13 Janvier 1901 - Bibliothèque de Toulouse

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

9aMLe quotidien die Défense Sociale et. Religieuse 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, rue Roquelaine, 25 LE NUMERO 5 CENTIMES 

ABONNEMENTS 

,, Trois mois Sis mois On 

Haute Garonns et Mpartenjenta limitrophes. . .. . 6 fr. il tt. to 

département* non HfrittropTiè) «... i tt. is fr. M 

gtranycr (Unloo pélmlêj 10 fr. ta te. 40 

Les abonnouieuls partoat des 1" el 18 de chaque mois et 8Gnt payables d'avance 

Toute dtnuinét ' les biens possédés par 

des tiers; 8» les biens hypothéqués; vous 

ne vous trouverez pas en face d'un total 

de.plus dc 300,000,000. 

Encore faut-ilajouterque de ces300,000,OOJ 

à peine le quart pourrait-il entrer dans la 

fameuse caisse des travailleurs. Prenons 

par exemple le collège. Stanislas, évalué 

3,500,000, et supposons que cette propriété 

soit confisquée. Kst-ce que les 3,000,000 de- 

viendraient disponibles? Le collège Sta- 

nislas se transformerait en lycée et les 

| travailleurs ne seraient pas plus riches le 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

lendemain de la spoliation que la veille. 

De même pour les Ecoles des Prêtes. 

On ne saurait imaginer rien de plus 

incohérent que le tableau dressé par les 

agents de M. Caillaux. Le projet de loi sur 

les associations n'est sensé yser que les 

groupes de citoyens qui vivent en com- 

mun. A quel titre, alors, le ministre des 

finances a-t-il inscrit dans son tableau les 

« dotations catholiques irlandaises » et les 

« dotations catholiques écossaises »? Une 

caisse n'est pas une congrégation. 

Au moment ou je termine cette lettre, on 

me dit que M. Sembat a vu M. Waldeck- 

Kousseau, et que les deux augures ont 

résolu de « capitonner» l'interpellation. 

MM, de Kamel et Denys Cochin prendront 

la parole. 

MÉNALQUE. 

PAR FIL SPÉCIAL 

dant Cuignot était rapportéo et cessait d'être 

valable à partir au lu janvier. 

T.o î?.". André, car nous no ferons pas au gé- 

néral florentin l'injure do le rendre responsa- 

ble de cette nouvelle vilenie, continue donc, a 

l'égard du commandant Cuignct, son système 

jlo mesquines cl odieuses vexations. 

Ne pouvant tirer vengeance des ofliriers du 

conseil d'enquête, c'est à l'avocat-conseil du 

commandant qui' s'en prend aujourd'hui. 

Au « Nouvelliste de Bordeaux» 

Bordeaux 

Samedi matin, vers ï h. 

s'est déclaré, 'ci, rue Porte 

les ateliers du journal ! 

Bordeaux, 12 janvier, 

vers 4 h. Ir2, un incendie 

rue Port.e-Dijeaux. dans 

journal te NQuvetlisie, 

dans l'atelier de clicherie situé au rez-de- 

chaussée. 

Le journal était lerminé et les clicheurs 

venaient de parlir, lorsque deux typogra- 

phes qui étaient demeurés dans l'atelier 

de composition pour y achever un travail, 

aperçurent soudain une épaisse fumée sor- 

tant de la cliehëi'ie ; ils donnèrent aussitôt 

l'alarme. Les pompiers accoururent (il 

bientôt tout danger fut conjuré, du moins 

en ce qui concerne les immeubles voisins, 

>:';! pri- 

maintenanl de 15,183, sans compter les 631 pri- 

sonniers remis eh liberté sur parole. 

Las Patinas (Çanaries),ll janvier. 

Le transport portugais Simla. venant do 

Londres, est arrivé. U a à bord 200 soldats et 

du matériel de guerre à destination du cap. 

Le soulèvement des Aîrikarulers 

Londres, 12 janvier. 

Le soulèvement des Afrikanders peut cire 

considéré, maintenant, comme gênerai dans la 

colonie du Gap. , . 

line dépêche de Muraysburg, 10 janvier,, 

« Ouelques'habitants du district ont rejoint, 

ces jours derniers, les Boers qui occupent en 

force le dénié près de Springsfontein. La colo: 

nie anglaise • UrenfèH, qui vient d arriver a 

Aluraysburg, a été Tort mat accueillie par les 

Afrikanders. » , , L.j , 

D'après une dépêche de Capelown.la-plupart 

des hommes valides de, la colonie du Cap ont 

rejoint l'année des Boers dans sa nmrchojd in- 

vasion. Au Cap. même, la population hollan- 

daise manifeste sa sympathie pour les Boers. 

On sait quo le Onu tahcl a été supprimé par 

les autorités militaires. La page des amfohces, 

seulement, a paru ce matin ; malgré cela, la 

foule s'ur radiai i les numéros pour protester 

contra la suppression des organes afrikan- 

ders. 

Londres. 1-} janvier. 

Los autor'.tis anglaises de Capelown sem- 

blent toujours attendre une attaque de la colo- 

nie par les envahisseurs boers. Kilos ont' mené 

renouvelées. Kilos- sont infruotue n i 

est épouvantable. les çmmes y}< e u J>J 

lieutenant dit avec miellé joie g». 

virent le jeudi malin le croiseur QuilM nt malheureu: 

nimes à faire 

li p 

ion esprit général 

l'équipage fut que 

lilairé ne s'opéra 

tranquillité, 

a été admirée par 

r contre, parait-il, 

Lains employés du 

rester au-dessous 

iti 

lort a ( 

en faire 

coi. offll 

IU poing, 

soient c 

ôldgé de 

eniont i 

u 

a pr do vue ( 

rendre p 

•itimes. 

t aux cl 

>s conl'r 

tails n 

e des 

i pour 

;r< 

tisseurs 

res, le 

irec par 

arail-il, 

oyés du 

dessous 

irer. Le 

éir. dut 

• passa 

(innés : 

ifliciers, 

ets sur 

îles, in- 

sa bibles 

l'effica- 

'Afrique, 

ècit que 

mes 

port 

avec des armes et des 

toutes les portes ct 

l'approcher. 

fl a déjà tiré trois ct 

reusemeut al teindre p 

La maison qu'habite 

toute la nuit. Ce nu 

changé. Boquard a mi 

s. venues pour l'arrêter, 

uifermô dans son. grenier 

des munitions ; il a verrouillé 

et menace quiconque ose 

oui 

leiiid! 

ps do fusil, sans heu- 

sonne. 

ïoquard a éiô assiégée 

in. la situation n'a pas 

enjoué le procureur do 

i qu'habite Boquard a été 

lit. Ce matin, la situalioi 

la Bépubliquo, mais il n'a pas tiré. On espéra 

s'emparer do lui par la famine. Une foule con- 

sidérable stationne dans les environs. 

PETITES 

nais^mit l a nianixuvr 

fort 1îeur-jusemei 

n marir 

lt il : 

sage 

matr 

rs. u m Jaiifêffiïi 

miss 

très au cou: 

an au 

aux se rvicc 

lui non 

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400 .. 

348 .3 

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308 59 

355 

021 75 

22 75 

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a • 

ATERME 

) Cours | Cours 

jprécédjdu jour 

P0/0 

SO/0 amortissable^ .. 

Î; I/2 o/o 

Espagne (extérieure) 

Italien 5 0 0 

Portugal* 0 0 

Turc 40/0 

Banque de France... 

Crédit, foncier 

Crédit lyonnais 

Comptoird'cs -oaipte 

Banque de Paris..".. . 

Banque ottomane... 

Méridionaux 

Suez 

101 77 

100 80 

107 63 

71 37 

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23 (0 

31 5J 

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101 77 

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103 s! 

71 m 

94 50 

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sa 

ra- 

trav 

réve 

deux 

tiom 

sstomac vide 

mitant dut 1 

ai 

. refusa do 

lui mettre lu 

avait à bord 

qui ne l'onc- 

avec l'un do 

en i); 

li ans, 

et 

n ce 

lies, 

aux 

ns. qui a dû être ti 

îquill. e 

ct des 

prendr 

paux u 

Un .1 

putô a' 

sur ce 

l'ait ob 

IX 

:r 

iani. tri: 

n a la 

ix ans 

dépit 

ô l ui-n 

i. a-t-i 

'eetée 

ian, a 

liait s 

«Si, à la hau- 

de quelques 

némo lo coin- 

il ajouté, C|ue 

cl que nous 

i eu, hier, un 

;e tuer ct dé- 

niai nali 

ait 

en trouvant sur la plage son fils 

mu. hier, do Paris, elle a éprouvé 

)n de joie si intense, qu'elle a eu 

ssez sérieuse. Elle n'a pas pu sup- 

Nouvelles d'Espagne 

De nos correspondants particuliers : 

Madrid, 12 janvier. 

Le ministre des affaires étrangères a reçu 

un télégramme du représentant d'Espagne à 

j Tanger démentant son voyage à MarraUcsh. 

C'est Al. Saavreda, lo drbgman de l'ambas- 

[ sade espagnole qui se trouve dans la capitale 

! du Maroc qui a l'ait savoir que lo gouverne- 

ment marocain et le représentant de l'Espagne 

signeront bientôt un protocole favorable aux 

prétentions do l'Espagne. Lo représentant af- 

firma qu'il ne s'est rien passé de particulier sur 

le territoire. 

NEUTC0UPS*DE GÛUTEMT 

50 

3705 3 

112» .. 

1452 .. 

710 .. 

178 .79 

168 59 

.«27 

-0:17 .. 

.tîl .. 

il/3. 

.79 

m 17/3? 

27 12 1/2 

25 II ./. 

îî ^ t * • • 

lt « • « « 

Sî 

m grand it 

et la majorité 

à lui donner. 

portée 

fépu- 

répoti- 

itai 

ions 

au moment ue l explosio 

uliatnel, qui est égïilenr 

5 é 'la ts de vitre : 

: passants qui ont reçu d 

uses par suile de l'es su- 

> lo- 

rt 11 : 

sur la loi de: 

Ih CLOTURE OE LA CHâSSl 

la 

1 s 

Ull't 

clic On dit, ceps 

Moulins est t 

remonte 

ses. qui 

a l'epau 

oir reçi; 

ï; ont é 

ans, 

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n est 

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qui. ha 

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eu lo m 

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dit-il, 

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îasseurs a 

me sang- 

tnis 

me nipto. 

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comn 

est donc 

pas 

ifue 

loin 

loericl 

Iran.; 

Le Sauvet/ 

ependant, que 

t très grave: 

l'état de M. de 

y® i » 1 1 1 ET 

Saa 

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: la d( 

ipid 

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plaigi 

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'rgents do v 

^niic a env 

perdent de 

ille ont dù 

ihi presou 

le r< 

iltcin- 

con tenir 

llu orga- 

s affaires 

>n. Parmi 

uls ne se 

i l'argent, 

cesser lo 

o tout le 

dc séna- 

m fi \ !s et 

r! la (t Russie 

sur la 

l'Infor- 

iWil- re). Il 

duite a 

se. Au 

On nous écrit de Barbazau (Haute-Ga- 

ronne) : 

Dans la commune de Siradan-lcs-Bains, can- 

ton de Mauléon-Ijaroussc (Hautes-Pyrénées), 

aux Ountre-Ohemins. dans la partie "centrale 

du village, deux personnes, entendant des 

plaintes venant du ruisseau qui traverse la 

commune 

homme q 

app: uvrirent un 

Ai-h- 

Uno 

mlir: 

Lon 

etovv 

ster 

lv j'nseVl ai 

s formé 

* examine, cet unies midi, le. recours formé par 

I ex-corn mandant Eslerha/.y. cont e le décret 

qui I a mis on réforme le m août 1896. 

Al" Sauvel, au nom de son client, a développé 

divers moyens: Constitution irrégulicrC du 

conseil d'enquête, irrégularité dans la compo- 

sition dauossicr, non signature des pièces du 

proces-verbal des débats par les membres du 

conseil d'enquête, refus de celui-ci d'entendre 

M e rezeaas, qui avait refusé do se dessaisit 

u une pièce. 

M* biivanl, avocat du ministère de la guerre, 

combat ces moyens. 

Arrtvière, maure des requêtes, conclut aï 

rejet uu recours. 

r.'arrèl sera rendu vendredi prochain. 

M le recours est admis, Kstcrhazv devra pas 

Ber (levant un nouveau conseil d'enquête 

es-miai, ie recours tonne pur 

l-.'Kterhic/.y, cont e le décret 

>rme le 81 août 1890. 

3in de son client, a développé 

Constitution, irréguliôro (lu 

irrégularilé dans la conipo- 

non signature des pièces du 

débats par les membres du 

refus de eohii-ci d'entendre 

vait refusé do se dessaisir 

at du ministère de la guerre, 

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litre des requêtes, conclut au 

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détails 

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fait pot 

vaut : 

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matin a 

bord, sa 

JU dc 

Oïl Ul 

71 S- C il c 

itreiiitcs 

'arrêt, le train par- 

n quart u heure u arrêt, lo 

Marseille. 

Le récit du lieutenant 

die de p 

Les es 

des por 

von - reçi 

èrilleux 

it donc 

; de son 

lus dc :i 

quille le 

s indications de AL c.olom- 

icipal d'administration, il a 

ro qui venait de se produire 

rtes .des cabines et dc matelas 

u aucun ordre, il est resté à 

: Jusqu'au moment du sauve- 

demeuré dans l'eau siniple- 

i caleçon et dc sa chemise 

13 heures. 

a légion à cause d'une mala- 

'vouement, de 

ne 

i, Pi 

irai 

lanvi 

an. 

sont très noral 

personnelles, 1 

ment à des 

ainsi que Aime 

d'Oran avec se 

cinq mois, la p 

tarir par suite 

de la nou ntui 

i, 

ce j 

iouffrt enre 

nces 

commune, s approchèrent ct découvrirent un 

homme qui gémissait faiblement. 

Aidées d'autres habitants, les doux personnes 

retirèrent du ruisseau le corps qui était celui 

du sieur Roch Baron. maconjÂgé d'environ 

02 ans ct domicilié il Siradan. 

On le transporta immédiatement chez, lui, et 

lé. on constata que Baron, qui s'enivro sou-- 

vent, devait avoir eu uno querelle avec des ou- 

vriers espagnols. 

Lo malheureux avait reçu neuf coups de 

couteau sur la tête. Il est mort une heure plus 

tard, sans avoir repris connaissance. 

aura «f/Ja . . d A'o 

Gaz de Paris 1120 .. H2fi 

Kio-Tinto..... i«i .. 1452 

^'Beers 709 ... 710 .. 

Golduelds n i 173 79 

EastRand... îos .76 168 51 

Randmines 921 .. .027 

bosnowiee(action) 2.87 .. 2095 

Oural-Volga , yi ..' • 

Banq. de France, eso. 3 0. 0; av. 31/2. 

CHANGE 

Hambourg m iyn 

ijonores gr, 40 1/2 

Londres (chèques) 35 u V 

Madrid (papier court)... 3/2 1/2 à 

Madrid (papier long)... 3:6 1/2 a .. .. 

BOURSE DE LONDRES 

Wfcii'-'» l°17®iitalien 93 8S 

janvier 

tÂitjyt\ V jP îsté KjSowme public dob ex- 

traits Oè lettres adressées a sa rimillo par m 

[ jeune homme qui tait part,, du corpj 'cxp«. - 

L'Officiel du 11 janvier 1901 donne lo résul- 

tat connu au 10 janvier 1»01 des opérations des 

caisses d'épargne ordinaires : 

.Dépùts de fonds lO.Oiii.ôSb 94 

Retraits de fonds 93,816.418 07 

Excédents de retraits 8-».'i0tt.8:37 Ï3 

L'excèdent de reiraits du 1" lanvicrau 81 dé- 

cembre 190O s'élévo à 357,938,166 fr. 57. L'Offi- 

ciel ajoute quo co chiffre est provisoire', Com- 

ment provisoiro i ; 

On s'attend donc à do plus nombreux re- 

traits. 

Du 13 janvier. 

Le baromètre monte de G" à Perpignan ct à 

Alger. Le minimum qui so trouvait, hier, à 

l'entrée de la Manche s'est dirigé vers lo nord. 

Les fortes pressions s'étendent sur lo sud-est 

dc l'Europe, On a recueilli 1 millimètre d'eau 

au Puy-de-Dôme, à Perpignan el à Bordeaux. 

Stations, irïar.i Th. lEtat du Ciel 1 Min iMas 

' Toulouse. 

I Buy de-1). 

i l'ic-du-M. 

; Verpig... 

Uordeau* 

Bar. Th. Etat du Ciel Mi n Max 

69.8 8*. 5 Calme couv. 4 9 

71.0 —1 S. (t. K.l.f. c. U 

70.0 -0.8 O. K. f. beau -n -5 

89.8 10.9 Calme couv. !» 

6».8 ' 0,8 E. t. f, couv. 4 U 

i 

De l'Abbaye de FECAR1P 

La Meilleure de toutes les Liqueurs 

A étions libérées à 500 fi-. 

Moyenne hebetomad.,cote officielle, 0,750 U 

BULLET1 M F J H ANC IER 

Paris, 12 janvier. I 1 

Bourse sans caractère, sans all'aircs et sans, 

indication. Cependant, Londres est moins noir. 1 .Jj 

Les acheteurs dc ferme sont, hésitants. Les 

prunes sont, au contraire, traitées plus acti- 4 

vement, ,co qui s'explique par la réussite proba- 

ble pour le mois do leurs opérations. Le, :i 0|0 

no s'est guère écarté du cours de 101 80, mais 

il nous parait que l'ensemble du marché est 

plutôt disposé a reprendre lundi un mouvement 

do hausse. 

11 est bien vrai que le ministère s'apprête a 

recevoir quelques bousculades mais cela ne 

peui guère iniluencer les cours. L'Extérieure* 

été assez, agitée. Elle perd quelques centimes, 

niais nous maintenons sur clic nos précéden- 

tes affirmations. Pour qui connaît ct comprena- 

is résurrection économique do l'Espagne, l» 

hausse est certaine L'attraction n'a pu supp° r * 

ter l'effort qu'on exigeait d'elle paur la forcer 

à la hausse. Elle est offerte à. lin. Pourquoi 

donc est-elle au-dessus du pair 1 

Nous pensons quo nos lecteurs ont b' ca , 

voulu remarquer la sûreté do nos informations 

financières. Noire recherche, parfaitement i°" 

dépendante, sur les valeurs avantageuses ne-u» 

a donné l'idée do créer, au profit dos loctours. 

un syndicat d'opérations au complnnt destine 

a ( tro certainement, utile aux capitaux ilottani-* 

ou encore aux capilaux nul no sonl pas oncor* 

décidés à un placement définitif. 

Nous recommandons, à co sujet, a nos h^* 

leurs la lecture do la revue (innnciêro (|-11 1"> 

rail domain et nous leur fournirons sut' lo»' 

demande une notice du projet on quoslion. 

DnI.ma«niK. 

Blace Voaaotno, 'li. l'*«' 


mmm 

A partir de 

-A.VA.lsTT 1 

HABAIS 

de LUMOI 14 JANVIER el jours suivants 

L'INVENTAIRE AWJSTVBX. 

i 002ST3ÏDÉ1RA.BLXÏ53 

SUR TOUTES LES M A II en AN I>1 S ES 

SOLDES JEILCEF T ION NE J, S 

Jûguettes et Collets *&?fa «4^^^^?*! n ' ial val1 -'4e 30 '75 fraDC'' 

Chemisettes et Corsages lS;iif^ * 

£if Manteaux ïïsStt ï^Sot" * *^ n;,; '" t vnl " ,iu 18,145 francs ' 

10 :;o 

7 30 

d'on Tulltn c!n (li:mi*s;ûson 

Mlitét (te 1 *7 SO 

i d'hiver, n yartl valu do 13 à 45 francs. 

\ an E61 PW .-v a aa B ; *» 

I.a vente des objets annonces ci-dessut aura lien LUNDI 14 et MARDI 15 JANVIER 

dans le HALL intérieur ie la place Esquirol. 

meil insolite appesantissait ses paupières. | 

Nos pauvres fadeurs le connaissent ce 

terrtulfe sommeil provoqué par la fatigue 

et l'ébiouissement 4e?la neige, sommeil 

dont on ne se réveille plus quand on y 

succombe. 

Evidemment^ M. Foulquler fit noblement 

sou devoir et ramena M. Devaux à Millau, 

où les soins qu'exigeait son état lut furent 

produigués avec empressement à l'nôtel de 

franc©. 

NOUS signalons à qui de droit la con- 

duite de l'oulquier espérant, bien qu'une 

médaille de sauvetage, celle-là bien ga- 

gnée, lui sera donnée. 

Tribunal correctionnel. — A,udîenùe 

du jeudi lo janvier. — Joseph Claustre. 

40 ans, chiffonnier, né à. Ambcrt, sans do- 

micile fixe, vagabondage et mendicité, 

15 jours de prison. 

Léon Lorentz. 58 ans, marchand ambu- 

lani. né à Paris, sans domicile lixe, vaga- 

bondage, i mois de prison. 

représentants du 

CHRONIQUE LOCAL 

RODEZ. — Souscription en laveur 

des Ecoles libres. — Première liste : 

Monseigneur l'Kvèquo. 2,030 fr. : M. Cléjy, 

vicaire -général. 100 ; M. lticard, vicaire-général, 

i(H): M. Prudhoratno. secrétaire général, 50; 

M. Blanadet, pro secrétaire. 12a; M. le chanoine 

de Monlmoion, 50 ; M. l'abbé iïttrlhc. M) ; M. 

Gauchy, prêtre retiré à Saint- ,Iulien d'tiniparo. 

10; M.Gauchy, euré à st-Julien -d'Cmpare. 10 , 

M. llesset, vicaire à Sl-.luiieii-d'Kmparc, ">; 

paroisse dû Quins, 35. 

Nominations ecclésiastiques. — Par 

décision de Mgr l'Kvèque : 

M. l'abbé Malalerre, curé de Laclau, est 

notniné curé de Sl-Cyrice-la-llaHinie, en. 

l'emplacement dc M. Majoulet, décédé. 

M. Publié Prucel, aumpnieç de Grèzes, 

est nommé curé de St-Syinpborien de St- 

Roine. en remplacement de M. l'abbé Treil- 

les, décédé. 

M. l'abbé Martel, vicaire de Laealm.. est 

nommé curé de N'igresserre, en remplace- 

ment Je M. l'abbé Alazard, nommé vicaire 

a St-.luéry-d'Autlitin. 

M. Gazelle, vicaire de Bruéjouls, est 

nommé curé de Leclau, en remplacement 

de M. Malaterre, nommé à St-Cyricc-la- 

Laflinie. 

M. l'abbé Gausse; prêtre de l'ordination 

de Noël, est nommé vicaire de St-Cônie en 

re i i nent de M. Pou 

;-Abri que. 

hé Nouvinle, pr 

?oêl. est nomnit 

ouldoire, nommé vi- 

tre de 

virai! 

raina* 

. N nu- 

ire de 

aure l'or- 

a la 

tion de Noël, est nommé vicaire à Nau- 

viale. 

M. l'abbé Lournlionesque, prêtre de. l'or- 

dination de Noël, est nommé vicaire a la 

* lapelle-Bonance. 

DECAZEVU-LE. — Le rendement de 

l'octroi. — Les recettes de l'octroi en 100') 

se sont élevées à la somme de 72.MOI fr. (US, 

avec une augmentation de 6*000 francs en- 

viron sur l'aimée -l-SOfi. 

En voici le détail par chajvitfW: 

Unissons et liquides, 23,780 fr. l'o ; comes- 

tibfee,42,79ô fr.01 reoinbustibles. 1,915 fr.-'iO; 

foin 

riau 

truc U 

lie! 

lou iges secs 

!)8: bois 

2,868 fr. 72 ; maté- 

dé mine et de coas- 

onsdmroStion d,u vin :i é 

olili litres, qut 

. er ont 

de 24,5 

onuit 

: la ta la 

:ce 

an:< 

cloi 

som 

i) H 

tre, a produit 

nation de 492 

outré (IMIIS P 

ancs 

une 

d'une vache. Ge vol a été constaté par le 

fils Bousquet qui s'était rendu à l'écurie, 

vers les » heures du soir. Le voleur a dû 

prendre la route qui mène de Monlbazeus 

a Drulhe car on a remarqué des traces 

dans cette direction. 

LAISSAC. Viol. — Mardi, vers cinq 

heures du soir, à Laissât-; le nommé Ed- 

mond-Georges Ladet. âgé de 17 ans, ou- 

vrier mineur, domicilié dans cette localité, 

a violé ta fille Tisse, Marie-Lcontine-Clê- 

mence, âgée de près ne 16 ans. 

L'auteur de cet acte de bestialité a été 

mis en état d'arrestation. 

La justice s'est transportée sur les lieux 

pour procéder à une information; 

SEVERAC-LE-CHATEAU. — Arres- 

tation obligatoire. — Le nommé François 

Asplongue, âgé de 27 ans. ancien clerc 

d'avoué, à Perpignan, actuellement sans 

domicile lixe et disant exercer la vague 

. profession de journalier, s'est présenté 

mercredi à la caserne de gendarmerie de 

Sévérac-le-Ghàteau, dans un état de dé- 

nùtnent absolu. Tombant d'inanition, ac- 

cablé de fatigue et grelottant de froid, il a 

demandé à être arrêté comme vagabond. 

Les gendarmes, à cheval..., sur la règle, 

hésitaient â obtempérer à son désir: car 

ce délinquant douteux était porteur de pa- 

piers d'identité, mais devant sa volonté 

formelle, soulignée par la menace de se 

livrei' a des actes de violence, ils ont dû 

l'écrouer. 

Voilà comment ce jeune chemineau 

tombé en détresse, s'est procuré le vivre 

et lé couvert. Sou transfert à Millau ne 

s'est pas fait attendre. 

L'hospitalité qu'on lui prépare devra 

I être précédée d'une désinfection énergique. 

On lui prodiguera les ablutions réservées 

aux récipiendaires. 

Décidément les débuts sont toujours 

mauvais et la profession de loqueteux am- 

bulant n'a rien de séduisant quand on en- 

. tre dans la carrière en hiver. 

fjtliLLAU. — La neige. — Elans l'après- 

| midi de dimanche, par un froid de loup ct 

I après un spleudide soleil le Larzac se 

j blanchissait rapidement. Avant la nuit, la 

bourrasque battait son plein jusqu'au fond 

des vallées. ïï.t quelle nuit floconneuse, 

ouatée, aveuglante. 

| Lundi malin, 7.) centimètres de neige 

couvraient les rues deNant. Kien n'arri- 

vait, ni dépêches, ni piétons, ni voituriers. 

\\ On plutôt si, par fil télégraphique, nous 

apprenons que d'autres voyageurs étaient 

i bloques .a sjaint-Jean-du-Brùel, dont c'é- 

. tait ht foire, que les lignes 'de chemin de 

CAHORS. — Accidents. -- Le nommé 

Lai'on, meunier au moulin du Péi ié, était 

occupé à ranger des sacs, lorsque du pla- 

fond une planche s'est détachée et lui est 

lombéesur la tête, lui faisant une profonde 

déchirure au cuir chevelu. 

Immédiatement conduit à la pharmacie 

Fournie, Lat'on reçut les soins de M. le 

docteur Mendailles. 

/-^-^^ Le nommé Gluzel. garçon char- 

entier, demeurant rue Nationale, s'était 

rendu à l'abattoir pour égorger un porc. 

La bêle, .par un mouvement brusque, 

mordit Gluzel à la cuisse. 

La blessure de ce garçon est grave et 

nécessitera, beaucoup de soins. 

FIGEAC. — i in nous écrit: 

!< A Mi'mrrF.R. — Il y a quelques jours 

mourait, dans notre" ville . un pauvre 

« A MEDITER, 

mourait, dans 

homme dénué cl 

» Quelques p< 

crurent de leur 

a quelques jours 

ville , un pauvre 

ressources, 

bien intentionnées 

de prier M. le pre- 

Ipi ainsi qu'a tous les autres ropcéscnlants du r 

département. 

.1. DinutA.Ni,, MASKINA, MMIIK , Ci. Dno 

OATIET, Ë, BlUKWSE, U' Ht. BAT-ILE, 

Adopté. 

Ligue do Ouillan à hivesaltes. — M. Joseph 

Durand donne lecture du vœu suivant que lui a 

adressé M. le docteur Parés, président du con- 

seil général. 

Le tronçon do la ligne de Quillan à Rive- 

salles, u partir de cette dernière gare jusqu'il 

paint-Paul. a été livré flt la compagnie en possession pour cause d'urgence des terrains 

j nécessaires it l'agrandissement de la gare de 

ii Hivesaltes. 

: Nous demandons à la commission départe- 

mentale de prier M. le préfet d'adresser d'ur- 

gence ce vœu ii M. le ministre des travaux 

publics et d'en donner communication aux re- 

présentants du département au Parlement, 

•ig .1. DciiAsr», C. Haoo.un, Docteur ET, 

R\TI.'..K. Docletir MARIE, MASSIXA, 

Emmanuel BHOCSSE, A. BLANC, 

Adoplô. 

Les votes de nos députés. — Au SCl'U- 

Jta plus actif et la plus agréalile pertoral contre : 

Toux, Bronchites, Aîîectioîis do Poitrine est, la 

[ROHIQUE 

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retard, l'oie 

lus, nous proposons a 

Icmenlale d'émettre le • 

itlt. conformément, aux 

)i du 8 mai 1841 déerèb 

pour cause d'urgence des 

l'agrandissement de la 

i. la Com- 

i vœu que 

te 1i envoi 

nains 

are de 

résents 

rousse, ; MM. Durand, 

docteur Battit 

ii la commission dêparte- 

le préfet, d'adresser d'ur- 

le ministre des travaux 

îjp communication aux re- 

rtement au Parlement. 

G. t'aosiAin, Docteur ET, 

:. Docletir MARIE, MASSIXA, 

tnuel BHOCSSE, A. BLAXC. 

GOUR3 PUBI.I0 DU SCWSCK PEXIIICNTIAUlE 

M. Ccorges Vidal, professeur de droit crimi- 

nel, l'ait à la Faculté de droit un cours public 

de science pénitentiaire, depuis 1896; C'est ac- 

tuellement le seul cours professé en France 

sur cette matière éminemment intéressante. 

M. Vidal, après avoir oxaminé dans ses le- 

çons précédentes, le mouvement de la crimi- 

nalité et ses causes, a commencé, vendredi, ù 

trois heures et demie, l'étude de la géographie 

criminelle de ta France, .11 a indiqué comment 

nos divers départements variaient au point do 

vue dc la criminalité suivant l'influence exer- 

cée par les agglomérations des grandes villes, 

l'immigration étrangère, l'accroissement subit 

des fortunes et l'alcoolisme. 

Ces départements les plus mauvais sont : les 

Bouches-du-lUiùne, la Seine, la Seine-Infé- 

rieure, le llhùne. le Nord, la Gironde, l'Hérault, 

l'Eilte, le Calvados; les meilleurs sont, au con- 

traire, les départements des Deux-Sèvres, de 

la Vendée, de la Cireuse, du (.'.lier, de la Nièvre 

cl de la Sai'iiie-et-Loii'e. 

Ces résultants posés d'une façon générale. 

M. Vida! s'est attaché à entrer dans les détails. 

11 cherche à établir le rang des départements 

pour chaque catégorie do crimes, et à trouver 

la cause des chi lires qu'il indique en de très 

précises statistiuues. 

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Autorisée par H gosTernemni pour Uutu lu Prise» 

4 BROS LOTS 

par : 

nd et 

() ans 

en 

un 

ancien 

état de 

mois de 

demeurant à 

condamné à 

ger) el 23 fr. 

> amendes de 

rreaénc-Hen« Génot. 30 ans, ancien 

commerçant de liïecazèvttje, en état de 

faillite, banqueroute simple, un mois de 

prison. 

.lean-Louis Roques, 29 ans, demeurant à 

Calgan, coups et blessures, condamné à 

15 jours dé prison (loi Bérenger) et 23 fr. 

d'ameiïtle. 

Peux délits de chasse à des amendes de 

i) francs chacune. 

SEVE3AC L'EGLISE. - Vol. ~ Un 

vagabond se disant ouvrier sans travail, 

âgé. de 80 à y", ans, vêtu d'une vieille re- 

dingote grise, parcourt, en ce moment le 

canton de Latssac et principalement ta ré- 

gion de Sôvérac-l'Lgiise. 

N olre vagabond qu'on pourrait appeler 

plut'it un malfaiteur, rie se fait pas faute, 

quand l'occasion, s'en présente, de se livrer 

gion de 

No I n 

pkitdt 

quand i 

au Vol. 

C'esl 

l'I'gliSi. 

lait l'ai 

permis 

ainsi que l'autre jour, 

?, chez M. Delpal, oit t 

unionc d'une lionne so 

de voler un nôrtémoi 

voler un poi 

jour, a Severac- 

Dù on lui avait 

ie soupe, il s'est 

témonnaie conte- 

nant une petite somme, un couteau et une 

paire de galoches. 

. VAUREILLES. Vol. -- A la nuit 

tombante, un malfaiteur resté jusqu'ici in- 

connu s'est introduit dans l'écurie de M. 

gOMquet, propriétaire, située à £0 mètres 

1°,li^'u^^ll^l^ll 1 !,mm* Ci " i ' i "' , ' $ 

un couteau et une 

- À la nuit 

jusqu'ici iu- 

M. 

tiles, puisque la voie ferrée pratiquée à 

travers des tranchées formidables était 

envahie par un entassement blanc de 7 à 

.s mètres, non encore déblayés à celte 

heure, que tes tunnels étaient 'bouchés, ce 

qui paraît incroyable, et le sont toujours. 

Le premier train du Midi depuis diman- 

che soir arrivait à, Millau mercredi soir 

seulement, vers 6 heures, en même temps 

que. la voiture de notre sauveur, M. Martin. 

Mais jeiidi matin, nouvel accident. Dé- 

raillement du premier train des voyageurs 

près de Saint-Georges et retard considé- 

rable. 

Patronage de Millau. — Aujourd'hui 

dimanche, deux grandes soirées récréati- 

ves seront données au patronage : la pre- 

mière à h. if.', plus spécialement pour 

les dames patronnesses Jet les enfants des 

écoles libres; la deuxième, à S' h. 1|4 pour 

tout le monde. 

Incendie. — Dans la nuit, un incendie a 

dévoré la demeure de M.'Kdouard Arriéres, 

au Monna, sans qu'aucun secours efficace 

ait pu être porté. 

Un sauvetage. — S'il a neigé considé- 

rablement au Larzac et lieuxcirconvoisins, 

le Lévezou n'a pas été exempt de cette 

manne céleste, manne agricole bien en- 

tendu, et encore, malgré la fonte, les cour- 

riers ne peuvent aller' à Salles-Curan. 

Lundi matin, un acte de sauvetage a été 

pratiqué non loin d'Azinièrt-s par le. voitu- 

rier Auguste Fdulq nier, âgé dc 45 ans. 

Le sot était recouvert de 00 centimètres 

de neige. M. Devaux, représentant d'une 

maison de galoches de BritVes, pressé par 

les affairés, était parti lundi matin de 

Saint-neau'/'ély . à pied , pour gagner 

Millau. 

Mal lui en prit. Après avoir perdu la 

roule et marché durant cinq heures pour 

effectuer un parcours de sept kilomètres il 

dut se débarrasser de sa couverture. Le 

conducteur l'oulquier le trouva affaissé 

sous un poteau télégraphique. Ge malheu- 

reux n'avait pu aller plus loin et un som- 

unc 

lune 

Comptabilité départementale. — Situation. — 

La commission départementale donne acte à ' 

M. lo préfet de la communication de l'état dé- 

taillé des recettes et des dépenses de HWX 

Bourses départementales. — Allocation d'une 

demi-bourse au collège. de Perpignan au jeune 

Emmanuel Paccianus. do Brouilla. 

Postes. — Deuxième levée dc boites à Saint- 

Pierre-des-Foreals. Vœu do la commission dé- 

partementale. La commission départementale 

a donné acte de la communication de la lettre 

de M. ie directeur des postes et des télégra- 

phes qui donne complètement satisfaction* au 

vu-it qu'elle a émis. 

Commune de La Cabanasse. — Demande de 

secours sur les fonds de l'Etat pour réparations 

à exécuter au presbytère, La commission dé- 

partementale a donné un avis favorable. 

Commqne du Vivier. — Création d'un bureau 

télégraphique. Secours sur les fonds départe- 

mentaux. La commission départementale a 

accordé un secours de 418 francs pour l'instal- 

lation d'un bureau télégraphique. 

Iléseau téléphonique. — La commission dé- 

partementale, après avoir entendu les explica- 

tions fournies par M. lo directeur et M. l'ins- 

pecteur des Postes tendant à commencer la 

çoftslrùcllon du réseau téléphonique départe- 

mental par la ligne de Perpignan à liourg- 

Matlame (ici dessert les deux tiers des bureaux 

centraux à créer, et la moitié des communes 

adhérentes, accepte les propositions de l'admi- 

nistration et émet le vœu quo la construction 

des autres lignes se fasse le plus rapidement 

lation d'un . 

