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Méthodes Variationnelles et Applications `a Quelques Probl`emes d ...

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Puisque l’opérateur −∆ n’a pas de vecteur propre dans H 1 (R N ) c’est une contradiction.<br />

Lorsque a = ∞ on montre que la condition f(x, s)s −1 → ∞ lorsque s → ∞ p.p. x ∈ R N<br />

impose à l’ensemble Ω := {x ∈ R N ; w(x) > 0} d’être de mesure nulle. Mais ce n’est pas le<br />

cas puisque w = 0. Maintenant on montre que (2) est incompatible avec le comportement<br />

radial simple de I1 garanti par (H5).<br />

Les techniques que nous avons développées pour montrer que la suite {un} est bornée<br />

peuvent parfois être utilisées sur des suites de Cerami arbitraires. Puisque la théorie de<br />

Ljusternik-Schirelmann reste vraie lorsque la condition de compacité de Cerami remplace<br />

la condition PS, notre approche perm<strong>et</strong> d’obtenir des résultats de multiplicité pour des<br />

problèmes de type (P) posés sur un domaine borné de R N . De tels résultats améliorent<br />

ceux de [A]. Aussi dans beaucoup d’articles, les conditions (SQC) <strong>et</strong> (H5) sont conjointement<br />

supposées (voir par exemple [ACM, DF]). La condition (SQC), qui implique que les<br />

suites PS sont bornées, est utilisée pour obtenir un point critique. Ensuite (H5) garanti<br />

que ce point critique possède une bonne caractérisation variationnelle. Notre résultat<br />

prouve que (SQC) n’est pas nécessaire dans ces travaux. Mentionnons finalement que nos<br />

techniques jouent un rôle central dans [SZ2, SZ3] où des versions de (P) sont étudiées.<br />

R<strong>et</strong>our sur les problèmes de bifurcation : Revenons maintenant aux problèmes de<br />

bifurcation discutés dans la section 2. Comme nous allons le voir, l’approche à l’existence<br />

de suites PS bornées développée dans [12], est très utile pour prouver l’existence de points<br />

de bifurcation. Dans [14] on considère la famille d’équations<br />

−∆u(x) + λu(x) = f(x, u(x)), λ > 0, x ∈ R N , (5.3)<br />

où l’on suppose qu’il existe δ > 0 est tel que<br />

(H1) f : R N × [−δ, δ] → R est Carathéodory.<br />

(H2) lim f(x, s) = 0 uniformément pour s ∈ [−δ, δ].<br />

|x|→∞<br />

(H3) Il existe K > 0 tel que lim sup |f(x, s)s<br />

s→0<br />

−1 | ≤ K uniformément en x ∈ R N .<br />

(H4) lim<br />

s→0 F (x, s)s −2 = 0 uniformément en x ∈ R N avec F (x, s) :=<br />

(H5) Il existe A > 0, d ∈]0, 2[ <strong>et</strong> α ∈]0, 2(2−d)<br />

[ tel que<br />

N<br />

s<br />

F (x, s) ≥ A(1 + |x|) −d |s| 2+α pour tout s ∈ [−δ, δ].<br />

0<br />

f(x, t) dt.<br />

Comme dans la section 2, on dit que λ = 0 est un point de bifurcation s’il existe une suite<br />

{(λn, un)} ⊂ R + × H 1 (R N )\{0} de solutions de (5.3) avec λn → 0 <strong>et</strong> ||un|| H 1 (R N ) → 0.<br />

Notre résultat principal est le suivant :<br />

Théorème 5.3 Si (H1)-(H5) sont satisfaites, alors λ = 0 est un point de bifurcation<br />

pour (5.3).<br />

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