 27 et 28 décembre dernier' brisé les sceLlés apposés à la porte des bureaux du journal « Le Jaune », pair MM. Jet-' Jiot, juge d'instruction, et Hamajrd, chef de la Sureéé. Après avoir mardi deawiar déposé des con- çttiâKHis de sursis, M. Biétry avait déolairé faire défaut, le tribunal avait joint l'incident au fond ct remis l'affaire à huitaine. C'est dans ces conditions qu'elle venait aujourd'hui. Ainsi qu'il l'avait annoncé, M. Biétry ne s'est pas présente ; le substitut a prétendu, que M. Biétry avait cherché à se dérober derriè- re dos incidents de procédure ; il a proclamé, qu'en droit, le juge d'instruction était com- pétent pour apposer les scellés et que ce ma- gistrat n'avait même pas été jusqu'à la limite de ses droits. i En fait, a-t-il dit, pour perquisitionner h la Fédération générale des Jaunes, M falta-t bien se rendue au bureau du journal c Le Jaune ». puisque l'une et l'autre résident dans le même local. » Le trituunat, adoptant cette thèse, a rendu le jugement suivant : « Attendu que Biétry a demandé au tribunal de surseoir à statuer jusqu'à ce qu'il ait été pris un© décision sur la plainte par KM portée entre les mains de M. le Garde des Sceaux contre les ordonnateurs et les auteurs Paris, 12 janvier. La séance est ouverte ù deux heures, sous i» wusidence de M. Louis Passy, député de nïure, président, d'âge Le président. — Aux termes de l'article premier du règlement, j'invite les six plus jeunes membres présents, MM. Aurtol, Binet, René Besnand. Félix Chautemps. Jacques CUaumié et Roblin à prendre place au bureau comme secrétaires provisoires. Conformément à l'article premier de la loi •lu 16 juillet 1875, je. déclare ouverte la ses- Le président. — Voisi le résultat du scrutin Bion ordinaire de la Chambre des députés pour 1 pour la nomination de trois questeurs : nom Paaa.ee 1909. bre de votants. 326 ; bulletin ' }}A^Jf^^Jir^nL^ &ÏÏ*55E de 9oell£et parquisitîons dp 27, 28 et 30 décembre 1908 ; « Attendu que ce n'est pas une plainte adres sée par un prévenu soit au procureur générai, suit ou garde des sceaux contre une opéra- tion judiciaire qui peut arrêter l'action publique ; qu'il appartenait à Biétry de juste fier devant' cette chambre de ses alléga tiens ; qu'il n'a porté et ne tente pas d'a.popr ter une seule preuve à l'anoai de ses dires qu'au surplus il ne pouvait en aucun cas se rendre juge de la légalité de l'opération qu'il critique au fond ; « Attendu qu'il résulte de l'instruction et des débats la preuve que Biélîry a, les 27 et 28 dé- cembre 1908, à dessein brisé des scellés appo- sés par suite d'une ordonnance de justice, qu'il y a lieu de tenir compte, pour l'applica- tion de la peine, de ce que Biétry a deux fois renouvelé le même délit ; « Par ces motiffs, déclare Biétry mal fondé en ses conclusions, l'en déboute ;' « Vu l'article 252 du Code pénal, « Le condamne à six mois de prison et à tous les dépens.. » Une interpellation tour de scrutin pour la nomination d'un vice président. Election des secrétaires Le président donne lecture d'une lettre col- | lective de MM. Petitjean, Simonet et Carpot, sociétaires sortant, qui déclarent ne pas se re- présenter, puis on scrutine pour l'élection de huit secrétaires. Le président. — Voici le résultat du scrutin ouvert pour la nomination, de huit secrétaires. Nombre de votants, 333 ; buâlleiins blancs ou nuls, 2 ; suffrages exprimés, 331 ; majorité absolue, 166. ont obtenu : MM. Leboucq 281 ; Pouflan, 274 ; Rënazet, 257; Victor Morel, 244 ; Dalimier, 242 ; René Besnard, 239 : Victor Fort, 238 ; Néron, 202 ; Bouline, 154. MM. Leboucq. Poullan, Benazet, Victor Mo- rel, Dalimier, René Besnard, Victor Fort et Néron ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, jo 'les proclame secrétai- res de la Chambre des députés pour 1909. Election des questeurs On procède à l'élection des trois questeurs; le scrutin ouvert à 4 h. 45 est clos à 5 h. 25. Allocution du président Le président prononce ensuite l'allocution suivante : « Mes chers collègues, » L'Italie vient do subir nue catastrophe paras précédent ; les présidents des Chambres «t le gouvernement de la République ont di- gaernant exprimé les sentiments de la France Ratière,mais comment le doyen de cette assem- blée, au moment où il est obligé de prendra la parole, ne ipousserait-il pas, avec vous, un cri d'horreur et d'épouvante ! Il y a quelques semaines, la Franco a. cru entendre tm grondement dans l'atmosphère International, elle a écouté et s'est retrouvée elle-même debout et farte derrière Je gouvernement de la défense nationale. (Vifs applaudissements.). Aujourd'hui, elle entend encore les éclats formidables du cataclysme de Messine, et avec la même unanimité, elle se jette dons la pitié et confie au gouvernement de la République l'honneur de la représenter et la cansoiation 'd'offrir à la malheureuse Italie l'assurance 4c 'la douleur nationale. (Applaudissements.) A l'aurore de ht nouvelle année, je forma les vœux les plus ardents pour îa cause libé- rale à laquelle j'ai attaché l'honneur de ma vie ; ils sont d'autant plus vifs, que cette cause semble être en décadence dans le Parle- ment. Les mots ont des sans différents, suivant les opinions de ceux qui parlent : liberté, répu- blique, démocratie, progrès, passent de bou- be on bouche et se répètent sans exprimer les mômes idées. (Applaudissements à droite et ns blancs ou nuls, . suffrages exprimés, 324; majorité absolue, 163 ; ont obtenu : MM. Saumande, 309 ; Pajot, 282 ; Gustave Chapu.is, 255 ; voix diverses, 62. MM. Saumode, Pajot «t Gustave Chapuis ayant obtenu ta majorité absolue des suffrages exprimés, je les proclame questeurs de la Chambre des députés pour 1909. Ballottage pour le quatrième vies-président Il est procédé à un deuxième tour de scrutin pour la nomination du quatrième vice-prési- dents. On sait qu'au premier tour de scrutin M. Rabier, vice-président sortant, n'a pas obtenu le nombre requis de suffrages. Le scrutin dur? vingt-cinq minutes. Le président. — Voici le résultat du deuxiè- me tour de scrutin pour la nomination d'un vice-président : nombre do votants, 304 ; bulletins blancs ou nuls, 10 ; suff rages exprimés, 294 ; majorité absolue, 148 ; ont obtenu : MM Dron, 135 ; Femand Rabier, 126. (Exclama- tions). Voix diverses, 34. Aucun des' candidats n'ayant obtenu la ma- jorité absolue des suffrages exprimés, il y a lieu de procéder à un troisième tour de scrutin. On remarquera que M. Rabier, encore en •ballottage, a perdu des voix. Voix nombreuses, — A jeudi ! » Le président consulte la Chambre sur le ren. voi à jeudi du troisième tour de scrutin. Il en est ainsi décidé ; séance jeudi à 2 heures ; la séance est lovée à 6 h. 30. le décret de fufo déclarera qu'il peut ptT* procède on toute sftreté ù la béatification do Jeanne d'Arc. Tharles (Irlande), 12 janvier. Il y o eu hier soir uno véritable émeute à la suite de voies de fait contre un homme au- quel on reprochait d'avoir accepté à bail cer- taines fermes. On a éteint les réverbères, pille des mai- sons, cassé des vitres, tiré des coups de re- volver. Il y a eu plusieurs blessés ; la police a eu grand'paine à rétablir l'ordre, après des char- ges nécessaires, sous une véritable grêle de pierres. Tremblements de Terre Le Pape et les sinistrés Rome, 12 janvier. Le Saint-Père a reçu l'équipe de sauveteurs de