Itéseau té 

parlementa 

seau ti' 

îmenta 

— Demande de 

pour réparations 

commission dé- 

favorable. 

s;on de- 

osplica- 

sur la motion Gras, demandant qu'on 

icule la loi sur les .associations, toutes 

après-midi et repoussée par 284- voix 

alrê 235, MM. Parus, Rolland et Bourrât 

t voté pour ; M. Escanyé a voté contre. 

Casseroles. — On nous affirme que l'un 

s jtlôpulés des Pyrénées-Orientales se se- 

it dévoué d'une façon toute particulière 

ur se rendre auprès du F.% André, na- 

ître de la guerre, à qui il aurait coinmu- 

jûê certains articles de journaux locaux 

régionaux commentant les incidents qui 

l'vinrent lors des réceptions du premier 

n 

mental par la 

Madame qui d 

centraux â cr< 

adhérentes, ac 

nislration el é 

des autres lig; 

possible. 

tin sur la motion (iras, demandant qu'on | 

^discute la loi sur les .associations, toutes 

les après-midi et repoussée par 284 voix 

contre 233, MM. Parus, Rolland et Bourrât 

Ont voté pour ; M. Escanyé a voté contre. 

Casseroles. — On nous affirme que l'un ; 

des .députés des Pyrénées-Orientales se se- , 

rail dévoué d'une façon toute particulière 

'pour se rendre auprès du P. - . André, mi- 

'nistre de la guerre, à qui il aurait commu- 

niqué certains articles de journaux locaux 

,et régionaux commentant les incidents qui 

.'survinrent lors des réceptions du premier 

de l'an. 

Ge député casserole aurait, parait-il, ob- 

"fënu l'assurance qu'un changement se ferait 

'prochainement dans la situation du géné- 

ral de Taradel. 

Nous ne félicitons pas le député casse- 

role. 

Comité des fêtes. — Soirée do bienfat- 

'sauce donnée le n janvier au Cirque : 

'l i Recettes, 2,7(11 fr. 05. 

Dépenses ; Indemnité à MM. les directeurs, 

' il .009 fr. ; achat dc salin, rubans, 103 f r. 10 ; 

•tickets, 18fr. 05; transport, montage, éclairage 

des guichets, Il fr. : impression ct coût des 

programmes, 30 lr. : guichetiers, 10 fr. : potn- 

; «tiers, 20 fr. ; tapissier (décoration de la sallei, 

; -lôo fr.: corbeille de Heurs, 25 fr.; totaS. 1,823 fr. 15. 

-. Bénéfice réalisé par le comité, 1,435 fr. 80 ; 

quête au prolit des pauvres et des œuvres de 

bienfaisance, 240 fr. ot»; total général, 1670 lr. 10. 

Service des prisons. — M. Loger, gardien 

^Çlief de la maison d'arrêt de Perpignan, est 

sglevé sur place à la 2° classe de son grade. 

Fertes et trouvailles. — Perdu : un tour de 

j-é,ou en plumes noires; un collet en grenat dou- 

llilé marron. . 

' ' Trouve : un porc gras, un poriemonnaic avec 

une petite somme; un manteau do dame dans 

une boucherie : un gros chien marron foncé 

, ave c uno taché blanche muni d'un collier neuf 

1 sans inscription. 

«0- 

10.000 fr. 

5.O0O 

l.OOO \ 

500 ( 

10O 1 

10.000 fr. 

65.000 

25.000 

I3.000 

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nous „„ "~ 0ui > elles le sont, et 

van , Pavons que nous incliner dé- 

niai P Rrs Picacite-haineuse du savant 

Prussien qui les a formulées. 

voui° UlC7 ' a cela toutes ces choses que 

les Savez ' toutes ces infamies auxquel- 

• vous assistez, choses ct infamies qui, 

J^ses cn détai]j ne somblont ricn ou pcu 

; cllosc : mais qui, si on prend le soin 

ue les grouper, affirment d'une façon 

'"déniable notre décadence et le cruel 

*venrr qui nous attend. 

Mensonges des programmes électo- 

»'aiix, vénalité de nos députés et de nos 

pâleurs, convoitises de tous surexci- 

tes an plus bout point» finances livrées 

âe les gr< 

'"déniable 

* v enir qui 

POUR LES BOERS 

Nous recevons la lettre suivante : 

Paris, le 20 septembre 1900. 

Monsieur et honoré Confrère, 

Les grandes puissances n'étant fortes 

que pour avoir constamment poussé a 

l'écrasement des faibles, il serait puéril de 

se faire la moindre illusion sur l'appui 

matériel ou moral qu'elles seraient dis- 

posées à prêter aux héroïques Boers. 

(Test donc aux peuples qui se refusent a 

assister les bras croisés à l'égorg-ement 

d'un autre peuple qu'il appartient d'appor- 

ter à celui-ci le secours que les gouver- 

nements ne lui accorderont certainement 

3»L dans ce but, émis dans VJntransi- 

qeànt, dont je suis le directeur politique, 

une idée qui a déjà rencontré en France 

d'innombrables encouragements. 11 sagit 

de Pi formation d'une sorte de comité eu- 

ronéen ou plus exactement universel, coin- 

nosé des principaux écrivains de la presse 

du monde entier et, en outre, des prési- 

dents de tous les groupes constitues en 

vue de soutenir la cause que l'admirable 

Krii"-er vient plaider parmi nous. 

ne fois votre consentement acquis, 

Monsieur et honoré confrère, nous nous 

ril n' rions tous dans une ville -de l'Lurope 

•?> râle et la nous aviserions aux moyens 

ffifni/eVdans tous les pays une sous- 

r nfi , i (loiit le produit considérable ser- 

vi lit 1 a^ér effectivement les combattants 

boers au trjo.inpfcé de leur ^dépendance. 

Heures de la France. s 

Le gouvernement n'a pas caché l'ennui i: 

que lui causait celte initiative de ses '1 

amis. 

Et il a fallu l'intervention des votes de c 

la droite pour que l'interpellation ne fût n 

pas renvoyée aux calendes grecques et taticm lui l'ut faite par M. Soulange-Bodin, qui 

- se tenait debout derrière lo bureau ministériel 

t et pour oui 5f. Delcassé a eu depuis cette epo- 

1 quo les plus grands égards, 

t Aussitôt M. Uanotaux sorti, 51. Delcassé dé- 

- clara qu'il ne voulait plus qu'on lui parlât ja- 

I, mais do cette affaire. 

t~ous un régime d'honnêtes gens, l'homme 

de Fashoda aureit été mis eii accusation, 

t Sous la République, il est glorifié. 

Régime de coquins et de traîtres 1 

mesure d'une incapacité qui n'exclut pas , 

la canaillerie : le capitaine Pallier, mort , 

de la lièvre jaune au Sénégal parce que ; 

son retour en France aurait gené les 

machinations ministérielles, en fut l'une 1 

des victimes. 

M. Decrais n'a même pas la qualité ha- 

biluelle des gens qui posent pour la poi- i 

gne : l'autorité, M. Doumer se moque 

depuis longtemps des ordres qu'il reçoit de 

quitter l'Jndo-Chine. Plus M. Decrais le 

rappelle, moins il part. 

1 

11 n'est donc pas étonnant que l'anarchie ] 

règne dans les bureaux de ce politicien né- ! 

faste. M. Decrais et ses familiers sont, . 

parait-il, t:op absorbés par la «défense 

républicaine » pour s'occuper de ce qui 

se passe dans les colonies. 11 y a deux ' 

mois et demi que mourait au Congo 

M. Pinel, administrateur à Gribingiii. 

Etant donnée la distance qui sépare ce 

poste de Brazzaville, le décès de M. Pinel 

aurait dû être très facilement télégraphié 

à la lin de novembre et la triste nouvelle 

annoncée, suivant les usages et les conve- 

nances, à la famille avant d'être commu- 

niquée à la presse. 

Les choses ne sont point passées ainsi. 

C'est un voyageur qui, ayant appris au 

Congo la mort de M. Pinel et revenant en*» 

France, s'est chargé de ce soin. La fa- 

mille était avisée en même temps par une 

lettre de Mgr Augouard, informé lui-même 

par son vicaire général de Brazzaville; ce 

qui prouve que les religieux ne sont pas 

inutiles même sous ce rapport inattendu, 

puisqu'ils savent ce que semble ignorer le 

gouvernement. 

Ou M. Decrais et ses bureaux cachent 

aux familles les plus directement intéres- 

sées les dépêches qu'ils reçoivent et mon- 

trent ainsi un injurieux mépris des fonc- 

tionnaires coloniaux, ou ils ne sont pas 

informés de ce que tout ie inonde sait dans 

les colonies, et ils prouvent une profonde 

incapacité. Comme il n'y a pus d'autre hy- 

pothèse, ils doivent forcément choisir en- 

tre ces alternatives également désagréa- 

bles. 

Plusieurs journaux, d'autre part, 'récla- 

ment avec insistance des nouvelles de M. 

Gentil, le célèbre explorateur, actuelle- 

ment commissaire général au Chiari. Le 

bruit court, en effet, que M. Gentil, ter- 

rassé par la fatigue et les privations, est 

tombé gravement malade, éventualité d'au- 

tant plus probable que M. Decrais a com- 

plètement négligé de le secourir et tout à 

fait oublié de le ravitailler. 11 parait que 

M. Gentil et ses compagnons ont manqué 

même de quinine, le remède élémentaire 

et indispensable contre les fièvres des ré- 

gions tropicales. S'il survenait une catas- 

trophe, la responsabilité de l'honorable 

Decrais serait aussi lourde que les fautes 

qu'il accumule. 

Le ministre des colonies a fait publier 

une note officieuse déclarant qu'il ne sa- 

vait, rien : c'est sa formule habituelle. M. 

Decrais ne sait jamais rien, surtout de ce 

qui le gène. Ignorance cette fois invrai- 

semblable ; l'Echo de Paris affirme en 

effet que, dimanche malin, Mme Gentil a 

été informée par le Pavillon de Flore de la 

maladie grave de son mari. Notre con- 

frère trouve, non sans motif, bizarre que 

M. Decrais « prétende être seul à ignorer 

officiellement ce que savent ceux qui sont 

rentrés en France, au sujet de la maladie 

du vainqueur dc Rahah.*» L'Eclair ajoute 

que. la note est contraire à la vérité « at- 

tendu que l'administration des colonies a 

reçu deux cables successifs qui l'ont mis 

au courant. » 

Si M. Decrais ignore ce que tout le 

monde connaît, il fait preuve de l'incapa- 

cité la plus noire ; si, sachant, il déclare 

' ne pas savoir, il commet un gros men- 

songe ; à moins qu'il ne finisse par le men- 

songe après avoir commencé par l'incapa- 

cité, ce qui compléterait la silhouette du 

s personnage. 

la franc! 

Voilà 

rte somme en- 

ux onze cents 

l'hypothétique 

LE PORT DEJ.A SOUTANE 

M.l'abbé Gayraud devait noser une ques- 

tion au ministre de l'intérieur et des cul- 

tes sur les mesures qu'il compte prendre à 

l'égard des récents arrêtés municipaux in- 

terdisant le port de la soutane. 

Cn membre du gouvernement, à, qui le 

député de Brest avait manifesté son désir 

de provoquer sur ce point des explications 

catégoriques, lui a fait observer que les 

Mais, rentrons à la Chambre X'ous 

umu replongé, dans ht ténébreuse caverne 

^'Sf ' f *l f'« civile souMe 

ses tempêtes. Dans es groupes rlVï i^ 

raisonnement n'est, pas encoreJ banni, iYm 

tends quelques républicains qui ne peuvent 

s empêcher de stigmatiser la légère** er 

mmelle avec laquelle les agents de M 

awl aux ont c ressé la Statistique des Coït 

giegdtions. Dans certains cas, la l'éffèrefé- 

tnse le mensonge et le dol. En voulei- 

vous un exemple frappa nt? L'Hôtel-Dieu 

est desservi par des religieuses hosnilaltù- 

cîni ,r t n ?.' U / l ' autl ' e couvent, d'antre 

cioitie et d.autre noviciat que l'hôpital' 

lui-même. Eh bien ! la partie de l'Hôtel 

figure -al actif-des Congrégations comme 

une propriété monastique. M. Caillaux 

pousse le cynisme jusqu'à évaluer la va- 

leur vénale de ce soi-disant domaine mo- 

nastique, a l,03o,000 francs. L'imposture et 

la fraude peuvent-elles aller plus loin? 

Voila «.tes religieuses qui n'ont d'autre 

maison que 1 immeuble même de l'Etat et 

cet immeuble est compté comme une pro- 

priété des Augustines. Mais ce n'est pas là 

ie, seul exemple delà mauvaise foi de l'Ad- 

ministration. T°ut le monde sait que les 

Chartreux lurent dépouillés de leurs biens 

par la Révolution et que le couvent qu'ils 

occupent a l'heure actuelle appartient à 

1 Etat. Le loyer annuel est de 1,203 francs. 

Eh bien! que fait M. Caillaux? La valeur 

vénale de la Grande Chartreuse est éva- 

luée a 1,768,000 francs et cette somme en- 

tre dans le total des fabuleux onze cents 

millions dont se compose l'hypothétique 

fortune du clergé régulier. 

Même opération pour l'a Maison Mère 

des Frères de la rue Oudinot. L'immeuble 

a beau appartenir à la Ville de Paris; M. 

Caillaux estime sa valeur vénale àl8,0jÔ,C00 

francs et l'inscrit à l'actif de la Congréga- 

tion de Saint-J.-B. de La Salle. 

Pour les Lazaristes, qui sont les locatai- 

res de l'ancien hôtel de Lorges, rue de 

Sevrés. M. Caillaux a procédé de même. 

2,9GO,OC0 francs, tel est le prix que le mi- 

nistre des finances attribue à cet immeu- 

ble et qu'il ajoute au total. Je pourrais 

allonger indéliniment cette nomenclature, 

mais trois ou quatre colonnes n'y suffi- 

raient pas. Comme vous le voyez, les onze 

cents millions forment un contingent my- 

thologique. Ire ministre des finances qui 

l'a signé ne doit-il pas être cloué au pilori? 

Dans une de mes dernières correspon- 

dances, je vous ai parlé de la Congré- 

gation des Méthodistes anglais. On m'af- 

firme aujourd'hui que cette Congrégation 

possède une fortune de près de 800 mil- 

lions. A elle seule, elle est plus riche que 

toutes nos congrégations françaises réu- 

nies. C'est elle qui stipendie tous ces mis- 

sionnaires qui, dans le Limousin, en Bre- 

tagne, en Normandie, dans la Bresse, tâ- 

chent de déraciner des âmes la foi natio- 

nale et de substituer chez les paysans le 

culte de la Grande-Bretagne au culte de la 

France. 

Encouragés par les préfets qui donnent 

aux maires l'ordre de mettre les salles des 

mairies à la disposition de ces Anglais, les 

agents de la richissime Congrégation de 

Mild May oppriment les malheureux la- 

boureurs et leur inculquent peu à peu le- 

mépris de la Patrie française. Je ne - . 

nais qu'un pays qui ait résisté, jusqu'ici, à 

cette prédication anti-nationale : C'est la 

ville de Cancale. 11 y a dix ans, quand les 

méthodistes voulurent; installer une salle 

de conférences à Cancale, les braves ma- 

rins les chassèrent à coups de pierre. Mal- 

heureusement, le patriotisme de la vail- 

lante population cancalaise ne gouverne 

. pas chez nous tous les cœurs. L'athéisme 

; a, dans beaucoup de villages, amoindri le 

• sentiment français. Que fait le cabinet 

; Dreyfus en présence de cette propagande 

i anglaise? Ainsi que je vous le disais l'au- 

: tre jour, il exonère de toute taxe l'agence 

- méthodiste de la rue Roqttepine. Pas un 

t centime n'est demandé à cette Congréga- 

; tion anglaise qui possède — je ne sau- 

rais trop le redire — une fortune de huit 

; cents millions. 

Le peintre Lauth et l'abbé Mugnier. — 

M. Caillaux et la statistique des con- 

grégations. — Les richesses des mé- 

thodistes anglais. — La politique de 

M. Waldeek Rousseau. — Le débat 

de lundi. 

Paris, il janvier. 

Au milieu des amertumes de la politique, 

quelques visions d'art viennent heureuse- 

ment nous rafraîchir l'àme et nous arra- 

cher aux cruelles préoccupations que nous 

suggère notre déchéance. Au moment où 

j'allais entrer aujourd'hui au Palais-Bour- 

bon, un ami m'aborde et m'entraîne vers 

le cercle Yolnay. 11 paraît qu'un' nouveau 

peintre vient d'émerger et de se signaler 

par une œuvre hors ligne. Je me laisse 

conduire et j'arrive au cercle : mon com- 

pagnon me met en présence d'un portrait 

de l'abbé Mugnier. signé Lauth. Le mo- 

dèle m'est bien connu. 

L'abbé Mugnier est l'ami de l'auteur de 

Là Pas. C'est à lui que Huystnans dut la 

révélation du «soleil intelligible » qui 

éclaire les hommes. C'est l'abbé Mugnier 

qui achemina. Uuysmans vers celte abbaye 

cistercienne où les conversations el la 

belle humeur d'un porcher initièrent l'é- 

minént écrivain aux arcanes .d'un monde 

dont il ne soupçonnait pas les joies. 

Les ministériels sont préoccupés de là 

tournure que va prendre le débat de lundi 

prochain. La discussion peut être très 

grosse de conséquences. M. Waldeck- 

Rousseau court le danger de n'être sauvé 

que grâce au concours de la droite et du 

centre. Mais si les socialistes et les radi- 

caux se séparent de Waldeek, cette scis- 

sion n'exereera-t-elle pas quelque influence 

sur la loi des associations? Parmi les 

membres du Centre l'opinion circule que 

la loi ne sera pas votée. Et pourquoi? de- 

mandons-nous à un député. 

Parce que — me répond celui-ci — Wal- 

deek n'en veut pas. Waldeek est l'homme 

des « façades ». Toute sa politique consiste 

à payer les gens en monnaie de singe. 

11 a parlé des onze cents millions du 

clergé régulier avec d'autant plus dc fra- 

cas qu'il est bien décidé à ne pas les four- 

nir. Waldeek n'est qu'un vulgaire bate- 

leur. Au surplus, lisez les articles que 

consacrent à la loi les scribes que Wal- 

deek reçoit dans son antichambre, cette 

bande déchante. Ce n'est pas tout. Relisez: 

attentivement les dernières pages de la 

Statistique des congrégations : en défal- 

quant du total de onze cents millions 1° les 

biens occupés ; 2° les biens possédés par 

des tiers ; 3° les biens hypothéqués ; vous 

ne vous trouverez pas èn face -d'un tolal 

de plus de 300,000,00 ). 

Encore faut-ilajouterque de ces 300,000,005» 

à peine le quart pourrait-il entrer clans la 


par exemple le collège Stanislas, évalua 

3,500,000, et supposons que cette propriété, 

soit Confisquée. Est-ce que les 3,oo0,o00 de- 

viendraient; disponibles? Le collège Sta 

sislas se transformerait en lycée, et le.* 

travailleurs ne seraient pas plus riches le 


I 

lenilcmain de la spoliation que la veille. 

De même pour les Ecoles des Frères. 

On ne saurait imaginer rien de plus 

Incohérent que le tableau dressé par les 

agents de M. Caillaux. Le projet de loi sur 

les associations n'est sensé \yser que les 

groupes de citoyens qui vivent en com- 

mun. A que! titre, alors, le minisire des 

finances a-t-il inscrit dans son tableau les 

« dotations catholiques irlandaises » et les 

« dotations catholiques écossaises »? Une 


Au moment ou je termine' cette lettre, on 

me dit que M. Sembat a vu M. Waldeek- 

Rousseau, eL que les deux augures ont 

résolu de « capitonner » l'interpellation. 

MM. de Ramél ct Denys Cochin prendront 

la parole. 

MÉNALQUE 


FRANCE ET RUSSIE 

Paris, 12 janvier. 

La Liberté publie, dans son numéro de 

co soir samedi, une lettre qu'elle dit lui 

venir de Saint-Pétersbourg, et dont voici 

les passages les plus saillants : 

Grâce aux déclarations catégoriques du A7>- 

vohi Yremla et du Sviel et à la campagne 

menée avec vigueur par une grande partie de 

la presse française contre les projets du géné- 

ral André, le cabinet Waldeek -Rousseau a 

"compris qu'il faisait Unisse route, et qu'en 

dant Guigne* était rapportée et cessait detre 

valable à partir du lu janvier. 

Le F.-. André, car nous ne ferons pas au gé- 

néral Florentin l'injure, de le rendre responsa- 

ble de celte nouvelle vilenie, continue donc, a 

l'égard du commandant Cuignet, son système 

do mesquines ct odieuses vexations. 

Ko pouvant tirer vengeance des officiers du 

conseil d'enquête, c'est à. l'avoeat-conseit du 

commandant, qu'il s'en prend aujourd'hui. 

rair 

Au «Nouvelliste âe Bordeaux» 

Bordeaux, 12 janvier. 

Samedi matin, vers 4 h. un incendie 

s'est déclaré. 48, rue Porte-Dijeaux, dans 

les ateliers du journal le Nouvelliste, 

dans l'atelier de clicheric situé au rez-de- 

chaussée. 

Le journal était terminé cl les cltcheurs* 

venaient de partir, lorsque doux typogra- 

phes qui étaient demeurés dans l'atelier 

de composition pour y achever un travail, 

aperçurent soudain une épaisse' fumée sor- 

tant de la clicheric ; ils donnèrent aussitôt 

l'alarme. Les pompiers accoururent et 

bientôt tout danger fut conjuré, du moins 

en ce qui concerne les immeubles voisins, 

car la clicherie du journal et la partie de 

la salle des machines sont détruites. 

L'explosion 

- Quatre heures à peine après l'extinction 

dc l'incendie, une explosion de gaz d'une 

extrême violence est venue ajouter ses 

dégàls à ceux causés par le feu. 

compromettant 1 

posait à une chu 

li est donc dov 

b Io qu'il se mont, 

désagréable et c 

devant le 

a publier 

fatal aux 

f» ; 

voir ! 

Nous sommes 

n'espérons point, 

cet éla n de Me I 

toutl 

tlira pas à ce de- 

moins optimiste! 

dit la Gazette di 

abori. 11 menaci 

et nous 

['rance, 

a, voilà 

degais a. ceux causes par ie îeu. on ".'.«t»» ° 

bans la matinée, après l'incendie, un «erieure. 

employé du gaz ^.^«j^^^.'^ une dépêche do 

I verilications ci. avait (K.eiaioqu ou pouvait S0UPC0 ana'aise, po 

\ en toute sûreté ouvrir le compteur qui ([-arrêter l invasion 

S avait été fermé par mesure de précaution, forte garnison à G 

A iO h. Ip2. au moment où dans les bu- thesda, deuxième, t 

rëatix do l'administration qui donnent sur nord de Graaf-Reii 

la rue Porle-Dijeaux et qui sont situés â , < elac^menl 

gauche, se trouvaient rassemblés M. de ^LK^CX Or 

Moulins, caissier ; Duhamel, Bouquin frè- 1)an'{'a convoqué p; 

res, employés, et un visiteur M. Adolphe iu péninsule du t'a 

Claverie. le grand compteur, placé dans un moyens d'aider a 

angle de la pièce, lit soudain explosion pour la défense de 

avec un bruit terrible. Un télégramme ! 

line poussée d'air et de gaz formidable do'-cl annonce ou t 

se produisit qui fil; voler en éclats toutes « f 1 5 

les vitres, non seulement de l'immeuble, : ^«ikis et les lie 

mais encore des maisons voisines. Le pla- distelat ne r.avivbn 

fond creva et tomba par morceaux sur des Durban qui mérite 

personnes présentes: en même temps elles anglais de Blœ.nf 

furent environnées de ilainir.es de toutes lïrandfort. toutes 

na ,.t s 

les hommes de St 

"Cherchant a se préserver, les mains de- 

vaut le visage, les malheureux se precipi- nommes massés d 

tèrent vers les issues en poussant des»cris i nerg, à l'est du 

de douleur et d'effroi. gramme de Durba 

Au bruit de l'exnlosion, qui avait été en- I loncl Golville. épui 

tendue de l'Intendance et même de la se confiner a stc 

Bourse, des gens affolés accouraient de S ec P ur ics t-oer*. 

ioutes parts. Un employé des téléphones j 

M. Albert Mercadet, qui était occupé a ; f a 

fairc des réparations sur le toit d'une mai- j ^Jf| WWé,lMC 

son de la place Puypaulifl, descendit im- « ».»! 

médiatement, pénétra dans les bureaux et, * * Vi 

armé d'un marteau, aplatit les conduits Y , ,. 

d'où l'usait le gaz en feu | li0 ° n %^»^ J 

Grâce au dévouement de ce courageux ) ^ nèfœurto e 

citoyen, un nouvel incendie a pu cire \ inl,i,.êt relatif. Jl 

évité. , i fera tout son poss 

Les pompiers prévenus arrivèrent sur t es. mais les adv 

les lieux avec une pompe à vapeur, des i cients de rembu 

pompes à bras et des échelles de sauve- i Waidcck-imu.-, 

tage. Un service d'ordre fut organisé en- ! f |' !i sera ?" -f'\ v . 

tre les vues Guillaume-Broehon et Degras- I "erTm^ndre net 

I sip pour maintenir la fouie des curieux i a onnarie touiou 

maintenant de 15,183, sans compter les 581 prb- 

sonniers remis en libelle sur parole. 

Las Palmas (Cananes),ll janvier. 

Le transport portugais Simla, venant de 

Londres, est arrivé. Il a à bord £00 soldats et 

du matériel de guerre n destination du ( up. 

Le soulèvement des Afrikanders 


Le soulèvement des Afrikanders peut être 

considéré, maintenant, comme gênerai dans la 

colonie du Cap. •• 

Une dépêche de Muraysbqrg, 10 janvier, 

dit : . . . 

« Quelques habitants du district ont rejoint, 

ces jours derniers, les Boers qui occupent en 

force le défilé près de Springstonlcin. La eoIo: 

nio anglaise Crcnl'ell. qui vient d'arriver a 

Muraysburg, a été fort mal accueillie par les 

Afrikanders. » 

D'après une dépêche de Capetown.la plupart 

des hommes valides de la colonie du Gap ont 

rejoint l'armée des Hoers dans sa marche d in- 

vasion. Au Cap, même, la population hollan- 


On sait que lo Om Lund a été supprimé par 

les autorites militaires. La page des annonces, 

seulement, a paru co matin : malgré cela, la 

foule s'arrachait les numéros pour protester 

«mire la suppression dos organes alrikan- 

ders, , 

Londres, I J janvier. 

Les autorités anslaises de Capetown sem- 

blent toujours allendro une attaque de la colo- 

nie par les envahisseurs boers. El es ont mené 

1-s (rivaux do défense avec une telle activité 

que les retranchements autour de la ville sont 

terminés Deux canons de marine ont été mis 

ou position sur les hauteurs qui commandent 

les approches de la ville. D'autres canons vont, 

être posés sur plusieurs positions straugraues 

ou Vo-d do Ca-ieiown. Les équipes seront four- 

nies oar la marine et par l'artillerie du Cap. 

La gûrde civique sera chargée de la garde in- 

térieure. i_ 10 . ; 

Lonures, 13 janvier. 

Une dépêche de Craddoçk. en date dfc*er,jne 

source anglaise, porto que les Anglais, ciiargts 

d'arrêter 1 invasion de la colonie, boer ont. une 

forte garnison a Graal'-Rcinct ct occupent Le- 

thesda, deuxième, station du chemin de fer au 

nord d'e Graaf-Roincl.. . 

Un détachement evdiste surveille a Piquet- 

b^r" l'arrivée des 'Boers dc la colonie de 

l'ouest du Cap. On mande que lo généra! Bra 

liant a convoqué pour lundi, tou/les iutu|es de 

la Péninsule du Cap pour discuter les meilleurs 

mbyéns d'aider au recrutement des troupes 

pour la dérense de la '-olonio. 

TTn télésranime laconique du cap au s>tan; 

dard annonce qu'un petit détach"iuoiit acte 

surpris à liciibron le 6 janvier. Une dépêche 

de Maseru, 11 janvier, porte que les eciajreura 

anglais ot les lioers sont en contact dans e 

district de Ladvbrand. D'après une dépêche de 

Durban qui mérite confirmation, les courriers 

anglais de Blœaifontein n'ont pu pas passer a 

i lïrandfort. toutes les routes étant barrées par 

les hommes do Stetjft. 

! Une dépêche de Pretoria au CenlraPNews 

affirme que Louis llotha. dispose dc huit nulle 

hommes massés dans le massif de Magalies- 

! berg, à l'est du Transvaal. Suivant un télé- 

gramme de Durban, la colonne anglaise du co- 

I ionel C.olville, épuisée de privations, aurait dû 

se confiner à Standerlon où elle serait assié- 

de 

il " 

ÉTRANGE DiSPiriiTiOh 

Paris. 12 janvier? 

lettre 

e la s 

y n d 

iiji po 

. qui 

de Lond 

ingi 

six 

ri ici 

fut -i 

janvier? 

au Mali 

ici ; 

qu'avait attirés la nouvelle 

C'est un véritable mira 

heure de la journée, il n'y 

passants dans la. rue ou dev 

On se. demande quel mail 

pu alors avoir à enregistre 

de V 

'le, 

un ventante miracle, qua 

de la journée, il n'y eût p:is p 

Isdaiis la rue ou de. voitures, 

e. demande quel malheur on 

rs avoir à enregistrer. 

ue sauve- 

ga.nisécn- et Degras- 

!S curieux 

accident, 

(pi'à cette 

ias pins de 

On cont 

! tion Semt 

[ sera très 

! intérêt ri 

j fera tout 

! t'es, mais 

! cients de 

i î-L Waldc 

i qui sera i 

i dévouer d 

nlinue do s'agiter 

nbat. Les ministér 

rs courte et qu'elle 

relatif, il est cei 

it son possible pou 

is les adversaires 

de l'embarras dp 

dcek-lîousscau, er 

t en leur pouvoir i 

turatt 

îr 

msi 

nstf 

ioc; 

scu 

Per 

ICI 

quu 

iugi 

a i le 

dai 

xieuuer eu sulta 

.it .président du 

la guerre, de ï c 

île en compagni 

djudant major 1 

Î camp de Sa îi 

ai m Pacint. 

: fugitifs gagner 

rue Uéaumur, r 

nzi: ans et demi 

Jimed-Bc 

fiis de 

mseil d'i 

qU'O, Si 

d'un dc 

s'enfuit de:t. 

L'état des 

n théâtre de 

lieux 

l'expie 

il us 

fiai. et 

rem 

nue 

di 

te s 

u'i-1 

flicile. Il y a 

rmés, par" I" 

iltan était pi 

; pouvaient. : 

rer à Consta 

•nues de lout 

. Depuis 1er 

rent Paris 

un calé-re: 

i ils menét 

uiviron tet 

mbassado 

ciruon 

craint 

Jle. A 

deux 

ont t 

fils du 

où ils 

aurant. 

nt plu- 

s mois 

le Tut- 

er leur 

ni in- 

iout de 

boc 

iplète- 

L 1 11 i £ BPELLâTîON SEiBâ' 


Le Siècle dit qu'il se pourrait qu 

voie de l'ordre du jour motivé destin 

clore l'interpellation Sembat fut renv 

jusqu'au vote final de la-loi sur les a 

L'aspect du taéatre de 1 expie 

mentable. 

Dans l'immeuble, il ne subsis 

seule vitre. Partout ce ne sont 

défoncées, meubles gisant à 

plafonds ne tiennent plus que 

racle d'équilibre. 

Dans l'atelier de composition 

des caractères' renversés par 

sont foulés aux pieds. 

Outre, les dégâts matériels q 

sidérables, il v a de nombreux 

ion est la- 

e plu 

une ] 

terre 

tar u 

r< 

On par 

de M. Ri 

On ass 

ordre du 

singulier 

conseil. 

Les de 

ne sont 

ministér 

bataille < 

tion Son 

peur lui 

C'est I 

soit, il n 

qui sont 

enui 

rie t< 

ibot. 

sure 

i jou 

rem< 

cre une et) 

i netleuien 

uiours de 

ans, 1:1 janvier, 

lour de i'iiiterpeila- 

•; prétendent qu'elle. 

; présentera qu'un 

lu que M. îembat 

usinier ces pronos- 

tu cabinet, cons- 

lequel se trouve 

ndent faire lout ce 

r l'empêcher de se 

fine, el pour '.'obli- 

ntion. 

tervention possible 

;si que 1 

ai serait 

l'embat 

oliiqiu 

inqui 

ition 

dtfflrB 

du n 

grand 

un 

Ure 

du 

l'opposition 

lement les 

t éviter la 

l'intcrpelia- 

le d-batsur les a 

3ent-ils. de corolla 

que donnait, ci 

a il'; 

elion . 

ju'un 

nteri 

Ou 

des 

matin 

>i qu'il 

2ur 

;t. 

:.nip 

erse 

)SltlOU 

s par 

une partie 

l'explosion 

Semis 

Les bles s 

MM. de A 

lesso à la 

Lamot'ne, 

o.cgats matériel 

1 y a de nombre 

Les blessés 

s sont au nomb 

oulins. caissier 

ète : 

metteur eu p; 

rieis qui sont con- 

breux blessés. 

cais 

Bruxc 

nauc 

it qui, 

vers 

s et M. 

coniro ia lf 

n de l'indé 

nent ce m 

s socialiste, 

socialistes'! 

îational cre 

ndcrvelde. 

! . 

a. ic 

il en 

ours 

à sa 

q ue 

ettre 

ipen 

lime 

pro- 

fran- 

iè à 

ut ; de 10. 

sérieusement 

Le réciims du Kî , eiTibisn-8icêtr > » 

m r; om ut u 

fortuné 

res 

Jlteur eu pages ; Maurice 

mé Bernard, typographes, 

rùllires au visage et aux 

cul 

'lia i 

vote 

dont 

cl 11 

a sso- 

com- 

cialions dont il formerait alors le com- 

mentaire et le complément. 

Mais que le renvoi ait lieu ou non, la fu- 

sion des deux débats subsiste et permettra 

ainsi de laisser au grand débat sur les 

congrégations le caractère et la portée 

que le gou vernement et la majorité répu- 

blicaine sont, résolus à lui donner. 

C'est M. Waldcck-Housseau qui répon- 

dra à l'interpellation, se réservant de com- 

pléter ses explications dans le discours 

qu'il fera ultérieurement sur ia loi des as- 

sociations. 

Mais que !< 

sien des deu> 

ainsi de lai; 

congrégatior 

que ie gouve 

blicaine sont 

C'est M. \Y 

Chu F 

LI .OÏORE DE CHASSE 

Paris, 13 janvier, 

la proposition des préfets, la clôture 

chasse a été .fixée au dimanche, 

rer 1001. 

Anouilh, Fortuné Bernard, 

blessures el brûlures au fh 

mains ; 

Adolphe Claverie, 17 ans, 

tète ; 

Jean T.église, 'ét ans. qui a • 

porté à l'hôpital : 

Les deux frères Bo-uquin, 

Nouvelliste, qui travaillaic 

bureau au moment de l'explo 

M. Duhamel, qui est égali 

bru 

i^. qui a du être tt 

qu un ueputo ( 

iours-ci une que 

et dos cultes 

prendre à l'égal 

paux interdisan 

Un jnembro 

pulé avait" man 

sur ce point de : 

l'ait observer qu 

tant des earac 

mam 

la di 

ou au 

r les 

.les ré 

c jiort 

i gouv 

si»» S{ 

iroi noirs de la ( .lianibi o 

e devait poser ces 

inistre dc l'intêricuc 

èsures qu'il compte 

xU arrêtés munic't- 

la soutane, 

entent, à qui e;e dé- 

désir de provoquer 

is catégoriques lui a 

eau 

to;: 

riouqiiin, employé 

travaillaient d;iîis 

. de l'explosion : 

: est également J 

employés au 

nt d;iîis leur 

siou : 

sment blessé 

i vc 

par des éclats de vitre : 

Deux passants qui ont reçu des blessu- 

res assez sérieuses par suite de l'explo- 

sion ; 

Enlin, M. Georges Frémontèze, 10 ans, 

demeurant rue de Ti esses, qui a reçu une 

contusion assez grave à l'épaule. 

Les blessés, après avoir reçu des soins à 

la pharmacie Servanlie, ont'été transpor- 

tés les uns à leur domicile, les autres à 

blessu- 

l'explo- 

ans, 

une 

suit] 

i do toute s 

lettre mer 

ecctésiasi.ii 

u'baux aur; 

>n aux arr 

e pas, d'apr 

. à se prés 

o police. 

?rcs de I 

anction ot 

te. 

pies conti 

oent été i 

en 

dem preseu- 

euraient i 

stinés à 

drt 

st pi 

nérul de di 

•é dans la i 

'état-major 

S llUTèi 

Paris, 12 junvi 

'is.on C.aillard. ilisp 

1 so.:tion de réserve 

muerai de l'armée. 

renouvelées. Elles sont infructueuses. tA ,u,it » 

est ériouvanlable. les femmes plcWttitLo r. 

lieutenant dit avo-. quelle .joie les passagers 

virent, le jeudi matinle croiseur ff«W^"Jg.«g P 

cher très près do la Russie, Les lemmes . 

criaient : « Bravo! Vivent les marins rnnça.s !» 

