Attention! Your ePaper is waiting for publication!
By publishing your document, the content will be optimally indexed by Google via AI and sorted into the right category for over 500 million ePaper readers on YUMPU.
This will ensure high visibility and many readers!
![illustration](https://assets.yumpu.com/release/qsrPmVtsvVmMI6F/v5/img/account/document_privacy_modal/step1.png)
Your ePaper is now published and live on YUMPU!
You can find your publication here:
Share your interactive ePaper on all platforms and on your website with our embed function
![illustration](https://assets.yumpu.com/release/qsrPmVtsvVmMI6F/v5/img/account/document_privacy_modal/step2.png)
19 Mars 1909 - Bibliothèque de Toulouse
19 Mars 1909 - Bibliothèque de Toulouse
19 Mars 1909 - Bibliothèque de Toulouse
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
S INFIRMITES QUI<br />
E GUERISSENT PAS<br />
CtttairM mala<strong>de</strong>s s'éternisent entre les<br />
ma Ht s d«s mé<strong>de</strong>cins. Pourquoi une mémo ta-<br />
fi imité qui guérit chez un mala<strong>de</strong> résiste-<br />
t-êfle, chez d'autres, à tous les remèiiï est d'admirer et do contemipter les bel-<br />
ii'.-s .chevelures .jdus ou moins "oxygénéeset MM eu<br />
axHRS ondiiifV-s. Je préférais tes obaieeiux...<br />
.iK'iKi.mt 3
iTT-TinBiiff^iTwiiaii^ a lutte engagé Sbé aarvice <strong>de</strong> santé cranmo Dcs1n>stes <strong>de</strong> secours pimenta ires ; b) D'une ambulance <strong>de</strong> dtvieron d infan- ^c^D'un© fraction d'ambulance do corp-s ; A\ D'un hôpital do campagne ; e) D'un hôpital d'évacuation et d'une frao ,ion <strong>de</strong> train sanitaire. Les dépenses seront imputées, suivant leur oatoire soit sur les crédits <strong>de</strong> la sol<strong>de</strong>, soit «îvr ocùx dn service <strong>de</strong> santé, ou <strong>de</strong>s Chemina <strong>de</strong> fer ou <strong>de</strong>s convois militaires. ÉPIDÉMIE DANS LA GARNISOU D'AVIC-NON Avignon, 18 mars. 'On annonce comme certaine ia nouvelle nue M. Cheron se dispose à venir visiter les troupes <strong>de</strong> notre garnison. ^L'état sanitaire, qui parait s'améliorer dans la population, prend, en effet dos propor- tions quelque peu alarmantes dans les diver- ses casernes. 11 y a environ 158 soldats ma- Ja<strong>de</strong>s à l'hôpital mixte <strong>de</strong> Sainte-Marthe. Hier encore, <strong>de</strong>ux soldais du 7° génie sont dé- cè<strong>de</strong>s. Cette situation a ému la ministre <strong>de</strong> la yuerre et a motivé sa visite. Malgré cela, les ordres d'appel d'e 1.500 re- Fervistes affectés au 258° territorial sont maintenues. Uno vingtaine d'officiers du ca- dre <strong>de</strong> ce régiment sont déjà au camp do Massillan, à Nîmes, et surveillent l'installa- tion <strong>de</strong>s baraquements sur les Garrigues pour les officiers ot tentes pour les hommes. Les «Camelots ûu Roi » Menottes républicaines Paris, 18 mais. M. Jean Dupuy, prési<strong>de</strong>nt du comité général <strong>de</strong> la presse française, a eu une conférence avec M. Poincaré, avocat du syndicat <strong>de</strong> la presse parisienne, au sujet <strong>de</strong> la situation itaite aux journalistes prévenus ou condamnés. MM. Dupuy et Poincaré ont <strong>de</strong>mandé au- idience au prési<strong>de</strong>nt du conseil pour s'assurer que le traitement imposé à ces condamnés ou prévenus n'est pas plus sévère quo celui qu'ont subi les inculpés <strong>de</strong> Draveil. M. Clemenceau leur a répondu qu'il avait donné <strong>de</strong>s instructions en ce sens et qu'en fait •le régime appliqué était i<strong>de</strong>ntique. Briand entre <strong>de</strong>ux gendarmes > Paris, 18 mars. Les nombreux Parisiens qui se trouvaient (cet après-midi sur la place <strong>de</strong> l'Opéra, ont eu ,1a surprise <strong>de</strong> voir arriver un landau décou- vart dans lequel on reconnaissait aisément 'M. Briand avec sa moustache légendaire, en- tre <strong>de</strong>ux gendarmes d'une carrure respecta- ble. Sur la banquette d'avant, on voyait M. Ba 1 - |ïot-Beaupré entre. M. Hamelin, juge au t.rihu- i-nal <strong>de</strong> simple police, et M. Bidault <strong>de</strong> l'Isle, iQUi présidait la chambre <strong>de</strong>s appels correc- itionnels qui a confirmé lo jugement <strong>de</strong> M. Gaucher. ; Dans la foule, on comprit tout <strong>de</strong> suite que C'était encore un coup <strong>de</strong>s Camelots du Bai et elle fut très sympathique ; elle n'était pas du .tout mécontente <strong>de</strong> voir M. Briand entre <strong>de</strong>ux gendarmes avec les menottes aux mains. Le landau qui venait <strong>de</strong> la rue Balévy, tra- versa la place <strong>de</strong> l'Opéra ; il fut aussitôt en- touré par une nuée <strong>de</strong> Camelots du Roi qui criaient : « Briand <strong>de</strong> Sain-t-Nazairo ! » Au coin <strong>de</strong> l'avenue, <strong>de</strong> l'Opéra et <strong>de</strong> la rue Oamnou, les Camelots culbutaient un bar- rage d'agents, dont <strong>de</strong>ux furent renversés. Une nouvelle bagarre eut lieu au coin <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Pyrami<strong>de</strong>s, au cours <strong>de</strong> laquelle les *ro.is juges et les <strong>de</strong>ux gendarmes purent s'en- ïuir ; celui qui (représentait Briand, et qui était très rassemblant, fut arrêté ; c'est M. 