Vérone revenant de Calabre ct s est vive- ment intéressé au récit qu'ils ont tait. Les sommes envoyées directement au Pape s'élèvent à un total de près de 82O.00Û francs. Ivo Pape a. déjà expédié en SloMa, on espè- ces, plus de 200,000 francs. L'enfant de t" * Orfeo » Turin, 12 ianvier. L'équipage du contre-torpilleur brfco, on fouil'ant les décombres sur la plage de Reg- B io a trouvé une fillette. Agée de quelques mois vivante et indemne de toute blessure. L'équipage a décidé de pourvoir à son avenir et d'en faire l'enfant de l'Orfea. Les marins lui ont confectionné de leurs mains des petits v éléments, un bonnet et même des souliers ; ils ont aussi improvisé au milieu du bâtiment une espèce do ber- ceau. Lorsque pendant ta oui t. l'enfant se ré- veille en pleurant, ce n'est pas un mais cinq, dix matelots qui se précipitent pour la cajo- ler et la lever. La Question d'Orient Les négociations austro-turques Conatantinople, 12 janvier. Le grand vizir a anuoncé ce malin, officiel- lement, à l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie, qu'il a conféré avec ses collègues au sujet, de l'offre du gouvernement austro-hongrois et que cette, offre a été acceptée par le cabinet ottoman. Voyages de Souverains Le voyaga des souverains anglais Berlin, 12 janvier. La date de l'arrivée à Berlin des souverains anglais est définitivement fixée au 7 février ; leur séjour •dans la capitale sera do trois ou quatre jours. , Les représentants officiels des négociants berlinois, de la chambre de commerce et las anciens des corporations de marchands ont l'intention d'offrir an roi Edouard une fête qui Sara lieu à la Bourse. la Société dos courses do Maiihourg io 11 r ; 1 l'Intérêt des Soci&Ws de (-ourses de UL^ISn etl( propriétaires d» chevaux que ces déltcawstonoir Une longueur. Une huiguour et demie Mutuel "gagnant 13, placés Idano OT, Ltin- "pr." do F&erel. course .u la même iwi sonne. . , _ Concours hippique L» concours bi»Pt«u» iT en reprise • l'Omnilius 10or> : la Thomson Tas. * ^" ' 1 o'munas Un Iiutosl.vietles lusses, ntms nolnns un rv,„ ^ lounlenr sur UUou k BSS, tandli S , r, â 1^ f* se raffermit à tH». . aU I" 0 " hosuowice Melgré uno nouveilo belflia du m/ni «• lia Rio fait u-sez boni... .-ont-nan n« '"' Nous ayons le vif regret d'annoncer la mort de M. Jules Buisson, ancien député de l'Aude mainteneur dos Jeux-Floraux, décédé à Lab is- tade-d Anjou, a l'âge de b7 ans. M. Jules Buisson fut le représentant d'unir époque ' aujourd'hui presque oubliée Député. droit, lut lun des pa.rtt»iuis de M Thiers ie* soutint une politique semblable à; cette âtreA assidu du Journal d'Age,,, prédécesseur de 1Avenir .aujourd'hui notre édition rés onale de Lot-et-Garonne. Presque ouotidiennement U envoyait au journal des impressions parle- mentaires fines et pénétrantes, dans lesquelles on retrouve toutes les séduisantes qualités renne, blessé d'un éclat, d'obus au visage ; •les deux .profils, dont l'un, défiguré par une couture superbe, étaient, expliqués par ces S-aLi *,-°'" n 90161 -'héroltm ; .. de vautre^ la veaute... ». .i^i^f% Fondement et profondément ebré- ^.«donn.a xennilede Inulc-, les plus bail- les vertus et il sera, pleuré par les uinUieu- i'ollvs awiire 0UV{ '' rO,U touioars en lui ** Depuis plusieurs années*, M Rnisr.oo n* sortait plus de sa retraite «le I,nbastide d'An- jou. Acad, '11110 des Jeu \ l'Inraux elhunéiue. a laquelle il était pari icul irren, eut. ntteché. uo |..;nv:«it plus l'ail irer à Toulouse. Ce lut un ires vil ïU'mvt pour ses confrères qui. plv.a quo d autres, avaient, apprécié te charme d« fie» esprit fin, bienveillant el lettré. Nous nous inclinons avec émotion devaW' ta mémoire do cet homme do bien it n