Soudain le Oàlilëe s'arrêta et la mer, deve- p 

nant nlus houleuse, menaça do lcnhs i. î.o ni 

commandant, regagna le large. A bord de la D 

Russie, on fut constm-ne. » 

Il rappelle ensuite tes tentatives faites', celle r. 

iournee-là, par les canons poric-amarres. Hue 

pluie de pei'ts boulets tombait, dit-il. sur notre q 

navire menaçant do nous blesser. II dit le u 

désespoir des naufragés dans la soirée lorsque Si 

le Dlin. amené par les canotiers do c.arro, vint 

à se rompre alors que les vivres allaient man- n 

quer. Il était temps. 

11 

t £ C'"1 moment, dit lo heulenant. lo doses- u 

noir"regagne les passagers, les vivres s'èpui- n 

sent. line nous reste plus que quelques bis- h 

cuits des boites do conserve et du vin. foute- t. 

fois ce liquide est en grande quantité. Vers lo s 

soir toutes les cales sont envahies. Seule, g 

celle de "l'avant est sèche. La cloison ci anche a 

résisté, sans quoi la Russie était perdue. Notre 

repas so compose d'artichauts et do mandari- 

nes prises dans des caisses situées dans la a 

cale d'avant. , .. « 

» Nous n'avions plus fien. U nuit que nous II 

passons est atroce. On ne peut s en lairç I idée. 

Vendredi matin à 8 lieures, nous entendons do „ 

la'terre un coup de canon; tout le monde est 

sur pied au petit jouiv . La mer s'apaise, un 

canot de sauvetage nous acoste. Vous savez le 

reste 

» Nous avons perdu tous nos effets, une par- r 

Ue des dépêches et des bagages de voyageurs I 

a été sairvé. C'est tout comme vous le voyez I 

nous l'avons échappé belle. La cause de 1 acci- 5 

df ut est due à DM confusion des feux de Farft- 

man < t de Phinier. Cette confusion a amené, 1 

iusipi'ici, la perte de plus do vingt navires dont r 

'i hCiecrs corps et biens. » 1 

Détails complémentaires 

* Marseille. 13 janvier. 

Vns'-it 'il après la débarquement et dans la 

«soirée d'hier on a recueilli dc la bouche des 

passagers des détails sur la terrible catastro- 

!1 Tous s'accerdent à déclarer que la conduite 

des officiers a été, admirable. Le commandant 1 

louve a été notamment d'un courage cl d'un 

'sang froid remarquables. Son portrait n'est - 

feas uri hors d'oeuvre en ce récit. 

Le commandant, est un homme de taille 1 

moyenne. Il est âgé do 53 ans. Sa ligure quo 

durcit une barbe en fer il cheval respire l'éner- ' 

gie et aussi la bonté. Il compte plus de 83 ans 

de service dont 15 de commandement, li va 

prendre sa retraite ct il passait, jusqu'à co 

jour, pour le plus heureux commandant de la 

compagnie. 11 n'avait eu, avant ce douloureux 

événement, aucun accident dans sa longue 

carrière de marin. » .- 

On voit sur sa physionomie combien cet 

homme a dû souffrir pendant les quatre jours 

ct quatre nuits qu'il a passés sur la passerelle 

do son navire donnant à tous l'exemple le plus 

beau du courage et de l'abnégation. Au mo- 

mont du sauvetage, alors que lo canot sauveur 

accostait, pour recevoir leS passagers, il se 

plaça ù la coupée, le revolver au poing, pour 

s'opooser à tout incident pouvant compromet- 

tre le bon ordre du sauvetage. 

Celle attitude, jointe au bon esprit général 

I qui animait les passagers et l'équipage fut quo 

jamais transbordement similaire, no s,'opéra 

avec plus de méthode et de tranquillité. 

Si l'attitude des officiers a été admirée,par 

! tous, il n'y a pas à faire, par contre, parait-il, 

les mêmes éloges pour certains employés du 

bord dont la conduite, pour rester au-dessous 

do son appréciation, laissa fort il désirer. Le 

! capitaine en second, pour s'en faire obéir, dut 

| les menacer d'un revolver ; cet officier passa 

I toutes les nuits lo revolver au poing, 

j Ces dires sont malheureusement confirmés; 

i tous sont unanimes à faire l'éloge des officiers, j 

mais ils restent significativement muets sur 

I certains employés du bord. | 

j on fournit aussi des détails regrettables, in- 

téressants au point de vue des responsabilités 

et des mesures à prendre pour assurer l'efQc*- 

! cité de secours maritimes. 

I M. Garnier, soldat aux masseurs d'Afrique, 

a fait, it un de nos confrères, le récit que ! 

voici : 

« Aucun des matelots do l'équipage ne con- . 

naissait la manœuvre du télégraphe a bras ; [ 

I fort heureusement il se trouvait, parmi les pas- j 

' sagors, un marin de torpilleur, nommé Debros. I 

j matelot du Jatu'ëfiui'x'rry do retour de per- j 

I mission, très au courant do co genre de si- j 

gnaux et aux services duquel il fallut avoir : 

recours. Sans lui nous n'aurions pu commuai- j 

! uuer. ni avec, la cote, ni avec, les bâtiments qui | 

j lurent envoyés ensuite du coté dc la , hauto ! 

! mer. Ce brave marin s'offrit au commandant '; 

j pour gagner seuHa voie dans une ernbarca- j 

tion afi» de porter une amarre ; on n'accepta j 

pas son admiriblc dévouement, parce qu'il au- 

rait couru à une mort certaine, ct parce que sa 

présence était indispensable pour le télégra- 

phe. 

» Un chauffeur, l'estomac vide, refusa de 

travaille." et le commandant dut lui mettre le 

révolvcr sur le front. 

,i 11 faut que je vous dise qu'il y avait à bord 

deux canons porte amarres, mais qui ne fonc- 

1 tionnaionl pas. Il eût été facile avec l'un de 

; ces engins d'envoyer un filin à la cote. » 

Les passagers ont été, eux aussi, à la hau- 

' teur des circonstances, en dépit de quelques 

mauvais moments, a déclaré lui-même le com- 

mandant .louve. C'est ainsi, a-t-11 ajouté, quo 

', Mme Colombani. très alfectée et que nous 

avons dû laisser à i'araman. a eu. hier, un 

1 accès de désespoir. L'I'c voulait se tuer ct do- 

1 mandait un revolver. 

' j C.o matin, en trouvant sur la plage son fils 

" j qui était venu, hier, de Paris, elle a éprouvé 

une émotion de joie si intense, qu'elle a eu 

une crise assez sérieuse. Llic n'a pas pu sup- 

\ porter lo voyage. 

' Le brigadier Paul Grégorio, des chasseurs à 

l i choyai, à débarqué, hier, avec le même sang- 

' t froid que s'u sortait du quartier. 

Moi jo suis bien content, dit-il, je n'ai pas 

prévenu ma famille, qui habite Marseille, que 

je partais en permission. Elle est donc loin 

d'être inquiète sur mon compte. 

Un passager qui a été très entouré sur la 

, j plage de l'aramau par ses compagnons d'inror- 

• tune est ie sjldat do ta légion étrangère "Wil- 

'. | boin'l'ussler. do Nieder.'oerichen (Bavière). ï' 

V WlMWIIIWi— —ww*" 

tionnaiiv de Chine. Nous en détaéhpBfl d inté- 

ressante passages. Il écrit de uen-isin : 

« Jli Vv aguerode nuit sans qu'a quelques 

DOStes. dans Tien-Tsin ou aux alentours, il n y 

ait quelque alerte. Dan.s notre bataillon, depuis 

le 5 septembre, des hommes ont dispa a, a 

plupar étant de faction. Comment on -ils é 

Snlevésî On n'en sait rien. Pour I un d eux ,m 

n'a vu que quelques Iraces do sang s< ns les 

nombreuses rondes qui se font la nuit, il y au- 

rait bien des surprises. 

» ou a encore lusiiie, ayant-hler. six.Boxers 

qu'on avait trouvés armes dans lu vil e. 00 

leur a l'ail creuser leur fosse avant de los lu- 

ï 

ins les 

il y au- 

>, On a encore lusille, avan -mer. 

qu'on avait trouvés armes dans la vil e. 00 

leur a. fait creuser leur fosse avant de les lu- 

8 » A toutes les messes, les églises sont plei- 

nes de soldais français. Les catholique.-, alle- 

mands sont conduits en corps, sans armes, a 

une messe spéciale. A Saint-Louis, un aumô- 

nier prêche en prussien. A ceux que j'interroge 

ie vois qu'il y a ici beaucoup d'Alsaciens et de 

Lorrains. Cela explique, peut-être en partie, la 

sympathie quo ces Allemands nous teinoi- 

gnent ' " Londres. 12 février. 

On télégraphie do r.omc au Du il y l->,»?: : 

« L'indemnité à réclamer par le Saint-Siégo 

au gouvernement chinois pour la^destruction 

des missions catholiques, a été dxoe a M uni- 

fions de f-ancs. » 

plei- 

. aile 

ies, à 

aiimù- 

témoi- 

r par le Saint-Siogo 

pour la destruction 

a été fixée à ~'0 mil- 

MAISONS If I 

Du i S janvier 

(Par dépêche t6Mgr»>hl M. Henri Galli. vice président du 

s, I Conseil général et directeur du Drapeau,, re- 

r- j tour do Saint-Sébastien , annonce que Paul 

à- j Dérouléde met la dernière main à un livre : 

ir i Le Vingt-Trois Février, qui contiendra des 

ii- i détails 'inédits sur l'affaire de la caserne de 

ni I Reuilly. U ajoute que lui et ses amis organise- 

lo ! ront tout prochainement une réunion intime à 

nt j Paris, au cours dc laquelle i! donnera comrau- 

a- j nication des déclarations que lui a faiies le 

ta j proscrit de Saint-Sébastien. 

5(J 

621 n 

29 7'i 

A TERME 

Cours 

précèd 

so/o 

£0/0 amortissable 

R1/2 0/0 

Espagne (extérieure) .. 

Italien 5 0/0 

Portugal* 0/0 

Turc 40/0 

Banque de France 

Crédit foncier 

Crédit lyonnais 

Comptoir d'escompte.. 

Banque de Paris..'. 

Banque ottoimui - 

Méridionaux 

Suez 

Gaz de Paris 

llio-Tinio 

De Beers 

Goldlields 

EastRaud.. , 

itandinines , 

Sosnowic.e(aclion). .. 

Oural-Volga , 

Bauq. de France, es 

101 77 

100 :;o 

10;! ca 

71 37 

91 .. 

Cours 

du joue 

101 

ton 

m 71 

w 

2 i 

zm crû 

lli-; 

589 

1065 

589 

C0!l 

3,05 

1130 

lVei 

7Ù0 

... 161 50 

... .921 .. 

» » • 2, •• 

...I .31 .. 

3 0, 0; av. : 

13875 

i 655 

: 1115 

! 590 

i 10 J(» 

5Ï0 

3505 

;H2tt 

i 1452 

7lo 

O;; 

1G8 

.027 

2695 

59 

6t 

ûi 

• ». 

ê 

51 

.s. a déclaré lui-même le corn- 

C'est ainsi, a-t-il ajouté, quo 




un télégramme du représentant d'Espagne à 

Tanger démentant son voyage à Marraltesh. 

C'est M. Saavreda, le drogman de l'ambas- 

sade espagnole qui se trouve dans la capitale 

du Maroc qui a fait savoir que le gouverne- 

ment marocain ct le représentant de l'Espagne 


prétentions de l'Espagne. Le représentant af- 

firme qu'il ne s'est rien passé dc particulier sur 


121 17/81 

25 12 1/8 

25 11 ./. 

a .. .7 

a «... 

93 

3JOO 

3S 

53 

NEUF COUPS OE COUTEAU 

m 

l'hôpital Saint-André. A 

| en danger de mort. 

On dit. cependant, que 

Moulins est très grave. 

Aucun d'eux n'est 

e l'état de M. de 

Londres. 12 janvier. 

•il publie la dépêche suivante de 

Un 


Le Daily Mail publie la dépêche suivante de 

New-York : 

« Un demi-million de personnes sont attein- 

tes de nnfluenza dans la seule ville de New- 

York. Beaucoup de cas ont eu une issue fatale. 

Les hôpitaux sont insuffisants pour contenir 

les victimes de l'épidémie ct i! a fallu orga- 

niser des hôpitaux supplémentaires. Les affaires 

soulfrent énormément de cette situation. Parmi 

ios commerçants, les pharmaciens seuls no se 

plaignent pas. Les théâtre.", perdent de l'argent. 

Quatre, cents sergents dc ville ont dû cesser le 

service. L'épidémie a envahi presque tout le 

pays. 

K A Washington, un grand nombre de séna- 

teurs et dc représentants sont atteints. » 

Le Sauvetage de 9 3S18 1} 

ativeh ure 

l'aï t 

ries. 13 janvier, 

s naufragés ont été 

:'i Salins-Giraud, où 

un accueil enthou- 

Lontlres. 

e de Capetown en 

tes vedettes-boers o 

12 janvier, 

date, d'hier, 

it été sigr.a- 

e la position 

s, à Piquet- 

Esterhazy 

Paris, 13 janvier. 

La section du contentieux du conseil d'Etat 

a examiné, cet après-midi, le recours formé par 

rex-commandant Esterhazy, cont e lo décret 

qui 1 a mis en réforme le 31 août 1896. 

M» Sauvcl, au nom de son client, a développé 

divers moyens: Constitution irrégulièro du 

conseil d'enquête, irrégularité, dans la compo- 

sition du dossier, non signature des pièces du 

procès-verbal des débats par les membres du' 

conseil d'enquête, refus de celui-ci d'entendre 

M» Tôzenas, qui avait refusé do se dessaisir 

u une piéco. 

M< Nivard. avocat du ministère de la suerre 

.Combat ces movens. 

rejet du rVco r Srs" ait1 ' 0 d ° S rcqueies - conc,ul au 

L arrêt sera rendu vendredi prochain. 

M le recours est admis, Esterhazy devra 

ser devant un nouveau conseil d'enquête 

AU M0NT-VALÉR1EN 

„ , , , Paris, 12 janvie*. 

De la Libre Parole : 

A son retour de Limoges où il plaidait diver- 

ses affaires pour Mlle Noualhier, M» Joseph 

Ménard a trouvé chez lui une lettre do M. le 

général Florentin, gouverneur militaire dc 

ïnris. 

Cette lettre informait Déminent avocat que la 

décision ministérielle du â3 décembre dof nier 

l'auior.sanl a coaimuniqoar avec la comma»- 

Une dépêche de Capetown en date d'hier, 

confirme tpie tes vedettes-boers ont été signa- 

lées sur les hauteurs en face de la position 

occupée par les troupes anglaises, à Piquct- 

berg. 

Les télégrammes privés continuent donc à 

contredire lo rapport officiel publié ia nuit der- 

nière par le War Office. 

Lord Kitehener prétendait que les comman- 

dos de l'ouest so trouvaient encore dans 1e 

district de Suïherland. et il les faisait même 

remonter vers le nord. Or. d'après tous les 

renseignements parvenus aux agences et aux 

journaux, les Boers se trouvent maintenant 

bien au-delà des monts Boggcvckl où, disait 

lord Eitehener. une colonne anglaise les attend 

et se dirigent carrément vers le sud. 

Il résulte de la comparaison des détails 

précis et positifs contenus dans les dépêches 

de Capetown et des renseignements contenus 

dans les bulletins officiels, que lo généralissime 

anglais est ou très mal renseigné, ce qui est 

fort admissible, vu la difficulté des communi- 

cations entre la colonne du Cap et lo quartier 

général de Pretoria, ou qu'il se moque du 

public, ou bien que le gouvernement no publie 

ics dépêches do lord Kitehener qu'après en 

avoir complètement transformé le texte. 

Les journaux continuent d'ailleurs de se 

montrer inquiets. 

Lo Daily News dit que les Boers no ren- 

contrent pas do résistance sérieuse dans leur 

marche sur Capetown. 

Lo Daily Mail commentant la dépêche do 

Capetown. signalant la disparition du com- 

mando d'Her/.og avec 700 cavaliers et deux 

canons près d'Elands-Drift, fait remarquer 

qu on ne croyait pas. jusqu'à présent, que les 

Boers qui envahissaient la coK,nie avaient des 

canons. Il pense que ces pièces doivent «-tre 

des canons Maxim. 


Lo correspondanldu Daily Mail ii Loureneo- 

Marquez télégraphie, to 11 janvier, que les An- 

glais sont en possession du chemin dc 1er do 

Delagoa-Bay depuis lo 7 janvier. Les mécani- 

ciens anglais conduisent maintenant les trains 

directement de Prétoria à Dclagoa-Bav, au lieu 

do les remettre entre les mains des" môeani 

ciens portugais à Pesano-Garciu, comme aupa 

ravant. 

Le Cap, 12 janvier. 

Le a»»»*** total lm prisoanioni boers est 

Apres le sauvetage, les naufrages ont etu 

transportés en voiture à Salins-Giraud, où 

la population leur a fait un accueil enthou- 

siaste. 

A 2 heures, les naufragés se sont rendus à 

la gare, où les attendait le train spécial ; la 

gare était noire de monde. 

Le train part aux milieu dos acclamations, 

et bientôt airive à Arles, où une foulo énorme 

salue les voyageurs. Chacun s'empresse autour 

des naufragés. Ce sont de longues étreintes ct 

de chaudes félicitations. 

Après un quart d'heure d'arrêt, le train par- 

tait pour Marseille. 

so sont rendus à 

train spécial ; la 

d'arrêt, le train par- 

nom i'Us 

ne parle, 

été subli 

moment 

première 

baait oiï 

aveuglé 

au m'ove 

der. de Nieder 

pas un mot de 

tîie de dévouen 

où la mer a er 

s sur les indi 

eier principal 

;ran, 

i ent i 

Si: 

inné pas un moi ne irançais. sa conduite a 

sublime de dévouement et de courage. Au 

nent où la mer a enfonce un panneau' des 

niercs sur les indications de M. Colom- 

. officier principal d'administration, il a 

igié l'ouverture qui venait de sa produire 

noyen des portes des cabines ct de matelas 

ii'; 

lieutenant 

rseiile, 12 janvier, 

(ie Earaman. est ar- 

à son bord M. Louis 

; navire naufragé ia 

a fait le récit' sui- 

tait pour Marseille. 

Le récit du lieutenant 

Marseille, 12 janvier. 

Le Salinier, revenant de Faraman. est ar- 

rivé hier à midi. Il avait à son bord M. Louis 

Gauthcro. lieutenant du naviro naufragé la 

Russie. Cet officier nous a fait le récit' sui- 

vant : 

« Le paquebot s'était échoué à Faraman lundi 

matin à Q heures 05. Tout le monde dormait à 

bord, sauf les matelots et les officiers de quart. 

Les passagers, ii peine vêtus, envahirent le 

pont et, vojant le navire à terre, ils furent pris 

de panique. 

» Tout d'abordle commandant Jouve ordonna 

de préparer des embarcations, mais vu l'état 

dc la mer, très mauvaise, on no les mit pas è 

l'eau, car elles auraient été brisées. Les si- 

gnaux de détresse furent aperçus par le séma- 

phore de Faraman qui les lit connaître aux 

guetteurs du phare au petit jour. Les embar- 

cations arrivèrent sur la plage, mais ce fut 

tout. 

» A bord, l'émotion grandissait car l'arrière 

du navire commençait à so démolir. 

» Dans la nuit du 7 au 8, la cale d'arrière et 

la chambre des machines sont envahies par la 

mer. Le navire s'incline do plus en plus. Les 

coups de roulis sont très violents. Les passa- 

gers so réfugient dans le salon de première 

classe cl dans le fumoir. Le mardi matin, la 

porte de tribord du salon vole en éclats. Un 

paquet dc mer vient de la défoncer. La pani- 

que reprend. « 

Le lieutenant rappelle les tentatives inutiles 

laites pour lour porter secours. Il poursuit : 

« loutc la nuit, c'est do la détresse. La mer 

de plus en plus furieuse, défonce l'arrière. Les 

passagers apeurés se cramponnent où ils peu- 

vent. Malgré la pluie torrentielle, lo comman- 

dant Jouve et ses officiers restent sur la passe- 

relle, donnant à tous l'exemple du devoir. Dans 

la matinée de mercredi l'arrière à tribord se 

brise sous les assauts des lames. Le na\ ire 

prend uno inclinaison de D0 centimètres 

I » De 1« terr* l«a tentatives d«j SCCQUCS^ sont 

et, sans avoir reçu aucun ordre, il est resté à i 

ce poste périlleux jusqu'au moment du sauve- i 

tage. U est donc demeuré dans l'eau simple- 

ment vêtu de son caleçon et do sa chemise 

pendant plus do 89 heures. 

Fessier quitte la légion à cause d'une mala- 

die de poitrine. I 

Les exemples de. dévouement de ce genre, 

sont très nombreux Malgré leurs souffrances 

personnelles, les passagers ont compati large- 

ment à des misères plus poignantes. C'est 

ainsi que Mme Coraix, de Lyon, qui revenait 

d'Orau avec son mari et son jeune enfant de 

cinq mois, la petite Laurc. ayant vu son lait se I 

tarir par suite de l'émotion ét de l'insuffisance 

dé la nourriture fut obligée de donner au pau- 

vre petit des biberons d'eau chaude. Chacun 

cependant oubliait ses privations pour se préoc- 

cuper dc l'enfant. Hier, sur la plage, chacun 

entourait le mignon bébé qui souriait à tous en 

agitant ses petits bras. Plus d'eau sucrée ! 

Aussi suçait-il frénétiquement lo biberon rem- 

pli d'un lait bien chaud quo Mme André, fem- 

me du directeur de la compagnie de Ohimov, 

lui faisait donner. Chacun voulait l'embrasser. 

On nous écrit de Barbazan (Haute-Ga- 

ronne) : 

Dans la commune de Siradan-les-Bains. can- 

ton de Mauléon-Barousso (Hautes-Pyrénées), 

aux Ouatre-Chemins, dans la partie "centrale 


plaintes venant du ruisseau qui traverse la 

commune, s'approchèrent ct découvrirent un 


Aidées d'autres habitants, les deux personnes 


du sieur Koch Baron, maçon,^.'àgé d'environ I 

ô2 ans et domicilié à Siradan. * 

On le transporta immédiatement, chez lui, et ! 

là. on constata que Baron, qui s'enivre sou- 

vent, devait avoir eu une querelle avec des ou- 1 

vriers espagnols. ! 

Le malheureux avait reçu neuf coups de ! 

couteau sur la tète. Il est mort une, heure plus 


CHANGE 

Hambourg l3l 

Londres 05 ^, I 

Londres (chèques) 25 11 /J 

Madrid (papier court)... 373 1/2 à s'A 

Madrid (papier long)... y.o 1/2 a. .... 

BOURSE DE LONDRES 

30/0- 101 70 1 Italien 93 35 

? 1/2 0/0.... .. Suez sm 

Ottomane. .. m 50 I Egypte 533 51 

BOURSE DE TOULOUSE 

*'(lsî'Çfë*rrançais. - 3 0/0 Porteur. 

101 (.0 — d 0/0 amortissable. 1O0 30 — 3 1/2 

1894, porteur, io:j 50. ' 

Fonds d'Etat étrangers. — Hongrois. 

4 0/0, — Russe 1895, — Russe 

18S0, 103 (C — Russe consolidé, — 

Extérieure estampillés, 4 0/0 71 60; Oltoiu. 

série D, 33 50 — Chinois i 0/0 

Valeurs diverses {actions'. — Est. 

lO'a . ; Paris-Lyon-Médilerranée, 1798 ..; 

Nord, ->m ; Midi, 1291 . . ; Orléans, 1716 

Ouest, 10 o .. ; Banque ottomane, ... ~ 

Sara gosse, 2 u .. ; Nord-Espagne, 178 ..; 

Moulins du Bazacle ; Mines de 

Carinaux, ; Société d'électrU 

; cite, ..... L'Epargne, ... ..; Bénédictine, 

Obligations diverses. — Ville de Paris 

1871, 4XI ..: 1885, 554 ..• 1875, ; 

Communales 1830. -.y.) 25: 3 0/01802. 450 M 

Le citoyen Jean Galmettes qui, tout ré- 

cemment, donnait sa démission de inaire 

de Carinaux pour faire place au citoyen 

Calvignac. vient d'être nommé, par arrêté 

préfectoral, receveur municipal de Car- 

maux aux appointements de 2,030 francs. 

Il n'existait pas de'recette municipale, de 

Carmaux. Ce poste a donc été créé spécia- 

lement pour caser le citoyen Galmettes, à 

qui il en coûtait trop de revenir travailler 

a la mine. 

C'est une nouvelle preuve, irréfragable 

du désintéressement socialiste. 

1879, 45-1 .. ; Foncières 3 0/0 1 

3 0/0 18 0, 'dis . ; Moulins ; : 

A riions libérées à 500 fr. 

Moyenne hchdomad.,cote officielle, 0,750f i 

BULLEThOÏNfliMCIEn 


. «ourse sans caractère, sans affaires et sans, 

indication. Cependant, Londres est moins noir.' 

Les acheteurs do ferme sont, hésitants. LeS 

primes sont, au contraire, traitées plus acti- 

vement, co qui s'explique par la réussite proba- 

ble pour le mois détours opérations. Le 8 0g 

ne s'est guère écarté du cours de 101 SO. mais ; 

il nous parait, quo l'ensemble du marché e s { 

plutôt disposé à reprendre lundi un meuve.mcn' 

de hausse. 

Il est bien vrai que le ministère s'apprête » 


peut guère influencer les cours. L'Extérieure'^ 

etè asse/. agitée. Eue perd quelque-, entimes. 

mais nous maintenons sur elle nos précéden- 

tes affirmations. Pour qui connaît el conipren 

la résurrection économique do l'Espagne, 

hausse est certaine. L'attraction n'a pu supP° r 

ter l'effort qu'on exigeait, d'ollo peur la mrc

GFtAjsrns 

LAP Mît 11 

A partir de LUNDI U JANVIER el jours suivants 

AVANT L'INVENTAIRE ANNUEL 

RABAIS 002STSIID3SRA.BLE1S 

SUR TOUTES LES MARCHANDISES 

SOLIDES BUCCEJPTIOISTNELS 

Jaquettes et Collets fet ^W ^foip * ^ ^ 

Chemisettes et Corsages : ,ll ,;rr, 7 i ; î ':' 1 *».î.?»^f T. 80 

/toto *f Manteaux ^4 c Sot^.!.^^r:.'r ,^ .^ T * , . , ! do *» 4 "r? 4 »ô 

ef 7'oi/rs suivants 

[E ANisrxjTSL 

ItltttottÊÉ V «l'cufc'Nls K PlÛVHfé mont diminué» don* 

le» nu-mou proportions. ^ 

Les nwdblcs de ROBES ct tous les COSTUÎÏ1ES fè/fs seront vendus également à des 

i»m v JE x * as A. o Et a » i JV v 9 RE M 

la renie des objet* amoneés ci-dessue aura lien LUNDI 14 et MARDI 15 JANVIER 

dans le HALL intérieur de fa pJflCS Esquifot. 

i mcii Insolite appesantissait ses paupières. 

I l\os pauvres facteurs le connaissent ce 

I terrible sommeil provoqué par la fatigue 

et l'ébloiiisseinent de la. neige, sommeil 

dont on ne se réveille plus quand on y 

succombe. 

Evidemment, M. Pouiquier lit noblement 

son devoir et ramena M. Devaux ;V Millau 

on les soins qu'exigeait son état lui furent 

produigués avec empressement à l'hôtel de 

fiance. 

Nous signalons à qui de droit la con- 

1 duite de Foulquier espérant bien qu'une 

j médaille de sauvetage, celle-là bien ga- 

gnée, lui sera donnée. 

Tribunal correctionnel. — Audience 

du jeudi 10 janvier. — Joseph Claustre; 

40 ans, chiffonnier, né à Ambert, sans do- 

micile fixe, vagabondage et mendicité, 

15. jours de prison. 

Léon Lorentz, 58 ans. marchand ambu- 

lani, né à Paris, sans domicile lixe, vaga- 

bondage, 1 mois de prison. 

CEROIIÛIIE LOCALE 

imposé à 9 francs 

thé fr. 77, pour une 

ctolitres. 

née : 11 boeufs, 155 

lO.l moutons, 1,338 

formant un poids 

RODEZ. — Souscription en laveur 

dea Ecoles libres. — Première liste : » 

"Monseigneur l'Lvêque, 8,000 fr. ; M. Gély. 

vicaire .général. 100 ; M. nicard, vicaire-général, 

lOd; M. Prudbonime. secrétaire général, 50; d 

M. uinnadet, pro secrétaire. 25; M. \A chanoine B 

de Montmotou, 00 ; M. l'abbé Barlhe. 10 j M. 

Gaucliv. prêtre, retiré à Saint- .lulien d'Umpare. r 

10; M.' tUuiehy, curé à St-.luiicn-d'Kmparo, 10 , 

M. Basset, vicaire à St-JuIien-d'Cmpare, 5; r 

paroisse du Quins, 25. 

1 

Nominations ecclésiastiques. - - Pa r 

décision de Mgr l'Kvèque : 

; 

M. l'abbé Malalerre, curé de Laclàu, est - 

noniiné curé dc Ist-Cyrice-la-Kafiinie, en ' 

remplacement de M. Majoulet, décédé. 

M. l'abbé Pruce!. aumônier de Grèzes, 1 

est nommé curé dc St-Symphorieu de St- J 

Hoirie, en remplacement de M. l'abbé Treil- ' 

les, décédé. 

M. l'abbé Martel, vicaire de Lacaltn. est ( 

nommé curé dc Nigresserre. en remplace- ' 

ment de M. l'abbé Ala/.ard, nommé vicaire . 

à St-Juéry-d'Autluin. 

M. Gazelle, vicaire de Bruéjouls. est ( 

nommé curé de Leclau, en remplacement 

de M. Malalerre, nommé à Sl-Gyrice-la- 

ftaflinie. ; 

Mi l'abbé Hausse, prêtre de l'ordination 

de Noël, est nommé vicaire de St-Come en 

remplacement de M. L-'ouldoire, nommé vi- 

caire à St-Affrique. 

M. l'abbé Nouviale, prêtre de l'ordina- 

tion de Noël, est nommé vicaire à Nau- 

viale. 

M. l'abbé Bounihonesque, prêtre de l'or- 

dination de Noël, est nommé vicaire à la 

Gapelle-liouanee. 

DECAZEVILLE. — Le rendement de 

l'octroi. — Les recettes de l'octroi en 1009 

se sont élevées à la somme de 73,301 fr. 86, 

avec une augmentation de 6.000 francs en- 

viron sur l'année 1899s. 

En voici le détail par chapitres: 

Boissons ot liquides, 83,780 fr. fô : comes- 

tible-, 88,795 fr. 01 : combustibles. 1.91,3 fr.46; 

foins el fourrages secs, i»,83C fr. 73; maté- 

riaux, .>,7j>"> fr. 08; bois de mine et de cons- 

• trucliun. 5,2C7fr. 5L - 

La coasommatiou du vin a été de 24,932 

hectolitres 48 ' litres, qui ont produit la 

v sonnée de 12,527 fr. 02, en payant la taxe 

'de 0,->0 c. par hectolitre. 

L'alcool pur, qui est imposé à 9 francs 

l'hectolitre, a produit ï,M6 fr. 77, pour une 

consommation de 492 hectolitres. 

11 est entré dans l'année : 11 boeufs, 1-35 

vaches, 2,914 veaux, i,20) moutons, i.888 

agneaux el 2:484 porcs, formant un poids 

total de. 8ii,oi6 kilos. 

Mouvement de la population. — Nous 

relevons sur les registres de l'état civil 

pour l'année 1930: 833 naissances et £02 

décès, d'où une augmentation de 53 nais- 

sances sur les décès; 100 mariages ct 8 

divorces. 

Ces chiffres sont un peu plus élevés que 

ceux de l'année, 18P0, qui étaient de 337 

naissances, :HS décès, 84 mariages _el 2 di- 

vorces. " 

VILLEFRANCHE. — Tribunal cor- 

rectionnel. — Audience du 10 jan vier. 

—Jean Yergonier, chauffeur à Decazevilie, 

4.5'ans, coups et blessures, 8 jours de pri- 

son (loi Bérenger) ct 46 francs d'amende. 

.iean-Baplisle Murât; à Yillefranche, 89 

ans. coups et blessures, 16 francs d'amende. 

Victor-Alphonse Saintoul, 3> ans, àGran- 

sae, coups et blessures, un mois de prison. 

Aristide Delrieu, 20 ans, manœuvre à 

Decazevilie, coups et blessures, 0 jours de 

prison par défaut. 

Frédéric-Henri Génot, 30 ans, ancien 

commerçant de Decazevilie, en état de 

faillite, banqueroute simple, un mois de 

prison. 

Jean-Louis Roques, 29 ans, demeurant à 

Galgau, coups et blessures, condamné à 

1»jours de prison (loi Bérenger) ct 25 fr. 

d'amende. 

Deux, dôliis dc chasse à des amendes de 

1 I francs chacune. 

SEVERAC L'EGLISE. — Vol. — Un 

vagabond se disant ouvrier sans travail', 

âgé de 80 à 83 ans, vêtu d'une vieille re- 

dingote grise, parcourt en ce moment le 

canton de Laissac et principalement la ré- 

gion de Sévérac-l'Eglise. 

Noire vagabond qu'on pourrait appeler 

plutôt un malfaiteur, ne se fait pas faute, 

quand l'occasion s'en présente, de se livrer 

au vol. 

C'est ainsi que l'autre jour, à Hévcrac- 

l-Eglise, chez M. Delpal, où on lui avait 

util l'aumône d'une bonne soupe, il s'est 

permis de voler un portemonnaië conte- 

nant une petite somme, un couteau et une 

paire de galoches. 

VAUREILLES. - Vol. — A la nuit 

tombante, un malfaiteur resté jusqu'ici }a- 

-.onnu s'est introduit dans l'écurie dc AL 

lé'h.t.' Propriétaire, située à 30 mètres 

•j maison d'habitation el s'est empan; 

d'une vache. Ce vol a été constaté par le 

lils Bousquet qui s'était rendu à l'écurie, 

vers les 9 heures du soif. Le voleur a dû 

prendre la route qui mène de Montbazcns 

a Drulhe car on a remarqué des traces 

dans cette direction. 

LAISSAC. Viol. - Mardi, vers cinq 

heures du soir, à Laissac, le nommé Kd- 

mond-Goorgcs Ladet. âgé de 17 ans, ou- 

vrier minetir, domicilié dans cette localité, n 

a violé la fille Tisse, Marie-Léontine-Glé- j, 

menée, âgée de près de 16 ans. 

L'auteur de cet acte de bestialité a été r 

mis en état d'arrestation. 

La justice s'est transportée sur les lieux t 

pour procéder a une information. c 

SEVERAC-LE-CHATEAU. — Arres- p 

tatioti obligatoire. — Le nommé François t 

Asplongue, âgé de 27 ans, ancien clerc 

d'avoué à Perpignan, actuellement sans g 

domicile lixe et disant exercer la vague p 

profession de journalier, s'est présenté 

mercredi à la caserne de gendarmerie de r 

Sévérac-le-Ghàteau, dans un état de dé- 

nùment absolu. Tombant d'inanition, ac- j 

cab'é dc fatigue et grelottant de froid, il a 't 

demandé à. être arrêté comme vagabond. i 

Les gendarmes, à cheval..., sur la règle, 

hésitaient à. obtempérer à son désir: car t 

ce délinquant douteux était porteur de pa- c 

piers d'identité, mais devant sa volonté ( 

formelle, soulignée par la menace de se i 

livrer a des actes de violence, ils ont du i 

l'écrouer. 1 

Voilà comment ce jeune chemineau 

tombé en détresse, s'est procuré le vivre ] 

et le couvert. Son transfert à Millau ne i 

s'est pas fait attendre. ] 

L'hospitalité qu'on lui prépare devra ( 

être précédée d'une désinfection énergique, j 

On lui prodiguera les ablutions réservées 

aux récipiendaires. i 

Décidément les débuts sont toujours ; 

mauvais et la profession de loqueteux am- 

bulant n'a rien de séduisant quand on en- i 

tre dans la carrière en hiver. 

SVWLLAU. — La neige. — Dans l'après- 

midi de dimanche, par un froid de loup ct 

après un splendide soleil le Larzac se 

blanchissait rapidement. Avant la nuit, la 

bourrasque battait son plein jusqu'au fond 

des vallées. Et quelle nuit floconneuse, 

ouatée, aveuglante. 

Lundi matin, 70 centimètres de neige 

couvraient les rues de Nant. Bien n'arri- 

vait, ni dépêches, ni piétons, ni voituriers. 

On plutôt si, par fil télégraphique, nous 

apprenons que d'autres voyageurs étaient 

bloqués a feai nt-,1 ean-dU-Bruel, dont c'é- 

tait ta foire, que les lignes de. chemin de 

fer de Béders et du Vîgan étaient obs- 

truées et au point de vue particulier un 

des nôtres, ouvrier charpentier de l'usine 

Combes, recevait la nouvelle de la mort 

de sa fille sans pouvoir aller lui rendre les 

derniers devoirs. 