'Bernard Chambud ; il fut conduit au poste <strong>de</strong> la rue Villedo. ainsi au© MM. Maxime Béai <strong>de</strong>l Sarta, M. Pressay <strong>de</strong> Uonoel et <strong>de</strong>ux au- tres. Après l'arrestation <strong>de</strong> leurs camara<strong>de</strong>s les Camelots du Roi sont allés manifester sous ws fenêtres <strong>de</strong> l'Action Française,. me do 'a Chaussée-d'Antin. M.Baliot-Beaupré.en costume, est apparu au balcon, brandissant une pancarte qui portait le chiffre 445 ; autour <strong>de</strong> lui <strong>de</strong>s Camelots chantaient : « La Franco bouge ! » Cette manifestation durait <strong>de</strong>puis uno <strong>de</strong>mi- heure, lorsque la gar<strong>de</strong> à cheval arriva et chargea les manifestants ; plusieurs arresta- tions furent opérées et <strong>de</strong>ux barrages furent établis en tasse du Vau<strong>de</strong>ville et à quelques mètres <strong>de</strong> l'Action Française ; ils ne furent levés ou'à sept heures. Six Camelots du Boi seront poursuivis pour refus <strong>de</strong> circuler, violences, voies <strong>de</strong> faits, outrages arax agents et rébellion ; ils sont partis à neuf heures pour le dépôt. A la Préfecture <strong>de</strong> police, on déclare me trois agents ont été blessés ; ce sont les gar- diens Aiquet. Pebellière et Poehon. persévérer J»«nTau bout dans ta lutte eng« et se séparent aux cris <strong>de</strong> : « \ ive la gu'vt. ». xatricc 1 Vive la grève <strong>de</strong>s P. 1 • i • ' » Les briga<strong>de</strong>s <strong>de</strong> réserve Les agents <strong>de</strong>s briga<strong>de</strong>s <strong>de</strong> réserve, y«g» pour remplacer k* grévistes, se sont EOJMB- les ave* ceux-ci et «ont aUés dweetement à. M permanence <strong>de</strong> ia grève au lieu <strong>de</strong> prendre leur service. Le nombre ties grévistes Co matin, on estime à 8.000 environ le nom- bre <strong>de</strong>s grévistes ; l'administration t^'Steà dire que la situation n'est pas grave ctsehor- ce d'en atténuer l'Importance. et <strong>de</strong> diminuer lo nombre <strong>de</strong>s grévistes, mais tes chiures sont notoirement inexacts. Voici les chiffres communiqués par Jo sous- secrétariat : bureau dos ambulants. 650 ; cen- tral télégraphique, 515 ; bureaux téléphoni- ques, 480 ; employés sé<strong>de</strong>ntaires <strong>de</strong>s bureaux, 050 ; facteurs, sotj ; total, 3095. La grève et les syndicats ouvriers Le Comité eonîédéraa <strong>de</strong> la G. G. T.j réuni cx- traordmai-rcmaait hier soir ,a décidé <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r l'expectative dans 4a grève <strong>de</strong>s postiers. Le ecotaur d'électricité Edison, du faubourg Montmartre., est gardé par <strong>de</strong>s agents ; on craint un coup <strong>de</strong> Pataud. Paris, 18 mars. Le bruit court que d'ici quarante-huit heu- res les électriciens et les employés <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer seront en grève. Un député déclarait qu'ayant voulu télépho- ner <strong>de</strong> le. Chambre, te soûl mot qu'il ait ob- tenu du bureau était le mot <strong>de</strong> Gumbronne. Sans les ba^auïs Parts, 13 mais. Les grands établissements <strong>de</strong> crédit ont or- ganisé <strong>de</strong>s services d© convoyeurs jusqu'aux gares frontières ; à partir da co soir, ces mê- eyjs services fonctionneront pour ta province; aucun <strong>de</strong> ces établiseernents n'a reçu do cour- rier aujourd'hui. Berlin, 18 mars. On annonce que tes gran<strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> banque <strong>de</strong> Berlin ont décidé d'expédier ce soir "un envoyé spécial à Paris pour porter leur correspondance. Les télégrammes diplomatiques Paris, <strong>19</strong> mars. Le comité <strong>de</strong> la grève a voté une délibéra- tion par .laquelle il «'engage à mettre à la dis- position <strong>de</strong> l'administration huit agents choi- sis parmi les meilleure qui seraient chargés d'assurer la transmission <strong>de</strong>s dépèches diplo- matiques avec Fétranger. Oetie décision a été acclamée par las gré- vistes. L'émotion à Paris Paris, 18 mars. Jusqu'ici, on ne voulait pas croire a. l'exten- sion <strong>de</strong> la grève et on avait confiance en M. Clemenceau ; on pensait qu'il étoufferait la révolte dans l'œuf, comme il l'avait promis ; mais il a fallu déchanter et se rendre à l'évi- <strong>de</strong>nce. Quand ls public a su la vérité, l'émotion a été <strong>de</strong>s