20 juillet 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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\ MERCREDI 80 JUILLET 1910 «taré, JoTroart, Gaillaux, Berteaux, Henri Bou- cher. Bienvenu-Martin, MUliès-Lacroiï, Grui>- pi. Milliard et Viger. Il y a 126 députés et 88 sénateurs 60timis au renouvellement comme conseillers généraux sortants. Nous avons dit que M. Doumer renonçait e. se représenter dans le canton d'Anizy-le- Château (Aisne) comme candidat au conseil général ; cette information était erronée. M. Doumer aura pour concurrent M. de Cuty, maire de Mons-en-Laonnois, cons-tiller d'arrondissement. M. Viviani, ministre du travail, sera candidat au conseil général dans le canton de Rour- ganeuf, sa nouvelle circonscription ; il aura pour concurrent M. Calinaud, socialiste uni- fié. NOTRE MARINE Artillerie avariée Paris, 19 juillet. Le correspondant du Temps à Toulon lui télégraphie : • _ B Les tirs auxquels vient de procéder 1 ar- mée navale ont été marqués par des avaries survenues au cuirassé Justice, avaries qui auraient pu avoir de graves conséquences. » Les ouvertures des culasses se sont dila- tées et il a fallu arrêter les tirs. . Des réparations urgentes et très importantes devront être effectuées. » L'Ecole d'application d'artillerie navale Paris, 19 juiliet. Le nombre des places mises au concours en 1S10 pour l'admission à l'Ecole d'application d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est fixé à deux . Les épreuves écrites auront lieu simultané- ment à Paris, Lorient et Toulon, à partir du 20 octobre. Les épreuves orales auront lieu à Paris. Epidémie à bord du « Guichen • Brest, 19 juillet. 2 officiers, 4 sous-officiers et 20 matelots de l'équipage du croiseur-cuirassé Guichen rentrant de sa mission en Argentine sont en- trés à l'hôpital maritime ; ils sont atteints de la fièvre dite de Malte. H3JJELLES SMLITMBES Paris, 19 juillet. Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé à 1,117 fr. 03 le prix du trousseau des élèves qui entreront à l'Ecole du service de santé en 1910. — M. Marteau, major du 40 e régiment d'infanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater du 25 août 1910, au c-ommandement du bureau de recrutement de Mirande. INCUim ÏILmiSEî Sentinelles attaquées Dole, 19 juillet. On sait que la sentinelle en laction devant le magasin à fourrages, à Dôle, avait été at- taquée à coups de pierres pendant la nuit, par trois individus. Le fait s'est répété deux fois la nuit der- nière. Vers 11 heures, la sentienUe placée en faction devant les magasins à fourrages a été injuriée par un groupe d'individus, qui se re- tirèrent sous la menace d'un coup de fusil. Vers 3 heures, une seconde sentinelle fut attaquée à coups de pierres lancées par un individu dissimulé derrière une maison en construction ; le militaire en faction a tiré à balles sur «m agresseur, qui n'a pas été atteint et s'est enfui à travers champs. Des rondes de nuit aussitôt organisées par les postes de garde des quartiers Bernard et de Brack n'ont pu faire découvrir les auteurs de l'attentat. L'Affaire Roehette Le rôle de M. Clemenceau Paris, 19 juillet. En attendant la nouvelle séance que la commission U'enfjuute sur l'affaite Roehette doit taux le 26 juillet et dans laquelle elle en- tendra des temoins importants comme MM. Lepi.n.8, raure, procureur gênerai, et Beer, juge d'instruction, tous les commentaires por- tent sur le rôle de M. Clemenceau. L ancien président du conseJ, dans son télé- gramme de Buenos-Ayres, semble traiter toute cette affaire avec une certaine désinvolture et sa parole, que l'on attendait avec tant d'impatience, a déçu tous ceux qui espéraient qu'elle apporterait quelque clarté et quelque précision dans le débat. De plus, on fait observer qu 'il y a contradic- tion entre cette dépêche, dans laquelle M. Cle- menceau se réfère aux paroles de M. Lépine sans vouloir rien y ajouter et l'interview ac- cordée plus tard a l'Agence Havas où il dé- clare : 1° Que personne ne lui a jamais parlé de Roehette . 2° Qu'averti des bruits de pression s'exer- çant p- IOT empêcher l'action du Parquet concernant Roehette, il dit à M. Lépine de suivre stai clément le Parquet, sans tenir compte d'aucune autre considération. C'est l'opinion, notamment, de M. Desvaux, conseiller municipal de Paris, qui, on s'en souvient, interpella M. Lépine sur son rôle dans laffaire Roehette. Pour M. de Folie- ville, vice-président de la commission d'enquête, M. Clemenceau n'a pas tout dit. L'Humanité, organe du président de la commission d'enquête et dont les commentaires tirent de ce l'ait un intérêt particulier, voit aussi dans les déclarations de M. Clemenceau des contradictions et des lacunes qui devront être comblées. Elle reproduit l'interview de l'ancien pré- sident et elle ajoute : « Il faudra s'expliquer ! » C'est aussi à une explication que M. Jaurès convie M. Clemenceau. « Dans l'interview de M. Clemenceau, dit-il, H ya cfeua versions contradictoires : à la pre- mière phrase, il déclare que personne ne lui a parlé de Roehette deux lignes plus loin, averti des bruits de pression s'exerçant pour empêcher l'action du parquet concernant Ro- ehette, il donne des ordres à M. Lépine. » Laquelle de ces deux versions est la bonne ? » Il faut espérer que fin août M. Clemen- ceau sera de retour à Paris pour s'expliquer ; d'ici là, à moins de nouvelles déclarations de l'ancien président du conseil, U faut attendre. » Ajoutons, pour être complet, que le Matin maintient formellement son information, de laquelle il résulterait que M. Lépine n'aurait agi que sur les instructions précises de M. Clemenceau. Autre son de cloche Sur la façon dont M. Clemenceau fut ren- seigné en débarquant à Buenos-Ayres et sur son attitude telle qu'elle fut précisée devant M. Briand par M. Lépine, le Journal donne, d'après M. Albert Clemenceau, des détails qui ne sont pas sans produire quelque émotion au palais et dans le monde de la magistrature, où certains se montrent très émus de ce que M. Clemenceau crut qu'une pression qitalcon- que pourrait empêcher l'action du parquet concernant Roehette si cette action s'impo- sait. Là encore on attend avec impatience de nouvelles précisions. i Entre