Mardi, la couche atteignait près d'un 

mètre sur le Clos de Nant, 1 m. 23 près de 

Saint-Jean et toutes les tentatives pour 

ouvrir un passage jusqu'à la gare de Com- 

be r e d o n d c é. c li o u a i e n t . 

H est vrai que ces tentatives étaient inu- 

tiles, puisque la voie ferrée pratiquée à 

travers des tranchées formidables était 

envahie par un entassement blanc de 7 à 

8 mètres, non encore déblayés à cette 

heure, que les tunnels étaient 'bouchés, ce 

qui parait incroyable, et le sont toujours. 

Le premier train du Midi depuis diman- 

che soir arrivait à Millau mercredi soir 

seulement, vers 6 heures, en même temps 

que la voiture de notre sauveur, M. Martin. 

Mais jeudi matin, nouvel accident. Dé- 

raillemoÉj,t du premier train des voyageurs 

près de Sainl-Geoj'ges et retard considé- 

rable. 

Patronage de iVlillau. — Aujourd'hui 

dimanche, "deux grandes soirées récréati- 

ves, seront données au patronage : la pre- 

mière à 4 h. 1\2, plus spécialement poul- 

ies dames patronuesses [et les enfants des 

écoles libres; la deuxième, à 8 h. 1\4 pour 

tout le monde. 

Incendie. — Dans la nuit, un incendie a 

dévoré la demeure de M. Edouard Articles, 

j au Monna, sans qu'aucun secours efficace 

ait pu être porté. 

Un sauvetage. — S'il a neigé considé- 

1 rablement au Larzac et lieux circonvoisins, 

> le Lévezou n'a pas été exempt de celte 

" naanne céleste, manne agricole bien en- 

5 tendu, et encore, malgré la fonte, lescour- 

' riers ne peuvent aller à Sallcs-Curan. 

Lundi matin, un acte de sauvetage a été 

pratiqué non loin d'Azinièrcs par Je voitu- 

rier Auguste Foulq nier, âgé de 4-> ans. 

Le sol était recouvert de G0 centimètres 

de neige. M. Devaux, représentant d'une 

: maison de galoches de Brives, pressé par 

l les affaires, était parti lundi matin de 

1 Saint-Beauzély , à pied, pour gagner 

" Millau. 

s Mal lui en prit. Après avoir perd u la 

route et marché durant cinq heures pour 

t effectuer un parcours de sept kilomètres il 

- dut se débarrasser de sa couverture. Le 

. conducteur Foulquier le trouva affaisse 

s sous un poleau télégraphique. Ce malheu- 

é reux n'avait pu aller plus loin et un soin- 

imbu- 

vaga- 

CAHORS. — Accidents. -- Lé nommé 

Lafon, meunier au moulin du Périé, était 

occupé à ranger des sacs, lorsque du pla- 

fond une planche s'est détachée et lui est 

tombée sur la tète, lui faisant une profonde 

déchirure au cuir chevelu. 

Immédiatement conduit à la pharmacie 

Fournit, Lafon reçut les soins dc M. le 

docteur Mendailles. . 

-s^s. Le nommé Cluzel. garçon char- 

culier, demeurant rue Nationale, s'était 

rendu à l'abattoir pour égorger un porc. 

La bête, par un mouvement brusque, 

mordit Cluzel à la cuisse. 

La blessure de ce garçon est grave et 

nécessitera, beaucoup de soins. 

FIGEAC. — On nous écrit: 

« A MÉDÏTEBi — 11 y a quelques jours 

mourait, dans notre ville , un pauvre 

homme dénué de toutes ressources. 

» Quelques personnes bien intentionnées 

crurent de leur devoir dé prier M. le pre- 

mier adjoint au maire dc vouloir bien met- 

tre au compte du bureau de bienfaisance la 

confection du cercueil, ainsi que cela se i 

pratique pour tous les deshérités de la for- 

tune. 

» Ainsi que nous l'avons déjà dit, l'indi- 

gence de la famille du défunt motivait la 

prise en considération de cette demande. 

» Un refus formel lui fut cependant op- 

posé, el voici la raison que l'on en donne: 

« Le défunt, qui. entre parenthèse, ne 

jouissait pas de toutes ses facultés men- 

tales, aurait, par un jour d'humeur noire, 

insulté M. le pi'éniier'adjoint, 

» Par suite de cette offense, le défunt 

était condamné à être jeté dans la fosse , 

comme un chien, si ses voisins de quartier, : 

• corrigeant l'outrecuidance de l'élu des pau- 

vres, "ne se fussent cotisés pour faire les 

frais du cercueil refusé par l'administra- 

tion dite de bienfaisance. , 

» En présence de pareils faits, on se de- 

mande ce que devient l'argent versé par 

les personnes charitables de la ville au 

bureau de bienfaisance et si de. sottes mes- 

quineries comme celle que nous venons de 

rçlater doivent présider à sa distribution. 

» En cette circonstance, M. le premier 

adjoint, s'est trop rappelé son nom person- 

nel au détriment de son titre d'administra- 

teur de la ville et du bureau de bienfai- 

sance. 

» Son acle manque véritablement de no- 

blesse et de grandeur et tend trop à se i ap- 

procher des petits moyens employés par 

les basses personnalités politiques d'au- 

jourd'hui. 

« Ii a élé blâmé par tous ceux qui l'ont 

connu; nous nous devions de le blâmer pu- 

bliquement ici. 

» C'est fait. N... « 

YRÉNÊES-OR! ILES 

PERPIGNAN. — Commission dépar- 1 

tementale. —- Séance du 10 janvier. — | 

Présents : MM. Durand, Blanc, Emmanuel 

Brousse, docteur Bâille, Massina, Dro- 

Absent : M. le docteur Pujade. 

M. le préfet assiste à. la séance. 

Le procès-verbal de la dernière séance, 

o décembre 1900, est lu et adopté. 

Comptabilité départementale. — Situation. — 

La commission départementale donne, acte à 

M. le préfet de la communication de l'état dé- 

taillé des recettes ctdes dépenses dc 190a. 

Bourses départementales. — Allocation d'une 

demi-bourse au collège do Perpignan au jeune 

Emmanuel Paccianus. de Brouilla. 

Postes. — Deuxième levée de boites à Saint- 

Picrre-dos-Forcats. Vœu do la commission dé- 

partementale. La commission départementale 

a donné acte de la communication de la lettre 

de JL le directeur des postes et des télégra- 

phes qui donne complètement satisfaction au 

vœu qu'elle a émis. 

Commune de La C.abanasse. — Demande de 

secours sur les fonds de l'Etat pour réparations 

à exécuter au presbytère, La commission dé- 

partementale a donné un avis favorable. 

Commune du Vivier. — Création d'un bureau 

télégraphique. Secours sur les fonds départe- 

mentaux. La commission départementale a 

accordé un secours de 418 francs pour l'instal- 

lation d'un bureau télégraphique; 

Réseau téléphonique. — f,a commission dé- 

partementale, après avoir entendu les explica- 

tions fournies par M. lo directeur et M. l'ins- 

pecteur des Postes tendant ù, commencer la 

construction du réseau téléphonique départe- 

mental par la ligne de, Perpignan à Bourg- 

Madame qui dessert les deux tiers des bureaux 

centraux à créer, et la moitié des communes 

adhérentes, accepte les propositions de l'admi- 

nistration ct émet lo vœu que la construction 

des autres lignes so fasse le plus rapidement 

possible. 

15n ce qui concerne le circuit Hivesaltes -Saint- 

Paul, il est entendu que la construction sera 

effectuée eu mémo temps qu'aura lieu le trans- 

fert Ue la ligue télégraphique sur la voie ferrée 

dc Bivcsaltes à Qufîlan. 

Tramways départementaux. — Sur la propo- 

sition de MM. Blanc ct Emmanuel Brousse : 

La commission départementale, heureuse 

loi ain,i qu'à tous les autres représentants du r 

nepartoment. , 

. J. DiiniUN», MASSLKA, M.vruc,. G. Duo J 

RARKT, E. BROUSSE, D» Et, B.VU1 .C, 

Adopto. 

Ligue de Quillan à hivesaltes. — M. Joseph ' 

Durand donne lerturo du vœu suivant, que lui a I 

adressé M. te docteur Parés, président du con- p 

seil général. 

Le tronçon do la ligne de Quillan a Hive- 

saltes, à partir do cette, dernière gare jusqu'à. ; 

Saint, Pau!, a été livré à la compagnie du Midi 

on vue de l'exploitation anticipée le 17 novom- c 

bre 1890. 

1 

C'est de celte date que court le délai de 13 J 

mois accordé à la Compagnie pour l'ouver- 

turc définitive de cette partie de ta ligne, ou- j 

verture qui devrait dune avoir lieu le 17 mai ' 

prochain. 

Les travaux de superstructure confiés à des \ 

entrepreneurs actifs et habiles, m'unis d'un ; 

excellent outillage sonl, poussés avec, la plus ; 

grande vigueur. ' 

Sans. aucun doute la ligne sera prête dans ' 

les délais fixés par les conventions. 

Il est malheureusement à craindre que l'ou- 

verture n'en soit relardéo par ics travaux d'é- 

largissement que nécessite à la gare de fifve- 

salies l'accès de la nouvelle ligne. 

Le projet d'élargissement sur lorpiel l'ae , 

eord entre le contrôle ct la Compagnie ne , 

s'est établi que fort tardivement, se trouve, en , 

effet, considérablement retardé dans son exé- 

cution. 

La Compagnie du Midi n'a pu encore pren- 

dre possession des terrains sur lesquels l'élar- 

gissement de la station dc Bivc-.altes doit être 

établi. Le jugement d'expropriation a été rendu 

le 12 novembre 1' OU ot la notification aux pro- 

priétaires a été faite le 23 décembre. Si les dé- 

tais ordinaires dc la loi du 3 mai 1841 doivent 

être observés, il no parait pas possible quo les 

travaux commencent avant le milieu tlu mois 

d'avril. 

Désireuse d'abréger ces délais, la Compa- 

gnie, du Midi a demandé aux propriétaires l'au- 

torisation d'occuper immédiatement les ter- 

rains eu payant, au taux légal, l'intérêt des 

sommes que le jury d'expropriation accordera 

plus tard. Malheureusement, elle s'est butée à 

-la cupidité ct au mauvais vouloir do quelques 

propriétaires et a la défiance injustifiée do 

tous. 

II serait cependant inique que les populations 

de la vallée do l'Agly fussent, à partir du 

17 mai prochain, privées pendant quelques 

mois d'une jouissance qui leur était annoncée 

et promise depuis tant d'années. 

ce (pie la Compagnie du Midi n'a pu obtenir 

amiablemenl, il appartient à l'Etat de le réa- 

liser par l'application aux terrains nécessaires 

ii l'agrandissement do la gai e, de Bivcsaltes des 

articles 65 à 7i de ta loi du 3 mai lS$L e'esl-à- ' 

dire par l'envoi en possession pour cause d'ur- I 

genco qui- permettrait à la Compagnie intéres- J 

séa do commencer l'agrandissement un mois à t 

peine après la signature du décret déclaratif 

d'urgence. 

Le caractère d'urgence des travaux à entre- 

prendre ne peut, du reste, être contesté. 

Leur suspension aurait pour résultat -.le jeter 

une sorte d'interdit sur un travail d'utilité pu- 

blique terminé, de retarder la circulation d'un 

, chemin de fer dans Une contrée où les moyens 

: de communication rapides l'ont encore défaut ct 

où les transactions sont cependant d'une re- 

marquable intensité. En etïet. le produit du sol, 

' ".le vin, s'exporte totalement èt les autres 

' denrées et objets de consommation sont tota- 

i lement importés. 

. Enlin, la crise viticoic que nous traversons et 

•.' iejui est particulièrement aigu;' 1 dans les cantons 

l .de la Tour-do-France, de saint-Paul et de 

'Bivesaites, font un impérieux devoir au 

, gouvernement d'ouvrir, sans retard, la voie 

' ferrée jusqu'à Saint-Paul. 

Pour ces motifs, nous proposons à la Com- 

' missten départementale d'émettre le vœu quo 

- le gouvernement, conformément aux articles 

- 65 à 74 de ia loi du S mai ISil décrète l'envoi 

. en possession pour cause d'urgence des terrains 

'nécessaires à l'agrandissement de ia gare de 

i Bivcsaltes. 

Nous demandons à la commission dèparle- 

" mentale de prier M. le préfet d'adresser d'ur- 

r genee ce voeu à M. le ministre des travaux 

- publics et d'en donner communication aux re- 

présentants du département au Parlement. 

t : i. DciiA.Ni>, C. DKCC.YP.T, Docteur ET, 

Brrr.Lïi, Docteur M.uui:, MASSIXA, 

Emmanuel BROUSSE, A. BLANC. 

Adopté. 

1 Les votes de nos députés. — Au sci u- 

j tin sur la motion Gras, demandant qu'on 

Ldiscute la loi sur les associations toutes 

îles après-midi et»repoussée par 234 voix 

'" j contre 233, MM. Paras, Rolland et Bourrât 

~ : ont voté pour; M. Escanyé a voté contre. 

; ' i Casseroles. — On nous affirme que l'un 

" t des députés des Pyrénées-Orientales se se- 

j rail dévoué d'une, façon toute particulière 

{ pour se rendre auprès du Fi'. André, mi- 

, • nistre de ta guerre, à qui il aurait cominu- 

' niqué certains articles de journaux locaux 

et régionaux commentant les incidents qui 

7 survinrent lors des réceptions du premier 

a de l'an. 

'" . Ce député casserole aurait,-parait-il, ob- 

e 'tenu l'assurance qu'un changement se ferait 

e prochainement dans la situation du géné- 

ral de Taradel. 

t- Nous ne léli 'Bons pas le député casse- 

• ' rôle. 

Cette nomination a été a gréée par décret r 

du président de la lîépublique, le 3 iftn- f 

vier. t 

L installation du nouvel archiprètre aura 

lieu le dimanche 20 courant, avant les vê- 

pres, sous la présidence de M. le vicaire 

général Rodieie. 

Société française de secours aux blessés 

militaires (Croix-Rouge Française). — Nous 

apprenons que le comité départemental do 

cette Société prépare le service funèbre qui 

réunit tous les ans en l'KglisoCathédrale, dans 

lo courant uu mois de février, les amis de nos 

armées de, terre et do mer venant apporteru n 

pieux souvenir aux soldats ct marins morts 

pour la Patrie. 

c.-l le année le service sera des plus solen- 

nels. Par le programme que nous publierons 

sous peu. on pourra se convaincre qu'à, la pen- 

sée grandiose qui préside à l'organisation de 

cette eommemoraison vient se ioindre L'attrait 

d'une sensation artistique des plus délicates. 

Nous pronions de l'occasion pour demander 

a ceux qui ne sont pas encore enrôlés dans 

cette nouvelle milice charitable de se faire ins- 

crire au plus tôt. 

De l'intérêt qui s'attache à la Société de se- 

cours aux blessés militaires do nos années de. 

terre ct do mer. Nous n'en parferons plus. Il 

est des laits assez, éloquents par eux-mêmes 

qui n'exigent pas de démonstration. 

Or, le comité central de l'Aude qui avait pré- 

parc sa mission sur des bases larges, so voit, 

devant tes exigences du ministàrc de la guerre, 

dans l'obligation d'étendre encore son organi- 

sation. 

Pour atteindre ce but, tontes les bonnes vo- 

lontés sont nécessaires. Il importo quo tout le. 

monde fasse partie de la Croix-Bouge. Au jour 

d'une mobilisation générale que de regrets 

n'éprouveraient pas ceux qui avant pu, par 

lour modeste obole annuelle aider & l'œuvre de 

ta Société, n'auraient pas contribué à soulager 

nos malheureux soldats blessés ! Quo chacun 

apporte donc sa pierre à d'édilicé et que la 

Croix-Bouge dans l'Aude soit, dans un avenu- 

prochain, la Société do « tout le monde ». 

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Ce titre, et l'affirmation bien nette 

qu'il contient, feront peut-être sourire \ 

quelques-uns de nos lecteurs. Hé bien. ' 

ils auront tort de sourire, car pour tout 1 

esprit observateur la chose est de la der- " 

nière évidence, — la France meurt. ' 

Et non seulement la France meurt, 

mais le ministère actuel, en commettant 

les actes insensés que nécessite, dit-il. la ' 

Défense républicaine, active et précipite \ 

les choses à un tel point qu'on en est à J 

se demander si, dans dix ou quinze ans, 

vingt ans au plus, nous n'aurons pas ( 

subi la même destinée que la malheu- 

reuse Pologne. 

. Le pays est divisé en factions irrécon- 1 

ciliables, l'étranger règne sur nous par ! 

les intrigues et la corruption, les esprits 

éclairés qui résistent à l'entraînement 

fatal qui nous pousse aux abîmes sont 

traités d'ennemis du bien public, les - 

grèves et- les lois qui les régissent rui- 

nent notre industrie et notre commerce 1 

au profit de nos concurrents, l'armée se 1 

désorganise, le patriotisme est en baisse ! 

dans toutes les classes de la société, la 

liberté de conscience est violée, l'expro- 

priation de la propriété est à l'ordre du 

jour , les anarchistes sont amnistiés 1 

quand ils ne sont pas portés au pinacle 

les traîtres sont réhabilités, les honnêtes 

gens poursuivis, maltraités, incarcérés, 

nos députés ne sont plus les représen- 

tants du peuple, mais les valets du pou- 

voir. — Ne sont-ce pas là, je vous le 

demande, des preuves certaines de notre 

décadence ? 

.Mais, me direz-vous, la France, â plu- 

sieurs reprises, a côtoyé les bords de 

l'abîme et elle s'est relevée. Oui, cela 

est vrai ; mais autrefois les classes diri- 

geantes seules étaient coupables ou gan- 

grenées, la masse de la nation était res- 

tée saine ; tandis qu'à notre époque, le 

peuple même est atteint dans ses forces 

vives, les masses profondes de la nation 

ne croient plus à rien ni à personne, 

tout est atteint. 

Elle n'existe plus, «ette- base, de 

croyance et d'idéal qui, sous les turpitu- 

les de la surface, pouvait servir de point 

de départ à un rebondissement vers le 

salut. 

La gravité de la situation, soupçonnée 

•partons, combattue par quelques-uns, 

ae fera d'ailleurs que s'accroître, puis- 

que les Français d'aujourd'hui en sont 

Arrivés à un degré de veulerie et d'indif- 

férence que rien ne pourra vaincre parce 

qu'une presse vendue aux juifs et à l'é- 

tranger emploiera ses plus belles fleurs 

Âe rhétorique à enguirlander notre 

faiblesse et à nous bander les yeux. 

Et cependant, ce ne sont pas les aver- 

tissements qui manquent. 

En 1895 , en Allemagne, un savant 

Prussien écrivait ces paroles qui, pour 

si désobligeantes qu'elles soient, n'en 

sont pas moins l'expression d'une vérité 

sans conteste : 

«... La France a lâché pied sur toute 

la ligne ; tout craque en elle, tout s'effon- 

dre, et maintenant nous pouvons en par- 

ler sans crainte et sans colère, mais 

avec cette pitié respectueuse que l'on 

doit à une grande nation qui décline. 

» La force d'expansion, la force de ré- 

sistance, le ressort de la grande nation 

semble brisé. 

» Les recettes diminuent, les exporta- 

tions diminuent, les enfants diminuent, 

l'énergie diminue, le sentiment de l'au- 

torité, de la justice, de la religion dimi- 

nue, l'intérêt porté aux affaires publi- 

ques diminue. Les dépenses augmen- 

tent, les importations augmentent, l'in- 

filtration des étrangers augmente. Que 

voulez-vous? on se fait vieux et dé- 

bile... 

» Bourgeoisie française, ma mie, il 

faudra te mettre au régime des ferrugi- 

neux... essayer de faire encore quelques 

enfants et quelques affaires ! » . 

Ces affirmations, vous serez tous de 

mon avis sans doute, sont dures, très 

dures ; mais ne sont-elles pas vraies, 

très vraies? —• Oui, elles le sont, et 

nous ne pouvons que nous incliner de- 

vant la perspicacité haineuse du savant 


Ajoutez à cela toutes ces choses que 

ies v savez ' toutes ces infamies auxquel- 

nrises' assist(> z, choses et infamies qui, 

de cw détai l, ne semblent rien on peu 

de les o- mais c Iui -si on prend le soin 

'ndéni'iia„ Ul) ° 1- ' affirment d'une façon 

aven 

no,re décadence et le cruel 

qui nous attend 

«^toSS ïeS ' Programmes électo- 

sônalen. J 

0(10 nos députés et de nos 

tées n., ? c 9nvoitises de tous surexci- 

au T.il S • haat Point, finances livrées 

sans m? e ', lm PÔts grossissant sans cesse 

Ceh i'"!' s déficits diminuent pour 

conmf û § et atteignant des hauteurs in- 

tionn 

ns l'histoire du monde, fonc- 

tont i ' Snie grandissant, envahissant 

cnm Uevora >it tout sans rien produire, 

?"merce agonisant et chassé de tous 

roi* a Fc"és du monde par des concur- 

j« 's plus habiles et plus débrouillards, 

tîiivj 6 ru 'Qée par les grèves, agricul- 

'ure dédaignée et misérable. 

aw ot i tez a cela > l'énergie diminuée, 

'uu> de patriotisme en bakse, la porno- 

graphie n l'ordre du jour, le paganisme 

êssuseito. tout idéal disparu, l'âme de 

ï* franco changée sous l'influence des 

ÏWsetdes francs-maçons, a joutez, ajou- 

toujours, et vous aurez lé ttëiste bilan 

ll e notre dégringolade. 

( Aussi, tout marche de mal en pis, tout 

s écroule, et, la France ruinée en est 

réduite a faire appel à l'étranger pour 

venir occuper chez elle tous les emplois 

publics qui demandent, qui exigent du 

dévouement, de la bonne volonté, do 

1 esprit d'obéissance. 

Le Vulcrland le constatait ces jours 

derniers, sans se gêner, sans craindre 

le moins du monde qu'il en soit autre- 

ment quand le danger aura été signalé. 

— Et tontes les affirmations de ce jour- 

nal sont vraies. 

« 11 faut des Italiensen France pour les 

terrassements, les métiers durs et peu 

rétribués. Il faut des Allemands, des 

Belges, des Suisses, pour l'Industrie, la 

Banque, le commerce en général. » 

Que nous trouvions la chose bonne, 

certes non ; mais elle existe et notre de- 

voir est de la signaler. 

C'est par dizaines de mille que se chif- 

frent les ouvriers français sans ouvrage; 

et cependant, fait bien significatif. l'Al- 

lemand qui vient à Paris n'y reste pas 

longtemps les bras croisés. Aucun, en- 

tendez-vous bien? aucun ne revient en 

Allemagne pour manque de travail. 

C'est malheureux, mais c'est ainsi, — 

et il en sera toujours ainsi — parce que, 

de tout temps, il faudra des ouvriers dis- 

ciplinés et énergiques qui consentent â 

travailler plus de nuit heures par jour. 

Ce n'est pas d'ailleurs notre enseigne- 

ment tel qu'il est organisé, ni les idées 

saugrenues de nos intellectuels qui sau- 

veront le pays du désastre ; car cette 

éducation que donnent nos intellectuels 

est purement théorique, purement scien- 

tifique, nulle au point de vue de la mo- 

rale, nulle au point de vue de l'éduca- 

tion du corps, malsaine au point de vue 

du développement de l'énergie morale 

et du caractère, dangereuse au point de 

vue de ses tendances, ne pouvant for- 

mer que ce qu'elle forme : des déracinés 

et des déclassés. 

Et je le répète, par la faute de ces in- 

tellectuels idiots, par l'action néfaste des 

Juifs et des francs-maçons, la France est 

au plus bas, la France n'est plus îa 

France, car son âme est changée. 

Elle est déchirée par les partis, elle 

supprime le patriotisme, elle démolitson 

armée, elle traque ses missionnaires, 

elle renie son passé de gloire, elle pié- 

tine sur les vertus qui la faisaient grande 

et forte, elle élève mal ses enfants, elle 

pousse ses ouvriers à la révolte, elle est 

incapable de coloniser, elle ne produit 

plus que des trembleurs et des fonction- 

naires, elle étouffe toute idée généreuse 

pour apothéoser les traîtres et les infâ- 

mes ; cnez elle, plus de caractères, plus 

d'entrain, plus d'indépendance ! 

j'ai le cœur serré en le disant mais je 

suis bien forcé de le dire : La France 

meurt ! 

Lieutenant-colonel BOUTIÉ. 






que pour avoir constamment poussé à 





C'est don aux peuples qui se refusent à 

assister les bras croisés à l'égorgement 




pas. 

.bai, dans ce but, émis dans l'Intransi- 

geant, dont je suis le directeur politique, 


d'innombrables encouragements. Il s'agit 

de la formation d'une sorte de comité eu- 

ropéen ou plus exactement universel, com- 

posé des principaux écrivains de la presse 


dents de tous les groupes constitués en 


Kniger vient plaider parmi nous. 

Une fois votre consentement acquis, 


réunirions tous dans une ville de l'Europe 

centrale et là nous aviserions aux moyens 

d'organiser dans tous les pays une sous- 

cription dont le produit considérable ser- 

virait à aider effectivement les combattants 

boers au triomphe de leur indépendance. 

Si vous voulez bien, Monsieur et honoré 

confrère, consentir à faire partie de cette 

ligue de la Justice et de la Liberté, je vous 

serais on ne peut plus reconnaissant d'a- 

dresser tout d'à! ord aux bureaux de 

l'Intransigeant, 1V4, rue Montmartre, a 

Paris, votre sympathique adhésion. 

Nous vous avertirons ensuite de l'époque 

et du lieu ou se tiendraient nos réunions, 

d'où peut sortir le salut des deux républi- 

ques sud africaines. . 

Agréez, Monsieur et honoré confrère, 

l'expression de mes meilleurs sentiments. 

. Henri ROCHEFORT. 

Séparés de M. Henri Rochefort par 

un-monde d'idées et de croyances, nous 

n'en saluons pas avec moins d empres- 

sement le généreux projet qu il nous 

soumet. Et nous adressons à notre illus- 

tre confrère notre sympathique adhé- 

sion. 

la droite pour que l'interpellation ne fût 

pas renvoyée aux calendes grecques et 

Fût inscrite à l'ordre du jour de lundi. 

Je suis de ceux qui, en celle circons- 

tance, ont voté avec les socialisées et les 

radicaux, car, comme eux, quoique dans < 

une pensée contraire, je suis l'acharné 

partisan de la lumière ét de la clarté. 

Or, je ne voyais pas quel intérêt il 

pouvait y avoir à retarder indéfiniment 

une discussion au Parlement qui n'esl, 

après tout, et ainsi qu'on l'a dit excel- 

lemment, que le prologue et le prolo- 

gue naturel, nécessaire, du débat sus- 

cité par la loi sur les associations. 

C'était reculer pour mieux sauter. 

D'autant que rien n'empêchait le pre- 

mier orateur venu, la loi sur les associa- 

tions étant à l'ordre du jour de lundi, de 

porter à la tribune la question connexe 

de la lettre pontificale. 

La lettre du Pape et la loi sur les asso- 

ciations ne font qu'une seule et même 

question. 

Pourquoi ne pas les régler ensemble ? 

Oh ! jje sais bien que l'interpellation 

spéciale à l'occasion de la lettre pontifi- 

cale, peut et doit amener la solution 

d'une autre question : celle du droit qu'à 

le Saint-Père d'intervenir dans les affai- 

ras intérieures de la France. 

La démarche du Saint-Père n'a rien 

de comminatoire. 

Elle ne signifie pas que, si le gouver- 

nement et le Parlement passent outre 

en spoliant et en détruisant les congré- 

gations religieuses, à la sympathie tant 

de fois témoignée pour la République 

succédera l'antipathie; et â la paix, la 

guerre. 

Le Pape a parlé en ami, en suppliant. 

Il serait excessif, inouï, de lui en faire 

un crime. 

La parole du Pape n'a point pour 

sanction une flotte, une armée. 

C'est une action purement morale, et 

cette action morale doit pouvoir s'exer- 

cer librement. 

Mais, même réduite à sa protestation 

platonique, la parole du Pape gêne et 

irrite les sectaires qui détiennentjle pou- 

voir. 

Ils ne supporteront pas qu'elle puisse 

avoir un echo dans la France catho- 

lique. 

Et quelque ordre du- jour f grossier, 

insolent", ne laissera peut-être d'an tre 

ressource au Pape que de rappeler le 

nonce apostolique. 

Ce sera la rupture des rapports entre 

Rome et la République. 

Cette rupture, nous la prévoyions de- 

puis longtemps, et si le cabinet Waldeek 

reste au gouvernement, elle est inévi- 

table. 

Les socialistes ne s'en cachent pas, 

d'ailleurs. 

La loi sur les Associations, la Lan- 

terne, organe du ministre Millerand, 

le déclare franchement, n'est que la pré- 

face de l'abolition du Concordat. - 

On veut d'abord réduire le clergé à 

l'impuissance absolue, à la misère noire. 

Et quand il ne pourra plus ni parler, 

ni écrire, ni acheter un morceau de 

pain, on proclamera le séparation de 

l'Eglise et de l'Etat; C'est à dire, plus de 

Concordat, plus de budget des cultes, plus 

Lliilmculioii ài Pape 

(Par dépêche) 

On a vu que les socialistes ont demandé 

à interpeller le gouvernement sur 1 im- 

mixtion du l'ape dans les affaires inté- 

rieures de la Franco. 

1 e gouvernement n a pas caché 1 ennui 

que lui causait cette initiative de ses 

amis. , ,. , . . 

Ll il a fallu l'intervention des votes de 

rien pour le prêtre que le droit de cre- 

ver de faim. 

Ecoutez plutôt ce que dit M. Yivi ani , | 

l'intermédiaire de Millerand : 

«Mais la fin de tout cela viendra après 

la mort du Concordat, ce contrat de du- 

perie séculaire ; et comme précisément 

on a toujours réclamé, antérieurement à 

cette dénonciation, une loi sur les asso- 

ciations, on va être servi à souhait. La 

loi vient. A QUAND LE RESTE 1 ?» 

Ainsi, la loi sur les associations c'est 

le commencement. 

La séparation de l'Eglise et de l'Etat 

C'est LE RESTE. 

Tout cela, je le reconnais, n'est pas 

sans inquiéter vivement le gouverne- 

ment. 

Car enfin il peut y avoir à la Chambre 

des républicains sincères qui se refu- 

sent à aller aussi loin. 

Lui-même ne pensait pas, quand au 

début il ajoutait cette question redouta- 

ble de la loi sur les associations, qu'elle 

lui éclaterait dans les doigts comme une 

cartouche de dynamite imprudemment 

maniée. 

11 s'en servait en guise d'appât, tout 

en espérant bien n'en point livrer la 

proie et n'en donner que l'ombre. 

Mais il y a des engins avec lesquels il 

ne faut pas jouer, si l'on veut ne pas 

risquer d être estropié. 

La loi sur les associations est du 

nombre. 

Aussi, je ne saurais blâmer M. Wal- 

deck-Rousseau d'avoir essayé d'esquiver 

d'abord l'interpellation au sujet de la 

lettre pontificale. 

Là, pas moyen de s'en tirer par des 

phrases et des'escobarderies. 

Un ordre du jour précis et auquel il 

sera obligé de se rallier va le mettre en 

danger d une rupture diplomatique avec 

le Vatican. 

C'est triste ; mais il était temps d en 

finir, avec des équivoques indignes, avec 

des mensonges accumulés. 

Paul do CASSVGNAC 

tendues qu'elle a fait naître au Transvaal. en i 

Chine et ailleurs. Les journaux ministériels qui 

prétendent monopoliser la politique extérieure 

de. la France, observent un silence trop inté- 

ressé pour que nous ne jugions pas utile de le 

roiupri . Nos explications seront nettes et pré- 

cises : ; 

Un seul homme a fait tout le mal. tant par 

son inexpérience des affaires, que par l'unique 

préoccupation de ses intérêts personnels. 

Cet homme, est M. Delcassé. 

M. Uanotaux s'était convaincu que plusieurs 

questions et surtout celles d'Egypte et du Trans- 

vaal feraient bientôt surgir des incidents gra- 

ves que pourrait seule résoudre une entente 

continentale imposant son veto au gouverne- 

ment britannique. Avec habileté, M. Uanotaux 

ouvrit des négociations avec l'Allemagne ; la 

question de Delagoa-Hay en était l'objet et une 

entjfcâte étroite, dirigée contre la politique an- 

glaise, devait en être le résultat. 

.M. Uanotaux eut de fréquentes conférences 

avec le prince de Munster. Un échange de no- 

ie-, eut lieu entre les deux gouvernements et 

l'acceptation déQnitive do l'Allemagne arriva 

enfin au quai d'Orsay. 

Le but de M. Uanotaux était atteint. L'An- 

gleterre so verrait obligée de résoudre la ques- 

tion d'Egypte devant les tribunaux européens, 

car la mission Marchand n'avait pas d'autre 

aboutissement et de renoncer à ses projets 

d'annexion du Transvaal déjà connus. 

L'acceptation définitive do l'Allemagne était 

parvenue au quai d'Orsay le 19 juin 189S Le 15 

juin, le cabinet Méline était démissionnaire, et 

M. Ilanolaux, à qui le président du conseil 

avait annoncé depuis plusieurs jours son in- 

tention do se retirer, remit à son successeur le 

soin de signer le traité. 

C'est ici que les faits se précipitent. Le cabi- 

net Brisson constitué. M. Delcassé prit le por- 

tefeuille des all'aifes étrangères. Le prince de 

Munster vint le voir le lendemain et lui de- 

manda si les conversations qu'il avait eues 

avec M. Hanotaux auraient une suite avec son 

successeur dont il serait heureux de connaître 

les intentions. 

M. Delcassé, qui était parfaitement au courant 

des pourparlers, répondit néanmoins à l'am- 

bassadeur d'Allemagne qu'il ignorait complète- 

ment ce dont il l'entretenait, qu'il n'était pas 

un courant de cette affaire et qu'il ne pouvait 

lui fournir aucune réponse favorable. 

Stupéfait, on le serait à moins, le prince de 

Munster télégraphia à Berlin le résultat de son 

entrevue avec le nouveau ministre des affaires 

étrangères français. La réponse ne se fit pas 

attendre. Le lendemain même, le représentant 

do l'empereur demandait au gouvernement sa 

décision définitive. 

Le cabinet dut examiner la question en con- 

seil des ministres. Le président de la Républi- 

ques* d'ailleurs, avait èto mis au courant; mais 

personne n'a oublié que le cabinet Frisson ne 

s'était constitué que pour servir (' « Affaire » et . 

pour faire la revision. M. Delcassé, lui-même, 

encore ébloui de sa fortune imprévue, ne pen- 

sait qu'à écarter toute polémique de presse, 

toute complication inutile. 11 insista au conseil 

dans co sens, et, sur ses indications, nos mi- 

i nistres décidèrent alors que la meilleure ré- 

! ponse aux avances allemandes était encore de 

n'en pas -aire. 

Lo silence même en politique est une opi- 

nion. On ie comprit à Berlin. Guillaume. *II. 

est-il besoin de le dire, lut outré d'un pareil 

procédé et n'eut garde dc l'oublier. 

dépendant, le Foreign Office avait été soi- 

gneusement informé de ce qui se passait. Qui 

le pre.int charitablement de ce qui se tramait 

.contré l'Angleterre ? Mieux que personne M. 

Delcassé pourrait peut-être nous le dire. 

L'Angleterre ainsi avertie fit d'habiles avan- 

ces au 'gouvernement allemand, et l'empereur, 

libre de tout engagement, accepta les o'Tres qui 

lui étaient faites et conclut l'entente anglo-alle- 

mande qui, quoi qu'on dise, s'est encore forti- 

fiée ces temps derniers. 

Tout était fini. La France restait désarmée. 

Fashoila serait une honte, l'invasion du Trans- 

vaal un crime. 

M. Delcassé ne peut dire pour sa défense 

qu'il ignorait les pourparlers en question. 

En effet, l'entrevue de M. Delcassé et de M. 

.Hanotaux pour la remise du portefeuille eut 

lieu au quai d'Orsay dans le cabinet du minis- 

tre. Les deux fauteuils qui servent d'ordinaire 

aux visiteurs étaient occupés l'un par M. Del- 

eas'sf, le coude appuyé sur le bureau, l'autre 

par M. ilanolaux qui faisait lace à son inter- 

! locuteur. Le fauteuil ministériel était resté 

vide. 

I M, Uanotaux mit son successeur au courant 

du service et lui lit présenter le dossier des 

négociations franco-allemandes. Cette présen- 

tation lui fut faite par M. Soulange-Bodin, qui 

so tenait debout derrière le bureau ministériel 

et pour qui M. Delcassé a eu depuis cette épo- 

quo lès pins grands égards. 

| Aussit H M. Uanotaux sorti, M. Delcassé dé- 

1 Clara qu'il ne voulait plus qu'on lui parfit ja- 

mais de cette affaire. 

i-Jous un régime d'honnêtes gens, l'homme 

de Bashoda aurait été mis en accusation.' 