dus vives et la situation nouvelle est l'objet <strong>de</strong>s plus violents commentaires <strong>de</strong> la part du publie. On- .accusa le gouvernement d'avoir dissi- mulé la gravité do ce mouvement <strong>de</strong> révolte et on adoptait ianinédiatetnent le mot d'ordre <strong>de</strong>s grévistes : « Qu'on débarque Simyan et le calme renaîtra ». L'animation est très gran<strong>de</strong> «ur les boule- vards ; <strong>de</strong>s groupes se forment qui s'entretien- nent <strong>de</strong>s conséquences <strong>de</strong> la grève. Ces conséquences sont incalculables pour le mon<strong>de</strong> financier ; <strong>de</strong>s ordres <strong>de</strong> Bourse impor- tants n'ont pu être exécutés, le commerce est dies plus restreints, <strong>de</strong> gros marchés restent en souffrance, toutes les affaires en subissent un dommage considérable ; on n'entend quo <strong>de</strong>s plaintes et <strong>de</strong>s protestations. L'ATTITUDE DU GOliVERfiEKEST Clemonceau Les élèves du Esrela v licenciés Brest, 18 mars. Douze nouveaux cas <strong>de</strong> grippe légère s'é- tant produits à bord du vaisseau-école le Borda, le ministre vient <strong>de</strong> prescrire le licen- ciement immédiat <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux promotions. Tous les élèves sont renvoyés dans leurs foyers 'jusqu'après les vacances <strong>de</strong> Pâques. On pro- fitera <strong>de</strong> Borda. leur absence pour désinfecter le Lfi GRÈBE fi partis • La jouirnés cîe Jeudi , ,. , Paris, 18 mars. D heure en heure la situation s'aggrave • à l'heure actuelle, U n'y a plus <strong>de</strong> communica- tions télégraphiques. Le central <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Grenelle est complètement désert ; seuls les agents <strong>de</strong> police et les gar<strong>de</strong>s municipaux font aes cent pas. Il n'y a presque pas <strong>de</strong> communications té- léphoniques, les fils ou du moins beaucoup do fils étant coupés à l'entrée <strong>de</strong> Paris ou à quel- ques kilomètres Beaucoup aussi sont mêlés aux rosaces Quant à la poste, il n'en faut pas parler ; le tri n'a heu nulle part et les sacs <strong>de</strong> correspon- dance s'accumulent et forment <strong>de</strong> véritables montagnes. Le service est ininterrompu ee matin d'une ïiiamere générale. Au centrât télégraphique Paris, 18 mars. Les soldats du Mont Valérien employés au bureau centra! «mt ailés coucher à l'Ecole mi- litaire ; le service y est fait en ce moment par .quarante employés. Les soldats réquisitionnés ne sont pas autori- ses a sortir du Central. Les bureaux ds quartier . /. . . . . . Paris, 18 mars. A 6 li. y, hier soir, un groupe <strong>de</strong> postiers f^V^f A ^"«^ dans Je bureau <strong>de</strong> poste <strong>de</strong> ita place <strong>de</strong> la Bourse en poussant <strong>de</strong>s cris Les employés, qui jusqu'alors étaient restés a leur poste, ont abandonné le travail et le bureau a été fermé '^w^VJÎ^t 10 ? 16 bo " leva ''d Pasteur est également ferme <strong>de</strong>puis quatre heures ^ ,!ï?"£ e ' i: ' àix commis du bureau <strong>de</strong> Vave- vice. 0Slt reîusé <strong>de</strong> prendre leur mr- . „ „. . Paris, 18 mars. An Comité central <strong>de</strong> l'Association générale iruo Danton, les délégués siègent en permanen- ce ; a chaque instant, <strong>de</strong>s nouvelles arrivent i<strong>de</strong> Parte ou <strong>de</strong> province où le mouvement so généralise <strong>de</strong> plus en plus. Une délégation chez Une délégation <strong>de</strong>s députés die Paris s'est présentée place Beauvau ; elle a <strong>de</strong>mandé no tamiment à M. Clemenceau que soit mise au plus tôt à l'ordre du jour <strong>de</strong> la Chambre la proposition do loi <strong>de</strong> M. Dépasse, rapportée par M. Babaud-Lacroze et qui tend à l'institu- tion d'un conseil supérieur <strong>de</strong>s postes. Ce con seïl, composé <strong>de</strong> tous le» <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> la hiérar- chie <strong>de</strong>s postes, discuterait et élaborerait les réformes intéressant las questions postales. La délégation pense que cette manière d'opé rer serait <strong>de</strong> nature à ramener un peu <strong>de</strong> calme. Le prési<strong>de</strong>nt du coneett s'est, dès le début do l'entretien, montré très nettement décidé à la résistance. M. Barthou a partagé sa manière <strong>de</strong> voir. M. Clemenceau estime que les employés se sont mis en grève sans aucune raison. le ser- vice a été désorganisé. On se voit dans la né- cessité d'expédier <strong>de</strong> Bruxelles les télégram- mes à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> Berlin. Sur quinze télé- grammes officiels adreœés à Paris, <strong>de</strong>ux seu- lement sont parvenus. Parmi les dépêches en souffrance s'en trouvaient auxquelles M. Pi- chon attachait la plus haute