avocats, on discute avec passion sur l'issue du procès correctionnel. M. Clemenceau voyage toujours Et pendant que l'on commente ainsi ses dé- clarations, M. Clemenceau poursuit son voyage et assiste à des réceptions organisées en son honneur. On télégraphie, en effet, de Buenos-Ayres, 18 juillet 19m : « M. Clemenceau, invité à une réception offerte par le Sénat aux délégations du congres pan-américain, a été l'objet de témoignages de la plus vive sympathie ». La faillite du Crédit minier Nous avons dit que M. Fabre, procureur gé lierai, demandait, dans une lettre transmise àômnussion d'enquête, à être entend en «aS£ s tribunal ^ cV.Smer^ L S£2£ Président du Us s'expliqueront sur les conditions dans lesoueUes fut prononcée la faillite du Crédit Minier. On se rappelle qu'au sujet de cette faillite le rôle du Parquet général fut sévèrement jugé à la tribune de la Chambre par M Le- boucq, Éëi ité de Paris : il a affirmé qu'un syndic aurait été dessaisi de son rapport afin de permettre à un autre syndic de con- clure en 34 heures à la nécessité de la faillite. Les documents communiqués Voici la bste des pièces communiquées aujourd'hui par le garde des sceaux à la ques- ture de la Ctomhre pour être remises à la commission d'enquête : 1. Jugement déclaratif de la faillite en date du 29 avril 1908 et l'arrêt confirmatif de la première Chambre de la Cour de Pans ©n date du 10 juillet et différentes notes du syndic sur la situation dans laquelle se trouvait alors le Crédit Minier. 2. Bilan du Crédit Minier tel que le syndic l'a déposé. 3. Rapport prescrit par l'article 482 du code de commerce sur ies causes de la faillite éta- bli aussitôt après le prononcé du jugement déclaratif de faillite et complété par un deu- xième rapport sur la marche des opérations de la faillite et les dispositions prises pour tirer le meilleur parti possible de l'actif. 4. Rapport aux créanciers avant l'union à défaut de concordat ; c'est dans ce rapport que se trouve l'inventaire de l'actif et le dé- tail du rassit et des créances, environ 35 mil- lions de francs, qui ne prennent aucune part à la répartition tant que le surplus du passif n'aura pas été intégralement couvert. 5. Accord des principaux créanciers qui se sont syndiqués entre eux en vue de prendre l'engagement résultant du paragraphe 4. G. Notes de M. Doyen, expert, sur la comp- tabilité et le placement des actions Buisson Hella. 7. Lettres adressées par M. Vacher aux di- recteurs d'agences et à la clientèle. La correspondance de MM. Vacher et Doyen étant trop volumineuse, comprenant plus de 8,000 pièces, n'a pu être communiquée en entier. Documents qu'on ne communique pas U T x .. j Paris, 19 juillet. M. Jaurès avait demande, au nom de la commission, communication des rapports de police auxquels M. Briand avait fait allusion à la tribune de la Chambre et qui auraient déterminé la racherci.e d'un plaignant contre M. aochette. M. barthou n'a pas consenti a faire cette communication ; il donne comme raison de son refus qu'il s'agit moins à proprement parler de véritables rapports que de notes de police ; ces notes feraient au surplus allusion à d'autres faits qu'à ceux qui concer- nent Bochette. Le garde des sceaux conclut qu'elles ne peuvent faire l'objet d'aucune communication ; il a promis que M. Lépine s'explique- rait sur ce point devant la commission. M. Pichereau veut parler Paris, 19 juillet. M. Pichereau ne paraît pas disposé à jouer le rôle de bouc émissaire et de plaignant à mo- ralité douteuse qu'on voulait lui faire jouer. Interrogé par un rédacteur de Vlntransi- geaiu, il a fait les déclarations suivantes que nous reproduisons à titre de document : — Pourauoi j'ai porté plainte ? C'est bien simple ; j'étais en difficultés avec Roehette au sujet d'actions Nerva qui m'appartenaient bien et que je ne pouvais arriver à négocier. » Roehette le sait bien; on le savait "aussi ailleurs » J ai vu M. Yves Durand et, quand je l'ai vu, j'ai eu tout de suite l'impression que tout était arrangé, préparé et prèi à être exécuté. » Quand M. Yves Durand prétend que je l'ai trompé, il veut amuser une galerie complai- sante; mais, s'il a la mémoire courte, la mien- ne est banne. » Osera-t-il nier devant moi que c'est lui qui a pris l'initiative de faire ajouter à ma plainte le post-criptum des manchons Hella ? » Osera-t-il nier qu'il savait que je n'en avais pas et que c'est lui qui a eu l'idée de m'en faire remettre pour corser la situation ? » Osera-t-il nier qu'il m'a donné rendez- vous pour le lendemain, au parquet, et qu'il m'a fixé lui-même la caution que j'aurais à verser ? » Osera -t-il nier que l'arrestation de Ro- ehette était prévue et que je le savais moi- même le samedi ? » Non, vraiement, j'en ai assez ; on est venu me chercher, on m'a jeté dans la ba- garre en me disant que je sauvais l'épargne française ; aujourd'hui je ne suis plus qu'un misérable sur le dos duquel on voudrait tout mettre ; j'ai hâte d'aller à la commission ; il faut que cette équivoque soit dissipée et, puis- qu'on veut que je parle, je parlerai. » Il l'assi'gnjf* en discontinuation de poursuites et pour 8& voir donner acte de ce quil offre de dépûser la somme litigieuse à ia caisse des dépôts et consignations ou entre les mains de tel séquestre que le président voudra bien dé- ; signer. . A 3 heures et demie, le porteur de contrain- tes s'est présenté de nouveau au domicile de M. Lhermite amenant une voiture de déména- gement de l'hôtel des Ventes, mais devant ia résistance de M. Lhermite, il a dû encore se retirer ; il a déclaré qu'il ne répondrait pas à l'assignation en référé. Paris, 6 heures. A l'audience de référé et après avoir enten- du les parties, le président a rendu une ordon- nance dont voici l'analyse succincte : « Attendu que Lhermite a introduit une 1ns-' tance en nullité de saisie-exécution contre les poursuites qui lui ont été intentées à la re- quête du receveur-percepteur des contributions indirectes ; » Attendu que le titre en vertu duquel les poursuites sont faites est actuellement soumis à la juridiction civiile, » Dit qu'il y a lieu de surseoir à ces poursuites ». Le président donne acte à M. Lhermite de son offre de déposer entre les mains de