un concept logique d'empreintes primaire et secondaire

ciés à un matériau d’empreinte élastique permettant,
en dernier lieu, de replacer la ou les dents
présentes sur l’arcade par rapport à une empreinte
reprenant toutes les spécificités nécessaires à
l’élaboration d’une P.T.A.
L’essentiel des qualités recherchées dans la réalisation
de ce type d’empreinte est bien entendu
l’enregistrement statique et dynamique des
tissus ostéo-muqueux de soutien et environnant
la future prothèse.
Choix du porte-empreinte
Celui-ci est en plastique (fig. 9), de type
Schreinemakers. La grande diversité de forme de
ce type de P.E. permet, dans la plupart des cas,
de trouver un P.E. correctement adapté à l’arcade
édenté considérée. La difficulté du choix du P.E.
est ici potentialisé par la présence du ou des
organes dentaires restants. Une prothèse existante
pourra aidé au choix du P.E. par superposition
des éléments.
Préparation du porte-empreinte du commerce
Le P.E. est perforé en regard de la ou des dents
présentes sur l’arcade. L’ajustage est réalisé en
bouche et doit libérer parfaitement les
contraintes engendrées par les dents restantes
mais également par les tissus environnants
(fig.10). L’adaptation du P.E. sera alors soit soustractive
par meulage des sur-extensions des
bords, soit additive par apport de pâte thermoplastique
(pâte de Kerr). Les dents sont
totalement ignorées à ce stade.
Réalisation de l’empreinte primaire : 1 matériau,
2 temps, 2 viscosités
L’empreinte à l’alginate en prothèse amovible
totale ou sub-totale se fait de préférence en 2
temps avec le même matériau mais de consistance
différente.
Ce type d’empreinte ne peut s’envisager
qu’après avoir apprécié la qualité des tissus
supports de la future prothèse.
• Le 1 er temps utilise un alginate dont les proportions
eau/poudre respectent les indications du
fabricant.
• Le 2 ème temps utilise un alginate beaucoup
Stratégie prothétique avril 2003 • vol 3, n° 2
Clinique Laboratoire
moins consistant dont les proportions eau/poudre
seront modifiées à raison de 3 doses d’eau pour
2 doses de poudre.
En fait, la 1 ère empreinte sert de support à un alginate
beaucoup plus fluide qui lui enregistre les
tissus muqueux dans une position proche de leur
état de repos.
Pour se faire, il est indispensable d’apprécier cliniquement
les zones susceptibles de supporter les
pressions (tissus muqueux relativement épais
mais surtout adhérant au plan osseux sous
jacent). Toutes les zones de l’empreinte en
regard de tissus muqueux mobiles (fond de vestibule,
muqueuse flottante…) seront déchargées
et désépaissies avec une lame de bistouri.
L’emplacement de la ou des dents restantes sera
également évidé.
L’empreinte de surfaçage réalisée avec l’alginate
plus liquide se fera après avoir replacé en bouche
le porte-empreinte chargé du 1 er alginate ainsi
modifié que l’on aura pris soin de sécher en surface
à la seringue à air. Ce "lavis" se fera en
exerçant une pression légère uniquement au
niveau des zones capables de supporter les pressions
préalablement repérées.
Appréciation de la valeur de l’empreinte
primaire
A ce stade, seul l’enregistrement des tissus
ostéo-muqueux est intéressant. L’empreinte des
dents restantes importe peu puisque le P.E.I.
confectionné à partir du modèle primaire sera
également perforé au niveau de celles-ci (fig. 11
et 12). La validité de l’enregistrement des
surfaces d’appui prothétique impose un traitement
immédiat de ce type d’empreinte dû aux
faibles qualités de stabilité dans le temps de l’alginate.
Le modèle primaire issu de cette
empreinte permet alors la réalisation d’un P.E.I.
"classique" utilisé en P.T.A. Celui-ci sera évidé à
l’endroit de l’émergence des dents restantes.
Caractéristiques du porte-empreinte
individuel
Le P.E.I. est ajusté au niveau des selles et espacé au
niveau de la ou des dents résiduelles. Le P.E.I. est
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