; Sous la République, il est glorifié. 

Régime de coquins et de traîtres ! 

quitter l'Indo-Chine. Plus M. Decrais le 

rappelle, moins il part. 

11 n'est donc pas étonnant que l'anarchie 

règne dans les bureaux de ce politicien né- 

faste. M. Decrais et ses familiers sont, 

paraît-il, trop absorbés par la « défense 

républicaine » pour s'occuper de ce qui 

se passe dans les colonies. Il y a deux 

mois et demi que mourait au Congo 

M. Pinel, administrateur à Gribingui. 

Etant donnée la dislance qui sépare ce 

poste de Brazzaville, le décès de M. Pinel 

aurait dû être Jtrès facilement télégraphié 

à la fin de novembre et la triste nouvelle 

annoncée, suivant les usages et les conve- 

nances, à la famille avant d'être commu- 

niquée à la presse. 

Les choses ne se sont point passées ainsi. 

C'est un voyageur qui, ayant appris au 

Congo la mort de M. Pinel et revenant en 

France, s'est chargé de ce soin. La fa- 

mille était avisée en même temps par une 

lettre de Mgr Augouard, informé lui-même 

par son vicaire général de Brazzaville ; ce 

qui prouve que les religieux ne sont pas 

inutiles même sous ce rapport inattendu, 

puisqu'ils savent ce que semble ignorer le 

gouvernement. 

Ou M. Decrais et ses bureaux cachent 

aux familles les plus directement intéres- 

sées les dépèches qu'ils reçoivent et mon- 

trent ainsi un injurieux mépris des fonc- 

tionnaires coloniaux, ou ils ne sont pas 

informés de ce que tout le monde sait dans 

les colonies, et ils prouvent une profonde 

incapacité. Comme il n'y a pas d'autre hy- 

pothèse, ils doivent forcément choisir en- 

tre ces alternatives également désagréa- 

bles. 

Plusieurs journaux, d'autre part, récla- 

ment avec insistance des nouvelles de M. 

Gentil, le célèbre explorateur, actuelle- 

ment commissaire général au Chiari. Le 

bruit court, en effet, que M. Gentil, ter- 

rassé par la fatigue et les privations, est 

tombé gravement malade, éventualité d'au- 

tant, plus probable que M. Decrais a com- 

plètement négligé de le secourir et tout à 

fait oublié de le ravitailler. Il parait que . 

M. Gentil et ses compagnons ont manqué 

même de quinine, le remède élémentaire 

et indispensable contre les fièvres des ré- 

gions tropicales. S'il survenait une catas- 

trophe, la responsabilité de l'honorable 

Decrais serait aussi lourde que les fautes 

qu'il accumule. 

Le, ministre des colonies a fait publier 

une note officieuse déclarant qu'il ne sa- 

vait rien : c'est sa formule habituelle. M. 

Decrais ne sait jamais rien, surtout de ce 

qui le gène. Ignorance cette fois invrai- 

semblable ; l'Echo de Paris affirme en 

effet que. dimanche matin, Mme Gentil a 

été informée par ie Pavillon de Flore de la 

maladie grave de son mari. Notre con- 

frère trouve, non sans motif, bizarre que 

M. Decrais « prétende être seul à ignorer 

officiellement ce que savent ceux qui sont 

rentrés en France, au sujet de la maladie 

du vainqueur de Rabah. » L'Eclair ajoute 

que la note est contraire à la vérité « at- 

tendu que l'administration des colonies a 

reçu deux cables successifs qui l'ont mis 

' au courant. » 

Si M. Decrais ignore ce que tout le 

monde connaît, il fait preuve de l'incapa- 

cité la plus noire ; si, sachant, il déclare 

ne pas savoir, il commet un gros men- 

songe ; à moins qu'il ne unisse par le men- 

songe après avoir commencé par l'incapa- 

cité, ce qui compléterait la silhouette du 

personnage. 

PARIS 

-*>• 

L'ŒUVIIE DE H. DELCASSÉ 

Graves révélations 

La Presse publie les graves révélations 

suivantes, sur la conduite criminelle de M. 

Déli assé, dans les allait es d'Egypte et du 

Transvaal : 

il serait, temps de mettre un terme aux ra- 

contars n iâtes a la nouvelle politique de l'en» 

pereur d Allomagna et aux complications inat- 

LE POBT DE LA SOUTANE 

M.l'abbé Gayraud devait poser une ques- 

tion . u ministre de l'intérieur et des cul- 

tes sur les mesures qu'il compte prendre à 

l'i'otu'd des récents arrêtés municipaux in- 

terdisant le port de la soutane. 

Un membre du gouvernement, à qui Je 

député de Brest avait manifesté son désir 

de provoquer sur ce point des explications 

catégoriques, lui a fait observer que les 

arrêtés, tout en présentant des caractères 

de légalité, demeuraient privés de toute 

sanction et étaient destinés à rester lettre 

morte. 

Les ecclésiastiques, contre lesquels pro- 

cès-verbaux auraient été dressés pour con- 

tra vention aux arrêtés en question, n'ont 

donc même point à se présenter devant le 

tribunal de simple police. 

Nous contestons les caractères de léga- 

lité des arrêtés; mais il nous plait de voir 

le gouvernement résolu à ne pas les rame- 

ner à exécution. 

Que les catholiques se serrent les coudes 

et fassent front hardiment, et ils verront 

d'autres reculades parmi les sectaires. 

Le Préposé aus Colonies 

M. Decrais est un ministre des colonies 

comme on n'en avait pas vu encore, et 

comme il faut espérer qu'on n'en verra 

plus après lui. Le rôle piteux qu'il a joué 

pendant l'interpellation récente ou M. Vi- 

gne insultait les ofliciers et les fonction- 

naires du département colonial donnait la 

mesure d'une incapacité qui n'exclut pas 

la canaille rie : le capitaine Pallier, mort 

de la fièvre jaune au Sénégal parce 

son retour en France aurait gêné 

macpjnations ministérielles, en fut 1 

des victimes. 

M. Decrais n'a même pas la qualité 

bit utile des gens qui posent pour la 

gne : l'autorité, M. Don mer se ni 

depuis longtemps des ordres qu'il re ;o 

ce que 

}aé les 

it l'une 

ilité hn- 

lapoi- moque 

e oit de 

Le peintre Lauth et l'abbé Mugnier. — 

llfl. Caillaux et la statistique des con- 

grégations. — Les richesses des mé- 

thodistes anglais. — La politique de 

Wf. Waldeek Rousseau. — Le débat 

de lundi. 


Au milieu des amertumes de la politique, 

quelques visions d'art viennent heureuse- 

ment nous rafraîchir l'àme et nous arra- 

cher aux cruelles p; éoccupations que nous 

suggère notre déchéance. Au moment où 

j'allais entrer aujourd'hui au Palais-Bour- 

bon, un ami m'aborde et m'entraîne vers 

le cercle Volnay. il paraît qu'un nouveau 

peintre vient d'émerger et de se signaler 

par une œuvre hors ligne. Je me laisse 

conduire et j'arrive au cercle ; mon com- 

pagnon me met en présen:e d'un portrait 

de l'abbé Mugnier, signé Lauth. Le mo- 

dèle m'est Dieu connu. 

L'abbé Mugnier est l'ami de l'auteur de 

Là Bas. C'est, à lui que Huystnans dut la 

révélation du « soleil intelligible » qui 

éclaire les hommes. C'est l'abbé Mugnier 

qui achemina Huystnans vers cette abbaye 

cistercienne où les conversations et la 

belle humeur d'un porcher initièrent ré- 

minent écrivain aux arcanes d'un monde 

dont il ne soupçonnait pas les joies. 

Mon ami ne m'a pas trompé sur le talent 

de Lauth. Le jeune peintre traduit toutes 

les finesses de la phisionnomie de l'abbé 

Mugnier avec une maestria qu'envieraient 

les plus grands artistes. Lauth renoue la 

chaîne de ces grands peintres de portraits 

dont les rangs commençaient à. s'éclairer. 

A coté de Y abbé Mugnier, une femme en 

costume sombre, au teint mat, frappe les 

regards, autant parla précision des traits 

que par le flou jorgionesque de l'interpré- 

tation. 

Mais, rentrons à la Chambre. Nous 

voici replongés dans la ténébreuse caverne 

ou la gorgone de la guerre civile souftle 

ses tempêtes. Dans les groupes d'où le 

raisonnement n'est pas encore banni, j'en- 

tends quelques républicains qui ne peuvent 

s'empêcher de stigmatiser la légèreté cri- 

minelle ave- laquelle les agents de M. 

Caillaux ont dressé la Statistique des Con- 

grégations. Dans certains cas, la légèreté 

frise le mensonge et le dol. En voulez- 

vous un exemple frappant? L'Hôtel-Dieu 

est desservi par des religieuses hospitaliè- 

res qui n'ont d'autre couvent, d'autre 

cloître et d'autre noviciat que l'hôpital 

lui-même. Eh bien l ia partie de l'Hôte)., 

Dieu, où ces religieuses ont leur dortoir 

figure "fff l'actif des Comrrégations comme, 

une propriété monastique. M. Caillaux. 

pousse (« Cynisme jusqu'à évaluer la va- 

leur vénale 'de ce soi-disant domaine tno- 

n'aslique, à 1,005,000 francs. I/imposture et 

[{ fraude peuvent elles aller plus ioiu r 

Voilà des religieuses qui n'ont d'autre 

maison que l'immeuble môme de l'Etat et 

cet immeuble est compté comme une pro- 

priété des Augustines. Mais ce n'est pas là 

le seul exemple delà mauvaise foi de l'Ad- 

ministration. Tout le monde sait que les 

Chartreux lurent dépouillés de leurs biens 

par la Révolution et que le couvent qu'ils 

rKtTr A in rheui " e : \ ctuolle appartient à 

1 Etat. Le loyer annuel est de 1,203 francs 

Eh bien! que fait M. Caillaux? La valeur 

vénale de la Grande Chartreuse est éva- 

luée a 1,708,000 francs et cette somme en- 

tre dans le total des fabuleux onze, cent* 

millions dont se compose l'hypothétique 

fortune du clergé régulier. 

Même opération pour la Maison Mère 

des Frères de la rue Oudinot. L'immeuble 

a beau appartenir à la Ville de Paris M 

Caillaux estime sa valeur vénale à 18,010 000 

francs et l'inscrit à l'actif de la Congréga- 

tion de Saint-J.-B. de La Salle. 

Pour les Lazaristes, qui sont les locatai- 

res de l'ancien hôtel de Lorges, rue de 

Sèvres. M. Caillaux a procédé de même. 

2,9€0,0€0 francs, tel est le prix que le mi- 

nistre des finances attribue à cet immeu- 

ble et qu'il ajoute au total. Je pourrais 

allonger indéliniment cette nomenclature, 

mais trois ou quatre colonnes n'y suffi- 

raient pas. Comme vous le voyez, les onze 

cents millions forment un contingent my- 

thologique. Le ministre des finances qui 

l'a signé ne doit-il pas être cloué au pilori ? 

Dans une de mes dernières correspon- 

dances, je vous ai parlé de la Congré- 

gation des Méthodistes anglais. On m'af- 

firme aujourd'hui que cette Congrégation 

possède une fortune de près de' 800 mil- 

lions. A elle seule, elle est plus riche que 

toutes nos congrégations françaises réu- 

nies. C'est elle qui stipendie tous ces mis- 

sionnaires qui, dans le Limousin, en Bre- 

tagne, en Normandie, dans la Bresse, tâ- 

chent de déraciner des âmes ia foi natio- 

nale et de substituer chez les paysans le 

culte de la Grande-Bretagne au culte de la 

France. 

Encouragés par les préfets qui donnent 

aux maires l'ordre de mettre les salles des 

mairies à la disposition de ces Anglais, les 

agents de la richissime Congrégation de 

Mild May oppriment les malheureux la- 

boureurs et leur inculquent peu à peu le 

mépris de la Patrie française. Je ne con- 

nais qu'un pays qui ait résisté, jusqu'ici, à 

cette prédication anti-nationale ; C'est la 

ville de Cancale. 11 y a dix ans, quand les 

méthodistes voulurent installer une salle 

de conférences à Cancale, les braves ma- 

rins les chassèrent à coups de pierre. Mal- 

heureusement, le patriotisme de la vail- 

lante population cancalaise ne gouverne 

pas chez nous tous les cœurs. L'athéisme 

a, dans beaucoup de villages, amoindri le 

sentiment français. Que fait le cabinet 

Dreyfus en présence de cette propagande 

anglaise? Ainsi que je vous le disais l'au- 

tre jour, il exonère de toute taxe l'agence 

méthodiste de la rue Roquepine. Pas un 

centime n'est demandé à cette Congréga- 

tion anglaise qui possède — je ne sau- 

rais trop le redire — une fortune de huit 

cents millions. 

Les ministériels sont préoccupés de la 

tournure que va prendre le débat de lundi 

prochain. La discussion peut être très 

grosse de conséquences. M. Waldeck- 

Rousseau court le danger de n'être sauvé 

que grâce au concours de la droite et du 

centre. Mais si les socialistes et les radi- 

caux se séparent de Waldeek, cette scis- 

sion n'exereera-t-elle pas quelque influence 

sur la .loi des associations? Parmi les 

membres du Centre l'opinion circule que 

la loi ne sera pas votée. Et pourquoi? de- 

mandons-nous à un député. 

Parce que — me répond celui-ci — Wal- 

deek n'en veut pas. Waldeek est l'homme 

des « façades ». Toute sa politique consiste 

à payer les gens en monnaie de singe. 

ll'a parlé des onze cents millions du 

clergé régulier avec d'autant plus de fra- 

cas qu'il est bien décidé à ne pas les four- 

nir. 'Waldeek n'est qu'un vulgaire bate- 

leur. Au surplus, lisez les articles que 

consacrent à la loi les scribes que AVal- 

deck reçoit dans son antichambre, cette 

bande déchante. Ce n'est pas tout. Relisez 

attentivement les dernières pages de 

Statistique deS congrégations ; en déî'al 

quant du total de onze cents millions l nL;.; 

biens occupés ; 2» les biens possédés pal 

des tiers; 3» les bie.is hypothéqués ; vous 

ne vous trouverez pas en face d'un total 

de plus de o00, X)n,00). 

Encore faul-ilajouterque de cés300,000,001; 

à peine le quart pourrait-il entrer dans la 


par exemple le collège Stanislas, évalue 

i 0,500,000, et supposons que cette propriété 

, soit confisquée. Est-ce que les 3,000,000 de- 

viendraient disponibles? Le collège Sta- 

• nislas se transformerait, en lycée et les 


t lendemain de la spoliation que la veille. 

; De même pour les Ecoles des Frères. 

'; On ne saurait imaginer rien de plus 

t incohérent que le tableau dressé par les 

i agents de M. Caillaux. Le projet de loi sur 

s les associations n'est sensé viser que les 

. groupes de citoyens qui vivent en com- 

1 mun. A quel titre, alors, le ministre des 

s finances a-t-il inscrit dans son tableau les 

s « dotations catholiques irlandaises » et les 

- « dotations catholiques écossaises » ? Une 


Au moment ou je termine cette lettre, on 

nie dit que M. Sembat a vu M. Waldeek? 

s Rousseau, et que les deux augures ont 

e résolu de « capitonner » l'interpellation. 

e MM. de Ramel et Denys Gochin prendront 

e la parole. 

MÉNA.LQUE, 

BHLLETIH KiîTÉOROLOGiQUE 

Du 12 janvier. 

Le baromètre monte de iV»m à Perpignan ot à 

Alger i,o minimum qui se trouvait, hier, i 

l'entrée de la Manche s'est dirigé vers le nord. 

Les fortes pressions s'étendent sur le sud-est 

do l'Europe. u a recueilli 1 millimètre d eau 

j au l'uy-de-Uome, 3 à Perpignan et a Bordeaux. 

I StatioBB. iBar.i th. lÈlut du Gieli Min ,Max 

Stations. 


Puy de-D. 

Pic-du-M. 

Perpig. .. 

Bordeaux 

09.3 

71.0 

70.0 

OU. 3 

ou. s 

s.o 

-1 

- 5.8 

10.9 

6.8 

Calme couv. 

S. O. K.t.f. 0. 

O. E. f. beau' 

Calme couv. 

E. t. f. couv. 

Min Max 

4 9 

—2 0 

—11 —6 

o 9 

4 12 


e de précaution, 

où dans les bu- 

? RÂfc!CE ET RUSSIE 

Paris, 1! janvier. 

La Liberté publie, dans soi numéro de 

e soir samedi, une lettre qi'elie dit lui 

:enir de Saint-Pétersbourg, e do#t voici 

es passages les plus saillants: 

Grâce aux déclarations eatôgorques du No- 

ioie Vremia cl du Svicl et à la campagne 

nenée avec vigueur par une graide partie de 

a presse française contre les projets du géné- 

:al André, le cabinet Waldec:-Rousseau a 

lompris qu'il faisait fausse raite, et qu'en 

;oii;promcttant l'alliance franco-'usse, il s'ex- 

)osait à une chute prochaine. 

Il est donc devenu subitement aussi aima- 

>le qu'il se monirait. il y a quelcues semaines, 

lésagréable et cassant. Il offre de' faire, en 

-Tance, le nouvel emprunt russe repoussé ré- 

icmmcnt avec aigreur par M. Ctillaux. 

On a promis aussi au gouvermment du Tsar 

jue le général André se tiendra tranquille et 

ie touchera plus à l'armée, du noms pendant 

m certain temps. 

Da son cùté, le ministre russea invité — on 

ait ce que cela veut dire — les directeurs du 

Vovoie Vremia et du Sviet à ;esser immé- 

ïialement leur campagne et à s'abstenir dé- 

ormais de toute attaque cohtre le ministre de 

i guerre français. 


Le Journal du IV ariondissement 

tous communique la note uivante, qu'il 

lent de publier : 

M" Labori a déclaré, tout rcemment, pos- 

éder une pièce suflisamment g-ave pour pro- 

voquer fa chute du cabinet. 

N'à-t-rl pas ajouté que cette péee consiste en 

ne lettre à lui adressée par M Waldeek, pré- 

vient du conseil, .pendant le irocès de Ren- 

.es, lui promettant, i'aoquittcmmt de Dreyfus 

,'il consentait à renoncer a. la proie devant le 

onseil de guerre ? 

Ne eroït-il pas de son devoii do la publier 

.fin de renverser un ministér, si fatal aux 

. terêts primordiaux du pays ï 

Kous espérons qu'il ne laillra pas à ce de- 

oir ! 

Nous sommes moins optinistes et nous 

l'espérons point, dit la Gazeie de France, 

set élan de M° Labori. 11 mmacera, voilà 

ont i 

LI HHIIOL yaor^ns i mm 

Pars. 12 janvier. 

Une lettre adressée de Lomres au Malin 

«conte la singulière histoire qie voici ; 

« 11 y a deux ans. le major Aimed-Bey, aide 

le camp particulier du sultan, fils de Namik 

?acha, qui fut président du conseil d'Etat et 

Ministre de la guerre de Turque, s'enfuit -de 

.'.onstanlinople en compagnie ('un de ses ca- 

nar.i des, l'adjudant major lîuny Bey, égale- 

nu ni aide do camp do Sa Majssté et* fils du 

[éaérai Ibrahim Pacha. 

» Les deux lugitifs gagneras Paris, où ils 

.nslallèrent, rue ftéaumur. un :afé-restaurant. 

?endant quinze, ans et demi il: menèrent plu- 

ièt une vie difficile. Il y a envron trois mois 

1s furent, informés, par l'amtxssade de Tur- 

quie, fpio le sultan était, prêt àpardonner leur 

fugue et qu'ils pouvaient, sans crainte ni in- 

Juiétude, rentrer à ConstantirDplc. A bout de 

essoure.es, dénués de tout, les deux hommes 

s'y décidèrent. Depuis lors ili ont complète- 

ment disparu. » 

L'INTERPELLATIOS SEiBâT 

Le 

rôle c 

clore 

jusqu 

siatto 

ment; 

Mai 

si on ci 

ainsi 

ron.c? 

fltte'h 

blicai 

Ces 

flra à 

piétei 

qu'il 1 

social 

Paris' 12 janvier. 

iècle dit qu'il se jouirait que le 

l'ordre du jour ou tiré destiné à 

'interpellation Semtet fut renvoyé 

u vote final de la loi sur les asso- 

; dont il formerait alors le coin- 

ré et le complément 

avait été fermé par mesure de précaution. 

A 10 h. t'2, au moment où dans les bu- 

reaux de l'administration qui donnent sur 

la rué Porte-Dijeaux et qui sont stué^ a 

gauche, se t: ouvaienl rassemblés MM. de 

Moulins, caissier ; Duhamel, l'ouquin frè- 

res, employés, et un visiteur M. Adolphe 

Claverie, le grand compteur, placé dans un 

angle de la pièce, lit soudain explosion 

avec un bruit terrible. 

Une poussée d'air et de gaz formidable 

se produisit qui fit voler eu éclats toutes 

les vitt'is, non seulement de l'immeuble, 

mais encore des maisons voisines. Le pla- 

fond creva et tomba par morceaux sur des 

personnes présentes-, en même temps elles 

furent environnées de flammes de toutes 

parts. 

Cherchant à se préserver, les mains de- 

vant le visage, les malheureux se précipi- 

tèrent vers les issues en poussant des cris 

de douleur et d'effroi. 

Au bruit de l'explosion, qui avait été en- 

tendue de l'Intendance et même de la 

Bourse, des gens affolés accouraient de 

toutes parts. Un employé des téléphones 

M. Albert Mercadet, qui éiait occupé à 

faire des réparations sur le toit d'une mai- 

son de la place Puypaulin. descendit im- 

médiatement, pénétra dans les bureaux et, 

armé d'un marteau, aplatit les conduits 

d'où fusait le gaz en feu. 

Grâce au dévouement de ce courageux 

ouvrier, un nouvel incendie a pu être 

évité. 

Lès pompiers prévenus arrivèrent sur 

les lieux avec une pompe, à. vapeur, des 

pompes à bras et des échelles de sauve- 

tage. Un service d'ordre fut organisé en- 

tre les rues Guillaume-Broehon et Degras- 

sip pour maintenir la foule des curieux 

qu'avait attirés la nouvelle de l'accident, 

j C'est un véritable miracle, qu'à cette 

i heure de la journée, il n'y eût pas plus de 

passanlsdans la. rue ou de voitures. 

On se demande quel malheur on aurait 

pu alors avoir à enregistrer. 

L'état des lieux 

L'aspect du théâtre de l'explosion est la- 

mentable. 

Dans l'immeuble, il ne subsiste plus une 

seule vitre. Partout ce ne sont que portes 

défoncées, meubles gisant à terre ; les 

plafonds ne tiennent plus que par un mi- 


Dans l'atelier de composition, une partie 

des caractères renversés par l'explosion 


Outre, les dégâts matériels qui sont con- 

sidérables, il y a de nombreux blessés. 

Les biessés 

Les blessés sont au nombre de 10. 

MM. de Moulins, caissier, sérieusement 

blessé à la tète ; 

Lamothe. metteur en pages ; Maurice 

Anouilh, Fortuné Bernard, typographes, 

blessures et brûlures au visage et aux 

mains ; 

Adolphe Claverie, 17 ans, brûlures à la 

tète ; 

Jean Lêglise, 42 ans, qui a dû être trans- 

porté à l'hôpital ; 

Les deux frères Bouquin, employés au 

Noucel liste, qui travaillaient dans leur 

bureau au moment de l'explosion; 

M. Duhamel, qui est également blessé 

par des é luis de vitre ; 



sion : 

Enfin, M. Georges Frômontèze, 10 ans, 

demeurant rue de Tresses, qui a reçu une 


Des blessés, après avoir reçu des soins à 

la pharmacie Servantie, ont été transpor- 

tés les uns à leur domicile, les attires à 

l'hôpital Saint-André. Aucun d'eux n'est 

en danger de mort 

On dit, cependant, que l'état de M. de 


daise manifeste sa svmpathie pour tes Boers. 

du sait que le Om Land a été supprime par 

les autorités militaires. La page des annonces, 

seulement, a paru co malin ; maigre cela, la 

foule, s'arràehail les numéros pour protester 

contre la suppression des organes airikau- 


Les autorités anglaises do Capetown sem- 


nie par les envahisseurs boers. Elles ont mené 

les travaux de défense avec, une telle activUe 

quo les retranchements autour de la ville sont 

terminés. Deux canons de marino ont ele mis 

en position sur les hauteurs qui commandent 

les approches de la ville. D'autres canons vont, 

être posés "Sur plusieurs positions stratégiques 

au nord de Capetown. Les 6 pupes seront loui- 

nies par la marino et par l'artillerie du cap. 

La garde civique sera chargée de la gardo in- 

térieure. . 


Une dépêche do Crnddock. en date, d'hier, de 

source anglaise, porte que les Anglais, chargés 

d'arrêterTinvasion de la colonie boer ont une 

forte garnison a (iraai'-llcinet ot occupent Be- 

thesda. deuxième station du chemin do fer au 

nord de ('raaf-fieinot. 

Un détachement evehste surveille a Piquet- 

berg l'arrivée des Boers de la colonie do 

l'ouest du Oap Oit mande que lo gênerai lira 

hanta convoqué pour lundi, tous les maires de 

la Péninsule du ( :ap pour discuter les meilleurs 

moyens d'aider au recrutement des troupes 

pour (a doreuse de la eoronie. 

Un télégramme laconique du Gap au StaM 

dard annonce qu'un petit détachement a cte 

surt ris à Ileilbron le (i janvier. Une dépêche 

de "Maseru, 11 janvier, porte que les eclaireurs 

an-'lais et les Boers sont en contact dans le» 

district de Ladvbrand. D'après une dépêche de 


anglais do Blœm fontoin n'ont pas pu passer a 

Brandl'ort toutes les routes étant barrées par 

les hommes de Steijn. " , ...-',„ 

Une dépêche de Pretoria au Central-News 

affirme que Louis Botha. dispose do huit mille 

hommes massés dans le massif de Magahes- 

bàrg. à l'est du Transvaal. Suivant un télé- 

gramme de. Durban, la colonne anglaise du co- 

lonel C.olville, épuisée de privations, aurait du 

se confiner à standerlbn où elle serait assié- 

gée par les Boers. 

Fussler quitte la légion ft cause d'une mala- 

die de poilrino. , „.,,. 

Les exemples, de dévouement de ce genre 

sont très' nombreux. Maigre leurs soullraiiees 

personnelles, les passagers onl compati large 

ment à des misères plus poignantes (. s 

ainsi que Mme Coraix. do Lyon, qui r vouait 

U'Omn avec son mari et son jeune, enfant de 

,-inu mois la petite Lattre, ayant vu soi ait. se, 

a r par (Hle'de IVmolion et de l'Insuffisance 

,1e la nouiriture fut obligée de donner au pau- 

vre Ai des biberon* d'eau chaude. Chacun 

cependant oubliait ses privations pour se préoc- 

cuper do feulant. Hier sur la P W. Çtacun 

entourait la mignon bobo qui souriait a ton. en 

affilant ses petits bras. Plus d'eau suer ••• I 

' usTsueuit-if iWMie.iqiiement lo bib ron re* 

pli d'Un la» bien chaud que Mme i^^-^' 

me du directeur de la compagnie, de ptmey. 

lui faisait doniv r. Chacun voulait I embrasser. 

i e.iel ajoute que ce emuro 

ment provisoire î 

On s'attend donc a ue 

traits. 

e chiffre est provisoire Corn- 

ue à de plus nominaux re- 

re- 

Andrè. fetu- 

de Ohimey. 

l'embrasser. 

Shanghaï, 12 janvier, 

f o Mercury, do Shanghaï, dit quo Li-Uung- 

oang (lé line rapidement ot quo sa mort est 

sa mort est 

lourne 

de l'intervention possible 

I, 

me 

st J 

ie 

leu 

la 

tio 

UV; 

-on 

ie renvoi ait liei ou non, la fa- 

ix débals subsiste et. permettra 

ses e; 

ra ulté 

JUS. 

er au gram débat sur les 

le caractèis et la portée 

.ement et ta najorité 'répu- 

ésolus ii lui tonner. 

Ideck-Roussiau qui répon- 

lation, s i rèiervaiït de com- 

ilications (Uns ie dis -ours 

ieurement sir la loi des as- 

sser 

is le 

rnem' 

réso! 

"aider 

Bellati 

Au Ssa.lsiâe-3Soïia.*ai>03i 


On continue de s'agiter autour de l'interpella- 

tion Sembat. Les ministériels prétendent qu'elle 

sera très courte et qu'elfe ne présentera qu un 

intérêt relatif. Il est certain que M. Sembat 

fera tout son possible pour justifier ces pronos- 

tics mais les adversaires du cabinet, cons- 

cients de rembarras dans lequel se trouve 

M Waldeck-tiousseau. entendent faire tout ce 

qui sera en leur pouvoir pour l'empêcher de se 

dérouer derrière uno équivoque, et pour l'obli- 

ger à prendre nettement position. 

On parle toujours do l'intervention possible 

de M. Ribot. .„,'.-, 

On assure aussi que. l'opposition a rédige un 

ordre du jour qui serait de nature à accroître 

singulièrement l'embarras du président du 

conseil. ; 

Les dispositions belliqueuses de l'opposition 

ne sont pas sans inquiéter grandement les 

ministériels, qui auraient songé à éviter ta 

bataille en proposant de reporter l'interpella- 

tion Sembat après le débat sur les associations, 

pour lui servir, disent-ils. de corollaire. 

C'est le conseil que donnait, ce matin, le 

Siècle, sous forme d'information. Quoi qu'il en 

soit, il faut s'attendre à ce qu'un des orateurs 

qui sont inscrits oppose l'interpellateur à sa 

propre thèse. On fait, en effet, observer ici que 

M. Sembat. qui s'élève si fort contre la lettre 

du Souverain-Pontife, au nom do l'indépen- 

dance nationale, est précisément ce même 

Sembat qui. au dernier congrès socialiste, pro- 

clama la vassalité des députés socialistes fran- 

çais envers le eomité international créé à 

Bruxelles et présidé par M. Vandervelde. 

C^SBIE AGRICOLE 

802 

Les dessous de la loi sur les boissons 

pu enlever 

minimum à 

imminente. Now . Yorkf 12 janvier.. 

Uno dépêche do Pékin au Xew-York-lleraiu 

annonce qu'il vient de se produire un Incident 

a "ause d'un acte trop précipité de ^ COW^. 

celui-ci mirait brusquement nolilio a ses 

collèaues dos grandes puissances, délibérant 

ôn commun, qu'il était chargé do signer a 

version allemande de la note collective avec o 

mot « irrévocable ». Oe mol transforme la noto 

conjointe en un ultimatum qui no permet aux 

(îliinois qu'une réponse nettement ullirmative 

ou nettement, négative. , 

Le correspondant du Herald demande que 

le gouvernement américain remplace M. Con- 

gé? par un diplomate moins intransigeant. 

Une dépêche de Pékin 12. dit que la cour a 

ordonné aux deux commissaires chinois, Ching 

et Li llung-Chang, do signer la note conjointe 

des représentants des puissances. 

Amiens. 12 janvier, 

Lo Nouvelliste de la Somme publio des ex- 

traits de lettres adressées à sa famille par un 

jeune homme qui l'ait partie du corps expédi- 

tionnaire de Chine. Nous en détachons d'inté- 

ressants passages. 11 écrit dc Tien-Tsin : 

« U n'y a guère de nuit sans qu'à quelques 

postes, dans Tien-Tsin ou aux alentours, il n'y 

ait quelque alerte. Dans notre bataillon, depuis 

le 5 septembre, des hommes ont disparu, la 

plupart étant de faction. Comment ont-ils été 

enlevés i On n'en sait rien. Pour l'un d'eux, on 

n'a vu que quelques traces de sang. Sans les 


rait, bien des surprises. 

» On a encore fusillé, avant-hier, six Boxers 

qu'on avait trouvés armés dans la ville. On 

leur a fait creuser leur fosse avant de les fu- 

siller. 

» A toutes les messes, les églises sont plei- 

nes de soldats français. Les catholiques alle- 

mands sont conduits en corps, sans armes, à 

une messe spéciale. A Saint-Louis, un aumô- 


je vois qu'il y a ici beaucoup d'Alsaciens et do 


sympathie que ces Allemands nous témoi- 

gnent. » 

Londres, 12 février. 

On télégraphie de Rome au Daily Express : 

« L'indemnité à réclamer par le Saint Siège 

au gouvernement chinois pour la destruction 

des missions catholiques, a été fixée à 20 mil- 

lions do P'anes. » 

Le Sauvetage de la (( Russie )) 

A m 1 8 I 

sur l 

le la 

> févrie 

Pars, 12 janvier. 

1 proposition des piéfels! la clôture 

liasse a été fixét au dimanche, 

r 1901. 

T .on 1res, 12 janvier. 

Le Daily Mail publie la dipéche suivante de 

Sew-Yorfc : 

« Un demi-million de persmnes sont, altern- 

es dc l'iniluenza dans la seilo ville de New- 

for k. Peau oup de cas ont ei uno issue fatale. 

ï»es hôpitaux sont insuffisails pour contenir 

.es victimes da l'épidémie it il a iallu orga- 

lïscr des hôpitaux supplémertaires. Les affaires 

ioufii-fHit énormément de cete situation. Parmi 

es commerçants, les pharnaciens seuls ne se 

Plaignent pas. Les théâtres tordent de l'argent, 

'juatre cents sergents de vils ont dû cesser le 

service. L'épidémie a envati presque tout le 

tays. 

« A Washington, un gran< nombre de séna- 

eurs et de représentants soit atteints. » 


De la Libre Parole : 

A son retour de Limoges où il plaidait diver- 

ses affairés pour Mlle Noualhier. M« Joseph 

Slénard a trouvé chez lui une lettre do M, le 

gênerai Florentin . gouverneur militaire de 

Paris. 

Celte lettre informait l'éminent avocat que la 

décision ministérielle du 85 décembre dernier 

l'autorisant à communiquer avec le comman- 

dant Cuignot était rapportée et cessait d'être 

valable à partir du 10 janvier. 

Le F.'. André, car nous ne ferons pas au gé- 

néral Florentin l'injure de le rendre responsa- 

ble de cette nouvelle vilenie, continue donc, a 

l'égard du commandant Cuignet, son système 

de mesquines el. odieuses vexations. 

No pouvant tirer vengeance des officiers du 

conseil d'enquête, c'est à l'avocat-conseil du 

commandant qu'il s'en prend aujourd'hui. 

FAIT 

S azy 

Pais, 12 janvier. 

La section du contentieux du conseil d'Etat 

examiné, cet après-midi, lerecours formé par 

'ex-commandant Esterhazy contre lo décret 

pii l'a mis en réforme le 31 août 1886. 

M« Sauve!, au nom de sonclient, a développé 

iivers moyens : Constitutim «régulière du 

:on.seil d'enquête, irrégulariè dans la' compo- 

sition du dossier, non signaure des pièces du 

jroeès-verbal des débats pu- les membres du 

-.•onseil d'enquête, refus deceiui-ci d'entendre 

A' Tézenas. qui avait refus) de se dessaisir 

l'une pièce. 

M« Nivard, avocat, du minslère de la guerre, 

*>mbat ces moyens. 

M. Arrivière, 'maître des Rquêtes, conclut au 

'ejet du recours. 

L'arrêt sera rendu vendreli prochain. 

Si le recours est admis, Islecha/.y devra pas- 

ser devant un nouveau con.eil d'enquête. 

YWMlftl 

Ai LOùWri 

Au « Nouvel liste & Bordeaux» 

Bordeaix, 12 janvier. 

Samedi matin, vers I i. i \2, un incendie 

l'est déclaré, fô, rue l'orte-Pijeaux, au 

ourmtl le NouveUisle, dans l'atelier de 

•dicherie situé au rez-dechaussée. 

Le journal était termiié et les clicheurs 

renamnt de partir, lorsqte deux tvpogra- 

Mtes qui étaient démenés dans l'atelier 

)hes 

le composition pour y ahever un travail 

iperoureiU soudain une spaisse fumée sor- 

«tnt de la cheherie ; ils tonnèrent aussitôt 

alarme. Les pompiers accoururent et 

wentot tout danger l'ut , être le dernier des malins, on finit un jour 

par se laisser prendre la main dans le sac. 

s Nous touchons ici à la courte carrière 

t politique de M. Marty qui se réveilla un 

c beau matin socialiste enragé. 

Cette carrière est donc, connue l'homme 

11 ondoyante et diverse, 

r Kegultèt'ement, en effet, l'ancien juge de 

c paix promettait son concours à n'importe 

n quel candidat et... lui tournait le dos ett- 

- suite. 

a On se rappelle encore lo discours (C»8 

it M. Marty avait la manie de pérorer SaBl 

3- cesse et à tout propos) qu'il tint le •>. avril 

8- l-OS a M. le marquis de Solnge;

^ part/r c/e 

-A. V _A.ISrT L LUMDI 14 JANVIER el jours suivants 

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/.a vente des objets annoncés ci-dessus aura lieu LUNDI 14 et MARDI 15 JANVIER 

dans le HALL intérieur 'de la place, Esquirol. 

ment, n'i ans, célibataire, boulevard Omer-Snr- 

raut ; Hélène Kages, «9 ans, épouse Ilortnla, 

Ornnd'liue. 94. 