Mercredi 13 ïanvinr T909 Manifestation I [a Comédie-Française no violentes manifestations se .sont encore •prwiuitoâ hier soir, a la représentation du Le premier acte avait été accueilli assez fjoidetnent ; mais au second, quand fut pro- IIOMIH'M! la phrase qui souleva dej» des protes- tations : » L'abbé Laroze a donc v iolé le secret de la confessiou ». un spectateur, M. André ÇftUChef, se leva et cria : « Nous rie souffri- rons jamais qu'on présente sur une scène française une pièce faite par un Juif et un (Use/. Aristide Briand). Une véritable tempête s'éleva alors, applaudissements a l'adresse de l'interrupteur, sif- 11ets à l'adresse do la pièce ; une partie de la .sa.lh: tenta une contre-manifestation, mats sans succès. La représentation fut interrompue de fait ; la police intervint ; les manifestants oppo- saient une vive résistance ; les cris redoublè- 'ront : « A Pas Mirheau I A bas les Juifs I » Lu .plupart des manifestants lurent expul- sés, cl, quelques-uns, les menottes aux mains, conduits au commissariat oit on les rctmt jus- «ru'ft U heures. Pendant ce temps, la manifestation conti- nuait dans ta salle : le rideau dut être baissé. Qulase arrestations ont été opérées, parmi lesquelles selles de MM . André Gaucher, An- dré Lejiraad, baron de Meyroimc.t, Sa.int- MSFC. Paul Tis&rvndier. Gallianl, vicomte de I.a Vil'lebrune, baron de Prezcrassler. Henry «tos Lycns, A. du Tertre, Thiébaitit, de Trin- caud-I.atour. Ils ont été remis en liberté après avoir été interrogés AU commissariat. De notro correspondant particulier : Tarbes, 12 janvier. Lé mystérieux individu qui tira sur M. l'abbé Mounicou vient d'être arrêté dans les environs de Itabastcns, sur le territoire du village d'ivscondeuux, où il a fallu le pour- suivre A travers champs. Conduit, ft Kabastens, il a été mis aussitôt en lieu sûr. DA Assassinat à Plalsanca-au-Toncli UN VIEILLARD ÉTRANGLÉ. LE GARROT Hier matin mardi, M. Cabanac, vieillard de 81 ans., a été trouvé étranglé à son domicile, â Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne). Le Crime a été découvert hier matin mardi, vers 7 heures et demie du matin, par Mme .Bernadette Vernière, née Cabanac, fllile de la victime, qui allait lui faire comme de coutume sa visite journalière. Le défont, Antoine Cabanac, âgé de 81 ans, vivait seul dans sa maison à l'entrée du village de Plaisance-du-Touch, la fille habite avec son mari mie autre maison, mais se ren- dait fréquemment auprès du vieillard pour vaquer aux soins de son ménage, lui porter le repas et veiller à ce qu'il ne manquât de rien. Or, hier matin elle l'a trouvé mort, dans sa chambre, le corps jeté au bas du lit, au milieu d'un désordre inextricable. Tout indiquait le crime ; Mme Vernière poussa aussitôt des cris de terreur et ameuta les voisins. On .accourut au secours, et on s'aperçut, en soulevant les draps qui cachaient ù moitié le cadavre, que le vieillard avait été étranglé à l'aide de sa propre cravate de nuit nouée autour du cou et resserrée fortement à l'aide d'un bâton qu'on avait roulé pour pratiquer plus sûrement le crime — c'était, en un mot, l'opération du garrot. Le maire do Ptaisance^du-Touch, M. Sir- ven. étant absent, son adjoint. M. Bonnefoy, fit à sa place les constatations nécessaires et informa M. Pader, juge de paix de Lôguevin, qui se transporta sur les lieux ainsi que la gendarmerie. M. le docteur Airmaing appelé, ne put que constater le décès, qui remontait à plusieurs heures. X trouve a droite, on entrant ; elle fait face ft une autre porte, a gauche, qui est celle d'une c ha nnlire -m couohail parfois la Mlle de la victime, lorsque Cabanac