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Histologie : les tissus - Faculté de médecine Pierre et Marie Curie ...

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Les <strong>tissus</strong> musculaires<br />

fournie par un ATP qui <strong>de</strong>vient ADP. C<strong>et</strong>te phosphorylation entraîne le démasquage du site <strong>de</strong><br />

liaison <strong>de</strong> l’actine sur la tête <strong>de</strong> myosine lour<strong>de</strong>, d’où s’en suit la liaison actine-myosine <strong>et</strong> la<br />

contraction <strong>de</strong> la CML.<br />

9.5.2 La présence <strong>de</strong> jonctions communicantes perm<strong>et</strong> la<br />

diffusion <strong>de</strong> l’excitation entre <strong>les</strong> CML<br />

Selon <strong>les</strong> variétés <strong>de</strong> CML, <strong>et</strong> éventuellement selon <strong>les</strong> conditions fonctionnel<strong>les</strong>, le nombre <strong>de</strong>s<br />

jonctions communicantes est extrêmement variable. Ainsi le nombre <strong>de</strong>s jonctions communicantes<br />

entre <strong>les</strong> CML utérines (myomètre) varie considérablement selon <strong>les</strong> circonstances physiologiques.<br />

Chez la femelle non-gestante, ou au cours <strong>de</strong> la gestation jusqu’au moment du travail, il y<br />

a un parallélisme entre d’une part la faible activité contractile <strong>de</strong>s CML <strong>de</strong> l’utérus, la restriction<br />

spatiale <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te activité contractile <strong>et</strong> son caractère asynchrone dans <strong>les</strong> différentes parties du myomètre<br />

<strong>et</strong> d’autre part le fait que <strong>les</strong> jonctions communicantes <strong>et</strong> l’expression <strong>de</strong> la connexine 43 sont<br />

indétectab<strong>les</strong>. En revanche, dès que le travail commence, <strong>les</strong> contractions <strong>de</strong>s CML s’intensifient,<br />

se propagent sur <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s distances <strong>et</strong> se synchronisent dans <strong>les</strong> différentes régions <strong>de</strong> l’utérus ;<br />

parallèlement, on observe une expression croissante <strong>de</strong> la connexine 43 <strong>et</strong> l’apparition <strong>de</strong> jonctions<br />

communicantes <strong>de</strong> plus en plus nombreuses. Ces événements sont sous la dépendance d’une régulation<br />

hormonale <strong>et</strong> sont déclenchés par l’accroissement en fin <strong>de</strong> grossesse <strong>de</strong>s concentrations<br />

d’estrogènes, <strong>de</strong> progestérone <strong>et</strong> <strong>de</strong> prostaglandines.<br />

9.5.3 Entre <strong>les</strong> jonctions communicantes, le sarcolemme <strong>de</strong>s<br />

CML est divisé en 2 domaines distincts<br />

La membrane plasmique <strong>de</strong>s CML est revêtue d’une MB qui repose sur la MEC adjacente.<br />

9.5.3.1 Un domaine correspond à <strong>de</strong>s plaques d’adhérence<br />

Ces plaques d’adhérence sont impliquées dans l’accrochage <strong>de</strong>s filaments d’actine <strong>de</strong> la cellule aux<br />

molécu<strong>les</strong> <strong>de</strong> la MEC. A leur niveau, se trouvent <strong>de</strong>s intégrines <strong>et</strong> <strong>de</strong> nombreuses protéines cytoplasmiques.<br />

9.5.3.2 L’autre domaine est appelé cavéolaire<br />

Ce domaine correspond aux zones situées entre <strong>les</strong> précé<strong>de</strong>ntes <strong>et</strong> riches en invaginations vésiculaires<br />

ou cavéo<strong>les</strong>, dont une <strong>de</strong>s principa<strong>les</strong> protéines constitutives est la cavéoline ; c’est au niveau<br />

<strong>de</strong> ce domaine que l’immunofluorescence <strong>et</strong> l’immunoélectronique perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> localiser le complexe<br />

dystrophine-protéines associées. Ce complexe présente <strong>de</strong>s récepteurs à la laminine qui<br />

perm<strong>et</strong>tent l’adhérence <strong>de</strong> la cellule à la MEC. On note également la présence <strong>de</strong> très nombreux<br />

récepteurs membranaires, en particulier à l’acétylcholine, à l’adrénaline-noradrénaline (ré-<br />

116/119 <strong>Histologie</strong> : <strong>les</strong> <strong>tissus</strong> - André, Catala, Morère, Escudier, Katsanis, Poirier 2007 - 2008

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