NARBONME. — Jeux peu amusants. 

— Le nommé Charles Sent/,, dit Rroun- 

zino, âgé de "> ans, passait sur le boule- 

vard Gambelta lo.squ'il a reçu au front 

un coup de caillou qui lui a fait une pro- 

fonde blessure. 

Conduit à une pharmacie voisine, Renlz 

a reçu quelques soins. 

Trouvé. -—Cn porte-monnaie contenant une 

petito somme d'argent, par M. Cassan, pâtis- 

sier, rue Sully, L 

Ln France Prévoyante. — Versement des 

cotisations chez M. (iauhiac. trésorier. 27. rue 

Dupleis, aujourd'hui dimanche, de 10 heures 

é midi. 

En plus de la cotisation, les sociétaires au 

ront à payer lo nouveau droit annuel llxô é : 

0 l'r. 75 pour une pari, 1 franc pour deux parts, 

1 fr. 25 pour trois parts, .1 l'r, 50 pour quatre 

parts, 1 l'r, 75 pour cinq paris. 

Lyre Marboninaiss. — Programme des mor 

ronux qui seront exécutés aujourd'hui diman- 

che, il 2 heures, au kiosque (si lo tomps le per- 

met) : 

Pandores Narbonnais, ' allegro (Tivotlicr); 

Le V.id, fantaisie ( Massenet). .Si j'étais Roi,, 

mosaïque (Adam); Espana, valse (C. Chabricr). 

rès n'avait pas eu, lors de ses tournées et 

Rectorales, de pire ennemi que M. Marty. el 

Tel a été l'ancien juge de paix de Valdé- V 

ries. , produit d'une 

quête faite audinéV o.îert par les employés 

de la gare à leur chef, à l'occasion de sa 

mise a la retraite, a été versée à M. le re- 

ceveur municipal, pour l'asile des vieilles 

femmes. 

Vente d'épaves. — Le 21 janvier, à t! heures 

du soir, à Lisle-sur-'l'arn, sur l'île située à 

l'aval ii u barrage, il sera procédé, par le rece- 

veur des domaines, à la vente, aux enchères, 

de quinze mètres cubes environ do bois cn 

grume de diverses essences, épaves déposées 

par la crue du Tarn du 29 septembre dernier. 

Le prix sera payé comptant avec 5 0|0 en sus. 

Etat civil du 5 au II janvier. — Naiixmncès. 

— Léonio Henriette Moncér' s, fille de Edmond 

Jean Pierre, cultivateur, et dc Julie Marceline 

Tailleler. r, e du Mercat : Louise Combes, fille 

de .lean, cultivateur, et de Philippine Grayssa- 

gues, à Peyrias. 

Mariages. — .Tcan-Abel Buffet.J cultivateur à 

C. ail lac, ét Rosalie-Marceline ('.allié, sans qro- 

fession. à Gaillac : Henri-Edouard Castille. jar- 

dinier à Gaillac. ct Kmélie Blazy. à Br MIS -Sé- 

vérin-Ferdinand Cariven. coilTeûr à Gaillac. et 

Antoinetto-K.rnestine-Mariuierite l'ai re. sans 

profession, à Gaillac ; Alexandre Siméon Bous- 

guet, cordon nier à Cordes, et Germaine Cor- 

dier. à Gaillac: Paul Calvaire, à Graulhet, et 

Lucie Cariven. à Gaillac. 

Dec '-s : Louise Joséphine Gabrielle Vignial. 

épouse Delbreil.75 ans, rue des Fréres-ltelga ; 

Mario Pose Gauhert. épouse l'celi, 71 ans, rue 

Saint-Martin ; Marie Louise Granier. 8 mois, 

cul de sac de Graves; Jean Bapiiste Perix, 81 

ans, cultivateur, rue de la Courtade. 

cipal d'avoir pris la chose an moment 0»- 

porlun. ' 

Et maintenant à quand le pont? 

ROUFFIAC — Accident. — Deux Es- 

pagnols étaient occupés à. extraire de la 

pierre d'une carrière située sur les bords 

de la route nationale. 

Soudain, une mine a fait explosion elles 

deux ouvriers atteints par les éclats de 

pierre ont été blessés, l'un à la tété, l'au- 

tre auxebr'as.et aux mains. L'état du pre- 

mier est très grave. Le malheureux est 

père de cinq enfants. 

MONTREAL. - Annulation des élec- 

tions..-- rjn arrêt du Conseil d'Etat vient 

d annuler dans leur ensemble, pour cause 

de Iraude ou d'erreur, les opérations élec- 

torales auxquelles il a été procédé le Ornai 

dernier, dans la commune de Montréal. 

Le conseil de préfecture de l'Aude n'a- 

vait annulé qu'uno partie des élections. 

Valeurs diverses iacffôm). — Est, 

M 5 ; Paris-Lyon-Méditerranée, ! ?:Q ..; 

Nord, 22 T) ; Midi, 29 1 ..; Orléans, l'/L) ., 

Ouest, 10 r, .,; Banque ottomane, ... .. 

bara gosse, 2 0 ..; Nord-Espagne, 17s .. ; 


Carmaux* ; Société d'éleetri- 

«Wi • L'Epargne, ; Bénédictine, 

Obligations diverses. — ville de Paris 

1871, 4 Hi ..; 1805, .0 4 ... 1875, ; 

Communales 1S 10, il i 2 ; 8 0/01SJ2, §30. • 

Ce n'est pas une fumisterie, le Jaune 

Hier, vers trois heures de 

l'après-midi, un chien robe noire, do taille 

moyenne, queue longue, a mordu cinq do ses 

congénères, dans la rue Tannerie-Massé. et 

s'est jeté sur un enfant qui a pu. heureuse- 

ment, éviter son atteinte. Cet animal, aux al- 

lures suspectes, a longé ensuite la rue du 

84-Fèvrïér où il a été perdu do vue. On l'aurait 

aperçu sur la route de Montréal, vers cinq heu- 

res du soir. 

Dans la journée d'hier, quatorze chiens ont 

été captures et conduits & la fourrière; trois 

seulement étaient porteurs de collier sans 

nom . 

Contravention. — Procès-verbal, pour em- 

barras de la voie publique, a été dressé, sur 

plainte, contre M. ICmest Bary, négociant, rue 

des Jardins. 

Etat civil du 11 au 12 ianvier.— Naissances. 

— Trois garçons, uno fille. 

Décès. — Klisa Dardé. 64 ans. célibataire, rue 

3. Les 

Deia- 

5. Fa- 

AU COMPTANT 

S0/O j 

?, 0 0 amortissable 

3 1/2 0/0 ! 

Dette tunisienne 

H Consolidé anglais 

< Egypte unifiée \ 

feU RUSSe 18S0 j 

SI - t*S9 

1 

« _ 1893 

oOjAutri he o:- j 

rt ;Hongiois4 O'O j 

5' Espagne extérieure....! 

U. Italien 


Crédit foncic" 

Co nptotrd'es oiupte., . 

C écllt lyonnais 

Société générale 

Midi 

Orléans 

oo p a ,.jS_j /yon-Méditerran. 

o d 

^ /Ouest 

fej Est 

2 lEst-Aigérten 

' Ouest-Algénen 

Bône-Gueiina 

Autrichiens 

Loiub i.rds 

Nord-Espagne 

Portug il 

iSaragosse- 

Tillt de Paris 1865. ... 

'i ; 

ir> 

•ih 

5) 

0 

US 

Viot r-llugo. 

veuve Marty, 

22 ; Marguerite 

Grand i tue, 140 

Gaiila. 8(1 

; Eugénie 

ans 

Fro 

Der Freuscliuls. ouverture (Weber) : 3. Les 

Mille el'vne Nuits, valse (Tlrann) : 4. Deja- 

nirc. marche du cortège (Saint-Saëns) ; 5. Fa- 

randole Provençale (Ghaulier). 

AZÎLLE. — On nous écrit : 

Il est pénible do voir certaines destinées 

lutter sans trêve pour conquérir la célébrité, 

voire mémo une place queleon ;u.> autour dc 

l'assiette, au beurre, sans révolter le plus mo- 

deste emploi. Et Dieu sait pourtant si notre 

Isidore (ternand pour les dames\ s'est dé- 

mené : sollicitations, articles enflammés, poses 

grotesques, il a usé de tout! Sa voix, amplifiée 

par le phonographe, n'a pu encore attendrir 

que de naïfs badauds, sans autre nénéliéc 

appréciable que îles horions et les coups de 

botte quelque part administrés jadis par 

l'Express. 

L'heure du triomphe aurait-elle enfin sonné? 

La Dépêche annonçait naguère la formation 

dans notre cité du « Groupe d'Etudes sociales », 

et de fait, depuis quelques jours, un écusson. 

portant des emblèmes propres à un syndicat 

de charpentiers, décèle' aux profanes le" .-.iège 

flanqué de son violoneux père. 

Sur la profondeur des questions et des thèses 

qu'on y discute., ii serait cruel d'insistei ; la 

seule personnalité du président nous édifie 

amplement à cet égard. 

Mis à jour de si brillante façon et stimulé- 

par la conscience de sa valeur, le bouillant 

Isidore a r endossé sa cuirasse de don Qui- 

chotte, et escorté maintenant d'un San -ho 

Pau ça fidèle, le voilà de nouveau parti eu 

guerre eon Ire notre moyen nageuse municipalité: 

c'est maintenant la mère de l'ainUle renvoyée 

de la mairie sans secours, c'est le cantonnier 

négligeant nos chemins embourbés : les vieux 

arbres décrépits que la cognée a jeté bas. etc. 

Mais, étendre philanthrope, cessez vos pleurs 

factices : la mère de famille, dont vous nous 

ave/, entretenus, avait reçu, sur l'avis de M. le 

maire, des secours suffisants d'une société ca- 

tholique, et si elle en a reçu du Bureau de 

bienfaisance, il nous serait par trop lacile de 

spécifier à quelles conditions. 

Si le cantonnier no peutsoigner nos cherivm-', 

c'est à vous et à vos amis que nous le devons ; 

car ce modeste fonctionnaire l'ut eiéclasséa t'é 

pieux pour besoins ëfectoraux. et à vos yeux, 

aucun intérêt ne prime celui-là. Si donc, vous 

avez érigé, jadis, co déplacement, ne venez, 

pas aujourd'hui intervertir les rôles el en faire 

retomber ia taule sur nos amis : bien au con- 

traire, faites-en votre in.ru eulpa, si vous ne. 

voulez pas être traité de farceur. Quant aux 

arbres, rassurez vous : si l' « acacia >\ cher à 

votre cœur, a succombé, vous pouvez encore 

vous abriter et attendre sous IVorme » l'heure 

do votre triomphe. 

Co ne seront certes pas ni vos articles, ni vos 

pantalonnades qui y auront contribue ; vos 

grands gestes et vos ridicules menaces n'ont 

qu'un seul ob'et : provoquer la gaieté ; por ata- 

visme, tout ce qui vient de vous ne peut être 

que « cocasse ». 

FERRALS. — Jeudi soir, à 7 heures, la 

Société méridionale de transport de force 

de Garcassonne a t'ait son premier essai 

d'éclairage électrique dans la ville de 

Ferrais, essai qui a très bien réussi. 

Le temps clément de la soirée a permis 

aux habitants de parcourir les rues et 

d'admirer cette nouvelle merveille du genre 

humain. 

Nos félicitations a l'ancien conseil muni- 

Tillt de Paris 1865. 

. - 1869.. 

/ - 1871.. 

- 1875.. 

- 1876.. 

- 1892.. 

Foncières 1879 

— 1SS3 

— 1885 

Communales 1879. .. 

ryj - 1880... 

£ Midi. 

O Orléans 

H Lyon (fusion) 

< /Ouest, 

c5\Est 

2 iNo.'d 

os Est-Algé' ien 

O jouest-Algé; ien 

IBône-Guelma 

ISaragoss- 

[Nord-Ëso gue 

{Portugais 

Autrichiens 

Lomba. des a n ;ieau 

178 ; 

2 9> 

lOïQ 

1064 

72) 

720 

140 

182 


Bourse sans caractère, sans affaires et sans 

indication, cependant, Londres est moins noir. 

Les a'. eteurs de ferme sont hèsitanls. Les 


vement, co qui s'explique par la réussite proba- 

ble pour le mois do leurs opérations. Le ii 0|0 

ne s'est guère écarté du cours de 101 80, maes 

U nous parait que l'ensemble du marché est 

plutôt disposé à reprendre lundi un mouvement 


11 est bien vrai que le ministère s'apprête à 


peut guère influencer les cours. L'Extérieure a 

été assez agitée. Klle perd quelques centimes, 


te-; affirmations. Pour qui connaît et comprend 

la résurrection économique de l'Espagne, la 

hausse est certaine, l/attraction n'a pu suppor- 

ter l'effort qu'on exigeait d'elle peur la toreer 

à la hausse. File est offerte à 119. Pourquoi 

donc est-elle au-dessus du pair? 

Nous pensons que nos leetcurs ont bien 

voulu remarquer la sûreté (le nos informations 

financières. Noire recherche, parfaitement in- 

dépendante, sur les valeurs avantageuses nous 

a donné l'idée de créer, au profit des lecteurs, 

un syndical d'opérations au comptant destiné 

à être certainement utile aux capitaux Portants 

ou encore aux capitaux qui ne sont pas encore 


Nous recommandons, à ce sujet, à nos lec- 

teurs ia lecture de la revue financière qui pa- 

yait demain ct nous leur fournirons sur leur 

demande une notice du projet en question. 

Du LAVIGEME. 

Place Vendôme, 22, Paris. 

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455 50 

35 i ..i 

619 ..! 

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271 .. 

55 'i 50 

',2.) .. 

407 .. 

5< :o .. 

560 .. 

354 50 

5 0 . 

458 ;5 

4 7.. 

5 )9 .. 

450 L . 

t 3 50 

'0! .. 

4 9 5) 

462 .. 

405 . . 

45'i .. 

461 .. 

400 .. 

348 .. 

o ' ' - • 

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des Thspsias, Cataplasmes. Son emploi [lin la Notice) est ( 

% simple, sans douleur el n'exige aucun régime, aucune précaution. , 

', — Russe 

18sp, 102 'i?,— Russe consolidé, .... — 

Extérieure estampillée, i 0 0 n ->a; Ottom. 

séi ie 1», 23 5 j — Chinois 4 0, 0, 

Cours ! Cours 

précèd du jour 

101 77 ! 

101 77 

100 • 0 100 37 

103 ' 2 103 32 

71 37 "f» kilos. 

Blés. — On cote : pays. 19 ir. les 100 kilos* 

gares départ. 

l-'arines. — On cote : marques supérieures, 

27 25 ii 2i 50 ; premières marques, 27 à 27 25 ; 

meules, 2-5 50 à 2>. les 100 kilos. 

Irons et repasses. — Sons gros. 15 25 à 15 50; 

ordinaires, li ;ï> à 14 50, les 100 kilos ; repasses 

(ines. 15 2o à 15 50; ordinaires, 14 75 à 15 ; 

Plata. 13 75 à 11, les 103 kilos. 

Maïs. — On cote : CinqUantini. 20 75 à 21ti 

Galatz, 17 50 à 17 75 ; Plata roux, de 17 à 17 25M 

les l is) kilos. 

Avoines. — On cote : Poitou. 19 à 19 25; Bre- 

tagne, 18 23 à 18 50; Algérie. 10 50. les 100 

kilos. 

Seigles. — On cote : pays, 1G à 16 25, les . 

100 kilos. 

Orges. — On cote : pavs. 17 25 à 17 50, les 

loj kilos. 

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qu'il contient, feront peut-être sourire ! 

quelques-uns de nos 1 lecteurs. lié Lieu, 1 

ils auront tort de sourire, car pour tout 1 

esprit observateur la chose est de la der- 

nière évidence, — la France meurt. 

1 

Et non seulement la France meurt, 

mais le ministère actuel, en commettant 

les acles insensés que nécessite, dit-il, la 1 

Défense républicaine, active et précipite 

les choses a un tel point qu'on en est à 

se demander si, dans dix ou quinze ans, 

vingt ans au plus, nous n'aurons pas 1 

subi la même destinée que la malheu- 

reuse Pologne. 

: Le pays est divisé en factions irrécon- 

ciliables, 1'élranger règne sur nous par ! 

les intrigues et la corruption, les esprits 

éclairés qui résistent à l'entraînement 

fatal qui nous pousse aux abîmes sont 

traités d'ennemis du bien public, les 

grèves et les lois qui les régissent rui- 

nent notre industrie et notre commerce 

au profit de nos concurrents, l'armée se 

désorganise, le patriotisme est en baisse 

dans toutes les classes de la société, la 

liberté de conscience est violée, l'expro- 

priation de la propriété est à l'ordre du 

jour , les anarchistes sont amnistiés 

quand ils ne sont pas portés au pinacle 

les traîtres sont réhabilités, les honnêtes 

gens poursuivis, maltraités, incarcérés, 

nos députés ne sont plus les représen- 

tants du peuple, mais les valets au pou- 

voir. — Ne sont-ce pas là, je vous le 

demande, des preuves certaines de notre 

décadence ? 

Mais, me direz-vous, la France, à plu- 

sieurs reprises, a côtoyé les bords de 

l'abîme et elle s'est relevée. Oui, cela 

est vrai ; mais autrefois les classes diri- 

geantes seules étaient coupables ou gan- 

grenées, la masse de la nation était res- 

tée saine ; tandis qu'à notre époque, le 

peuple même est atteint dans ses forces 

vives, les masses profondes de la nation 

lue croient plus à rien ni à personne, 

tout est atteint. 

Elle n'existe plus, cette base de 

sroyance et d'idéal qui, sous les turpitu- 

les de la surface, pouvait servir de point 

ie départ à un rebondissement vers le 

salut. 

La gravité de la situation, soupçonnée 

'par tous, combattue . par quelques-uns, 

ne fera d'ailleurs que s'accroître, puis- 

que les Français d'aujourd'hui en sont 

arrivés à un degré de veulerie et d'indif- 

férence que rien ne pourra vaincre parce 

qu'une presse vendue aux juifs et à l'é- 

tranger emploiera ses plus'belles fleurs 

Âe rhétorique à enguirlander notre 

faiblesse et à nous bander les yeux. 

Et cependant, ce ne sont pas les aver- 

tissements qui manquent. 

En 1895 , en Allemagne, un savant 

Prussien écrivait ces paroles qui, pour 

si désobligeantes qu'elles soient, n'en 

sont pas moins l'expression d'une vérité 

sans conteste : 

« ... La France a lâché pied sur toute 

la ligne ; tout craque en elle, tout s'effon- 

dre, et maintenant nous pouvons en par- 

ler sans crainte et sans colère, mais 

avec cette pitié respectueuse que l'on 

doit à une grande nation qui décline. 

» La force d'expansion, la force de ré- 

sistance, le ressort de la grande nation 

semble brisé. 

» Les recettes diminuent, les exporta- 

tions diminuent, les enfants diminuent, 

l'énergie diminue, le sentiment de l'au- 

torité, de la justice, de la religion dimi- 

nue, l'intérêt porté aux affaires publi- 

ques diminue. Les dépenses augmen- 

tent, les importations augmentent, l'in- 

filtration des étrangers augmente. Que 

voulez-vous? on se fait vieux et dé- 

bile... 

i Bourgeoisie française, ma mie, il 

faudra te mettre au régime des ferrugi- 

neux... essayer de faire encore quelques 

enfants et quelques affaires I » 

Ces affirmations, vous serez tous de 

mon avis sans doute, sont dures, très 

dures ; mais ne sont-elles pas vraies, 

très vraies? — Oui, elles le sont, et 

nous ne pouvons que nous incliner de- 

vant la perspicacité haineuse du savant 


A \°htcz à cela toutes ces choses que 

ÎPS v Savez > toutes ces infamies auxquel- 

«riJlc pistez, choses et infamies qui, 

de choso ^ ne semblent rien ou peu 

de les ffr!r? ais qui ' si on P renu le soin 

îndénioW» pe. r > affirment d'une façon 

avenir" oit ffi? .^cadence et le cruel 

Aussi, tout marche de mal en pis, tout 

a écroule, ét, la France, ruinée en est 

réduite à faire appel à l'étranger pour 

venir occuper chez elle tous les emplois 

publics qui demandent, qui exigent du 

dévouement, de la bonne volonté, de 

l'esprit d'obéissance. 

Le Valcrland le constatait ces jours 

derniers, sans se gêner, sans craindre 

le moins du monde qu'il en soit autre- 

ment quand lo danger aura été signalé. 

— Et toutes les affirmations de ce jour- 

nal sont vraies. 

« Il faut des Italiens en Fra nce pour les 

terrassements, les métiers durs et peu 

rétribués. Il faut des Allemands, des 

Belges, des Suisses, pour l'Industrie, la 

Banque, le commerce en général. » 

Que nous trouvions la chose bonne, 

certes non ; mais elle existe et notre de- 

voir est delà signaler. 

C'est par dizaines de mille que se chif- 

frent les ouvriers français sans ouvrage; 

et cependant, fait bien significatif, l'Al- 

lemand qui vient à Paris n'y reste pas 

longtemps les bras croisés. Aucun, en- 

tendez-vous bien ? aucun ne revient en 

Allemagne pour manque de travail. 

C'est malheureux, mais c'est ainsi, —- 

et il en sera toujours ainsi — parce que, 

de tout temps, il faudra des ouvriers dis- 

ciplinés et énergiques qui consentent à 

travailler plus de nuit heures par jour. 

Ce n'est pas d'ailleurs notre enseigne- 

ment tel qu'il est organisé, ni les idées 

saugrenues de nos intellectuels qui sau- 

veront le pays du désastre ; car cette, 

éducation que donnent, nos intellectuels 

est purement théorique, purement scien- 

tifique, nulle au point de vue de la mo- 

rale, nulle au point de vue de l'éduca- 

tion du corps, malsaine au point de vue 

du développement de l'énergie morale 

et du caractère, dangereuse au point de 

vue de ses tendances, ne pouvant" for- 

mer que'ce qu'elle forme : des déracinés 

et des déclassés. 

Et je le répète, par la faute de ces in- 

tellectuels idiots, par l'action néfaste des 

Juifs et des francs-maçons, la France est 

au plus bas, la France n'est plus la 

France, car son âme est changée. 

Elle est déchirée par les partis, elle 

supprime le patriotisme, elle démolitson 

armée, elle traque ses missionnaires, 

elle renie son passé de gloire, elle pié- 

tine sur les vertus qui la faisaient grande 

et forte, elle élève mal ses enfants, elle 

pousse ses ouvriers à la révolte, elle est 

incapable de coloniser, elle ne produit 

plus que des trembleurs et des fonction- 

naires, elle étouffe toute idée généreuse 

pour apothéoser les traîtres et les infâ- 

mes ; chez elle, plus de caractères, plus 

d'entrain, plus d'indépendance ! 

J'ai le cïBur serré en le disant mais je 

suis bien forcé de le dire : La France 

meurt I 

Lieutenant-colonel BOUTIÉ. 


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cela i?, 11 !' ! ? s déficits diminuent pour 

coni'.,, ? et atteignant des hauteurs in- 

sinues dans l'histoire du monde, fonc- 

ton i risiue grandissant, envahissant 

rom aevoi 'ant tout sans rien produire, 

jAimmerce agonisant et chassé de tous 

«s marchés du monde par des concur- 

inri I 1)al)i,es et P'us débrouillards, 

ituustrie ruinée par les grèves, agricul- 

ture dédaignée et misérable. 

«..^Joutez à cela, l'énergie diminuée, 

«idée de patriotisme on baisse, la porno- 

graphie a l'ordre du jour, le paganisme 

F^guscité, tout idéal' disparu, Pâme de 

!* France changée sous l'influence des 

Jiifs et des francs-maçons, ajoutez, ajou- 

tez toujours, et vous aurez lb triste bilan 

a e notre dégringolade. 

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que pour avoir constamment poussé à 





C'est donc aux peuples qui se refusent à 

assister les bras croisés à l'égorgement 




pas. 

,pai, clans ce but, émis dans l'Intransi- 

geant, dont je suis le directeur politique, 


d'innombrables encouragements. Il s'agit 

de la formation d'une sorte de comité eu- 

ropéen ou plus exactement universel, com- 

posé des principaux écrivains de la presse 


dents de tous les groupes constitués en 


Kriiger vient plaider parmi nous. 

Une fois votre consentement acquis, 


réunirions tous dans une ville de l'Europe 

centrale et là nous aviserions aux moyens 

d'organiser dans tous les pays une sous- 

cription dont le produit considérable ser- 

virait à aider effectivement les combattants 

boers au triomphe de leur indépendance. 

Si vous voulez bien, Monsieur et honoré 

confrère, consentir à faire partie de cette 

ligue de la Justice et de la Liberté, je vous 

serais on ne peut plus reconnaissant d'a- 

dresser tout d'abord aux bureaux de 

Y Intransigeant, 144, rue Montmartre, à 

Paris, votre sympathique adhésion. 

Nous vous avertirons ensuite de l'époque 

et du lieu où se tiendraient nos réunions, 

d'où peut sortir le salut des deux républi- 

ques sud-africaines. 

Agréez, Monsieur et honoré confrère, 

l'expression de mes meilleurs sentiments. 

Henri ROCHEFORT. 

Séparés de M. Henri Rochefort par 

un monde d'idées et de croyances, nous 

n'en saluons pas avec moins d'empres- 

sement le généreux projet qu'il nous 

soumet. Et nous adressons à notre illus- 

tre confrère notre sympathique adhé- 

sion. 

Llnlervention du Papi 

la droite pour que l'interpellation ne fût f< 

pas renvoyée aux calendes grecques et \. 

fût inscrite à l'ordre du jour de lundi. îi 

Je suis de ceux qui, en celte circons- rj 

tance, ont voté avec les socialistes et les jj 

radicaux, car, comme eux, quoique dans c 

une pensée contraire, je suis l'acharné ] s 

partisan de la lumière ét de la clarté. p 

Or, je ne voyais pas quel intérêt il 

pouvait y avoir à relarder indéfiniment q 

une discussion au Parlement qui n'est, v 

après tout, et ainsi qu'on l'a dit excel- v 

lemment, que le prologue et le prolo- £ 

gue naturel, nécessaire, du débat sus- o 

cité par la loi sur les associations. Encore faut-ilajouter que de ces 300,000,000 

, à peine le quart pourrait-il entrer dans la 

i fameuse caisse des travailleurs. Prenons 

• par exemple le collège Stanislas, évalué 

; 3,500,000, et supposons que cette propriété 

i soit confisquée. Est-ce que les 3,000,000 de- 

- viendraient disponibles? Le collège Sta- 

i nislas se transformerait en lycée et les 


t lendemain de la spoliation que la veille, 

s 1 De même pour les Ecoles des Frères, 

â On ne saurait imaginer rien de plus 

t incohérent que le tableau dressé par les 

i agents de M. Caillaux. Le projet de loi sur 

s les associations n'est sensé viser que les 

•. groupes de citoyens qui vivent en com- 

f1 mun. A quel titre, alors, le ministre des 

s finances a-t-il inscrit dans son tableau les 

s « dotations catholiques irlandaises » et les 

s- « dotations catholiques écossaises » ? Une 


Au moment ou je termine cette lettre, ou 

nie dit que M. Sembat a vu M. Waldeck- 

s Rousseau, et que les deux augures on! 

e résolu de « capitonner » l'interpellation. 

>e MM. de Ramel et Denys Cochin prendront 

•8 la parole. 

I" MÉMALQUE, 

BULLETIN METEOROLOGIQUE 


Le baromètre monte de G à Perpignan ot i 

Alger. Le minimum qui se trouvait, hier, à 

l'entrée de la Manche s'est dirigé vers le nord. 

Les fortes pressions s'étendent sur le sud-est 

do l'Europe. On a recueilli 1 millimètre d'eaii 

au Puy-de-Dùmo, 3 A Perpignan et à Bordeaux. 

Stations . i Bar '.TTIK rËuh7~rûs Gielt Min .Ma* 


Puy de-D. 

Pic-du-M. 

Perpig. .. 

Bordeaus 

Bar. Th. Etat dis Ciel 

69.3 7.5 Calme couv. 

71.0 —1 S. O. E.t.f. c. 

70.0 -5.8 O. E. f. beau 

60.3 10.9 Calme couv. 

69.8 6.8 E. t. f. COUV. 

Min Max 

4 9 

2 0 

—11 —B 

9 

3 

4 va 





La Liberté publie, flans son numéro de 

ce soir samedi, une lettre qu'elle dit lui 



Grâce aux déclarations catégoriques du No- 

voie Vremia ot du Sviel et à la campagne 


la presse française contre les projets du géné- 

ral André, le cabinet Waldeck-Rousseau a 

compris qu'il faisait fausse route, et qu'en 

compromettant l'alliance franco-russe, il s'ex- 

posait à une chute prochaine. 

11 est donc devenu subitement aussi aima- 

ble qu'il se montrait, il y a quelques semaines, 

désagréable et cassant. 11 offre de faire, en 

France, le nouvel emprunt russe, repoussé ré- 

cemment avec aigreur par M. Caillaux. 

On a promis aussi au gouvernement du Tsar 

que lo général André se tiendra tranquille et 

ne touchera plus à l'armée, du moins pendant 

un certain temps. 

De son côté, le ministre russe a invité — on 

sait ce que cela veut dire — les directeurs du 

Novoic Vremia et du Sviet à cesser immé- 

diatement leur campagne et à s'abstenir dé- 

sormais de toute attaque contre le ministre de 

la guerre français. 

Paris, 12 janvier. I 

Le Journal du IV e arrondissement 

nous communique la note suivante, qu'il 

vient de publier : 

M* Labori a déclaré, tout récemment, pos- 

séder une pièce suffisamment grave pour pro- 

voquer la chute du cabinet. 

N'a-t-il pas ajouté que cette pièce consiste cn 

une lettre à lui adressée par M. Waldeek, pré- 

sident du conseil.' pendant le procès de Ren- 

nes, lui promettant l'acquittement de Dreyfus 

s'il consentait à renoncer à la parole devant le 

conseil de guerre"? 

Ne croit-il pas de son devoir de la publier 

alin de renverser un ministère si fatal aux 

intérêts primordiaux du pays? 

Nous espérons qu'il ne faillira pas à ce de- 

voir ! 

Nous sommes moins optimistes et nous 

n'espérons point, dit la Gazette de France, 

cet élan de Ms Labori. 11 menacera, voilà 

tout 1 

ETRANGE DISPARITION 

Paris. 12 janvier. 

Uno lettre adressée de Londres au Matin 

raconte la singulière histoire que voici ; 

« Il y a deux ans, lo major Ahmed-Bey, aide 

de camp particulier du sultan, fils de Namik 

Pacha, qui fut président du conseil d'Etat et 

ministre de la guerre de Turquie, s'enfuit de 

Constantinople en compagnie d'un de ses ca- 

marades, l'adjudant major Husny Bey, égale- 

ment aide de camp de Sa Majesté et" fils du 

général Ibrahim Pacha. 

» Les deux iugitifs gagnèrent Paris, où ils 

installèrent, rue Kéaumur, un café-restaurant. 

Pendant quinze ans et demi ils menèrent plu- 

tôt une vie difficile. Il y a environ trois mois 

ils furent informés, par" l'ambassade de Tur- 

quie, que le sultan était, prêt à pardonner leur 

fugue et qu'ils pouvaient, sans crainte ni in- 

quiétude, rentrer à Constantinople. A bout de 

ressources, dénués de tout, les deux hommes 

s'y décidèrent. Depuis lors ils ont complète- 


M 

il 1 cil 


Le Siècle dit qu'il se pourrait que le 

Vole de l'ordre du jour motivé destiné à 

clore l'interpellation Sembat fut renvoyé 

jusqu'au vote final de la loi sur les asso- 

ciations dont il formerait alors le com- 

mentaire et le complément. 





que le gouvernement et la majorité répu- 

blicaine sont résolus à lui donner. 

C'est M. Waldeck-Rousseau qui répon- 



qu'il fera ultérieurement sur la loi des as- 

sociations. 


A 10 h. l\2, au moment où dans les bu- 


la rue Porte-Dijeaux et qui sont s.tués à 

gauche, se trouvaient rassemblés MM. de 

Moulins, caissier ; Duhamel, Rouquin frè- 



angle de la pièce, fit soudain explosion 



se produisit qui fit voler en éclats toutes 

les vitres, non seulement de l'immeuble, 



personnes présentes ; en même temps elles 


parts. 




do douleur et d'effroi. 





M. Albert Mercadet, qui était occupé à 


son de la place Pttypaulin, descendit im- 






évité. 

Les pompiers prévenus arrivèrent sur 

les lieux avec une pompe à vapeur, des 



tre les rues Guillaume-Brochon et Degras- 


j qu'avait attirés la nouvelle de l'accident. 

C'est un véritable miracle, qu'à cette 

: heure de la journée, il n'y eût pas plus de 

\ passants dans la rue ou de voitures. 

| On se demande quel malheur on aurait 

j pu alors avoir à enregistrer. 


i L'aspect du théâtre de l'explosion est la- 

| mentable. 











Les blessés 



blessé à la tête ; 

Lamothe, metteur en pages ; Maurice 

Anouilh, Fortuné Bernard, typographes, 


mains ; 


tète ; 

Jean Léglise, 42 ans, qui a dû être trans- 



Nouvelliste, qui travaillaient dans leur 

bureau au moment de l'explosion ; 


par des éclats de vitre ; 



sion ; 

Enfin, M. Georges Frémontèze, 19 ans, 




la pharmacie Servantie, ont'été transpor- 



en danger de mort. 

On dit, cependant, que l'état de M. de 



On sait que le Ons Land a été supprnno par 


seulement, a paru ce matin : malgré cela, la 


contre la suppression des organes alrikan- 

ders. , ', 

Londros, 12 janvier. 

Les autorités anglaises de Capetown sem- 

blent toujours attendre une attaque do la colo- 

nie par lès envahisseurs boers. Elles ont mené 

les travaux de défense avec une telle activité 

quo les retranchements autour de la ville sont 

terminés. Deux canons de marine ont été mis 


les approches de la ville. D'autres canons vont 

être posés sur plusieurs positions stratégiques 

au nord de Capetown. Les ô iuipos seront four- 

nies par la marine et par l'artillerie du Cap. 

La garde civique sera chargée de la garde in- 

térieure. 


Une dépêche do Craddock, cn date d'hier, do 


d'arrêter 1 invasion de la colonie boer ont une 

forte garnison a Graaf-Heinet et occupent Be- 

thesdà, deuxième station du chemin de fer au 

nord de Graaf-Beinet. 

Un détachement cycliste surveille à Piquet- 

berg l'arrivée des Boers de la colonie de 

I ouest du Cap. On mande que le général Bra 

banta convoqué pour lundi, tous les maires de 


moyens d'aider au recrutoment des troupes 

pour la défense de la

GRANDS MAGASINS 

APERSONNE 

A partir de LUNDI 14 JANVIER o( jours suivants 

Av îsr -r L'INVENTAIRE ANNUEL 

RABAIS OOILSTSIIDIÊR ABXJHÎ 3 

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Etoi cïvii du 5 au 12 janvier. — Naissances ; 

Lucien Montant; Odette Lucie Fourmoïs. 

Publications de mariages Barthélémy .To- 

sept) Bubctt, chaudronnier,' cl Mario Zolio "Cou- 

pial, repasseuse. 

Décès : .Pierre .inuze, a ht, no iï Foix : 

ayant valu do ISA 45 francs, 

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Le* antres séries ot tous les COUI'ONH et PIIW8 DE PIECES sont diminués dans 

les mêmes proportions. 

Les modèles de ROBES et tous les COSTUMES faits seront vendus également à des 

U» Ht « SL E T Ht A 4* BU I» I rV A H HS Hî W 

La vente des objets annoncés ci-dessus aura lieu LUNDI 14 et MARDI 15 JANVIER 

dans le HALL intérieur de la place Esquirol. 

FAITS DU JOUR 

La « Primevère ». — Ce soir, de 9 heures é 

minuit, grande soirée dansante au siège do 

«association, salle Tourné, &, avenue do la 

Patte-d'Oic. 

Syndicat des marchands tailleurs. — 1)0- 

aiain, la dislrihution des récompenses aux lau- 

éats du concours de couture sera présidée par 

ie protêt ct aura lieu aujourd'hui dimanche à 

il h. 1(9 du soir dans les salons du Syndicat 

général, S, rue du Taur. 

Un punch suivra. 

Caisse d'épargne postale. — Opérations ef- 

'ectuées dan.s le département de la ilaute-Ga- 

-onne pendant le mois de décembre 1900 : Ver- 

sements reçus de 3,(155 déposants, dont 605 

nouveaux, $78,548 l'r. 23; remboursements ù 

5,491 déposants, dont 174 pour solde, 065.C0i.98; 

sxrédont. 9,937 fr. 30. 

« Gais-Amis ». — La Société a l'honneur de 

prévenir ses amis, cm'il sera donné ce soir é 

< h. 1|2 une. soirée dansante, salle Maifre, rue 

ilontplaisir. 