était macule. Celte chambre, ou du moins l'armoire et. la commo- de de celle chambre ont été touillées de fond en comble également. Lo contenu des meubles, papiers, linges, etc., glt sur le carreau, au milieu des poires bergamotes qui ont roulé sur le sol, et dont l'odeur caractéristique continue o s'exhaler au milieu aUeinits. Pesrmo ga^ne rail. OwêndMnt à outti-ver un peu moins le hors jeu et a prendre moins souvent le ballon de la mêlée, ce qui peut être dangereux pour son équipe. » Les avants ont très bien suivi el ont très bien joué » L'arixMve a été d'autant plus co-naciencieux que sa tâche était rendue plus maBaisée. En omnxe, bon arbitmage. » U est regaelitable que le vent, qui soufflait arec violence, ait empêché d'effentuer les es Rais de slabiiliité d'un aéroplane (monoplan) Mais pendant le transport dfâ l'ajppàreil au ter main, un coup de vent l'a enlevé et en partie brise. Il est évidient qu'uare réduction, de cons diiuiicition ruéceisisatrement légère, encore non munie do moteur, et inapte ii être dirigée, de vait nécessairement offrir bnuicoup de prise et peu de réaiiatance aux coups de vent d'hier, Souhaitons pour le 2i janvier, à l'occasion du imaïich avec l'équipe d'Auicli, un temps parfai- tement calme qui nous permette d'assister aux essais qui n'ont pu avoir lieu aujourd'hui, et qui seront d'oiutant pûus initérossanits que FaSjpareâ déflniitia" pourrait être terminé, et qu'il serait dans ce cas dirigé par l'un des constructeurs. Le journal du dimanche lo plus complot, lo plus intéressant et qui a sa place marquée dans toutes les familles tarnaises, c'est la Gazette du Tarn, organe populaire de la Di fen.se sociale et des Libertés Publiques, politique, littéraire, agricole, vitioole et d'informa- tions. La Gazette du Tarn, par ses articles ques vigoureux et énergique?, i- v -ls de chassa — Pierre Flou. 4-i -ans, mé- tayer, ft Arzens, chasse sans permis : 30 francs d&«»ende. .Kw«-.i Caîehet, 16 -ans, berger è Tucltan, classe avec engin prohibés : 50 francs d'a- «ïVemle -. le père eivHemerrt ^responsable. Vaga'boii-.lago et. -ivresse. — Pierre Gourme- Ice, 35 ans, né ft Pl-oaré (Finistère}, et lean- Buptiste Kocliprort, 36 ans, journalier, né ft lîercho (Corrèze), vagabOiida»e et ivivsse, le pSem+ar 1 mois de prison et 11» francs d'axnen nié ;-le second,- 8 jouir* de- prison Croix-Rouge françaisa. —Lo préeident du Comité de la-Société française de secours aux bfeEiSés militaires stôgean.t ii Caucassonue, a èk- i«iformé que des négociants de la ville ne savaient quelle vote suivre pour faire parvenir j$g dons -en nature qu'ils étaient désireux «l'a- dresser aux victimes de Sicile et «le Caiabre. U croit de son devoir do faire connaître au commerce .Carcassomiais qu'il est à son entiè- i . dl position, pour recueillir et expédier, sous couvert de la Croix-Rouge française, les ob- \ék qu'ils voudront offrir, liés articles les plus réclames sont les veto- inéttl i.confeatloi», Utogerle, fcontnetteriechaus- eities. etc., pour hommes, femmes et enfants. MM les .pégociiMut» n'auronil qu'à faire, dé- nieer «es caisses ou paquets soigneusemnot hoalés cf. éliquelés chez ,M. Colondre, presi- dant du eomité de 3a Soelérté do secours aux blessés, rue
Page 1 and 2: LE NUMÉRO5CENTIMES «fnotiteïso-s
Page 3 and 4: TIRAGES FINANCIERS POUCIfiRB» 3 %
Page 5: & Organe qpuotic&ieii. cB.e I>osês
Page 9 and 10: LE HUHIÊRO 5 CENTIMES m 1 OB"$>5*.
Page 11 and 12: De notre correspondant particulier
Page 13 and 14: LE HUIHERO S CENTIMES Organe DACTIO
Page 15 and 16: LlfillESSEtl M 11. De notre corresp

13 Janvier 1909 - Bibliothèque de Toulouse

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?