Importance. M. Clemenceau s'oppose fcrmeMement à la discussion do tout projet tant que tout ne sera pas rentré dans l'ordre. Néanmoins, le gouver- nement accepte l'interpellation <strong>de</strong> M. Alfred Leroy .pour vendredi. On procé<strong>de</strong>ra au remplacement <strong>de</strong>s agents en grève. M. Clemenceau n'éprouve aucune inquiétu<strong>de</strong> sur la formation du personnel. A la séance <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong> vendredi, Je gouvernement saisira l'occasion <strong>de</strong> mettre le pays en présence <strong>de</strong> la situation causée par la grève et <strong>de</strong> te rendre juge. « Les employés, a-t-U dit, veulent, la bataille. Nous l'acceptons. Mais, <strong>de</strong> toute manière nous ne cé<strong>de</strong>rons pas. Je suis certain que le <strong>de</strong>rnier mot restera au gouverneanent. » M. Simyan ne démissionne pas Par is, 18 mars. M. Clemenceau a. fait démentir ce matin le bruit qui cou fait, hier soir <strong>de</strong> la démission im- minente <strong>de</strong> M. Simyan Réunion du conseil <strong>de</strong>s ministres Paris, 18 mars. Un conseil <strong>de</strong>s ministres a été tenu ce matin, à l'Elysée, sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Pallières. Le compte-rendu officieux porte qu'il a été décidé <strong>de</strong> faire appel à la troupe ML Cleinenoeau est bien décidé à tenir jus- qu'au bout. Une nouvelle réunion <strong>de</strong>s ministres est an- noncée cet après-midi ; dans ce nouvel entre- tien <strong>de</strong>s ministres, M. Barthou serait autorisé à révoquer en masse les grévistes sans consul- ter le conseil <strong>de</strong> discipline. Raris, 18 mars. Ainsi que nous l'avons annoncé, les minis- tres se sont encore réunis en conseil, à 6 heu res, à l'Elysée ; voici le compte-rendu offi- cieux publié à l'issue du conseil : Conformément à la décision priée ce ma- lin par le conseil, le ministre <strong>de</strong>s travaux publics a soumis à la signature du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République un décret attribuant au mi- nistre <strong>de</strong>s postes ou au sous-secrétaire d'Etat, cn cas <strong>de</strong> relus collectif ou concerté <strong>de</strong> ser- vice, le droit <strong>de</strong> prononcer directement les peines disciplinaires. » Cette disposition additionnelle comble une lacune <strong>de</strong>s décrets <strong>de</strong> <strong>19</strong>03 et <strong>de</strong> M dont les garanties restent, hors le cas <strong>de</strong> grève, acqui- ses au personnel. » Paris, 18 mars. La disposition additionnelle signée au con- seil <strong>de</strong> ce soir vise, comme on l'a vu, le droit do grève dans l'administration <strong>de</strong>s postes. Ce droit est formellement dénié, et tout cas <strong>de</strong> grève rend lo fonctionnaire passible do révocation immédiate. A l'issue du conseil, les ministres se sont efforcés <strong>de</strong> convaincre les représentants <strong>de</strong> la Las sanctions Le gouvernemont, on présence <strong>de</strong> l'exten- sion du mouvement gréviste, a décidé do sus- pondare tous les employés qui n'occupent pas lénr poste en ce moment. Le nombre dos suspensions prononcées se- rait <strong>de</strong> onafc cents. La gr-ve & }59 parlementaires ., . Paris, 18 mars. Au début <strong>de</strong> IR Séance d* <strong>de</strong>main, MM. Corn, brouzo, Docker-David, Rose, etc., diganmal une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> discussion immédiate d'une proposition do loi pour laquelle ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>- vom l'urgence. Dans leur exposé' <strong>de</strong>s motifs, ils déclarent que 1 interruption <strong>de</strong>s services postaux avant jeté dans le mon<strong>de</strong> dos affaires la perturba- tion la plus profon<strong>de</strong>, les valeurs néc-ociables no peuvent, toutes être présentées à leur date et que, dans ce cas, les délais <strong>de</strong> protêts et <strong>de</strong>s actes concernant tes recours ne peuvent plus Cire observés ; que, d'autre part, les fonds in- dispensables au païamant d'un grand nombre ilo ces veteurs no .peuvent plus parvenir en temps utile aux tiers. La proposition <strong>de</strong> loi est ainsi conçue • « Ait ici o premier. — Les délais dans 3tsoue!s doivent être faits les protêts et .tous actes con- servant les recours pour toutes valeurs négo- ciables souscrites avant La promulgation <strong>de</strong> là présente loi sont prorogés jusqu'à la reprise; normale <strong>de</strong>s services postaux, télégraphiques et téléphoniques. » Le «aiâxnwsement ne pourra pas être <strong>de</strong>- mandé aux endosseurs et autres obligés jus- qu'à la reprise <strong>de</strong> oes services ; les inlérêt.s se- ront- dus <strong>de</strong>puis d'échéance jusqu'au paiement. » Art. 8. — Tous les délais d'opposition, d'ap- pel ot, en général, tous tes délais <strong>de</strong> forclusion saut prorogés <strong>de</strong> la même manière et dans les mêmes conditions. B Art. 3-. — Un décret fera connaître la date <strong>de</strong> la reprise normale <strong>de</strong>s services. » Le désarroi le plus complet règne dans le mon<strong>de</strong> parlementaire; les députés no croyaient pas que la situation s'aggraverait à ce point. Suivant l'opinion <strong>de</strong>s députés les plus posés, la question dépasse désormais do beaucoup le ministère. En attendant, les radicaux-socialistes et les socialistes mènent une canupagne effrénée con- tre le gouvernement en vue du débat do <strong>de</strong>- main ; du côté <strong>de</strong>s modérés, on semble résolu à soutenir le cabinet. M. Massalniau, député <strong>de</strong> l'Aveyron, a dé posé aujourd'hui une daman<strong>de</strong> d'interpella- tion sur les moyens que compte prendre le gouvernamont pour réprimer l'anarchie <strong>de</strong>s fonctionnaires. D'autre -part, M. Dansette, député du Nordt disait qu'il était impossible <strong>de</strong> provoquer une crise ministérielle dans <strong>de</strong> pareilles circons- tances. En attendant, quelques radicaux vont jus- qu'à réclamer <strong>de</strong>s mesures draconiennes com- me une mobilisation partielle atteignant les grévistes et l'interdiction <strong>de</strong> leurs réunions. Toutefois, on rencontre <strong>de</strong>s députés qui dé olarent voir la situation très cn noir. M. Lagasse déclarait : — Je ne voterai pas pour le gouvernement, mais il aura une forte majorité pour approu- ver la politique du poing tenmé et du coup «U trique : ea n'ajoutera rien à la popularité <strong>de</strong> cette Chambre, qui est si compromise <strong>de</strong>- puis les quinze mille. » BI. Dubief déclarait <strong>de</strong> son côté : — La délégation <strong>de</strong>s gauches doit prendra ses responsabilités ; nous cherchons une for- mule nui n'impliqua pas la confiance, mais sans désavouer le gouvernement. » M. Siegfried opinait pour l'autonomie <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong>s postes. La décision prise par les postiers <strong>de</strong>- délé guer huit <strong>de</strong> leurs collègues pour assurer les communications avec l'étranger a fait une bonne impression dans les milieux parlemen- taires. On .assure que M. Wilm lira <strong>de</strong>main, à la tribune, <strong>de</strong>s documents fort intéressiyits, qui gêneront M. Clemenceau qui se solidarise avec M. Simyan. La délégation <strong>de</strong>s gauches et le groupe <strong>de</strong>s députés <strong>de</strong> Paris se réuniront <strong>de</strong>main, à une heure et <strong>de</strong>mie, avant la séance. Ce <strong>de</strong>rnie-r groupe délibérera sur la <strong>de</strong>man- <strong>de</strong> d'une commission û'enquéte sur la crise postale ; M. Clemenceau .reiooussera l'enquête et peut être battu là-<strong>de</strong>ssus. On assure qu'il a en poche la démission da M. Simyaaa, mais qu'il ne la rendra officiells qu'après la séance <strong>de</strong> <strong>de</strong>main. fl L'ÉTRfiSGER Londres, 18 mars. Le bureau central «tu téùégt»pia! n'a reçu <strong>de</strong> P1îg«^ef«ux. De Plus je J&M xsneuf Listes avec la Km«'Càrt dos journaux sont sévères pour M simyan dont lit morgue et 1 insotetwe ont lé la causé d'une explosion qu'on aurait T ' U rÈcho'dr ParU et la mnMiauc Vrançaisr conslaten-t tp e c'est le résultat du gâchis qui rèSne a n iaistm-e. où clxioun.se hvre avec iMotiérenco à toutes ses fantaisies On reproche à M. Simyan.<strong>de</strong> n'avoir pas eu o geste tout au moto* généreux <strong>de</strong> s'en aller Baûn, on craint que l'attitu<strong>de</strong> prm>a«.- trloe'<strong>de</strong> M. Clemenceau ne pousse les gicvis- tos à <strong>de</strong>s représailles violeutcs. Voyais <strong>de</strong> Souverains Edouard Vil à Pau Pau, 1S mars. Après le roi d'Espagne, voici S. M. Edouard Vu qui désireux <strong>de</strong> voir l'aéroplane d© Wil- bur Wright, est venu visiter Pan. Le roi 'd'Angleterre est arrivé hier en auto- mobile à 1 h A ; il était accompagné du colo- nel sir Arthur Davidson, son ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> camp, du caattaine Seymour Fortescure et <strong>de</strong> sou mé- <strong>de</strong>cîn le docteur sir James Reid. Ouâtre autres autos suivaient l'automobile ro-.