M. Garnier, avoué, nommé séquestre, une somme de 300 francs avec affectation spéciale à la- gararitie de la créance de l'Etat et sous déduc- 1 tion des sommes que Lhermite conteste de- voir. IA RÉFORME ÏIOTOIUIE Paris, 19 juillet. M. Briand, président du conseil, a reçu ce matin M. Ferdinand Buisson, président de la commission du suffrage universel, qui l'a en- tretenu de la question de la réforme électo- rale. . Le président du conseil a renouvelé à M. Buisson l'assurance que le gouvernement en- tendait collaborer étroitement avec la commission en vue de la réalisation de cette ré- forme. LES CTH.EJVE3^ Les maraîchers de Gennevilliers Paris, 19 juillet. La grève des jaruiniers et maraîchers de la plaine de Gennevilliers n'est que partielle ; aussi tes grévistes font-ils tous leurs efforts pour la rendre générale. Cependant, un certain nombre de « renards » s'obstinent à ne pas vouloir prendre part au mouvement ; ils sont sans cesse en butte aux attaques des chômeurs. Ge matin', de véritables batailles rangées se' sont livrées entre grévistes et non grévistes. 1 Décidés à en Soir, les travailleurs avaient décidé de se réunir sur la place du Nord, à Gennevilliers et d'y attendre le choc des gré- vlstes. Un peu avant midi, ceux-ci se présentèrent en masse et la bataille commença ; les travailleurs mirent les autres en déroute. Une deuxième rencontre, deux heures plus tard, se termina encore à l'avantage des non grévistes. Il y eut des blessés, quelques-uns très sé- rieusement ; l'un d'eux reçut un coup de cou- ; teau; il est à l'hôpital Les grévistes battus se retirèrent en promet- tant de revenir avec des renforts ; des mesu- res sont prises pour éviter le retour de ces bagarres et protéger les travailleurs. Les cheminots anglais Londres, 19 juillet. Tous les ouvriers du dépôt de la gare des marchandises de Newcastie se sont mis en grève. Le mouvement s'étend à Gatesheead, Sun- derland., Hartlepool et Blyth. La Fédération du Livre Bordeaux, 19 juillet. Le sixième congrès national de la Fédéra- tion du Livre s'est ouvert nier, sous les aus- pices de M. Keufer, secrétaire général du co- mité central. la nremière séance a été consacrée à la discussion du rapport de M. Keufer sur la gestion du comité central, puis on a procédé a la vérification des pouvoirs. Les deux séances d'aujourd'hui ont été con- sacrées à la aiscussion du rapport du comité central ; une discussion très vive s'est pro- duite entre les divers délégués et de nombieux discours ont été prononcés M. Keufer est resté sur la sellette une partie de la journée et sa façon d'agir a donné lieu à de vives critiques de la part de MM. Simonin, Dudillieu et Lecempte. La question de la grève a été souvent agi- tée, notamment par~ MM. Marie, de Paris, Chane.v de Bordeaux, Esteir. d'Alger, qui a affirmé que le comité centra, n'a jamais li- mité l'action de la section qu'il représente en ce qui concerne le droit de grève. Les séances de demain seront probable- ment consacrées à l'épuisement de cette importante question de la grève qui forme la base des travaux du congrès. li COVrOlABLE BËGALCilRA .T Les Rslatms Intarmtiaiala* Les rapports ausiro-itaiiens Rome, 19 juillet. C'est avec une fiévreuse activité que l'Italie' continue à ériger des ouvrages de défense à la frontière autrichienne. Sur le mont Baido, par exemple, commen- : oent déjà les travaux pour la construction d une formidable forteresse portant quatre, tours cuirassées. Dans la plaine de Asagio, on est également, en train.de construire de nouvelles et puis- santes batteriës. ;«.3J# Pour ménager les apparences, les chefs. d'Etat continuent à échanger les dépêches les plus touchantes, pleines de chaleureuses pro-' testations d'amitié, tandis que les ministres, sur lesquels tombe toute responsabilité grave et précise de la sûreté de la nation, cherchent à se garantir contre toute désagréable sur-- prise. 1 Entrevues politiques Vienne, 19 juillet. Le Neue Wiener Journal apprend de bonne source que le comte d'Aerentluii, ie secrétaire d'Etat allemand, M. de Kyderx-n Waechter, et le grand-vizir Hakki-Pacha auront une entrevue à Marienbad. Cette entrevue serait désirée par M. d'Ae- renthal. Les capitulions françaises Berlin, 19 juillet. A propos du 40* anniversaire du début de. la guerre franco-allemande, lo.ficie.ux Trem- dcnblal remarque que ce qui donne une im- portance particulière à cet anniversaire, c est l'amélioration qui s'est opérée successivement, dans les relations franco-allemandes. « Ces réalisations, ajoute le journal, ont ces-, sé d'être une cause de soucis politiques, et toute i Europe constate avec une sincère satisfaction le courant actuel de dispositions sympathiques entre 1 Allemagne et la France ». M. TovioeMa, ancien maire de Port-Bo-u, dé- I légué nar M. Lerroux, s'est rendu à Perpi- gnan 'afin de reanettre aux exilés les fonds né- ceî/saires pour le voyage. Les révolutionnaires et les réservistes dé- serteurs de la guerre du Maroc rentreront aujourd'hui en groupe dans leur pays. UN GROS SCANDALE m mm Saint-Pétersbourg, 19 juillet. La police a procédé cette nuit à l'arrestation d'un général russe, sous l'inculpation de concussion. . D'autre part, le colonel Glotof .inspecteur gé- néral de l'intendance, a été arrêté cette nuit et incarcéré à la prison militaire. Cette affaire menace de prendre u.