Joyeulx-F.schollers. — Aujourd'hui, à 3 heu- 

•es, matinée dansante ; le soir, à 9 heures, 

'.'Association donne, dans son local, rue Mon- 

anly, son premier bal paré et masqué de la 

saison. Des prix de travestissement seront dé- 

;ernôs. 

Menus faits. — Hier au soir, vers 2 h. 1|2, 

le nommé Jean Delassus. jardinier, barrière de 

..aunaguet, passait boulevard de Strasbourg, 

;onduisant un cheval attelé à une jardinière. 

\rrivé en face des allées Balayette, l'animal, 

ivant pris peur au passage d'un tricycle à pé- 

.role. a reculé et le derrière du véhicule a 

îcurté un tramway do la Compagnie Pons dont 

in panneau a été ènl'once. 

Trouvailles. — Héclamer à M. Machicot, rue 

Montaudran, 70, une pèlerine d'enfant ; au 

'.'.apitoie (bureau des épaves), un trousseau de 

îlefs. 

André Albert, 1 m„ r. dos Tronle-six-Ponts, 27. 

Leopobl Ach, 42 ans, rue Saint-Henri, 21. 

Latreille, v« Tissiniô, Cl a.. rue T.-de-Luppô, 61. 

Dussenty, veuve Lo/.e, 81 a., r. des Chalets. 11. 

Phihi pe Hlanc, 63 ans, r. du Pont-de-Tounis, 8. 

Dégua, veuve Bert, 70 ans, rue Bavard, 2. 

Fraîche, épouse Huy, G2 a., quai do Brienne, 4. 

Lacambro, ép. Pommopuy, GS a., St-R.-des-M.,9. 

Malchaussé, ôp. Daussonne, 58a., Montaudran. 

Bernard Quilhot, 80 a., av. do la Patte-d'Oie, 60. 

Hospices, 5. 

Aliénés, 1. 

Pierre Gustave Adolphe Bernardin Bcrdot, en- 

trepreneur dos vivres militaires, 59 ans, né é 

Foix. 

wurmr 

Aux Variétés. — C'est irrévocablement mer- 

:redi 16 courant qu'aura lieu la première re- 

présentation des Fêtards. 

La direction nous annonce qu'elle vient de 

-.raiter pour trois représentations avec Mme 

Morin, étoile du théâtre do la Gaité qui, depuis 

trois mois obtient le plus grand succès au 

théâtre du Gymnase de Marseille. Mme Morin 

so fera entendre dans La Ciaaleet la Fourmi, 

le ravissant opéra-comique d'Aud.ran. 

Nous donnerons très prochainement la date 

exacte de la première représentation. 

}8ctaeies= i Gates- 

Du 13 janvier 

Capitole. — A 2 heures, matinée à prix ré- 

duits, les Deux Billets, la Traviata et. la Fêle 

du Printemps, ballet. 

Le soir, à 8 heures, avec M. Soubeyran et M. 

Beyle, Guillaume Tell, le Maître" de Cha- 

pelle. 

Mardi, reprise de laVie de Bohème. 

Au premier jour, troisième représentation du 

grand succès Lohengrin. 

Variétés. — En matinée à moitié prix, 1» 

Chez le Dentiste; 2' Marceau ou les Enfants 

de la République. 

Le soir, à 7 h. 1)2, le Juif Errant et la Prin- 

cesse des Canaries. 

Théâtre Français. — En matinée et soirée, 

deux représentations de la Potinière, avec la 

Revue au 'Temps Boer, de Dominique Bon- 

naud ; le Paradis perdu. Intermèdes nouveaux 

Marcello Norcy, Barré, Duvelleroy, etc. 

Location saris augmentation de prix. 

Théâtra-Cirque des Nouveautés. — À 2 

heure», matinée à laquelle prendront part les 

nouveaux débuts, Karl-Dilan, le fin diseur, et 

les frères d'Asco. acrobates, ainsi que la fa- 

mille Passio et Si-Mi-La-Ut-La dans leurs fan- 

taisies musicales. 

Le soir, à 8 h. 1)2, même spectacle. 

oemain débuts de La Bodoni et Solinski, 

célèbres danseurs. 

Polyorama-Salon (7, rue Balayette}. — Ou- 

vert toute la journée : vues de l'Exposition. 

IVîO^TASTRUO. — A défaut de dis- 

cours, le groupe qui se dit radical offre 

cette fois au public une séance de Guignol. 

Ohé ! la, la ! boum ! boum ! 

Les acteurs qui s'agitaient jusqu'ici dans 

l'ombre n'ont plus assez de pudeur pour y 

rester. Ils vont en sortir aïamés de gloire 

et surtout d'argent, tourmentés aujour- 

d'hui d'un accès d'ambition. La, tsim, 

boum,, boum ! 

Ils étaleront leur jeu infâme aux yeux 

môme du public, dont ils se jouent. Car 

voici bien leur tactique, leurs successives 

opérations : 

1» Epater, endoctriner et enrôler pour les 

asservir, les bons habitants de INlontastruc qui 

leur donnèrent jadis un asile et du pain. 

2» Avec un nombre de citoyens domestiqués 

préparer la victoire à eux-mêmes ou à leurs 

amis pour les élections futures. 

3° Enfin ct surtout se réclamer de la recon- 

naissance préfectorale ou académique pour en 

obtenir un poste plus lucratif, une sinécure 

mieux assortie. 

Voilà le thème sur lequel ils vont broder 

leur bouffe, ces exploiteurs ! 

Les politiciens d'aventure fourvoyés 

parmi la radicaille paraîtront dans leur 

rôle inférieur de marionnettes vivantes 

secouées par des sectaires iniques ou des,,, 

brouillons dupeurs que la coulisse par-' 

fumée ne suffit plus à dissimuler. Ohé I 

Ohé ! 

C'est ainsi que X..., toujours haineux 

et lâche remplira son rôle habituel de 

mouchard, tel autre celui d'escogriffe, un 

troisième celui de polichinelle. L'inévita- 

ble Y... tirera les ficelles et fera la blague, 

pendant que son triangle en sautoir, l'au- 

guste Z... frappera sur la grosse caisse : 

Ohé ! tsim, boum, boum ! Venez voir ! 

FIOULO. 

BAZIEGE. — Concours de bœufs 

gras. — Un concours de bœufs gras aura 

lieu sur le champ de foire de Raziège le 

samedi, 2 février prochain, à onze heures 

du matin. 

Cent cinquante francs de primes, répar- 

tis en douze lots, seront distribués par les 

membres du jury. 

.Je plus actif ct îo plus agréable rectoral contre : 

Toux, Bronchites, Affecîicas de Poitrine est la 

IUSS Si îSÊàlS PUISSANT DIGESTIF 

MUSIQUES MILITAIRES 

Prog 

123' 

ramme du 13 janvier, do 2 h. 1|2 é 4 h. 

REGIMENT I) INFANTEHIE. — GRAND-ROND 

Marche des Echassiers (Millot) ; Ouverture 

de Concert (Massenet) ; Pantomime : 1. Léan- 

fl,,5î, 2 ' Hraramouchc et Golombine : 

s. ballabile (Lacôme) : Le Prélude d'Axel 

Georges) ; Les Erg unies, divertissement (Mas- 

senet) ; La Gilana, valse (Bucalossi). 

SW RÉGIMENT D'INFANTERIE. — ALLÉES I.AI'AVETTE 

Le Fils de. Porthos. valse (Sénée) ; Slré 

mia, ouverture (Holow) ; Valse des Fleurs 

.•trauss) ; Roméo et Juliette, fantaisie (Gou- 

uo.t) • Les Deux Pigeons, ballet (Messager) ; 

La Chanson des Nids (Benoit) ; Polka pour 

deux clarinettes. 

ÉCOLE D'ARTILLERIE . — C.0URS-DILI.0N 

Clianzy, marche (Signard) : Valse bleue 

'Miirgis) ; Veglionc, poil;a (H. Tellam) ; LaGi- 

raton, marche espagnole (Juarranz) ; La Hou- 

s(7co> valse (L. Canne); La Sainte-Cécile, 

pindrille (Signard) 

"iarde. v 

juudritl« 

Qimi. CE TOULOUSE 

DÉCÈS DES 11 ET 12 JANA1ER 

fbéodorc Villaret, 19 ans, Cité-Ouvrière, 

jwponcan, ép. Francillon, 42 ans. r. St-Félix, 18 

«jwnard Fauré, 57 ans, à lairdenne. 

'Sraud Mauville, 63 ans, rue de l'Industrie, 4s 

PAMIERS. — Tribunal correctlonnsl. 

— Audience du 12 janvier. — OUTRAGES 1 

AUX AGENTS. — Bernard Marty et Marie- J 

Louise Sage, son épouse, ont été condam- , 

nés à huit jours de prison pour avoir ou- , 

tragé un agent de police dans l'exercice de | 

ses fonctio n t 

Les nommés Bernard Gers, de Saint- 1 

Mars, et Jean h'ons, de Mazens, se voient 

aussi condamner à 18 l'r.d'amende chacun, 

pour ayant fait paîlre leurs bestiaux dans 

la propriété d'aulrui. 

COUPS ET BLESSURES. — Bernard Pons, 

dc Daumazan, est d'humeur batailleuse. 

Certain jour qu'il avait Solfié ladive bou- 

teille, ayant eu une discussion avec un de 

ses camarades, il se laissa entraîner jus- 

qu'à lui flanquer quelques coups de bâton 

el le blessa assez grièvement. 

Le tribunal le l'ait hériter de deux mois 

de prison. 

Vol d'un habillé de sole. — Uno cnquOto est 

ouverte par M. le commissaire dc police au su- 

jot du vol d'un porc. 

Voici les faits : M. S..., propriétaire, rue de 

l'Hospice, a Pamiers, étant obligé do s'absen- 

ter, la semaine dernière, pour quelques jours, 

conila la garde de l'animal n sa femme de mé- 

nage. 

A sa rentrée, l'animal avait disparu et 

plainte fut portée contrela servante do S... 

D'après l'interrogatoire qu'on a l'ait subir à 

la femme, cette dernièro prétend quo le co- 

chon lui appartient, vu qu'elle a payé et entre- 

tenu l'animal de ses propres deniers ; M. S. .. 

prétend le contraire. 

L'animal, objet de tous ces déboires, sera 

mis en fourrière on attendant la lin de l'en- 

quête. 

Contravention. — Procès-verbal a été 

dressé par M. le commissaire de police contre 

la nomméo S..., propriètaired'undèbit borgne, 

dc la rue des Carmes. 

Malgré les arrêtes municipaux, cette pa- 

tronne de café s'obstine à garder à son service 

une bonne se livrant à la prostitution. 

Concert militaire. — Programme des 

morceaux qui seront exécutés, aujourd'hui, 

place de MLUane, par la musique' du 59° de 

ligne, de 2 à 3 heures : 

1. Mon Fetit dernier, allegro (Gurtner) ; 2. 

La Dame Blanche, ouverture (Boioldieu) ; 3. 

Robert le Diable, fantaisie (Karren) : 4 Fleur 

de charité, valse (Karren) ; 5. Gaîlè prinla- 

nière, polka (IL Levoivre). 

SAINT GIRONS. — Nouvelle feuille. 

— Lundi prochain, paraîtra le premier 

numéro de la Saint-Gironnaise, organe 

indépendant. 

Nous adressons à notre nouveau con- 

frère, nos souhaits de bienvenue. 

Kflarché. — Pas de monde à notre marché 

d'hier. Il est vrai que tous les marchés précé- 

dant nos foires de quinzaine, ont toujours le 

même sort. 

Ftios Hôtes. — M. Bivals, député de l'arron- 

dissement de Castelnaudary, est de passage 

dans notre ville. 

Le Temps. — La blanche neige nous délaisse 

cette année, car. seuls les sommets do nos 

montagnes, ont eu sa visite. Sans les quelques 

gelées que nous avons depuis quelques jours, 

on croirait être au printemps. Cela a permis à 

nos travailleurs des champs d'effectuer leurs 

ravaux d'hiver dans de bonnes conditions. 

Etat civil du 1" au 31 dédembre 1900. — 

Naissances : Angèle Gasten, rue du Marsan; 

•Teanne-Albine Manelle. rue du Bourg; Albert- 

Demard Séguéla, avenue e'Eycbeil; Pierre- 

Georges-.Taequos-.loseph Auzies, avenue d'Ey- 

chel : Louis-Israël Tertech, avenue d'Aubrét ; 

Jeanne Noëlle Delort. ruo des Experts. 

Décès : Pierre-Visai Lasserre. 50 ans, journa- 

lier, rue de l'Hôpital ; Joseph-Paul-Wmmanuel- 

Delort. 71 ans, rue de la République ; Cathe- 

rine-Augustine-Pons, veuve Puylonnieux, 62 

ans. rue 'Villefranche; Henri Gouderc, 4 ans, 

rue du Compas ; < '.barles-Germain Sech, 2 ans, 

boulevard Saint-Vailiès ; Anne-Rivière, veuve 

Calvet, 65 ans, rue du Pujol ; Louis Gaston, 

14 ans, rue du Marsan : Henri-Ja -ques Géraud. 

3 ans. rue Neuve : Guillannelte Estrade, veuve 

Mirouze, 80 ans, rue dc l'Hôpital ; Jean Jac- 

ques Dupuy, 65 ans, à la Croix-Rouge; Antoi- 

nette Simonne, dite Nina Abri bat, veuve Gau- 

jac, 90 ans. rue du Pujol : Marie-Paule Dénat, 

ii mois, ruo de l'Agriculture ; Albert-Demard 

1 Séguéla, 17 jours, avenue d'Eycheil. 

ARGEiN — SVlines. — On nous annonce 

qu'une mine de cuivre aurait été décou- 

verte récemment au pied du Pic de La 

; Bague. Il serait à désirer qu'elle fut abon- 

dante et surtout que l'exploitation puisse 

en être entreprise au plus tôt, dans l'inté- 

rêt des travailleurs de nos contrées. 


Lo ministre vient do recevoir, du gênerai 

Vo\ron, la dépêche suivante datée do Tien- 

Tsin, 11 janvier : 

« Aucune troupe n'est cn mouvement en ce 

moment. Toutes sont dans leurs cantonne- 

ments, ordre est donné de no sortir quo pour 

protéger les habitants. Cela est nécessaire. La 

température est au-dessous de zéro. Ce, matin 

beaucoup dc neige. Etat sanitaire très bon. 

« Signé : VOYRON. » 

Valeurs diverses {nefions). — Est 

U» 5 . ; Paris-Lyon Méditerranée, 17'dO ..; 

Nord, :" lô ; Midi, M) ) .. ; Orléans 1710 ., 

Ouest, io .o .-, Banque ottomane, ... .. 

Snr.-'g'osse, 3 0 ; Nord-lîsiia^ne, 17S .. • 


Carinaux, -, Société d'électri- 

c»Wi L'Epargne, ; Bcnéoictine, 

l'gne, Bcnéoictine, 

lo de Paris 

IMLF&ITEUR DâUÛEf 

Saint-Savine, 13 janvier. 

Le siêgo do la maison de Coquard continue, 

Coquard, qui depuis 3 heures ne s'était pas 

montré, est apparu lout à coupé la lucarne de 

son grenier ci a lait, à deux reprises, feu sui la 

foule: Jules Ragan et M»« Charles ont été 

blessés. 

Les «bords de la maison deviennent dange- 

reux. On vient do domauiUr des troupos. 

PETITES NOUVELLES 

13 janvier. 

M. Lemoino. médecin-major de Ira classe, au 

S» régiment d'artillerie, a été nommé proies- 

seur d'hvgione é l'Kcole d'application du ser- 

vice de santé militaire. 

Le mouvement administratif an- 

noncé a été soumis, hier après-midi, à la 

signature du Président de la République. 

On assure quo le roi d'Italie vient de 

signer le décret nommant le colonel Baratieri, 

attaché militaire ù l'ambassade d'Italie, à 

Paris, poste resté sans titulaire depuis le rap- 

pel du colonel Panizzardi. 

I m 

Du 12 janvier 

AU COSIÎPTANT 

Cours 

p récéd 

AR9ÈGE 

FOIX. — Vol. — Lundi dernier, jour de 

la foire, une femme de la campagne, ayant 

fait peser un cochon à l'octroi, était entrée 

au bureau pour y acquitter les droits 'lais- 

sant l'animal à la garde de deux gamins 

qui se trouvaient là. 

Les deux enfants s'étant absentés, la 

femme X..., habitant Foix, en profita pour 

attirer le cochon et, finalement, le faire 

disparaître. 

La légitime propriétaire, en sortant du 

bureau d'octroi et ne voyant plus le bel 

animal pour lequel elle venait d'acquitter 

les droits sur un poids de 210 kilos, à ce 

qu'on nous affirme, se. désola d'abord, 

pleura ensuite et finit par porter plainte 

au commissariat de police, ce qu'elle eût 

dit faire tout d'abord. 

La police et la gendarmerie firent des 

recherches et, finalement, on trouva le 

porc volé dans une habitation en dehors 

de la ville dont les occupants, amis de 

l'auteur du larcin, avaient consenti à 

abriter le corps du délit. 

On découvrit aussi la voleuse qui fut ar- 

rêtée, vendredi matin, et remise en liberté 

provisoire jusqu'à sa comparution devant 

le tribunal correctionnel. 

Nomination. — M. H tiré, conservateur des 

hypothèques à Foix. est nommé en la même 

qualité, 3o classe, à Vitré (illo-et-Vilaine). 

Concert de l'Harmonie. — Voici lo program- 

me des morceaux qui seront exécutés, aujour- 

d'hui dimanche, de 2 à 3 heures, sur les allées 

de Villotto, par la société musicale l'Harmonie 

do Foix, sous la direction do son chef, M. Co- 

nioléra. 

V L'Enfant, du Peuple, pas redoublé (Mar- 

sals); 2- Ouverture de concert (Roux): 8- Valse 

des Lilas (Désausard); 4- Sous la 'Toile, fan- 

taisie militaire (J. Leronx) ; 5- le Corso Blanc 

(Tellam). 

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Ouest 

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< Est-Algérien 

' Ouest-Algérien 

Bône-Guehna 

Autrichiens 

Lombards 

Nord-Espagne 

Portugal 

iSaragosse 

\'ill( de Paris 1355. .. 

. — 1869.... 

/ - 1871... . 

/ — 1875.... 

{ - 1876.... 

i — 1892.... 

I Foncières 1879 

- 1883 

_ 1835 

SCommunaies 1879 

m\ - 1880 

£ {Midi 

O Orléans 

H Lyon (fusion) 

< /Ouest 

d5\Est 

3 Nord 

K Est-Algérien 

O jOuest-Algérien 

iBône-Gueltna 

ISaragosse 

jNord-Esp igné 

! Portugais 

' Autrichiens 

Lombai des anciennes. 

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43 

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1709 .. 

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2 90 .. 

1074 .. 

1 :0 7 .. 

7M .. 

633 ., 

715 .. 

707 .. 

16 .. 

177 50 

.69 .. 

286 .. 

I 553 50 

421 50 

4 6., 

Cours 

du jour 

101 6) 

10 1 -35 

103 .7 

49 . .. 

... 20 

106 40 

1 11 6 1 

103 2) 

103 0 

10) 25 

.99 25 

71 40 

04 10 

3390 .. 

a: 8 .. 

590 .. 

1115 .. 

615 .. 

13 0 . 

10') .. 

178'. ... 

2 9. 

lOiû .. 

1061 .. 

i 721 .. 

Obligations diverses. — Ville de Paris 

1871, 4M) •; 1875, 5.4 ... 1875 ; 

Communales 18S0, 9 '. 2 3 0/0189,3, 450. . ; 

1879, 45 . ; Foncières 8 0/0 1833, 145 ..; 

3 0/0 8 0, 98 ; Moulins du Bazacle 

3 o .. ; Société d'électri ilé, ... ..; Bat an- 

cienne ; nouvelle, 4 13 .. ; Midi an- 

cienne, ioO . ; nouvelle, ; Nord an- 

cienne, 461 .. ; nouvelle ; Orléans 

ancienne ; nouvelle, 4 8 . ; Ouest 

ancienne, M'.o . ; nouvelle, ... . ; P.-L.- 

Méditerranée ancienne, ; nouvelle, 

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recueilli l n etj 

SiPere^t^f 

~Étal

m FIL SPECIAL 



La Liberté publie, dans son numéro de 

ce soir samedi, une lettre qu'elle dit lui 



Grâce aux déclarations catégoriques du No- 

roie Vremia et du Svici et à la campagne 


la presse française contre les projets du gêne- 

rai André, le cabinet Waldeck-Kousseau a 

compris qu'il faisait fausse route, et qu'en 

compromettant l'alliance franco-russe, il s'ex- 

posait à une chute prochaine. 

11 est donc devenu subitement aussi aima- 

ble qu'il se montrait, il y a quelques semaines, 

désagréable et cassant. 11 offre de l'aire, en 

Franco, le nouvel emprunt russe, repoussé ré- 

cemment avec aigreur par M. Caillaux. 

On a promis aussi au gouvernement du Tsar 

que le général André se tiendra tranquille et 

no touchera plus à l'armée, du moins pendant 

un certain temps. 

De son coté, le ministre russe a invité — on 

sait co que cela veut dire — les directeurs du 

Nùvoiè Vremia et du Sviel à cesser immé- 

diatement leur campagne et à s'abstenir dé- 

sormais de toute attaque contre le ministre de 

la guerre français. 

ET WALDECK 


IV e arrondissement 

la note suivante, qu'il 

Le Journal du IV» arrondissement 

nous communique la note suivante, qu'il 

vient de publier : 

SI* La bori a déclaré, tout récemment, pos- 

sé ! er une pièce suffisamment grave pour pro- 

voquer fa chute du cabinet. 

N'a t-il pas ajouté que cette pièce consiste on 

une lettre à lui adressée par M. Waldeck. pré- 

sident du conseil, pendant le procès de Hen- 

nés, lui promettant l'acquittement de Dreyfus 

s'il consentait à renoncer à la parole devant le 

conseil de guerre î 

Ne croit-il lias de son devoir de la publier 

aiin de renverser un ministère si fatal aux 

intérêts- primordiaux du pays 1 

N'C'Uii espérons qu'il n *s Jaillira |,as à ce de- 

voir ! 

Nous sommes moins optimistes et nous 

n'espérons point, dit la Gazette de France, 

cet élan de M e Laborf. 11 menacera, voilà 

fout ! 


Une lettre adressée de Londres au Malin 

raeonlc: la singulière histoire que voici ; 

« Il y a deux ans, le major Ahmed-Bey, aide 

do camp particulier du sultan, fils do Namik 

Pacha, qui fut président du conseil d'Etat et 

ministre de la guerre de Turquie, s'enfuit de 

Gonstanlinople en compagnie d'un de ses ca- 

marades, l'adjudant major llusny Bey, égale- 

ment aide de camp de Sa Majesté et fils du 

général Ibrahim Pacha. 

» Les deux fugitifs gagnèrent Paris, oit ils 

installèrent., rue lîéaumur, un café-restaurant. 

Pendant quinze ans et demi ils menèrent plu- 

tôt une vie difficile. Il y a environ trois mois 

ils furent informés, par l'ambassade de Tur- 

quie, que le sultan était prêt à pardonner leur 

fugue et qu'ils pouvaient, sans crainte, ni in- 

quiétude, rentrer à Constantinople. A bout do 

ressources, dénués de tout, les deux hommes 

s'y deeidt'rent. Depuis lors ils ont complète- 


L'INTERPELLATION SEiBÂT 


Le Siècle dit qu'il se pourrait que le 

voté de l'ordre du jour motivé destiné à 

clore l'interpellation Sembat fut renvoyé 

jusqu'au vote linal de la loi sur les asso- 

ciations dont il formerait aiors le com- 

mentaire, et le complément. 





Sue té gouvernement ei la majorité répu- 

blicaine roiit résolus à. lui donner. 

C'est M. Waldeck-Rousseau qui répon- 



qu'il fera ultérieurement sur la loi des as- 

sociations. 

Ll CLOTURAIT LA CHASSE 


Sur la proposition des préfets! la clôture 

de ta chasse a été fixée au dimanche, 

3 lévrier 1901. 


A 10 h. i\2, au moment où dans les bu- 


la rue Porte-Dijeaux et qui sont situés à 

gauche, se trouvaient rassemblés MM. de 

Moulins, caissier ; Duhamel, Bouquin frè- 



angle de la pièce, fit soudain explosion 



se produisit qui fit voler en éclats toutes 

les vitres, non seulement de l'immeuble, 



personnes présentes ; en même temps elles 


parts. 




de douleur et d'effroi. 





M. Albert Mercadet, qui était occupé à 


son de la place Puypaulin, descendit im- 






évité. 

Les pompiers prévenus arrivèrent sur | 

les lieux avec une pompe à vapeur, des 



tre les nies Cuillaume-Brochon et Degras- 


qu'avait attirés la nouvelle de l'accident. 

C'est un véritable miracle, qu'à cette 

heure de la journée, il n'y eût pas plus de 

passants dans ia rue ou de voitures. 

On se demande quel malheur on aurait 

pu alors avoir à enregistrer. 


L'aspect du théâtre de l'explosion est la- 

mentable. 











Les blessés 



blessé à la tête ; 

Lamothe, metteur en pages ; Maurice 

Anouilh, Fortuné Bernard, " typographes, 


mains ; 


tète ; 

Jean Lôglise, 42 ans, qui a dû être trans- 



Nouvelliste, qui travaillaient dans leur 

bureau au moment de l'explosion ; 


par des éclats de vitre ; 



sion ; 

Enfin, M. Georges Frémontèze, 19 ans, 




la pharmacie Servantle, ont été transpor- 



en danger de mort. 

Ou dit, cependant, que l'état de M. de 


daise manifeste sa sympathie pour les Eoers. 

On sait que le On.i LariÀ a été supprimé par 


seulement, a paru ce malin ; malgré cela, la 


contre la suppression des organes afrikan- 

ders. 


Los autorités anglaises de Capetown sem- 


nie par les envahisseurs boers. Elles ont mené 

les travaux de défense avec une telle activité 

que les retranchements autour de la ville sont 

terminés. Deux canons de marine ont été mis 


les approches de ia ville. D'autres canons vont 

être posés sur plusieurs positions stratégiques 

au nord de Capetown. Les éauipes seront four- 

nies par la marine et par l'artillerie du Cap. 

La garde civique sera charges de la garde in- 

térieure. 


Tïne dépêche de Cràddock, en date d'hier, de 


d'arrêter 1 invasion de la colonie boer ont une 

fon.e garnison a Graat'-l'.einet et occupent Be- 

thosdà, deuxième station du chemin de fer au 

nord de Graaf-Reinei. 

Un détachement cycliste surveille à Piquet- 

berg l'arrivée des Boers de la colonie de 

l'ouest du Cap. On mande que le général Bra 

hanta convoqué pour lundi, tous les maires de 


moyens d'aider au recrutement des troupes 

pour la défense de la odlonie. 

Un télégramme laconique du Cap au Stan- 

dard annonce qu'un petit détachement a été 

sur, ris à Heilbron le H janvier. Une dépêche 

de Maseru, 11 janvier, porte que les ôclaireurs 

anelais et les Boers sont en contact dans le 

district de Ladybrand. D'après une dépêche de 


anglais de Blœaifontein n'ont pas pu passer à 

Brandfort. toutes les routes étant barrées par 

les hommes de Steijn. 

line dépêche de l'rétoria au Central-Neias 

ariirme que Louis Botha, dispose de huit mille 

hommes massés dans le massif de Magalies- 

berg, à l'est du Transvaal. Suivant un télé- 

gramme (le Durban, la colonne anglaise du co- 

lonel Colville, épuisée de privations, aurait dû 

se confiner à standerton où elle serait assié- 

gée par les Boers. 

r » 

tdUtxas- iîoiis-ibora Pans, 12 janvier. 

On continue de s'agiter autour de l'interpella- 

tion Sembat. Les ministériels prétendent qu'elle 

sera très courte et qu'elle ne présentera qu'un 

intérêt relatif. Il est certain que M. Sembat 

fera tout son possible pour justifier ces pronos- 

tics, mais les adversaires du cabinet, cons- 

cients de l'embarras dans lequel se trouve 

M. Waldeck-Rousseau, entendent faire tout co 

qui sera en leur pouvoir pour l'empêcher de se 

dérober derrière une équivoque, et pour l'obli- 

ger à prendre nettement position. 

On parle toujours de l'intervention possible 

de M. Ribot. 

On assure aussi que l'opposition a rédigé un 

ordre du jour qui serait de nature à accroître 

singulièrement l'embarras du président du 

conseil. 

Los dispositions belliqueuses de l'opposition 

ne sont pas sans inquiéter grandement les 

ministériels, qui auraient songé à éviter la 

bataille en proposant de reporter l'interpella- 

tion Semfat après le débat sur les associations, 

pour lui servir, disent-ils. de corollaire. 

C'est le conseil que donnait, co matin, lé 

Siècle, sous l'orme d'information. Quoi qu'il en 

soit, il faut s'attendre à ce qu'un des orateurs 

, qui sont inscrits oppose l'interpcllateur à sa 

propre thèse. On fait, en effet, observer ici que 

SI. Sembat, qui s'élève si fort contre ta lettre 

du Souverain-Pontife, au nom de l'indépen- 

dance nationale, est précisément ce m'éme 

| Sembat qui. au dernier congrès socialiste, pro- 

clama la vassalité des députés socialistes fran- 

çais envers le comité international créé à 

Bruxelles et présidé par M. Vanderveldo. ' 

Fussler quitte la légion à cause d'une mala- 

die de poitrine. 

Les exemples de dés-ouement de ce genre 

sont très nombreux, 'falgrè leurs KO u (franc es 

personnelles, les passagers oni compati large- 

ment k des misères plus poignantes. C'est 

ainsi que Mme Coraix, do Lyon, qui revenait 

d'Oran avec, son mari et son jeuno enfant de 

cinq mois, la petite Laure, ayant vu son lait se 

tarir par suite de l'émotion et de l'insuffisance 

de la nou. rituro fut obligée do donner au pau- 

vre petit des biberons d'eau chaude. Chacun 

cependant oubliait ses pri valions pour se préoc- 

cuper do l'enfant. Hier, sur la plage, chacun 

entourait le mignon bébé qui souriait à tous en 

agitant ses petits bras. Plus d'eau sucrée I 

Aussi suçait-il frénétiquement le biberon rem- 

pli d'un lait bien chaud quo Mme André, fem- 

me du directeur de la compagnie de Ghimey, 

lui faisait donntr. Chacun voulait l'embrasser. 

Shanghaï. 12 janvier. 

Le Mercury, de Shanghaï, dit quo Li-Hung- 

Ghang dèeline rapidement et que sa mort est 

imminente. 

New- York-, 12 janvier. 

Une dépêche de Pékin au New-] ork-Herald 

annonce qu'il vient de se produire un incident 

à cause d'un acte trop précipité de M. Conger. 

Celui-ci aurait brusquement notifié à ses 

collègues des grandes puissances, délibérant 

en commun, qu'il était chargé de signer la 

version allemande de la note collective avec la 

mot « irrévocable ». Ce mot transforme la note 

conjointe en un ultimatum qui ne permet aux 

(f.hinois qu'une réponse nettement affirmative 

ou nettement négative. 

Le correspondant du Herald demande que 

le gouvernement américain remplace M. Con- 

ger par un diplomate moins intransigeant. 

Une dépêche de Pékin 12. dit que la cour a 

ordonné aux deux commissaires chinois, Ching 

et Li Hung-Chang, de signer ia note conjointe 

des représentants dos puissances. 

Amiens, 12 janvier, 

Le Nouvelliste de la Somme publie des ex- 

traits dè lettres adressées à sa famille par un 

jeune homme qui fait partie du corps expédi- 

tionnaire de Chine. Nous en détachons d'inté- 

ressants passages. Il écrit de Tien-Tsin : 

« Il n'y a guère de nuit sans qu'à quelques 

postes, dans Tien-Tsin ou aux alentours, il n'y 

ait quelque alerte. Dans notre bataillon, depuis 

le 5 septembre, des hommes ont disparu, la 

plupart étant do faction. Gomment ont-ils été 

enlevés 1 On n'en sait rien. Pour l'un d'eux, on 

n'a vu que quelques traces de sang. Sans les 


rait bien des surprises. 

» On a encore fusillé, avant-hier, six Boxers 

qu'on avait trouvés armés dans la ville. On 

leur a fait creuser leur fosse avant de les fu- 

siller. 

» A toutes les messes, les églises sont plei- 

nes de soldats français. Dos catholiques alle- 

mands sont conduits en corps, sans armes, a 

une messe spéciale. A Saint- Louis, un aumô- 


je vois qu'il y a ici beaucoup d'Alsaciens et do 


sympathie que ces Allemands nous témoi- 

gnent. » 

Londres, 12 février. 

On télégraphie de Rome au Daily Express : 

« L'indemnité à réclamer par le Saint Siège 

au gouvernement chinois pour la destruction 

des missions catholiques, a été fixée à 20 mil- 

lions de P-ancs. » 

ciel ajoute que ce chiffre 

ment provi.-oire ? 

.182. sans compter les 521 pri- 

sonniers remis en liberté sur parole. 

Las l'aimas (Canaries), 11 janvier. 

Le transport portugais Simla, venant do 

Londres, esl arrivé. 11 a à bord 500 soldats et 

du matériel de guerre 4 destination du Cap. 

Le soulèvement des Afrikanders 


Le soulèvement des Afrikanders peut être 

considéré, maintenant, comme général dans la 

colonie du Cap. 

Une dépèche de Muravsburg, 10 janvier 

dit : 

« Quelques habitants du district ont rejoint, 

ces jours derniers. les Boers qui occupent en 

force lo défilé près de Springsfoutein. La eolo- 

pie anglaise Grenfell. qui vient d'arriver à 

Muraysburg, a été fort mal accueillie par les 

Afrikanders. » 

D'après une dôpîche de Gapetowmla plupart 

des hommes valides de la colonie du Cap ont 

rejoint l'armée des Boers dans sa marohw d'in- 

vasion. Au Cap, même, te population **>Haa- 

Le Sauvetage de la (( Russie » j 

Marseille, 12 janvier, j 

Aussitôt après le débarquement et dans la ' 

soirée d'hier, on a recueilli de la bouche des , 

passagers des détails sur la terrible catastro- 

phe. ' : J 

Tous s'accordent à déclarer que la conduite 

des officiers a été admirable. Le commandant ; 

.louve a été notamment dun courage et d'un 1 

sang froid remarquables. Son portrait n'est 

pas un hors d'œuvre en ce récit, 

Le commandant est un homme de taille 

movenne. Il est âgé de 53 ans. Sa figure que 

durcit une bar In en fer à cheval respire l'éner- 

gie et aussi la bonté. Il compte plus de 30 ans ' 

de service dont 15 de commandement. 11 va i 

prendre sa retraite et il passait, jusqu'à .ce 

jour, pour le plus heureux commandant de la 

compagnie. 11 n'avait eu, avant ce douloureux 

événement, aucun accident dans sa longue 

carrière de marin. 

On voit sur sa physionomie combien cet 

homme a dû souffrir pendant les quatre jours 

et quatre nuits qu'il a passés sur la passerelle 

de son navire donnant à tous l'exemple le plus 

beau du courage et de l'abnégation. Au mo- 

ment du sauvetage, alors que le canot sauveur 

accostait pour recevoir les passagers, il so 

plaça à la coupée, le revolver au poing, pour 

s'opposer à tout incident pouvant compromet- 

tre le bon ordre du sauvetage. 

Cette attitude, jointe au bon esprit général 

qui animait les passagers et l'équipage fut que 

jamais transbordement similaire ne s'opéra 

avec plus do méthode et de tranquillité. 

Si l'attitude des officiers a été admirée par 

tous, il n'y a pas à faire, par contre, parait-il, 

les mêmes éloges pour certains employés du 

bord dont la conduite, pour rester au-dessous 

do son appréciation, laissa fort à désirer. Le 

capitaine en second, pour s'en faire obéir, dut 

les menacer d'un revolver ; cet officier passa, 

toutes les nuits le revolver au poing. 

Cas dires sont malheureusement confirmés ; 

tous sont unanimes à faire l'éloge des officiers, 

mais ils restent significativemont muets sur 

certains employés du bord. 

On fournit aussi des détails regrettables, in- 

téressants au point do vue des responsabilités 

et des mesures à prendre pour assurer l'cffica- 

cilé de secours maritimes. 

M. Garnier, soldat aux chasseurs d'Afrique, 

a fait, à un de nos confrères, le récit que 

voici : 

« Aucun des matelots do l'équipage no con- 

naissait la manœuvré du télégraphe à bras ; 

fort heureusement il se trouvait, parmi les pas» 

sagers, un marin de torpilleur, nommé Dehros, 

| matelot du Jauréguiberry de retour de per- 

i mission, très au courant de co genre de sir 

gnaux et aux services duquel il fallut avoir 

recours. Sans lui nous n'aurions pu communi- 

I quer. ni avec la côte, ni avec les bâtiments qui 

j lurent envoyés ensuite du côté do la haute 

mer. Ce brave marin s'offrit au commandant 

pour gagner seuf la côte dans une embarca- 

tion afin de porter une amarre ; on n'accepta 

pas son admirible dévouement, parce qu'il au- 

rait couru à une mort certaine et parce quo sa 

présence était indispensable pour le télégra- 

phe. 