-al,/> • elles contenaient <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong> la fuite <strong>de</strong> Sa Majesté ou <strong>de</strong>s ami s qu'il a chaque année le plaisir <strong>de</strong> retrouvor a Biarn-U. Les appartements pour Edouard VII et sa s»Ms avaient été retenus à l'hôtel Gassion où, dès l'arrivée, un déjeuner <strong>de</strong> dix couverts étàit servi dans le pavillon royal qui donne sur te boulevard <strong>de</strong>s Pyrénées. A 4 heures, le r-oi et sa suite se sont rendus suri 'aénxlrosrii, où se trouvaient MAVright et <strong>de</strong> nombreuses personnalités <strong>de</strong> la colonie an- glaise. Le roi <strong>de</strong>scend <strong>de</strong> la première voiture avec le colonel sir Arthur Davidson ; il est salué par M. <strong>de</strong> Lassenco et les -frères Wright, dont il serre la main et qui lui font les honneurs. Edouard VII visite l'installation, qu'il trouve très confortable ; Wilbur Wright explique au roi le mécanisme <strong>de</strong> l'aéroplane ; il s'étend sur <strong>de</strong>s explications techniques auxquelles le sou- verain, paraît prendre un grand plaisir. La visite terminée, on se rend près du py- lône où la machine est amenée ; elle est cou- verte <strong>de</strong> drapeaux anglais et français. A 4 h. 49, Wilbur Wright, s'élève et accomplit un vol spîendi<strong>de</strong>. U vient à un moment passer à <strong>de</strong>ux mètres du roi, qui salue en souriant. Le vol a duré 7 minutes 7 .secon<strong>de</strong>s. A 5 heures, Wright fait un <strong>de</strong>uxième vol, s'élève très haut et disparaît du côté <strong>de</strong> la route <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux. Après 13 minutes 22 <strong>de</strong> vol, l'aéroplane re- vient prendre sa place dans ie hall ; le roi, enchanté, exprime toute sa satisfaction à M. Wright. Il serre la main à. M. <strong>de</strong> Lassenee et rentre à l'hôtel Gassion à 6 heures du soir. to Sertie lui aura donné Pleim; On compte à Vi^X^Sato- concertées 1 1 -'""' ([ :; .'. ', t „ | . iuiilcr le tout, juste M «f*t,JZ. ayant obtenu satlsfacti <strong>de</strong>. évacuerait Be'gra- curopéonnes <strong>de</strong> v«e Pour ^^S^Spet, <strong>de</strong> lui troa- 1>TOC "^ nrft^xtt» te motodw incklerit <strong>de</strong> fron- ^^cTA* «ufûre à la i^Ç'u, éclianges <strong>de</strong> notes et toutes les ap- nmS&Bnffia«ons servent surtout à mas- tYr.W Armi ie «mis en rnesnrc <strong>de</strong> garantir, sans StedunSro démenti, l'imminente réa- lisât on Deux seuls faits peuvent aclucUc- men l'on pêcher ; une humiliation volontaire f\ cor'ipléte <strong>de</strong> la Serbie ou la menace d une intervention effeetîv <strong>de</strong>s pu^anes. ^ ^ On dit aue le baron d'Aorenthai fera faire M- ux démarcliefl encore à Belgra<strong>de</strong> a quelques 3 °On Voil a'mobilisation aut.riçhtonne a iponr but d'impressionner la &ertole v «nJut faisant comprendre l'écrasement qui 1 attend. EH PROVîîiCE IE LES JOUI y À Paris, 18 mars. Dans les poursuites intentées par Dreyfus ru journal ls Gazette <strong>de</strong> France en 30,000 fr. <strong>de</strong> -dommages-intérêts, la 9' chambre correc- tionnelle a condamné le Journal à 10 francs d'amen<strong>de</strong>, 25 francs <strong>de</strong> dommages-intérêts et refusé les insertions <strong>de</strong>mandées par Dreyfus. presse que la situation se détendait et qu'il y avait, ce soir, une appréciable reprise du Un membre du comité donne les renseigne- *"»vail : mais le visage renfrogné et furieux enta suivants : I <strong>de</strong> M. Clemenceau donnait un démenti à ces ments A GntenbeTg, les dames téléphonistes n'ont pas repris le service <strong>de</strong>puis hier ; <strong>de</strong> nouveaux bureaux sont formés, notamment rue Cambon boulevard <strong>de</strong> l'Hôpital et les bureaux postaux me <strong>19</strong>» et SO» nrrondisseemnts HJ. u lf s l!' 6f ections très nombreuses et les or- Réunion <strong>de</strong>s srévîsses Les grévistes ont tenu hi«r soir une ammmà*, reiunion au ma.ueg» Saint-Paul, au 5cR |aquelte tes progrès <strong>de</strong> la grèvo ont été signa UB orateur a signalé qu'à 5 h. 5(1 ta maMe- ,poste <strong>de</strong> Calais était arrivée avec 800 sacs <strong>de</strong> jdépêohes qui ont été laissés à la gare du Nord A l'issue <strong>de</strong> la réunion, l'ordre du jour sui- lyant a été voté : ' • Les S.0O0 grévistes <strong>de</strong>s P. T. T,. réunis, pro- «lament la solidarité unanime du personnel feus le mouvemant <strong>de</strong> grève ; s'engagent à affirmations, qui ten<strong>de</strong>nt à préparerle débat do <strong>de</strong>main. On assure qu'en sénmeo dn. conseil M. Cle- menceau s'est déclaré pour la répression à outrance et s'est exprimé en véritable dicta- teur. Au sons-secrétariat <strong>de</strong> l'intériour, on décla- £,T »V, C rS„5 0 i r '-, lIU * le Kouvernenient avait refu- se toi ira faite par les nrévKt«»s <strong>de</strong> ,(,'/„,„. tn ttuasiion <strong>de</strong> confiance C'est <strong>de</strong>main vendredi, .^U.