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sité au long des 1 800 kilomètres du Tour. En
effet, l'aiguille qui compte est d'avantage celle
du chronomètre que celle du compte-tour,
puisque c'est une moyenne établie qu'il faut res-
pecter avec autant de précision que possible,
avance et retard étant pénalisés.
Reste ce qu'il y a d'inquantifiable dans le Tour
auto: la magie. Elle opère sans peine, tant sur
les participants, les mécaniciens, l'équipe d'organisation
que sur le public. Peut-être pour des
raisons différentes. Dans les habitacles, casqués,
mains gantées sur le volant, c'est une aventure,
un voyage, une course. Le long des routes ou
à l'heure des cocktails dans le parc fermé de
chaque ville traversées, quand le soleil se fâne
et que les élégantes viennent comparer la coupe
de leurs robes aux lignes des carrosseries, c'est
un spectacle esthétique, parfois un rien nostalgique,
toujours chic. C'est d'ailleurs bien souvent
ce mélange qui séduit les concurrents,
originaires du monde entier, et les pousse à s'engager
et à revenir d'années en années, tel, par
exemple, Nicolas Kappenberger, directeur
général d’Audemars Piguet pour la Suisse, aux
commandes de sa Porsche 356 de 1964.
Plus qu'une épreuve de rallye, le Tour Auto
Optic 2000, perpétuant l'art de vivre et de
voyager, est une chasse au trésor, une course
au bonheur.
Vanina C. Rina
www.tourauto2012.ch