» En chauffeur, l'estomac vide, rerusa de 

travailler et le commandant dut lui mettre le 

revolver sur le front. 

,> 11 faut que je vous dise qu'il y avait à bord 

deux canons porte-amarres, mais qui ne fone- 

lionnaient pas. 11 eût été facile avec l'un de 

ces engins d'envoyer un filin à la côte. » 

Les passagers ont été, eux aussi, à la haa- 

te«r des circonstances, en dépit de quelques 

mauvais moments, a déclaré lui-mémo le com- 

mandant .louve. C'est, ainsi, a-t-il ajouté, que 

Mme Colombani, très ail'octée et que nous 

avons du laisser à l'araman, a eu, hier, un 

accès do désespoir. Kl le voulait se tuer et de- 

mandait un revolver. £ 

Ce matin, en trouvant sur la plage son lits 

qui était venu, hier, de Paris, elle a éprouve 

une émotion de joie si intense, qu'elle a eu 

une crise assez sérieuse. Elle n'a pas pu sup- 

porter lo vovage. 

Le brigadier Paul Grôgorio. des chasseurs a 

cheval, a débarqué, hier, avec le mémo sang- 

froid que s'il sortait du quartier. 

Moi je suis bien content, dit-il, je n'ai pas 

prévenu ma famille, qui habite Marseille, qué 

je partais en permission. Elle est donc loin 

d'être mquiole sur mon compte. 

lin passager qui a été très entouré sur la 

plage de Karamau pur ses compagnons d'ini'or- 

tuno est le soldat de la légion étrangère Wil- 

liem Fussler. de N'iedorloorichen (Bavière). Il 

no parle pas un mot, de français. Sa conduite a 

été sublime de dévouement, et de courage. Au 

moment où la mer a enfoncé un panneau dos 

; premières sur les indications de M. Colom- 

| bain, officier principal d'administration, il a 

aveugle l'ouverture qui venait de se produire 

i au moyen des porles des cabines et de matelas 

et, sans avoir reçu aucun ordre, il est resté à 

i iniJft M „P'? r '1" eux Jusqu'au moment du sauve- 

nîSnt , (l0Bt: demeuré dans l'eau simple- 

. ÏÏSSL^SA 1 ? M^ »t de sa chemise 

FAITS DIVERS 

Un malfaiteur dangereux 

Troyes, 12 janvier. 

Depuis hier matin, un nommé Boquard, de- 

meurant à Sainte-Savine, inculpé de vols mul- 

tiples, tient en échec les brigades de la gen- 

darmerie de Troyes, venues pour l'arrêter. 

Boquard s'est' enfermé dans son grenier 

avec des armes et des munitions ; il a verrouillé 

toutes les portes et menace quiconque ose 

l'approcher. 

11 a déjà tiré trois coups de fusil, sans heu- 

reusement atteindre personne. 

La maison qu'habite Boquard a été assiégée 

toute la nuit. Ce matin, la situation n'a pas 

changé. Boquard a mis enjoué le procureur'do 

la République, mais il n'a pas tiré. On espère 

s'emparer de lui par ta famine. Une foule con- 

sidérable stationne dans los environs. 

PETITES NOUVELLES 

12 janvier. 

Max Régis a lait, hier, après-midi, sa décla- 

ration de candidature pour l'élection législative 

du onzième arrondissement do Paris. 

-^-^-^ On reçoit, à Londres, des mauvaises 

nouvelles de la maladie du président Mac- 

Kinley et son entourage aurait, dit-on, des in- 

quiétudes. 

Lo contre amiral Servan, qui com- 

mande la marine à Alger, va être appelé au 

commandement de la division navale de l'At- 

lantique. Le commandement qu'il exerce sera 

confié au contre-amiral Merleaux-Ponty qui 

continuera provisoirement à résider à Bizerte. 

M. Henri Galli, vice président du 

Conseil général et directeur du Drapeau, re- 

tour de Saint-Sébastien , annonce que Paul 

Déroulède met la dernière main à un livre : 

Le Yinr/l-Trois Février, qui contiendra des 

détails 'inédits sur l'affaire de la caserne de 

Reuilly. U ajoute que lui et ses amis organise- 

ront tout prochainement une réunion intime à 

Paris, au cours do laquelle il donnera commu- 

nication dos déclarations que fui a faites le 

proscrit de Saint-Sébastien. 

nouvelles d'Espagne 




un télégramme du représentant d'Kspagne'à 

Tanger démentant son voyage à Marrakesh. 

C'est M. Saavreda. le dr'ogman de l'ambas- 

sade espagnole qui se trouve dans la capitale 

du Maroc qui a fait savoir que le gouverne- 

ment marocain et le représentant de i'Lspagne 


prétentions do l'Espagne. Le représentant af- 

firme qu'il ne s'est rien passé de particulier sur 


Faculté des Lettres 

COURS DE LITTÉUA.TORE FRANÇAISE 

M. Guy a terminé, samedi, l'examen de la 

Francuide en étudiant los amours de Fran- 

cus, inspirés d'Homère, do Virgile et d'Apollo- 

nius de Rhodes — et la Descente aux Enfers 

du même Francus. 

Au lieu de l'évocation faite devant Etrêe par 

Virgile de l'histoire future de Rome. Ronsard a 

évoqué devant Francus l'histoire de France. 

La comparaison est écrasante pour nous, dit 

M. Guy. C'est possible ; mais la faute en est 

uniquement à Ronsard. Je ne crois pas. en 

effet, que l'histoire romaine soit « la plus su- 

blime histoire qui fût jamais ». Et. lés annales 

chevaleresques et chrétiennes de la France 

offrent, mieux que la rapacité de Rome et les 

folies sanguinaires des Césars, un magnifique 

sujet d'épopée. A. P. 

Faculté de Droit 

COURS PUBLIC DE DROIT MÉRIDIONAL 

M. Rrissaud a commencé à étudier, cette an- 

née, lo très ancien droit au moyen des vieux 

contes populaires. 

11 dégage de ces contes les règles du droit 

civil antique, montrant par exemple la situa- 

tion des enfants naturels dans la famille, ou 

le traitement rigoureux infligé nu débiteur in- 

solvable. 

Dans son dernier cours, suivant l'horaire, 

jeudi dernier, à 4 heures du soir, M. Brissaud 

a insisté sur l'idée de vengeance, unique fon- 

dement du droit pénal primitif. On attribuait 

l'auteur même du délit, être humain, animal 

ou chose inanimée, à la victime ou à ses héri- 

tiers. On retrouve cette règle dans le conte du 

\ienx'lripal, que M. Brissaud a publié dans 

la Hevuc des la?igues romanes. 

Ce cours est une tentative heureuse qu'il 

suffit de signaler pour intéresser les ôrudits. 

Institut Catholique 

Conférence. — M. Degert, professenr de lit- 

térature lalino, docteur ès-lettres. fera une 

conférence, lo jeudi 17 janvier, à cinq heures 

précises (salle Desprez), sur le sujet suivant : 

Quo vaclis Si.nliiewicz. 

Cours publics. — Le R. P. Portalié, profes- 

seur de Théologie, fera son cours le vendredi 

18 janvier à cinq heures (salle Duilhèj ; Chris- 

tianisme et Catholicisme (suite). 

Cours de jeunes filles. — Le R. P. Montagne, 

lundi l 't janvier, à dix heures et demie : Psy- 

cologie appliquée à l'Education. — M. le cha- 

noine Yalentin, mercredi V>, à la même heure : 

Bossuel orateur (suite). 

t'tmmaculée-Conccption, 90; Saint François. 

Xavier. 94; Sainl-Svlve, 113 ; Saint-François- 

d'Assise, 73 ; Saint-.Ioscph, 27 ; Sacré-Cœur, 62. 

Les chiffres de sépultures inscrits pltts haut 

représentent uniquement celles qui ont été 

célébrées dans les dix-huit églises urbaines d« 

Toulouse. Il faudrait y ajouter celles des pa- 

roisses de la banlieue. 

Le total des décès dans la commune de Tou- 

louse a été de 3,096. En moins do l'année 

dernière, 65. 

Lo total dos naissances est de 8,619. En plua 

de l'année dernière, 26. 

Les prolestants ont eu 32 décès; les israô- 

Les prolestants 

ites, 3. 

Pendant, l'année 19X1, il y a eu, dans la com- 

mune do Toulouse, vingt-quatre enterrements 

laïques : quinze hommes, six femmes et trois 

petits enfants (deux mois, dix mois et seize 

mois). 

Pendant la même année, on a inscrit vingt- 

cinq suicides, dont trois ne méritaient peut- 

être pas cette qualilicalion, attendu qu'il n'a 

pas été démontré que la mort n'ait pas été 

l'effet d'un accident. 

Académie des Sciences 

Séance du 27 décembre 

M. Emile. Cartailhac rappelle que plusieurs 

des instruments les plus usuels de l'âge de la 

pierre tels que les haches et les pointes de 

lléchos, sont devenus plus tard des talismans 

lorsque se fut effacé entièrement le souvenir 

de leur origine et de leur emploi primitif. 

Ainsi, nous savons par des textes de l'anti- 

quité classique, par exemple de Pline, que les 

Grecs et les Romains recueillaient des haches 

de pierre, qu'ils appelaient « céraunies, » qu'ils 

crovaient tombées du ciel avec la foudre, et 

auxquelles ils attribuaient des vertus et des 

pouvoirs surnaturels. On suit cette superstition 

à travers tous les siècles, on la retrouve pres- 

que chez tous les peuples. 

M. Cartailhac l'a montré dans un ouvrage, 

spécial publié en 1878 et il communique à l'A- 

cadémie un certain nombre de faits nouveaux 

à ce sujet. Il a recuilli les uns dans d'assez 

nombreuses publications, les autres lui ont été 

fournis par divers voyageurs. 

Enfin, des haches dé pierre, des pointes de 

flèches visiblement transformées en amulettes, 

montées en métal par exomble, introduites 

dans des parures, ont été observées dans quel- 

ques pays ou ont pris place dans plusieurs mu- 

sées. 

M. Cartailhac cite ces textes et présente la 

dessin do ces objets. Il insiste sur deux ha- 

ches de jade, conservées au British-Museum, 

et qui portent, des caractères chinois de la plus 

haute antiquité. Elles sont peut-être, dans cette 

catégorie d'amulettes, les plus anciennes qui 

existent. 

M. Cartailhac signale, en terminant, l'exis- 

tence de « pierres de foudre », dans le Soudan 

français ; il lit une lettre d'un noir écrivant à 

l'un de nos officiers et donnant sur cette 

croyance les renseignements les plus circons- 

tanciés et les plus curieux. 

Le secrétaire perpétuel, 

Signé : ROSCHAGH. 

Echos du Palais 

Le nommé Jean Butzbach, âgé de 22 ans,do- 

micilié rue de l'Industrie, 43, inculpé de com« 

plicité de vol d'une bouteille do liqueur, corn-- 

mis place Mage, 13, au préjudice de M.Mayné, 

liquoriste, a été conduit au petit Parquet et 

écroué au dépôt. 

Los nommés Joseph Doumeng, àgâ 

do 3(5 ans, et Eugène Mazet, âgé de 28 ans, 

tous deux sans domicile fixe, inculpés de me- 

naces, outrages et rébellion envers les agents 

dans l'exercice de leurs fonctions, ont été 

écroués au dépôt. 

Le nommé Alphonse Nougué, âgé 

de 21 ans, sans domicile fixe, inculpé de vaga- 

bondage et de vol d'une somme do 3) fr., com- 

mis au préjudice de M. Dupuy, domicilié im- 

passe du Mont-de-Piétô, 2i, a été mis à la dis- 

position de M. le procureur de la République. 

Police correctiortneile 

Audience du 12 janvier 

PRÉSIDENCE 15F, ». LARXAUDIE 

Ministère publie, M. le substitut Laurent. 

VOL. — Bernard Loze, 33 ans, colporteur, en 

fuite, vola le 19 décembre une paire de bottines 

à M. Fourôs, place Pouzonville, !), chez lequel 

il couchait. Il est déjà nanti de 3 condamna- 

tions pour vol. 

2 mois do prison par défaut. 

MKN'DIC.II-K. — Michel Bellocq. 60 ans, 22, place 

Pouzonville, menaçait los personnes qui ne lui 

faisaient pas l'aumône. 

1 mois do prison. 

AUTRES AKCAUÎES. — La régie obtient une con- 

damnation à 300 l'r. et une à 20) l'r. d'amende. 

Deux prévenus do coups et blessures 

sont relaxés en vertu do la loi d'amnistie. 

La femme Julie P.... qui a été traduite en 

police correctionnelle, peur vol, lo 10 janvier, 

a été condamnée, comme nous l'avons dit. à. 

un mois de prison. — mais avec application de 

la loi Béîenger. Cette indulgence du tribunal 

a consacré le début plein de promesses du 

défenseur de Julio P..., M' Maurice Bellet. 

NEUF COUPS DE COUTEAU 

On nous écrit de Barbazan (Haute-Ga- 

ronne) : 

Dans la commune de Siradan-lcs-Bains, can- 

ton de Mauléon-Barousso (Hautes-Pyrénées), 

aux Ouatre-Chemins, dans la partie "centrale 


plaintes venant du ruisseau qui traverse ta 

commune, s'approchèrent et découvrirent un 


Aidées d'autres habitants, les deux personnes 


du sieur Roeh Baron, maçon, âgé d'environ 

52 ans et domicilié à Siradan. 

On lo transporta immédiatement chez lui, et 

là, on constata que Baron, qui s'enivro sou- 

vent, devait avoir ou une querelle avec des ou- 

vriers espagnols. 

Le malheureux avait reçu neuf coups de 

couteau sur la tète. Il est mort une heure plus 


A CÂRMÂUX 

Le citoyen Jean Calmettes qui, tout ré- 

cemment, (tonnait sa démission de maire 

de Carmaux pour faire place au citoyen 

Oalvignac, vient d'être nommé, par arrêté 

préfectoral, receveur municipal de Car- 

maux aux appointements de 2,030 francs. 

11 n'existait pas de recette municipale de 

Carmaux. Ce poste a donc été créé spécia- 

lement pour caser le citoyen Calniettes, à 

qui il en coûtait trop de revenir travailler 

a la mine. 

C'est une nouvelle preuve irréfragable 

du désintéressement socialiste. 

pendant plus de heure". 

CAISSES D'ÉPARGNE ORDINAIRES 

L'Officiel du 11 janvier 1901 donne le résul- 

tat connu au 10 janvier rStd des opérations dos 

caisses d'epargno ordinaires : 

Dépôts de fonds tO\0't6.5H!» M 

Retraits de fonds 92. 31Ô.41-1 07 

Excédents de retraits 82.208.837 13 

L'excèdent de retraits du t» r janvier au 81 dé- 

cembre 1900 s'élève à 207.933,166 fr. 57. L'O/'/î- 

Conférences Scolaires 

Vendredi soir, à l'école libre do Saint-Etiènne. ) 

M. le chanoine Valentin a fait la conférence ( 

annoncée sur le Testament religieux du dix- ] 

neuvième siècle. 

Décidément, les conférences scolaires sont 

enlréos dans la période dos grands succès. , 

Plus de six cents personnes s'empilaient dans I 

la salie. M. l'arebiprêlre Dolpech, de nombreux i 

ecclésiastiques, des Frères dos écoles chré- 

tiennes. M. le marquis de Sufl'ren. président du ; 

comité des anciens élèves et amis des Frères, 

occupaient les premiers rangs. ; 

M. le comte Maurice do Laurent présente Je 

conférencier. 

C'est avec sa verve coutumière, son imagi- 

nation, son cœur d'apôtre, que M. le chanoine 

Yalentin a su traiter, devant son auditoire 

charmé, les questions philosophiques et reli- ' 

gieuses les plus difficiles. Son discours n'a été 

qu'un cri d'espérance on le siècle qui vient. 

Aujourd'hui, comme au temps de Julien l'Apos- 

tat, le Fils du Charpentier l'ait un cercueil: 

celui do la Franc-Maçonnerie, de f Athéisme et 

de la Juiverie. 

Cette conférence a été suivie de la représen- 

tation du IMIhier de Crémone, de François 

Coppoo, joué' avec beaucoup de goût et de sen- 

timents par les jeunes gens du patronage 

Saint-Etienne, A. P. 

Nouvelles religieuses 

On lit dans la Semaine Catholiciue : 

Messieurs les curés et aumôniers recevront, 

celte semaine, la Lettre pastorale de Monsei- 

gneur l'Archevêque publiant la Bulle pontifi- 

cale qui étend le bienfait du Jubilé à l'univers 

tout entier. 

La période de six mois marquée par la Bulle 

commencera, dans le diocèse, le 16 janvier, 

pour se terminer lo 16 juillet. 

#** 

Kous apprenons de source certaine que Mon- 

seigneur, pleinement remis de son indisposi- 

tion s'est empressé do faire parvenir à Sa 

Sainteté, avec ses remerciements pour son ad- 

mirable Leilre. l'expression filiale de son adhé- 

sion pleine et entière à la ligne de conduite 

qu il trace, d'une main si ferme et si parter- 

nolle, aux fidèles et à l'épiscopat de l'Eglise en 

France. 

**# 

Voici le tableau du mouvement de la popula- 

tion catholique en 1900, dans les paroisses de 


Baptême» : Métropole, 985; Saint-Scrnln. 327; 

La Daurade, 80; Saint-Nicolas, l'c!; La Dalbade, 

70; Saint-Jérôme, 80: Saint-Exupère. 118; Saint- 

Aubin. 177: Notre Dame du l'aur, 46; Saint- 

Pierre, ',i5: Les Minimes, GO; L'Immacutée-Con- 

ception, 92; Saint-François-Xavier, 70; Saint- 

Sylve. 110; 8airit-Krnn

Xdi Jfik \JP 23 R 3NT 1 

part/> de LUNDI 14 JANVIER et jours suivants 

AVANT L'INVENTÀSFŒ ANNUEL 

RABAIS CONSIDERABLES 

SUR TOUTES LES MARCHANDISES 

SOLDES EXCEPTIONNELS 

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Le» autres sortes et tous les COUPOSS et FINS I)E PIÈCES sont diminués dans 

les mêmes proportions. 

Les modèles de ROBES ef tous les COSTUMES faits seront vendus également à des 

a» ai 1 X EXTRAOItDINAIRES 

La vente des objets annoncés ci-dessus aura lieu LUNDI 14 et MARDI 15 JANVIER 

dans le HALL intérieur de la place Esquirol. 

La « Primevère ». — Ce soir, de 9 heures à 

minuit, grande soirée dansante au siège de 

''association, salle Tourné, o, avenue de la 

Patle-d'cie. 

Syndicat des marchands tailleurs. — De- 

main, ia distribution des récompenses aux lau- 

'éats du concours de couture sera présidée par 

ie préfet et aura heu aujourd'hui dimanche à 

î h. ItS du soir dans les salons du Syndicat 

général, 2. rue du Taur. 

Un punch suivra. 

Caisse d'épargne postale. — Opérations eî- 

'ertuées dans le département de la Haute-Ga- 

•onne pendant le mois de décembre 1900 : Ver- 

sements reçus de 3,055 déposants, dont 605 

nouveaux, 673.558 l'r. 20; remboursements à 

5,491 déposants, dont 174 pour solde, 085.601.96; 

sxcédent, 9,937 fr. 30. 

« Gais-Amis ». — La Société a l'honneur de 

prévenir ses amis, qu'il sera donné ce soir à 

5 h. ip3 une soirée dansante, salle Malïre, rue 

ijlontplaisir. 

Joyeulx-Escholiers. — Aujourd'hui, à 3 heu- 

>es, matinée dansante ; le soir, à 9 heures, 

"Association donne, dans son local, rue Mon- 

.ardv, son premier bal paré et masqué de la, 

ia son. Des prix de travestissement seront dé- 

jernôs. 

Menus faits. — Hier au soir, vers 2 h. 1|2, 

le nommé Jean Delassus, jardinier, barrière de 

âunaguet, passait boulevard de Strasbourg, 

induisant un cheval attelé à une jardinière. 

\rrivé en l'ace des allées Lafayette, l'animal, 

ivant pris peur au passage d'un' tricycle à pé- 

.role. a reculé et le derrière du véhicule a 

îeurté un tramway de la Compagnie Pons dont 

m panneau a été enfoncé. 

Trouvailles. - Iléclamer a M. Machicot, rue 

Monlaudran. 7o, une pèlerine d'enfant ; au 

Capitole (bureau des épaves), un trousseau de 

;lcfs. 

iCaurrier (Artistique 

Aux Variétés. — C'est irrévocablement mer- 

iredi 10 courant qu'aura heu la première re- 

présentation des Félards. 

La direction nous annonce qu'elle vient de 

traitât pour Irois représentations avec Mme 

Morin, étoile du théâtre do la Gaitô qui, depuis 

trois mois obtient lo plus grand succès au 

LhésÉtre du Gymnase de Marseille. Mme Morin 

so fera entendre dans La Ciqaleet la Fourmi, 

le ravissant, opéra-comique d'Audran. 

Nous donnerons très prochainement la date 

exacte de la première représentation. 

André Albert, 1 m., r. des Trente six-Ponts, 27. 

Leopold Ach, 42 ans, rue Saint-Henri, 21. 

Lalreille, v» Tissinié, 01 a.. rue T.-de-Luppé, 61. 

Dussenty, veuve Loze. 81 a., r. des Chalets. 11. 

Philippe Blanc. 63 ans. r. du Pont-de-Toums, 8. 

Dôgua, veuve Bert, 70 ans, rue Bavard, 2. 

Fraîche, épouse Ruy, 62 a., quai de Brionne, 4. 

Laeambre, ép. Pommepuv. 68 a., St-H.-dos-M.,9. 

Malchaussé, ép. Daussonne, r»8a , Montaudran. 

Bernard Quilhot, 80 a., av. de la Patte-d'Oie, 60. 

Hospices, 5. 

Aliénés, 1. 

iBTEI 

Spectasles-Goacerts de Touîoise 

DU 13 janvier 

Capitole. -* A 2 heures, matinée à prix ré- 

duits', les Deux Billets, la Traviala et la Fêle 

du Printemps, ballet. 

Le soir, à 8 heures, avec M. Soubeyran et, AL 

Beyte, Guillaume Tell, le Maître' de Cliu- 

pelte. 

Mardi, reprise de fa Vie de Bohème. 

Au premier jour, troisième représentation du 

grand succès Lohenfjrin. 

Variétés. — En matinée à moitié prix, 1« 

C/i&î le Dentiste; 2" Marceau ou les Enfants 

de la République. 

Lo soir, à 7 h. 1|2, le Juif Errant et la Prin- 

cesse des Canaries. 

Théâtre Français. — En matinée et soirée, 

deux représentations de la Potinière, avec la 

Berne au Temps Boer, de Dominique lîon- 

nautl ; le Paradis perdu.Intermèdes nouveaux 

Marcel le N'orcy, Barré, Duvellerov, etc. 

Location sans augmentation de "prix. 

Théâtre-Cirque des Nouveautés. — A 2 

heures, matinée à laquelle prendront part los 

nouveaux débuts, Karl-Dilan, le (in diseur, et 

les frères d'Asco, acrobates, ainsi que la fa- 

mille Passio et Si-Mi-La-Ut-La dans leurs fan- 

taisies musicales. 

Lo soir, à 8 h. Ir2, même spectacle. 

Demain, débuts de La Bodoni et Solinski, 

célèbres danseurs. 

Potyorama-Salon (7. rue Lafavette). — Ou- 

vert toute la journée : -vues de l'Exposition. 

sy.ONTASTRUC. — A défaut de dis- 

cours, le groupe qui se dit radical offre 

cette fois au public une séance de Guignol. 

Ohé ! la, la ! boum ! boum ! 

Les acteurs qui s'agitaient jusqu'ici dans 

l'ombre n'ont plus assez de pudeur pour y 

rester. Ils vont én sortir affamés de gloire 

et surtout d'argent, tourmentés aujour- 

d'hui d'un accès d'ambition. La, tsim, 

boom, boum ! 

Ils étaleront leur jeu infâme aux yeux 

même du public, dont ils se jouent. Car 

voici bien leur tactique, leurs successives 

opérations : 

1" Epater, endoctriner et enrôler pour les 

asservir, les bons habitants de îlontastrue qui 

leur donnèrent jadis un asile et du pain. 

2» Avec un nombre de citoyens domestiqués 

préparer la victoire à eux-mêmes ou à leurs 

amis pour les élections futures. 

3» Enfin et surtout so réclamer de la recon- 

naissance préfectorale ou académique pour en 

obtenir un poste plus lucratif, une sinécure 

mieux assortie. 

Voilà le thème sur lequel ils vont broder 

leur bouffe, ces exploiteurs ! 

Les politiciens d'aventure fourvoyés 

parmi la radicaille paraîtront dans leur 

rôle inférieur de marionnettes vivantes 

secouées par des sectaires iniques ou des 

brouillons dupent* que la coulisse par- 

fumée ne suffit plus à dissimuler. Ohé t 

Ohé t 

C'est ainsi que X..., toujours haineux 

et lâche remplira son rôle habituel de 

mouchard, tel autre celui d'escogrin'e, un 

troisième celui de polichinelle. L'inévita- 

ble Y... tirera les ficelles et fera la bla^fia. 

pendant que son triangle en sautoir, l'au- 

C'ilste Z... frappera sur la grosse caisse : 

Ohé ! tsim, boum, boum ! Tenez voir ! 

FIODLO. 

BAZIEGE. — Concours de bœufs 

tjras. — Un concours cle bœufs gras aura 

lieu sur le champ de foire de Baziège le 

samedi, 2 février prochain, à onze heures 

du matin. 

Cent cinquante francs de primes, répar- 

tis en douze, lots, seront distribués par les 

membres du jury. 

•ïe plus actif et !s pins agréable pectoral contre ; 

.IOCVX, BroBcliit.es, Affections d* Poitrine est :a 

I III 

MUSIQUES MILITAIRES 

Programme du 13 janvier, de 2 h. 1[2 à 4 h. 

12> RÉGIMENT ll'lSVANTBBIlS. — GRANU-ROXD 

Marche des Echassicrs (MilIoC ; Owerlure 

de COnccrt (îptssenélï; Pantomime : 1. Loan- 

(Ire, et Isabelle : 2. Scaramouche et Colombine : 

... Ballabrie (Lacôme) ; Le Prélude d'Axel 

.Georges) ; Les Erg/mies, divertissement (Mas- 

senet) ; La Gilana, valse (Bucalossi). 

33* UÈCilMWiT »'1KVANTEM15. — ALLEE» LAFAVETTE 

Le Fils de Porlhos. valse (Sénée) ; Slra 

délia, ouverture (Motow) : Valse des Fleurs 

Strauss) ; Bornéo et. Juliette, fantaisie (Gou- 

nod; ; /.e,- i>eH.v pigeons, ballet (Messager) ; 

Le' Chanson des Nids (Benoît); Polka pour 

Jeux clarinettes. 

ÉCOl.tt tpAlmr.LERIE . — C.OURS-DILLON 

>v : J:° n:;, \- mi ï vchB (Slgnard) : Valse bleue 

rnhi?, L If 11 ®^' f ,0,ka (»• Tellam) ; La (H- 

\,\ n, ' mf'me espagnole (Juarranz) ; La lion- 

.MV HHV 1 - «J'-Ganne;; La Sainte-Cécile, 

juadrille (Signard). 

ÉTAT CSW.L BE TOULOUSE 

D1ÎC.KS DES 11 ET 12 JANAIER 

Théodore Villarct. 19 ans, Cité-Ouvrière 

vnrponcin, ep. Francillon, 42 ans. r. St-Félix, 18. 

Bernard !• auré. 57 ans, à Lardenne. 

eraud Mauville, 53 ans, rue do l'Industrie 4s 

FOIX. — Vol. ----- Lundi dernier, jour de 

la foire, une femme de la campagne, avant 

fait peser un cochon à l'octroi, était entrée 

au bureau pour y acquitter les droits lais- 

sant l'animal à la garde de deux gamins 

qui se trouvaient là. 

Les deux enfants s'était* absentés, la 

femme X..., habitant Foix, en profita pour 

attirer le cochon et, finalement, le faire 

disparaître. 

La légitime propriétaire, en sortant du 

bureau d'octroi et ne voyant plus le bel 

animal pour lequel elle venait d'acquitter 

les droits sur un poids de 310 kilos, à ce 

qu'on nous affirme, se désola d'abord, 

pleura ensuite et finit par porter plainte 

au commissariat de police, ce qu'elle eût 

dû faire tout d'abord, 

La police et la gendarmerie firent des 

recherches et, finalement, on trouva le 

porc volé dans une habitation en dehors 

de la ville dont les- occupants, amis de 

l'auteur du larcin, avaient consenti à 

abriter le corps du délit. 

On découvrit aussi la voleuse qui fut ar- 

rêtée, vendredi matin, et remise en liberté 

provisoire jusqu'à sa comparution devant 

le tribunal correctionnel. 

Nomination. — M. Iluré, conservateur des 

hypothèques a Foix. est nommé on la même 

qualité. 3e classe, à Vitré (Illo-et-Vilaino). 

Concert de l'Harmonie. — Voici le program- 

me des morceaux qui seront exécutés, aujour- 

d'hui dimanche, do 2 à 3 heures, sur les allées 

de Villotto. par ia société musicale l'Harmonie 

de Foix, sous la direction de son chef, AL Co- 

molèra. 

P L'Enfant du Peuple, pas redoublé (Mar- 

sals); 2- Ouverturo de concert (Roux); 3- Valse 

des Lilas tDésausard) ; 4- Sous la Tente, fan- 

taisie militaire (J. Leronx) ; 5- la Corso Blanc 

(Tellam). 

Etal civil du 5 au 12 janvier. — Naissances : ! 

Lucien Montant ; Odette Lucie Fourmois. 

Publications de mariages : Barthélémy Jo- 

seph Subra, chaudronnier, et Mario Zélio Cou- 

piat, repasseuse. ; 

Décès : Pierre Jauzo, 2 ans 1|2, né à Foix ; 

Pierre Gustave Adolphe Bernardin Berdot, en- 

trepreneur des vivres militaires, 59 ans, né a 

Foix. 

PAMIERS. —Tribunal correction ^. 

— Audience du 12 janvier. — OUTRASSES 

AUX ACENTS. — Bernard M art y et Marie- 

Louise Sage, son épouse, ont clé condam- 

nés à huit jours de prison pour avoir ou- 

tragé un agent de police dans l'exercice de 

ses fonctio n 

Les nommés Bernard Gers, de Saint- 

Mars, et Jean Kons. de Mazens, se voient 

aussi condamner à 1G fr. d'amende chacun, 

pour ayant l'ait paîlre leurs bestiaux dans 

la propriété d'autrui. 

Cours ET Bi,nssunES. — Bernard Pons, 

de Daumazan, est d'humeur batailleuse. 

Certain jour qu'il avait soilïô ladive bou- 

teille, ayant eu une discussion avec un de 

ses camarades, il se laissa entraîner jus- 

qu'à lui flanquer quelques coups de bâton 

et te blessa assez grièvement. 

Le tribunal le fait hériter de deux mois 

de prison. 

Vol d'un habillé de soie. — Une enquête est 

ouverte par M. le commissaire de police au su- 

jet du vol d'un porc. 

Voici les faits : AI. S propriétaire, rue do 

l'Hospice, â Pamiers. étant obligé de s'absen- 

ter, la semaine dernière, pour quelques jours, 

confia la garde de l'animal à sa femme de mé- 

nage. 

A sa rentrée, l'animal avait disparu et 

plainle lut portée contrela servante, de S... 

D'après l'interrogatoire qu'on a fait subir à 

la femme, cette dernière prétend que le co- 

chon lui appartient, vu qu'elle a payé et entre- 

tenu l'animal de ses propres deniers ; AI. S... 

prétend le contraire. 

L'animal, objet de tous ces déboires, sera 

mis en fourrière en attendant la fin do l'en- 

quête. 

Contravention. — Procès-verbal a été 

drossé par M. le commissaire de police contre 

la nommée S..., propriètaired'un débit borgne, 

de la rue des Carmes. 

Alalgré les arrêtes municipaux, cette pa- 

tronne de calé s'obstine à garder à son service 

une bonne se livrant à la prostitution. 

Concert militaire. — Programme des 

morceaux qui seront exécutés, aujourd'hui, 

place de Millane, par la musique du 59 ede 

ligne, de 2 à 3 heures : 

1. ilfon Velil dernier, allegro (Gurtner) ; 2. 

La Dame Blanche, ouverture (Boieldieu) ; 3. 

Boberl le Diable, fantaisie (Karren) ; 4 Fleur 

de charité, valse (Karren); 5. Gaîlé printa- 

nière, polka (IL Levoivre). 

SAINT-GIRONS. — Nouvelle feuille. 

— Lundi prochain, paraîtra le premier 

numéro de la Saint-Gironnaise, organe 

indépendant. 

Nous adressons à notre nouveau con- 

frère, nos souhaits de bienvenue. 

Marché. — Pas de monde à notre marché 

d'hier. H est vrai que tous les marchés précé- 

dant nos foires de quinzaine, ont toujours le 

même sort. 

Nos Hôtes. — M. Rivais, député de l'arron- 

dissement de Castelnaudary, est de passage 

dans notre ville. 

Le Temps. — La blanche neige nous délaisse 

cette année, car. seuls les sommets do nos 

montagnes, ont eu sa visite. Sans les quelques 

gelées que nous avons depuis quelques jours, 

on croirait être au printemps. Cela a permis à 

nos travailleurs dos champs d'effectuer leurs 

ravaux d'hiver dans de bonnes conditions. 

Etat civil du 1" au 31 dédembre 1900. — 

Naissances : Angèle Gasten, rue du Marsan ; 

Jeanne-Albine Alanelle, rue du Bourg ; Albert- 

Demard Séguéla, avenue e'Kycheil ; Pterre- 

Georges-.Taeques-.ioseph Auzios, avenue d'Ev- 

cbel ; Louis-Israël Tertech, avenue d'Aucrét ; 

Jeanne Noëlle Delort, rua dos F.vpcrl" 

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29/ .. 

305 50 

455 30 

35 î .. 

619 .. 

.21 .. 

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101 6) 

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106 40 

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10 ) 25 

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1:4 10 

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590 .. 

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615 .. 

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1781 .. 

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10,0 .. 

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72) .. 

720 

140 

182 .. 

271 

551 50 

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407 .. 

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560 .. 

354 50 

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448 .. 

453 75 

4 7 

500 .. 

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403 50 

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439 5 ) 

' 462 .. 

I 465 .. 

; 454 .. 

4130 .. 

: 460 .. 

: 348 .. 

30 .. 

, 308 50 

nenno, ; nouvelle, 4 35 . . ; Midi i 

cienne, 466 . ; nouvelle, ; Nord ; 

cienne, 463 .. ; nouvelle, ; Orlé; 

ancienne ; nouvelle, 4 8. ; Ou 

ancienne» 460 . ; nouvelle, ; P.- 

Méditerranée ancienne, ; nouve. 

'5 ..; Nord Espagne, 1« série, 29. 

Saragosse ancienne, e hypothèque, 347 

Lombarde ancienne, 3 4 .5; série X, 359 

; Est an- 

Midi an- 

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Orléans 

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Bourse sans caractère, sans all'aires et sans 

indication. Cependant, Londres est moins noir. 

Les acheteurs de ferme sont hésitants. Les 


vement, ce qui s'explique par la réussite proba- 

ble pour le mois de leurs opérations. Le 3 0(0 

ne s'est guère écarté du cours de 101 S0, mais 

il nous paraît que l'ensemble du marché est 

plutôt disposé à reprendre lundi un mouvement 


11 est. bien vrai que le ministère s'apprête à 

recevoir quelques bousculades mais cela n8 

peut guère influencer les cours. L'Cxtérieure a 

clé assez agitée. Elle perd quelques centimes, 


tes affirmations. Pour qui connaît et comprend 

la résurrection économique de l'Espagne, la 

hausse est certaine. L'attraction n'a pu suppor- 

ter l'elTort qu'on exigeait d'elle peur la forcer 

à la hausse. Elle est offerte à 119. Pourquoi 

donc est-elle au-dessus du pair i 

Nous pensons que nos lecteurs ont bien 

voulu remarquer la sûreté de nos informations 

financières. Noire recherche, parfaitement in- 

dépendante, sur les valeurs avantageuses nous 

a donné l'idée de créer, au profit des lecteurs, 

un syndicat d'opérations au comptant destiné 

à être certainement utile aux capitaux fiottants 

ou encore aux capitaux qui ne sont pas encore 


Nous recommandons, à ce sujet, à nos lec- 

teurs la lecture de la revue financière qui pa- 

rait demain et nous leur fournirons sur leur 

demande une notice du projet en question. 

DE LWIGERIE. 

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Voir à la4">« page, l'annonce Aux loties 

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ordinaires, fi 25 ;'t 14 50. les 100 kilos ; repasses 

fines, 15 25 à 15 50; ordinaires, 14 75 à 15:* 

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les 1:0 kilos. 

Avoines, 

tagne. 18 

kilos. 

Seigles. 

100 kilos. 

Orges. • 

100 kilos. 

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13 Janvier 1901 - Bibliothèque de Toulouse

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