^doit tetegraphlstes, conseil a'.auj fiancé. ~ ~" *~T " l luestion <strong>de</strong> con- Le gouvernement résistera • il ftii mi, m-n m èvc n'est pas j.tstiflêe et qû'iiT tant o ne te Lyon, 18 mars. Hier soir, à neuf heures, un meeting se tenait salle Etienne-Dolet, à Perrache, réunis- sant environ S00 agents ou sous-agents. L'assemblée choisit comme prési<strong>de</strong>nt M.. Lardât, téléphoniste, qui a refusé le matin <strong>de</strong> remplacer un gréviste aux guichets du bureau <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> La Barre. On lui donne comme assesseurs MM. Griman, <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s lignes, et Vidal, du bureau <strong>de</strong> la rue Grolée. M. Barres, l'unique gréviste d© la direction centrale, icmiolit les fonctions <strong>de</strong> secrétaire. M. Villon prend le premier la paroi© et an- nonce, aux applaudissements <strong>de</strong> l'assistance, que tous les employés du ponton <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Perraclie, sauf quatre, se sont mis en grève. Quelle besogna pourront bien accomplir ces quatrc-là, où soixante suffisent à peine 1 Quant aux facteurs, il se pourrait qu'ils ne marchent pas vendredi matin. L'orateur résume ensuite les 'événements <strong>de</strong> Paris et rappeâle les origines du mouvement actuel, qui fut surtout provoqué par le ma- quillage <strong>de</strong>s feuilles signalétiques. Des propos outrageants furent prononcés par MM. Lépin-e et Simyan, qui auraient mérité d'être souf- fletés par toutes les dames employées <strong>de</strong>s P. T. T. Après <strong>de</strong>s discours plus ou moins violents, l'ordre du jour est voté décrétant la grève générale <strong>de</strong>s P. T. T. La réunion est terminée à minuit. Les facteurs <strong>de</strong>s .postes doivent tenir «ne réunion générale ce soir pour déci<strong>de</strong>r la grive. <strong>Mars</strong>eille, 18 mars. Les divers services <strong>de</strong>s P. T. T. ont tenu hier soir un meeting, à l'issue duquel, a^rès cle nombreux discours, l'ordre du jour suivant a été voté : n Les agents <strong>de</strong>s P. T. T., réunis au nombre <strong>de</strong> 500 environ, à l'effet d'envisager la situa- tion qui est faite à tout te personnsS <strong>de</strong>puis l'avènement <strong>de</strong> M. Simyan, protestent énergi- quernent contre les vexations incessantes dont ils sont victim.es ; envoient â leurs camara<strong>de</strong>s révoqués et emprisonnés un salut fraternel et sympathique. « Pour faire acte d'étroite solidarité que leur comman<strong>de</strong>nt les circonstances actuelles, sont résolus à soutenir leurs camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Paris et à lutter, par tous tes moyens, contre le favoritisme et l'arbitra ire, qui paraissent être <strong>de</strong> règle constante dans la haute administra- tion » Après avoir entendu les déclarations <strong>de</strong>s divers orateurs, ils décrèjent la grève .en invi- tant les camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> province à se joindre au mouvement ». Cet ordre du jour a été voté par les télégra- phistes, postiers et ambulants qui assistaient à la réunion. La sortie s'est effectué© sons inci<strong>de</strong>nt. Montpellier, 18 mars. Las agents <strong>de</strong>s P. T. T. et les ouvriers télé- graphistes <strong>de</strong> Montpellier ont tenu une réu- nion générale au sujet <strong>de</strong> l'attitu<strong>de</strong> à prendre vis-à-vis <strong>de</strong> leurs collègues parisiens. L'ordre du joua' suivant a été voté à l'una nimité : • Les agents <strong>de</strong>s P. T. T. et les ouvriers télé- graphistes réunis en assemblée générale . » Convaincus que .le mouvemrint actuel n'a pas d'antre cause que les procédés inquaîifia blés <strong>de</strong> M. Simyan à l'égard d'un personnel dévoué, se sotidarS-ent étroitement avec leurs collègues <strong>de</strong> Paris, qui peuvent compter sur Leur appui moral et pécuniaire. » Protestent contre les insultes <strong>de</strong> M. Si myan envers les dames employées et &MM l'intrusion <strong>de</strong> la .police dans les" salles du tra- vail, envoient à toutes les victimes <strong>de</strong> la grève l'expresion <strong>de</strong> leur entière sympathie et leurs remerciements lés plus chaleureux à tous ceux qui nous ont tondu la main. » le Havre, 18 mars. Toutes les communications télégraphiques fient interrompues avec Parte, Brest, Rennes, Tourcoing et la plupart <strong>de</strong>s grands centras du Nord. A la poste, les courriers arrivent incomplets ; il no se fait plus aucune expédition pour Pa- ris, par suite du manque d'ambulants et <strong>de</strong> convoyeurs. Bel tort, 18 mars. Espionnage et Trahisons L'espion d'Arras Arras, 18 mars. Le tribunal correctionnel a condamné, pour espionnage, à trois ans <strong>de</strong> prison le nommé Annequin, déserteur du 1er génie. I>s"journaux viennois ont été avisés que les publications d'informations sur les m°uw meints <strong>de</strong> troupes et les aippels <strong>de</strong> réservistes , e:" -' raient la confiscation du juM.riial. Budapest, 18 mais. Les préparatifs <strong>de</strong> mobHiptim , so ^ ( a i"; ter.mit publics, mais l'opinion est nettement défavorable à la guerre, maigre les journaux, qui obéissent évi<strong>de</strong>mment à un mot d ordre. Baie, 18 mars. Selon une dépêche <strong>de</strong> Vienne, l'armée autri- chienne aurait mobilisé dès hier à Zaxa et a Sera.io.vo. Vienne, 18 mars. On est, ici, en pleine (mobilisation ; trois mille hommes du personnel <strong>de</strong>s tramways sont déjà partis . , , , A travers les rues on voit passer <strong>de</strong>s régi- ments entiers, en tenue <strong>de</strong> campagne ; les troupes d'infanterie portent avec elles <strong>de</strong>s mitrailleuses sur <strong>de</strong>s voitures. Un certain nombre d'étudiants tchèques sont partis pour Belgra<strong>de</strong>, afin <strong>de</strong> s'enrôler dans les troupes serbes contre l'Autriche. Paris, 18 mars. On parlait dans tes milieux diplomatique? d'une intervention <strong>de</strong>s puissances à Belgra<strong>de</strong> on croit que la Bussiei s'y joindrait. Le corresnondant à Saint-Pétersbourg du hok«l Anzciaer dit savoir que dans les mi- lieux politioues subsiste l'espoir que la <strong>de</strong>r- nière démarche que veulent faire les puissan- ces à Belgra<strong>de</strong> aura un résultat favorable. On ne doute plus que la Serbie ne cè<strong>de</strong> fina- lement. Berlin, 1.8 (mars. Scion un télégramme <strong>de</strong> Vienne au Beriiner Tageblatt, le colonel Batissm, <strong>de</strong> l'état-major russe, a été arrêté dans la gare <strong>de</strong> Lemberg, ea Galicie, comme il prenait le train pour Var- sovie. H aurait été l'intermédiaire <strong>de</strong> l'état-major général <strong>de</strong> Varsovie dans le service d'espion- nage- organisé au consulat russe d© Lemberg. Guillaume II et M. <strong>de</strong> Bulow Berlin, 18 mars. L'empereur Guillaume II qui, <strong>de</strong>puis la mois <strong>de</strong> novembre, s'était rendu seulement <strong>de</strong>ux ou trois fois à la chancellerie, y a conféré hier et aujourd'hui avec le prince <strong>de</strong> Bulow. Dans les milieux politiques, on rapproche ce fait <strong>de</strong> la situation internationale et on lui attribue un© sérieuse importance. La question du Sarsdjak Constantinople, 1.8 mars. Suivant <strong>de</strong>s nouvelles d© Salonique, la Ser- bie continuerait à armer sur la frontière du Sandjak. Le chargé d'affaires du Monténégro est allé déclarer à la Port© qu'il n'y avait rien <strong>de</strong> fondé dans te bruit que 1© Monténégro avait <strong>de</strong>s vues sur le Saudualî. On sait que le chargé d'affaires serbe a déjà lait une déclaration semblable. dée «m remplacement d* M. T-eroy nomm* SSbpréfet <strong>de</strong> 2« olasal à Woorencil. llbert et Sarrat ont été brisée. Onze heures sonnent I c'est l'heure <strong>de</strong> ls soupe : ;a manifestation prend fin et les ou- vriers vont prendre leur repas camnumiste à ta Bourse, où actuellement 700 repas sont soi» vis matin et soir. A M Bourse se tiennent réunions sur réu- nions. L'exo<strong>de</strong> <strong>de</strong>s enfants continue. Un© dizaine sont partis pour Cette, accompagnés par un délégué <strong>de</strong> la Bourse. D'autres partiront I» cesâaini'in&nt poux Naibonne, Carcassoune. Albi, etc. En p-rêvision do troubtes, tes patrouilles sont renforcées ; elles circulent, nom-breusee, joui et nuit. Mazamet, 18 -mars. A 2 heures <strong>de</strong> r après midi, une collision a eu lieu entre quelques grévistes et un groupe <strong>de</strong> gendarmes à pied. Des coups ont été échangés, plusieurs arres- tations opérées. Dès ce moment, la gendarmerie, où sont enfermés les ouvriers arrêtés, est en lettrée par on© color.ne <strong>de</strong> dragons : les rues qui y abou- tissent s-'ut occupées militaire.meni. Plusieurs autres faits sans gravité (entraves à la liberté du travail, essais <strong>de</strong> débauohaprel se. sont produit.-, du us l'atuès-uiidi et
S INFIRMITES QUI E GUERISSENT PAS CtttairM mala<strong>de</strong>s s'éternisent entre les ma Ht s d«s mé<strong>de</strong>cins. Pourquoi une mémo ta- fi imité qui guérit chez un mala<strong>de</strong> résiste- t-êfle, chez d'autres, à tous les remèiiï est d'admirer et do contemipter les bel- ii'.-s .chevelures .jdus ou moins "oxygénéeset MM eu axHRS ondiiifV-s. Je préférais tes obaieeiux... .iK'iKi.mt 3
- Page 1 and 2: LE NUMÉRO mm IH Organe quotidien
- Page 3 and 4: LES INFIRMITES i,E GUÉRISSENT i ce
- Page 5 and 6: N TIMES Organe quotidien de S>é*«
- Page 7 and 8: "Vendredi f9 Mars 190§ .-• -- i
- Page 9: LE MDMCRO5GEHTIH.ES Organe quotidie
- Page 13 and 14: LE NUMERO 5CENTIMES Organe quotidie
- Page 15 and 16: OT, commit tes pettefMKtes a pcw TW
Inappropriate
Loading...
Inappropriate
You have already flagged this document.
Thank you, for helping us keep this platform clean.
The editors will have a look at it as soon as possible.
Mail this publication
Loading...
Embed
Loading...
Delete template?
Are you sure you want to delete your template?
DOWNLOAD ePAPER
This ePaper is currently not available for download.
You can find similar magazines on this topic below under ‘Recommendations’.