^s grosse extension et cause une grande émotion dans les milieux militaires. LES AFFai3E$~ln mm Le rappel du général Moinier Paris, 19 juillet. On lit dans le Siècle : a Rien 11e permet d'imaginer que les expli- cations du général Moinier feront changer d'avis les milieux officiels et dans ces milieux nn parait fermement décidé, surtout depuis la dernière expédition, à confier le corps 4e Casablanca à un autre chef. Le Sort de Jean Orth Bruxelles, 19 juillet. M Lecointe, ancien commandant de la Bel- nica a déclaré qu'il avait la conviction d'a- voir rencontré Jean Orth, archiduc Salvator d'Autriche, lors de son retour des mers po- l&ïrcs M Lecointe a expliqué qu'ayant quitté la Belgica à Santa-Cruz, il arriva au bord du lac Léone, qui se trouve dans la zone contestée, entre le Chili et la République Argentine. Il rencontra sous une tente, à 400 ou ftTO kilomètres de toute navigation, un solitaire parlant le français, l'anglais, le russe et l'allemand, paraissant être d'une haute origine et ne vivant qu'avec des chiens et des che- vaux. I resta six jours avec lui, prit sa photogra- phie, mais la perdit. TA Dernière Heure ayant publié le portrait de Jean Orth, M. Lecointe a la conviction que c'est le même homme qui lui offrit l'hospita- lité. Pai*^ , L'accident de Vailorcines Ghamonix, 19 juillet. On n'a pas oublié l'accident arrivé le 5 juillet, près de la gare de Vailorcines. Trois enfants en furent victimes ; ils avaient marché, disait-on, sur une cartouche de cheddite, qui aurait explosé. II résulte d'une enquête provoquée par la « Société Universelle d'explosifs » que l'explo- sion a été déterminée ,non par une cartouche de cheddite, mais par une cartouche de dyna- mite. De plus, les enfants n'ont pu marcher sur une cartouche, vu ""'il n'v en avait pas à ter- re ; mais c'est en ouvrant une caisse et en s'amusant avec des cartouches qui y étaient enfermées que les enfants ont provoqué l'ex- plosion. Cette caisse était dans un danger fer- mé à clef et dans mel les enfants ont réussi à pénétrer. Les vengeurs de Liabeuf Paris, 19 juillet. Les gardiens Février, Demis Boire et Bus- sière, du 4° arrondissement, faisaient cette nuit .vers uno heure ,une ronde sur le boule- vard Sébastopol, lorsqu'à la hauteur du nu- méro 14, ils croisèrent un groupe de deux fu- ies et deux soutane uirs. A la vue des gardiens, les deux apaches ten- tèrent de se jeter sur eux ; l'un d'eux, nommé Gaston Robastin 24 ans, dangereux bandit af- filié à la bande des Cinq-Points, connue sous le sobriauet de la Teneur de Saint-Gervais, se précipita sur l'agent Février qui, comme on sait, arrêta Liabeuf, en brandissant un couteau et en criant : « Voilà l'assassin de Liabeuf ! ». Do'té d'une force peu commune, Février parvint, avec l'aide de ses collègues, à s'em- parer de ra-pache. Après une lutte très vive ,au cours de laquelle Denis Boire fut frappé d'un violent coup de nied au bas-ventre, "individu fut maî- trisé et conduit au poste .tandis qu'une bande de plusieurs individus invectivait les gardiens. Pendant son interrogatoire, Robastin tenta d'avaler une lettre compromettante qu 'il avait dans sa poche et, s'emparant d'un encrier, le jeta à la tête de l'agent Denis Boire, qui voulait arrêter son geste. M. Lespine, commissaire de police, l'a en- voyé au Dépôt et recherche ses complices. Le docteur teefmiqu* était sept personnes employées dans 1 usine ont ew blessées. Un facteur égorge ses cinq enfants Budapest, 19 juillet. Un horrible drame de la misère s'est dé- Toulé ici ce matin. Le facteur des postes, Mol- mar désespéré de ne pouvoir, avec ses mai- SSs apiSem-ents, subvenir aux besoins de fa famille a, sous un prétexte futile, éloigné Pendant son absence, il égorgea ses cinq enfants, dont l'aîné avait 8 ans et le plus ieune 4 mois; puis, s'étendant au milieu des petites victimes, Molmar se frappa d'un coup de couteau au cœur, mais ne réussit qu à se blesser grièvement. Sa malheureuse femme, en rentrant dans la chambre, devint folle de désespoir. Série de crimes en Angleterre Londres, 19 juillet. Les crimes se succèdent, depuis quelques jours, avec une persistance qui n'est pas sans jeter l'effroi dans tous les milieux. Les Anglais, qui ne sont pas habitués à ces longues séries rouges, sont très émus. Le crime découvert aujourd'hui ne le cède en rien à quatre autres qui l'ont précédé depuis jeudi dernier ; la victime est un homme d'une soixantaine d'années, dont l'identité n a pu être établie ; le corps a été trouvé dans une grange de Blindey-Heath, près de Redhill; le cadavre, horriblement mutilé et déchiqueté, gisait dans une mare de sang. Scotlandyard, bien que débordé par toutes ces affaires à la fois, poursuit enquête sur enquête pour découvrir les auteurs de ces crimes. PETITES NOUVELLES 19 juillet. M. Berteaux souffre d'une crise d'appendicite aul pourrait nécessiter une intervention chirurgicale. — Le président du Brésil, iœir
MERCREDI 20 JUILLET iOiÔ la 6 octobre ; Saint-Girons, le 29 septembre ; Soix ie 1>r oct0Dre '• Montauban, le 5 octobre ; ArgeLes, le 13 septembre ; Tarbes, le 15 septem- Vpe Bagnères, le 17 septembre ; Condom, le 5 octobre ; Mirande, le 6 octobre ; Lombez, le 7 octobre ; Lectoure, le 8 octobre ; Lagrasse, le 11 août ; Carcassonne, le 20 août ; Limoux, je 23 septembre ; Montmiral, le 16 septembre ; OaiUac, le 16 septembre ; Castres, le 17 septembre ; Espalion, le 19 septembre ; Rodez, le 20 septembre ; Saint-Affrique, le 21 septembre ; Nérac, le 14 octobre ; Marmande, le 15 octobre. IxiYEBSITsirTOlJLOllSg FACULTÉ DES SCIENCES Baccalauréat (premières partie,sciences-lan- gues vivantes). — Ont été définitivement admis au grade, le 18 juillet : MM. Bertet (assez bien), Boué, Clerc, Estève (a. b.), Maltrou, Mazières, MinvieUe, Oula- nier (a. b.), Peloux, Calvet (a. b.), Castets, Pé- legry (a. b.), Serres (a. b.), Souparis. Baccalauréat (deuxième partie, mathémati- nv\«-(v). — Ont été définitivement admis au «racle, le 18 juillet : jMlie Cucurou (assez bien), MM. Barlhas, ^ûmabeig, Boyer, Colombiès, Corner e. FACULTE DES LETTRES Oral du ma.r lôtejne "-t dé- No us faisons des vcoux pour le prompt réta- blissement du jeune et sympathique aviateur. OARMAUX. — Nécrologie. — Nous appre- nons avec un vif regret le décès de M Jules w,rs i?TOu'P &nl «arty, comptable aux Mines de Carmaux délégués des iJr e , r*» 1 *'*** défunt, qui fut un des plus fldè- lllIKli soi'r «s lecteurs de notre journal, laissera chez jous coujç qui l'ont connu ,amts ou collègues. w Plus m et te plus durable souvenir. obsèques ont été célébrées hier, en pré- ""«e o, une foule consadéxabie de parente et MAZAMET. — Elections cantonales. — M. le baron Amédée Reilte, conseiller général sortant, est candidat aux élections de dimanche prochain. Sa candidature a été acclamée par les divers groupements libéraux de Mazamet et Les communes du canton réunis Qn ne connaît pas encore de concurrent à M. le baron Reille. MONTREDON-LABESSONNIÉ. — Election au conseil général. — La candidature de M. Sou- let, le ôyjnpatliique maire de Montredon, en* LAUTREC. — Elestions cantonales. — M. le vicomte de