Francine Arroyo VARIABILITÉS VOCALIQUES EN FRANÇAIS ...

More documents

Recommendations

Info

Figure 1: Moyenne de δ On constate des valeurs positives dans la moitié des cas et des valeurs négatives dans les autres cas, dont les plus significatives sont celles de [∅] et de [œ]. Ces deux voyelles font partie, avec [y] de l’ensemble des voyelles antérieures labialisées si caractéristiques du système vocalique français et si difficiles à réaliser par les locuteurs des autres langues romanes. La valeur de δ de [y] est pratiquement nulle, ce qui signifie que chez ce locuteur, la variation de type de discours n’a pas d’influence sur la réalisation de cette voyelle. Nous pouvons conclure que, globalement, pour les voyelles existant dans les deux systèmes vocaliques, français et portugais, on observe une tendance à la centralisation en parole spontanée. 3.2. Comportement intranuages Nous avons montré que les centres de gravité des nuages migrent, pour la plupart, vers «schwa» mais nous n’avons aucune information sur les éventuels changements des structures internes des nuages vocaliques. Cette information sera connue par l’analyse des écarts types formantiques, pour chaque voyelle, dans les deux styles de parole (figures 2 et 3). Figure 2 – Ecart type du premier formant
Figure 3 – Ecart type du deuxième formant Ces graphiques montrent, dans la majorité des cas, une tendance à l’accroissement surfacique des nuages en parole spontanée. L’écart type est en effet supérieur, en parole spontanée, dans 6 cas sur 10 pour le premier formant et dans 7 cas sur 10 pour le deuxième formant. On remarquera cependant que cette tendance ne se vérifie pas pour [i] dont les valeurs, pour F1 comme pour F2, sont inférieures en parole spontanée. Ces résultats vont donc dans le même sens que les résultats obtenus en langue maternelle. 3.3. Analyse discriminante Si l’on regroupe les deux conclusions auxquelles nous sommes parvenue, une variabilité internuages plus grande et une plus grande centralisation en parole spontanée, nous sommes en droit de penser que le degré de superposition entre les nuages est plus important en parole spontanée qu’en parole de laboratoire. Afin de confirmer cette hypothèse, une analyse discriminante permettant d’observer les degrés de recouvrement de parole entre les nuages vocaliques et de nous faire connaître le pourcentage du taux de reconnaissance pour chaque voyelle, a été programmée pour chaque style de parole. (tableaux 1 et 2).
Page 1 and 2: Francine Arroyo VARIABILITÉS VOCAL
Page 3: constituée par le même son, dans
Page 7 and 8: parole spontanée. Pour certaines v
Page 9 and 10: «schwa» qu’en langue maternelle

Francine Arroyo VARIABILITÉS VOCALIQUES EN FRANÇAIS ...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?