Méthodes Variationnelles et Applications `a Quelques Probl`emes d ...
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On munit H := H 1 (R N ) de la norme standard ||u|| 2 = ||∇u|| 2 2 + ||u|| 2 2. On définit<br />
<br />
||h|| H−1 = sup{<br />
RN hu ; ||u|| = 1} <strong>et</strong> S = inf{||u|| 2 ; ||u||p = 1}.<br />
Notre résultat principal s’énonce comme suit :<br />
Théorème 4.1 On suppose (H0)-(H4), h ≥ 0 <strong>et</strong><br />
||h|| H−1 < ˜cS p<br />
1<br />
p−1<br />
2(p−2) − −<br />
où ˜c = a p−2 (p − 1) p−2 (p − 2)(1 − b) p−1<br />
p−2 S p<br />
2(p−2) . (4.4)<br />
Alors (4.3) possède deux solutions positives.<br />
Mentionnons que (4.3) n’a pas de solution positive lorsque h ≥ 0 <strong>et</strong> ||h|| H −1 est grand<br />
(voir [CZ]). Nos deux solutions sont obtenues comme points critiques de la fonctionnelle<br />
I définie sur H par<br />
I(u) = 1<br />
<br />
2 RN |∇u| 2 + u 2 <br />
−<br />
RN <br />
F (x, u) −<br />
RN hu<br />
où F (x, t) = t<br />
0 f(x, s)ds. Comme on cherche des solutions positives, on pose f(x, t) = 0,<br />
p.p. x ∈ RN pour t ≤ 0. Alors, quand h ≥ 0, tout point critique u de I satisfait<br />
u ≥ 0. Par conséquent, pour obtenir le théorème, la partie difficile est d’obtenir deux<br />
points critiques. Pour ce faire on doit surmonter un manque de compacité <strong>et</strong> la structure<br />
dégénérée de l’ensemble M := {u ∈ H ; I ′ (u)u = 0} qui contient les points critiques.<br />
Le problème d’obtenir deux solutions de (4.3) avait déjà été étudié dans une série d’articles<br />
[CZ, Zhu, ZZ]. Il est très lié au travail de Tarantello [Ta] qui obtient deux solutions pour<br />
le problème de Dirichl<strong>et</strong><br />
−∆u = |u| p−2 u + h (4.5)<br />
posé sur un domaine borné régulier Ω ⊂ RN , N ≥ 3 avec p = 2N . Ici le manque de<br />
N−2<br />
compacité vient du choix particulier de p, qui donne lieu à un problème dit d’exposant<br />
critique de Sobolev (voir [BN1]). Il y a bien sûr beaucoup d’autres exemples dans la<br />
littérature où deux solutions, correspondant l’une à un minimum local <strong>et</strong> l’autre à un<br />
point selle, sont obtenues. Concernant (4.3) les résultats les meilleurs étaient jusqu’ici<br />
dûs à Cao <strong>et</strong> Zhou [CZ]. Comme dans le Théorème 4.1, ils obtiennent deux solutions<br />
positives, mais outre (H0)-(H4) ils supposent que<br />
f(x, .) ∈ C 2 ]0, +∞[ <strong>et</strong> ∂2<br />
∂ 2 t f(x, t) ≥ 0, ∀x ∈ RN , ∀t ≥ 0<br />
ainsi qu’une condition plus forte sur h. Cao <strong>et</strong> Zhou étudient d’abord le cas limite f(x, t) =<br />
a|t| p−2 t + bt. Pour c<strong>et</strong>te non-linéarité ils obtiennent une solution positive de (4.3) comme<br />
minimum de I sous la contrainte M. Comme dans le cas général f(x, t) ≤ a|t| p−2 t +<br />
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