Foucaud, conseiller général sortant, a été désigné à, l'unanimité par les membres du comité libérai comme candidat aux élections de dimanche prochain. Le comité libéral compte dans son sein des représentante de toutes les com.m-un.es et l'u- nanimité avec laquelle la désignation de M. de Fouc-aud a été faite prouve qn-e les suffrages des libéraux s'uniront sur son nom. Il appartient aux électeurs de résister à la pression officielle qui s'exerce sans vergogne en faveur du candidat blooaird et de combattre partout les mensongères promesses et les vaines menaces de la radiciaille maçonnique. A ce prix, le triomphe de M. de Foucaud est as- suré et le canton de Lauirec sera libéré du joug blocard, ABRUCUIÈRE. — Le petit 14. — Qui donc l'aurait cru si piteux, cène année, qu'il aurait dû être sans précédent dans la cité de Simon l'arriviste ? Jamais la fête n'avait été plus lamentable. Comme pavoiisements, les ioncitionniaires, parce qu'obligés, avaient mis un tout maigre drapeau. Simon n'étant pas dans nos murs, le banquet traditionnel n'a pas eu lieu. Nous pensions que l'après-midi nous réser- vait des surprises ; rien, rien, rien, Quand tout à coup, exactement à 6 heures du soir, débouchent, dans une avenue, cinq musiciens jonanit um pas redoublé plus ou moins entraî- nant, sans étire précédés seulement a' un porte- drapeau d'un sou, sans gardes municipaux, cinq étrangers se baladant en jouant ! Oh ! le tour de ville a été court : deux rues et au café ; à 8 heures et demie, ces disciples d'Or- phée refont leur tour de ville ; le bal com- mence, et à H heures la fête de. la République est terminée. ANQLÊS. — Elections au conseil général. — M. Charles Oormotiils-iiouiès auressc aux élec- teurs du canton d'Angles la proiession de foi suivante : « Lasf aillades, le 15 j.uillet 1910. » Mes chers Concitoyens, » Rrofondéinent attaché à voue canton par une sympathie persoïtnelje très sincère et conservant en cela ies sentiments iégués par tris générations des miens qui m'ont devancé dans le pays., je ne viens pas briguer vos suffrages par d'alléchantes et vaines promesses. » En me présentant aux éjections canto'ia- ies, suivant le choix de6 comités lioéraux d'Angles, je tiens à vous assurer d'une •\ioc Stupide vengeance. — On individu quelcon que s'exerce, depuis quelque temps, à provo quer la mort des plus beaux chiens de flhaa» en leur faisant absorber des aliments contenant une forte dose de verre pilé. Naguère, c'était le chien de M. le commandant Domi.at qui succombait dans des dou- leurs atroces, et hier soir c'était celui de M. Fontanllle, instituteur en retraite, une belle bete estimée 1.000 francs à l'exposition, canine de Toulouse. L'exarriifii auquel s'est livré le vétérinaire a démontré que les intestins avaient été perfo- rés par l'absorption du verre pilé, ce qui avait détonmlné la mort. M. Gammoitis recherche l'auteur de ces actes taqiialiliables. SALVACNAC. — Nos fÊtes. — On nous écrit : « Les fêtes auront lieu, cette année, ies 13, 14 et 15 août, sous la présidence d'honneur de MM. Carlus, maire, Gary, exiiert, conseiller municipal, Poujade, propriétaire.et Saut, percepteur. » Les fêtes oomenceront le samedi soir, par \ une brillante retraite aux flambeaux, avec le concours de l'orchestre qui est déjà engagé et composé de musiciens d'éJiite. Les jours suivants, petits jeux, défilés, brillante illumina- tion, concert par la Société musicale, etc., etc. » Les commissaires cliargés de recueillir les souscriptions visiteront toutes les familles, te dimanche 24 j.uillet J» Nous connaissons trop la population de Salv.agnac pour douter un seul instant quelle lie réserve un bienveillant accueil au comité nui veut, cette année encore, rehausser 1 éclat fie ses fêtes qui ont déjà obtenu tant de suc- cès. ' LAVAUR. — Encore le discours de M. Lau- cou. — La Dépêche persiste à défendre la mauvaise cause de M. Laucou et à plaider en sa faveur les circonstances atténuantes. Oui ou non, M. Laucou avait-il signé une lettre dans laque-Ile il disait : « Aucun discours ne sera prononcé » au banquet mutua- liste ? Cela, la Dépêche ne peut pas le nier. Et sur ce point capital elle passe condam- nation. . L'incorrection commise par l'infortuné client de la Dépêche est tellement manifeste, teLlement évidente, que l'on ne songe plus a la discuter. Et alors, pourquoi la Dépêche prolorige- t-ielle un débat sur le fond duquel tout le monde est d'accord ? C'est que le journal de M. Laucou éprouve le besoin de tenter une diversion pour faire oublier que son ami a sciemment manqué à ia promesse écrite qu'il avait faite, a savoir mi'aucun discours ne serait prononce. Et ce qu'il y a de plus curieux, c'est que c'est nous qui sommes accusés de faire dévier le débat ! . . . . Ce qui précède fait justice du procédé de po- lémique de la Dépêche, comme d'ailleurs cet argument qu'elle nous oppose : « L'année der- n.ièine, à Gaillac, M. Laucou. eut la même attitude qu'à Lavaur et personne ne souleva d'ob- jection. » Nous ne savons pas ce que M. Laucou écri- vit l'année dernière à l'occasion du banquet de Gaillac, Mais il y a lieu de croire qu'il ne fit pas la promesse écrite qu'il a violée à La- vaur et qui a soulevé le fâcheux incident que l'on sait. Ce sont, en effet, des plaisanteries qu'on ne recommence pas. A Lcvauir.ratititude de M. Laucou a soulevé la réprobation de tous les hommes de bon sens, — de tous ceux qui savent lire. Nous ne nous lasserons pas de faire cette constatation chaque fois que la Dépêche tentera de justifier le discours que M. Lançon a prononcé en dépit de sa promesse écrite. Elestions au conseil d'arrondissement. — Quelques jours à peine nous séparent du mo- ment où les électeurs du canton de Lavaur seront appâtes à élira deux membres du conseil d'arrondissement. Nous avons donné dans un de nos derniers numéros l'appel que les candidats du parti libéral, MM. Maraval et Albert, adressent aux électeurs . Les termes de cet appel ont été fort appré- ciés par ces derniers, qui ont trouvé en MM. Maraval et Albert, les hommes à qui dimanene prochain, à l'un on devait renouveler un man- dat qu'il a accompli à la satisfaction de tous pendant de tangues années, et à l'autre^ lui confier égaèment le soin de