Méthodes Variationnelles et Applications `a Quelques Probl`emes d ...
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sur R N . Finalement le troisième est le début d’un travail intensif autour de l’équation<br />
d’Allen-Cahn.<br />
Solutions de normes prescrites : Je considère dans [8] un problème aux valeurs<br />
propres non linéaire de la forme<br />
m<br />
−∆u(x) − ai|u(x)|<br />
i=1<br />
σÑi u(x) = λu(x), λ ∈ R, x ∈ R N<br />
avec pour 1 ≤ i ≤ m, ai > 0 <strong>et</strong> 0 < σi < 4<br />
N−2 si N ≥ 3, σi > 0 si N = 1, 2.<br />
(4.1)<br />
Le problème de l’existence de solutions pour (4.1), lorsque λ < 0 est fixé, a été résolu par<br />
les travaux de Berestycki <strong>et</strong> Lions [BL1, BL2]. Nous considérons ici la question différente<br />
de trouver des solutions normalisées, c’est à dire des solutions qui satisfont une condition<br />
du type <br />
R N |u(x)|2 dx = 1. Ces solutions présentent un intérêt pour les physiciens, car<br />
(4.1) est liée à la recherche de certains types de solutions stationnaires dans des équations<br />
de Klein-Gordon ou de Schrödinger (voir [BL1]). Plus précisement nous considérons, pour<br />
chaque valeur de c > 0 fixée, le problème suivant :<br />
(P )c Trouver un couple (uc, λc) ∈ H 1 (R N ) × R satisfaisant (4.1) avec ||uc|| L 2 (R N ) = c.<br />
Ce problème a déjà été étudié par Stuart (voir [Stu1, Stu4]). Ses résultats couvrent des<br />
non-linéarités plus générales que dans (4.1). Pour (4.1), il montre que si 0 < σi < 4<br />
N pour<br />
1 ≤ i ≤ m, alors (P )c a une solution pour tout c > 0. Définissons F : H 1 (R N ) → R par<br />
F (u) = 1<br />
<br />
2 RN |∇u(x)| 2 dx −<br />
m<br />
i=1<br />
<br />
ai<br />
σi + 2 RN |u(x)| σi+2<br />
dx.<br />
Il est bien connu que si uc ∈ H 1 (R N ) est un point critique de F sous la contrainte<br />
u ∈ S(c) := {v ∈ H 1 (R N ) ; ||v|| L 2 (R N ) = c},<br />
alors il existe un multiplicateur de Lagrange λc tel que (uc, λc) satisfait (4.1). Sous la<br />
condition 0 < σi < 4 pour 1 ≤ i ≤ m, Stuart montre que<br />
N<br />
inf F (u) > −∞<br />
u∈S(c)<br />
<strong>et</strong> il obtient un point critique en prouvant que l’infimum est atteint (voir [Stu1, Stu4]).<br />
Dans [8] nous étendons ce résultat en montrant que (P )c a une solution pour tout c > 0,<br />
si pour tout 1 ≤ i ≤ m,<br />
4<br />
N < σi < 4<br />
N − 2 si N ≥ 3 <strong>et</strong> σi > 4<br />
N<br />
si N = 1, 2<br />
(dans le cas où la non-linéarité est de la forme |u| 4<br />
N u le problème (P )c est ouvert). Ce<br />
résultat s’obtient encore en cherchant un point critique de F sur S(c), mais la procédure<br />
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