présenter au conseil d'arrondissement ies vœux des popula- tions. Et puis, dans l'appel de MM. Maraval et Albert, on y voit la franchise, la conscience de ce que l'on dit et de ce que l'on veut ; on n'y trouve pas de faux-fuyants, de termes am- bigus comme dans celui de MiM. Iversenc et Mer.cié, candidats du parti radical-socialiste. C'est la remarque qu'on faite les électeur» et dimanche 24 juillet, la majorité des suffrages ira à MM. Maraval et Albert, hommes d'ordre et de bon sens. Les radicaux-socialistes à la mairie. — La Dépêche nous aninon.ee qu'une nouvelle réu- nion du comité radical-socialiste aura lieu demain soir à la mairie. Ge fait par un parti politique de s'approprier pour la tenue de ses réunions la maison commune est tout bonnement scandaleux, et nous ne saurions trop nous élever contre ce sans-gêne de M. Guiraud et cte ses suivants, ©n majeure partie étrangers à Lavaur. La mairie est propriété communale et des- tinée aux services municipaux. Depuis quelque temps M. Guiraud et ses acolytes, en ont fait un local politique. Des protestations se sont élevées, et M. Gui- raud a si bien compris combien sa façon d'à gir était coupable, qu'il s'empresse de faire annoncer que le comité se « réunira à la mairie en attendant l'aménagement d'un local assez vaste » (sic). SAINT-SULPICE. — Grandes fêtes du Orand- Rjnd. — Le Comité prie la vaillante et aima- ble population saint-sulpicienne de réserver le meilleur accueil aux délégués des souscriptions, s'engageant à célébrer les fêtes de 1910 avec un éclat tout particulier, pour mériter le juste titre qu'on leur donne : les plus jolies de notre cité. Les élections du 24. — Les électeurs saint- sulpiciens connaissent trop les 'actes vindica- tifs de la municipalité pour que leur vote ne fasse plus de doute. Que l'attitude de nos magistrats détermine la ligne de conduite des tièdes, des mécon- tents, en grand nombre déjà, et que les ini- quités se vengent par le vote ; c'est le meilleur moyen de montrer à leurs a.uteurs que le peu- ple a assez de leur tyrannie et qu'il demande à entrer enfin dans la voie d-e ia liberté. Sans autre appel, sans abstentions, tous Joseph SablayTolles, de Car- pour les libéraux i L. B. R CARCASSONNE. — Ecole Saint-Stanislas. — Hier matin, de dix heures à midi, a eu lieu la cérémonie de la distribution des prix à école Saint-Stanislas, ancien petit séminaire. Monseigneur l'Evêque occupait le fauteuil de la présidence. Sa Grandeur avait à ses cô- tes MM. les vicaires généraux Cantegril et Rodière et était entourée d'une magnifique couronne de prêtres de la ville ou venus des divers points du diocèse. Une belle assistance de parents et d'amis de établissement remplissait la vaste cour d'honneur et ses galeries. C'est M. l'abbé Sabathe, professeur de sciences, qui a prononcé le discours d'usage. L'orateur a montré dans un magistral dé- veloppement quelques-uns des avantages des études scientifiques. Le distingué professeur a traité avec une grande largeur d'idées et parfois avec beaucoup d'esprit la question si débattue de l'utilité du grec et du latin, con- cluant, en modéré, à la superposition des deux éducations, littéraire et matliématique, à une pénétration mutuelle des lettres et des sciences. Dans une éloquente allocuiion, Monseï eneur a lonné à son tour des cotise 5 '" éolai res aux parents sur le choix d'une carrière pour leurs enfants. Etre quelque chose, être quelqu'un, c'est à quoi chacun devra viser et puis un mois ne. Neuvième cassonne. La rentrée des élèves est fixée, pour les pensionnaires, au mardi 4 octobre, avant huit heures du soir, et au mercredi 5, pour les ex- ternes. Incendie. — Hier matin, à trois heures, un incendie s'est déclaré dans une remise située rue du Plô, à la Cité, appartenant à M. Bé- teille, entrepreneur. L'immeuble qui contenait tout le matériel à l'usage des maçons et en plus un chariot, une voiture anglaise, une âinesse ainsi qu'un peu de fourrage a été la proie des flammes. • A cinq heures, malgré les secours apportes par les soldats de la compagnie du 143°, caser- aée à la Cité, tout était consumé. Les.pertes, évaluées à 2.000 francs environ, sont couvertes par une compagnie d'assurances. le poste des pompiers et le poste de police ont été prévenus de cet incendie alors que tout était fini. Trouvailles. — M. Fabre, route de Narbon- ne, 8, a trouvé un petti paquet de dentelles. L'agent Besombes a trouvé une ceinture de femme dans la rue du 24-Février. BOUISSE. — Incendie. — Un violent in- «endie a éclaté samedi soir, à la métairie des Eclauses, propriété de M. Cétestin Pech. L'eau manquant, la plus grande partie de l'habitation a été là proie des flammes. Quand le feu s'est déclaré, les habitants de la ferme étaient aux champs ; on arriva cependant à temps pour sauver un enfant de dix ans qui était malade, au lit, ainsi que le bé- tail. Les pertes sont couvertes par une assurance. CAPENOU. — Conseil général. — Le con- grès socialiste a désigné comme candidat au Conseil général contre M. Jougla, maire de Trèbes, M. Léon Hudelle, qui fut candidat aux dernières élections législatives dans la deuxième circonscription de Carcassonne. M0NTOLIEU. — Notre groupe de Jeunesse aura l'avantage d'entendre, jeudi prochain, une causerie d'un prêtre éminent du diocèse de l'Hérault, de passage dans notre localité. LAURE. — Le mildiou. — Nos vignobles, si l'on en excepte quelques bas-fonds, parais saient avoir résisté jusqu'à présent au fléau On se réjjouissait déjà d'avoir arrêté la ma/ che progressive de la maladie par des sulfa tages répétés ; on citait même des propriétés importantes, celle du Bas, par exemple, entre Laure et Villarzel-Cabardes, dont les vignes conservaient les feuilles intactes et presque tous les raisins. Mais le mildiou, favorisé par le temps orageux et incertain de samedi et de dimanche derniers, s'est de nouveau propagé et l'on craint que les vignes à végé tation ordinaire ne puissent plus résister à l'intensité du fléau ; on s'est remis à sulfater au plus vite. MAiLVES. — Rixe entre beau-père et beau fils. — Il y a deux ans environ le sieur O... propriétaire aisé de Malves, mariait sa fille ainee à un jeune homme étranger à la loca- lité qui avait pris du service au château, chez M. Guy, à titre de cocher. Le beau-fils fut fort bien reçu par la famille de sa femme et l'u- nion et la tranquillité avaient régné jusqu'à présent dans les deux ménages qui s'étaient fondus en un seul, dans la même maison, Mais, à l'occasior. de la fête de la Républi- que, une discussion tTès vive s'éleva, après le déjeuner, entre le beau-père et le beau- fils Après une kyrielle de J jolies expres- sions » débitées de part et d'autre avec en- train, on en vint aux .coups de poings sans plus de façon. Le beau-père, qui en avait re- çu, paraît-il, deux ou trois de moins que le beau-fils, voulait passer pour battu aux yeux de la population ; aussi s'empressa-4-il d'aller quérir la gendarmerie de Conques qui, sur sa dieanande motivée, se transporta immédia- tement à Malves. Une enquête est ouverte. BAGNOLES. — On danse. — Jeudi dernier, Jour du 14 juillet, les jeunes gens de cette lo- calité étaient trop occupés avec leurs parents au sulfatage de leurs vignes pour trouver les loisirs de fêter dignement la R. F. Mais ils n'on rten perdu pour attendre. On nous apprend crue M. François, leur & maioural » ou « oapiscol » a organisé, dimanche dernier, un bal SUT la place du village, presque à l'en- trée de l'église. Et l'on a dansé et l'on dan- sera, malgré la pluie et le mildiou, n'en dé- plaise à a Mossieu le petit curé de Bagnoles ». Ne faut-il pas s'amuser par ce temps de mi- sère et se réjouir un peu, avec M. François, d'avoir pu conserver jusquà présent le dixiè- me environ de ia récolte en raisins. En avant la musique et vive M. FYançoîs ! OAUNES-MINERVOIS. — Nomination. — M. Barbaza, notre receveur des contributions indirectes, vient de prendre sa retraite. Oest M. Sura qui le remplace. Nous lui souhaitons, avec la bienvenue, la sympathie générale que s'est acquise son prédécesseur. NARBONNE. — Incendie. — Dans la nuit de lundi à mardi, vers minuit, un incendie a eu lieu clans une remise située avenue Car- net, 6, appartenant aux dames Izard et Da- vid, marchands de bestiaux. Voici, d'après les renseignements recueillis, comment le feu s'est déclaré : L'employé de la veuve David, Pierre Cour- rteu, alait se coucher, vers minuit, lorsque son attention fut attirée par le bruit d'un crépitement. Il descendit dans la cour et il aperçut une épaisse fumée et des gerbes de flammes sortant de la remise dans laquelle il couchait. Il alla à la gare de voyageurs pour donner l'éveil et les employés arrivè- rent avec la pompe et combattirent le feu qui avait gagné tout le bâtiment. Un cheval et un seau, qui s'y trouvaient, ont pu être sau- vés. Les pompiers arrivèrent à leur tour, avec leurs pompes et firent la part du feu en pré- servant les maisons de la rue du Beffroi. la remise contenait une certaine quantité de fourrages et de sacs d'avoine ; toute cette marchandise a été détruite soit par le feu, soit par l'eau. Les dégâts, purement matértels, sont assez importants. Ils sont couverts par une assurance. On ignore les causes de l'incendie. Le colonel du 80e d'infanterie, avec un pi- quet de soldats ainsi que le service de police étaient sur les lieux. Police des marchés. — Un procès-verbal a été dressé pour vente de conuilages, en ville, avant l'heure réglementaire. Trouvailles. — M. Gombes, sous-inspecteur de police, a trouvé un sac à outils et deux rouleaux en cuivre. Mme Passet, rue Mennebar, a trouvé un portemonnaie contenant une petite somme d'argent. M. Jean Abrial, avenue du Progrès, a trouvé une broche en or Etoile Théâtrale Narbonnalse. — Les membres de cette Société sont priés d'assister à la réunion générale qui aura lieu ce soir mercredi, à huit heures et demie, au siège social, café Montmorency. Société Nautique de Narbonne. — A neuf heures du soir, réunion supplémentaire au siège social, 10, place de la Révolution. Racing-Club Narbonnais. — Ce soir, 20 juillet, réunion générale au siège, social grand calé Voltaire. Ordre du jour : Paiement des cotisations. Nota. — Les membres qui ne se seront pas libérés ce soir de leur cotisation de juin seront exlus du Club. Le Cinéma American Vitograjîh, au Conti nen-tal. — Ce soir, vues nouvelles : Le Cœur d'une Mère, grand drame. Prochainement Grand match de boxe et courses royales de Madrid S. A. C. de tir de Narbonne. — Le concours des délégations du 16" corps a été un gros succès pour nos délégués et, partant puor no tre Société qui après une longue période de non vitalité n'a repris ses exercices que de Etat civil du 18 jullet. — Naissances • Clé- mentine-Louise Clotos ; Achtlle-Louis-Arnaud- Alphonse-Alexis Mestrc ; PauliMario-liy-u- cinthe Lacroix. Décès : Joseph Oau, cultivateur, 79 uns ; Raphaël Bios, il mois ; Emilie Armand, épou- se Dye, journalière, 78 ans ; Anne-Jeanne Si- morre, 37 ans ; Louis-Marcel Pages, 3 ans. FERRALS. — Gnienne perdue. — Une chien- ne répondant au nom d'Alerte, robe grise avec une cicatrice au côté droit a été perdue depuis vendredi dernier ; elle portait un col- lier en cuir bleu avec le nom « E. Azam, à Ferrais » Prière à celui qui l'a trouvée de vouloir en informer le propriétaire ou le correspondant du journal à Ferrais. LIMOUX. — A la police. — Procès-verbal a été dressé contre Y... pour dépôt de matières fécales sur le chemin de halage de la rivièîe du Pont-Neuf. Procès-verbal a été dressé contre la dame A... pour violences et injures contre la dame D... sa voisine. A qui le linge ? — Mlle Louise Dègna, de- meurant rue Saint-Martin, 20, a trouvé un paquet, de linge qu'elle tient à la disposition de son propriétaire. Ecroué. — Sur la plainte die sa femme, avec laquelle il avait eu une discussion dimanche soir, vers huit heures et demie, Bonnaure a été arrêté et mis à la disposition do M le Procureur de la République qu! la fait écrouer sous l'inculpation de coups et Vies sures volontaires. Bonnaure a asséné un coup de bouteille sur la tête de sa femme provo- quant une abondante hémorragie et lui faisant une grave blessure à l'os frontal. l'ftNOS FT HAÏVIONîlJfViS neufs et d'occasions toutes marques locations accords Réparations FaciUtA de paiement. P. GASC. Il, place Saint-Etienne. Toulouse. R rni- imu vite et bien. LAURENT. III Ai.m> 20, rue des Changes. pETTEZ VOS TITRES %iï x e?urrnl me°S a un COFFiiE-FQRT FHKET scellé au mur. Vous obtiendrez ainsi une sé- ourité absolue contre le cambriolage et l'incendie. Calertei P V. 7 i»' \ ras Lnrrmn TlT'ilHl PIÂI^3 3 GAV£AJ NOUVEAHX MODELES ExposlUTMl) ?j?ii 19J) —Bmlixnm tikiiû régionale P ESC#.ICH cori',essionr.ilW SSHTS — LOCATION - KCUA.SGM Réparations. Accords Pianos d'occasion oarantit- Ccvnl au Catalogue Iraaco sur deuiandt Nous prions TRÈS INSTAMMENT nos rô> dacteurs-corresponaants de nous adresser leur copie par les courriers du matin, afin QUE NOUS LA RECEVIONS DAMS L'APRÈS- MIDI. Les correspondances que nous recevons dans la soirée ne doivent être que le complé- ment de celles arrivées dans nos bureaux dans l'après-midi. Il est absolument nécessaire que les articles de polémique nous soient envoyés par les courriers du matin. NJJJSLtE) WLmn -.s L'ENVOI AUX COMPAGNIES DE DISCIPLINE Paris, 20 juillet. Une importante modification va être ap- portée au nouveau règlement sur le service intérieur, chapitre des punitions. L'article 201, dans oe chapitre, spécifiait l'envoi des hr/ntmes de troupes aux seetioiis spéciales de discipline par décision du ministre : 1° Directement, dans certains cas bien dé- terminés. 2° D'après l'avis d'un conseil de discipline, dans certains autres cas ég.ateanant fixés. Al'avenir, l'envoi dams ces sections spécia- les, s'il sera toujours prononcé par le ministre, ne le sera dans tous tes cas que suc la proposition du général commandant le corps d'armée et après avis d'un conseil de discipline. L'AFFAIRE DUEZ Paris, 20 juillet. M. Albanel a encore interrogé longuement Duez ; il lui a soumis le rapport de M. l'expert Blondel qui, au cours de sa vérification, a re- levé dans les écritures du liquidateur de nom- breux faux par omission Duez a dit qu'il se réservait de présenter ses observations quand il aurait pris complète- ment connaissance du rapport de l'expert. ainsi chacun pourra mieux servir plus tard la cause cte Dieu, de l'Eglise et de la Patrie. Les deux discours ont été très applaudis. On a aussi beaucoup applaudi l'excellent orchestre qui tous les ans, sous l'habile direction de M. Justin Boyer, donne un éclat ]>-nr- t culier à la fête par l'exeécution d'un pro- ciramme musical de choix. - M le chanoine Mittou, le dévoue supérieur, „. .j l'abbé Cals, professeur de philosophie, ont donné lecture du palmaTès Nous sommes heureux cte publier les noms dès lauréats des prix d'honneur et d'excel- to prix : du tabelau d'honneur. — Première di- vision : Jean Laffltte, d'Azille. Deuxième di- v tion • Jean Delpech, de Mirepoix Troisième ,\! vision . Jean Lapeyre. de Bagnoles volaille d'or offerte par l'Association des Jcterfa^ élèves : Joseph 'sablairolles, de Car- ^îx^d'cxicellence. — Première : Baptiste pjloil de Cornus. Seconde : Jean Laffltte, d'A- luie Troisième J. Alègre de la Soujiolc, de LES GREVES Les tramways de Béziers Béziers, 20 juiliet. Le maire a fait défense au directeur des tramways électriques de faire sortir ies voitures en raison de Mcnisufflsance du peac- sonnel ; il a fait retirer la troupe. SUT vingt délégations, celle cte la S. A. C de tir de Narbonne a été classée avec le nu 20 baltes mises onèslsores6p« ! .BR,.queti,a mèro 2 au classement des délégations, avec 20 toiles mises sur 37 tirées, soit plus de 54 pour cent. Elle a obtenu une médaille cte vermeil grand modèle. U suffira d'énumérer les conditions parti- culièrement difficiles du concours pour faire ressortir éloquemiment la valeur du résultat ° iMstenee, 200 mètres ; champ de tir de la garnison à Rages ; arme de guerre stricte- nient réglementaire ; position à volonté, sous la réserve que l'arme ne doit toucher aucun appui. Le tir est exécute sur une silhouette visible pendant une minute exactement. Les dimensions de la silhouette sont : hauteur, 0 m. 77, largeur variant de 0 18 à 0 42 ; trois zones : Ire 0 12/15, 2° 0 24/0 30, 3° le reste de la cible. Les zones 2 et 3 sont blanclies, la zone inté- rieure seule est peinte en noir. Les tireurs sont Installés sur le sol du Carcassonne. Quatrième : Jean Delpc-h, Q,e champ de tir, dans les conditions mêmes du Les Ralatioiî Internatlonate La question crétoise La Canée, 20 juillet. A 4 heures du soir l'escadre internationatt a quitté la rade de la Canée, retournant à la Suide, LES AFFAIRES DU MAROC ..Sur la Moulouya Paris, 20 juillet. L'Agence Havas publie la dépèche suivante d'Oudjad, 19 juillet : « Après le combat du 12 courant, à Mouel- bâcha, un envoyé des Beni-Bcunyai s'est rendu à Taourist i>our exprlmem au chef de notre détachement leurs regrets de l'agression dont se rendirent coupables les Beni-Bou-Hy- jaya et leur désir de reprendre les relations avec nous. » Si Atieb-Bou-Anama qui, à la suite de cette démarche est allé à Mouelhacha pour s'assurer de leurs intentions, a rencontré les notables de la tribu ; ils ont tous désavoué l'agression commise contre nous et exprimé à nouveau leur intention de maintenir avec nous les rapports antérieurs » D'autre part, tous nos officiers ont reçu le 15, à Taourit. un délégué de la dernière fraction des Ahlal, celle des Ouled-Slymatt. » La situation, sur la rive droite, est ainsi nettement éclaircie ; l'incident du 12 juillet peut être considéré comme un fait isole et U y a tout lieu de croire que la leçon infligée à nos adversaires a produit une impression de» plus favorables. » jâ»ïd 0.O3KT JSL CTTXC?'Cr"63 Marseille, 20 juillet. Hier atprès-midt, au meeting d'aviation du parv. Borelly, le capitaine Madiot et le brigadier Tru- ciliot, de la direction d'artillerie de Vincennes, ont fait à l'aide de cerfs-volants une ascension à une lrau.te.ur d'environ 200 mètres; Ils ont été acclamés par la foule. _ A la toit:b6o (le la nuit, Fisclrar, Cheuret et Au- brun ont fait on aéroplane (jue.l; prochain. 26 80; juillet- août 2T> 90; 4 derniers, 25 95; tendance, ferme. Seigles. — Courant. 17; prociiain, n 25; jutllet- aofit. "H; 4 derniers. 17 85; tendnnee, calme. Suit». — l'art», 7»; province, 7». Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
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20 juillet 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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